La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1490)

Camélia au Château - Devenue chienne Maera - (suite de l'épisode N°1483) -

Le large sourire du dominant chinois était déjà à l’évidence une réponse positive à la proposition du Maître des Lieux … Monsieur le Marquis d'Evans et son hôte Chinois se dirigèrent vers le bureau du Maître, échangeant tous les deux sur des sujets divers et variés, ne se préoccupant pas de moi. Je suivais derrière à quatre pattes tenue en laisse par Sa poignée de main toujours aussi ferme et dominante. Nous traversâmes ainsi différents et luxueux couloirs s'étendant en longueur ainsi que de multiples escaliers... Le Noble ralentit le pas, donna quelques instructions à son fidèle Majordome comme pour s'assurer que toutes Ses directives soient bien exécutées sans le moindre oubli. L'invité du Maître des Lieux s'était tu et regardait Celui-ci avec une certaine admiration et un profond respect comme s'il buvait Ses moindres paroles, vue la grande Prestance et le fort Charisme que le Châtelain dégageait dans Sa voix et dans Son Allure. Arrivé à Son bureau, le Maître invita son hôte à s'installer dans l'un des confortables fauteuils en cuir. Puis, Il s'adressa à moi :

- Ma chienne Maera MDE, va nous chercher quelques rafraîchissements aux cuisines. Et quand tu reviendras, tu resteras, ici sur ce tapis, en position chien de fusil, immobile et silencieuse, jusqu'à ce que je te sollicite de nouveau, exigea-t-il avec un strict claquement de doigts.

Je ne me fis pas prier et partis à quatre pattes pour me rendre dans les cuisines. Je passais de couloirs en escaliers croisant au passage quelques sœurs et frères de soumission en train d'exécuter leurs tâches quotidiennes de nettoyage. Je ne m'attardais pas ne souhaitant pas faire attendre le Seigneur plus que de raison. Quand j'arrivais aux cuisines, le lieu était complètement silencieux, il n'y avait visiblement personne. Mais un plateau était posé en évidence sur la table principale et, sur celui-ci il y'avait plusieurs verres et de nombreux rafraîchissements.

Je me dépêchais de me saisir du plateau puis me dirigea en bipédie sans tarder jusqu’au bureau du Maître, faisant bien attention de ne rien renverser tout en me pressant pour ne pas Le faire attendre. J'arrivais ainsi, frappais et attendais Son ordre puis j’entrais déposant le plateau sur la table basse du bureau. Ensuite, je me plaçais en chien de fusil sur le tapis, restant immobile et silencieuse. Le Noble et son homologue chinois étaient en pleine négociation pour la signature de cet important contrat commercial et ils en finalisaient les derniers détails. Je restai dans ma position d'attente, en profitant pour me reposer un petit moment n'ayant que peu dormi la nuit dernière ou j'avais été très sollicitée par l'invité du Maître Vénéré… Une bonne trentaine de minutes s'étant écoulée, j'entendis la voix satisfaite du Noble :

- Voilà un contrat, entre Nos deux sociétés, conclu dans un parfait terrain d'entente. Et j'espère qu'il y aura encore de nombreux autres contrats à venir, et que notre collaboration n'en est qu'à ses débuts, qu'elle sera longue et fructueuse... Je vous propose pour fêter cette signature de boire un bon verre de vin, un Morgon, le meilleur de Ma cave. Vous pourrez ainsi me parler de vos problèmes que vous rencontrez avec vos soumises…

Monsieur le Marquis d'Evans et son hôte chinois s'installèrent dans un fauteuil face à face, avec moi au milieu sur le tapis et servant de repose pieds au Maître… Ils profitèrent de la conversation en appréciant chaque goutte du magnifique breuvage …

- Bien, mon cher ami vous m'avez fait part de Vos problèmes avec vos soumises dans leur éducation et dressage au quotidien. Pouvez-vous, svp, m'en dire un peu plus pour que je voie de quelle manière je peux vous apporter mon aide et conseils. Vous pouvez parler en toute confiance car jamais je ne vous jugerais et si je peux vous aider cela sera avec une immense joie que je le ferais, dit le Seigneur avec ton emplie d'empathie et de bienveillance.


- Je vous remercie très Cher. C'est un immense honneur pour moi d'être dans Votre Château et de faire affaire avec Vous dans le domaine professionnel. Mais aussi d’avoir des précieux conseils d'un Grand Maître tel que Vous, qui reste la référence ultime de la Domination et le guide unique de tous les Dominants... Alors voilà, depuis un moment, j'ai deux soumises sous mon joug depuis six mois qui m'accompagnent dans tous mes déplacements, et donc également ici, pendant ma visite dans Vos illustres murs. Elles sont obéissantes mais j'ai du mal à les faire progresser, elles ne veulent pas obéir aux exigences des autres Maîtres auquel je pourrais les prêter. De plus, j'ai du mal à faire tomber les barrières et à les faire évoluer pour les amener sur le chemin que je veux qu'elles empruntent. Par exemple, pour le fouet ou la badine, pour la résistance à la douleur il n'y a pas de progrès. Elles supportent le même nombre de coups qu'une novice, c'est-à-dire une vingtaine et à chaque fois que j'essaye d'aller plus loin, elles me disent que je vais trop loin, alors je ne sais pas jusqu'où je peux aller avec elles. Je pense qu'elles considèrent notre relation comme un acquis et qu'elles se disent qu'elles n'ont plus besoin de faire des progrès, ni le moindre effort… Je ne sais pas si c'est juste du à un manque de fermeté car même avec d'autres personnes de mon Cercle chinois, elles se comportent en femme vanille et non en soumises obéissantes car elles considèrent que la seule personne à qui elles doivent obéir, c'est moi et personne d'autre... J'ai essayé plusieurs choses mais je suis dans une impasse… Alors je me suis dit, suite à Votre grande Réputation et à votre très grande Expérience dans cet Art de vivre de la Domination/soumission que vous pourriez peut être m'apporter conseils, aide, voire mieux une solution... J'ai remarqué que Vos chiennes et chiens ont un comportement exemplaire et irréprochable en tout point, que ce soit envers Vous ou bien toute personne à qui Vous décidez de les confier, dit-il tout en attendant avec une pointe d'attente de réponse, les mots de Monsieur le Marquis d'Evans

Le Maître Vénéré ne l'avait pas quitté des yeux pendant tout cet échange le scrutant sous toutes les coutures regardant et détaillant toutes ses émotions et le laissant quelques longues secondes dans le silence … Puis Il lui dit

- Très cher ami.
Votre problème est fort évident. C’est un problème d’Autorité Naturelle. Si, pour une quelconque raison, vous leur laissez décider à votre place, genre un nombre de coups de badine, ou que vous leur laissez considérer que leur relation est comme un acquis et qu'elles se disent qu'elles n'ont plus besoin de faire des progrès, alors votre relation même, tôt ou tard, n’aura aucun avenir et est d’ores-et-déjà vouée à l’échec… Pour y remédier, c’est fort simple. Vous ne devez rien lâcher. Rien n’accepter de ce qui n’irait pas dans le sens que vous avez décidé. Elles n’ont pas à décider à votre place de ceci ou de cela. Dans ce cas, il faut punir. Mais la grosse erreur serait de punir sans que cela ne leur serve de leçon. Et bien souvent dans ce cas de situation, la punition corporelle n’est pas la plus appropriée. Il faut mettre vos deux soumises les pieds au mur, face à leur conditions même de soumise, via la sanction. Je vais même vous dire quelle est la punition la plus appropriée, la plus efficace, celle qui marquera votre Autorité, celle qui leur fera comprendre qui décide, qui commande. La punition la plus terrible pour une soumise et qui ne fait aucune violence physique car inutile dans ce cas, car c’est une punition mentale, psychologique, extrêmement puissante, qu’elle en devient une parfaite arme dissuasive à l’obéissance… Une punition qui leur fera tout de suite comprendre que leur relation n’est surtout pas comme un acquis…

Monsieur le Marquis d'Evans marqua un silence, observant son collège chinois. Ce dernier restait pendu à chaque mot du Noble, attentif et admiratif… Puis le Châtelain continua :

- Il faut donc leur dire clairement qu’être à vos pieds n’est surtout pas un acquis. Et en cas de désobéissance, à recevoir par exemple, dix coups de badines supplémentaires si le cœur vous en dit, que la porte est grand ouverte et qu’elles peuvent partir, vous quitter, mais sans jamais espérer revenir un jour. Qu’elles ne méritent cette place sous votre joug si elles n’obéissent pas, tout simplement, qu’elles n’ont plus rien à faire à vos côtés.
Mais cette punition radicale de la menace de stopper net votre relation D/s doit se faire en deux temps pour plus d’efficacité. Et en principe, si elles tiennent vraiment à rester à vos pieds, le deuxième temps ne sera pas nécessaire, celui de la rupture complète de la relation. Le premier temps est fort simple : Vous leur tourner le dos durant une période d’un mois par exemple où vous ne leur adressez plus la parole, où vous les oubliez totalement… Normalement pour les soumises emplies de dévotion, c’est déjà une terrible punition. Suite à cette période, vous testez de nouveau leur obéissance en imposant par exemple une série de 50 coups de badine… Et si par malheur, vous étiez amené à arriver au deuxième temps, à leur rendre leur liberté pour incompétence à l’obéissance et donc à la soumission, je peux vous garantir qu’elles en souffraient beaucoup plus que vous ne pouvez l’imaginer…

- Votre solution claire et radicale est très certainement fort efficace. Mais c’est que je n’ai jamais imaginé me séparer que leur présence physique. J’ai aussi besoin de leur corps soumis pour assouvir mes pulsions de Dominant…
- Vous avez dans votre Cercle en Asie, très certainement un bon nombre de soumises, pour assouvir vos pulsions de Dominants alors, je dirai deux de perdues, dix de retrouvées !
- Oui, ce n’est pas ce qui manque des soumises prêtes à être sous mon joug… Là n’est pas le problème… En réalité, je dois vous avouer que si j’aurai du mal à m’en séparer, c’est parce que je … je … les aime… Je me suis très attaché à elles…
- Ah, je comprends mieux ! Voilà le problème ! Vous vous êtes attaché à elles et elles le savent et ainsi profitent de cette situation se disant que votre amour pour elles, vous empêchera de vous en séparer, ce qui explique qu’elles considèrent votre relation comme acquise…
- Vous avez tout compris, Monsieur le Marquis
- Alors, posez-vous ces questions si évidentes ! Pensez-vous que c’est de les aider de mélanger vos sentiments et votre relation D/s avec elles ? Que c’est de les aider vraiment dans leur soumission que de leur laisser choisir à votre place ? Que c’est de les aider si votre amour pour elles, rabaisse votre autorité, met en péril vos exigences, amenuise vos directives, édulcore vos ordres ?
- Non, ce n’est pas les aider en effet. Mais …
- … Mais faites preuve de plus d’Autorité, de plus d’intransigeance, ne laissez rien passer. Et en agissant ainsi, vous les aimerez vraiment pour ce qu’elles sont, des femmes vanilles certes, mais aussi des femmes qui ont besoin de soumission. Utilisez justement votre amour comme un moteur à l’intransigeance. Soumettez-les sans concession, sans rien céder, justement parce que vous les aimer, que vos sentiments vous poussent à agir différemment, au lieu qu’ils adoucissent vos actes… Et au final, elles vous en seront profondément reconnaissantes, ça je peux vous le garantir… Je vous le répète, aimez-les pour ce qu’elles sont !
- Vous avez raison, je vais agir autrement et je veux qu’elles constatent le plus vite possible mon changement de comportement à ne plus rien céder. Et oui je le ferai par amour mais aussi comme un Dominant doit agir. Vous m’avez fait comprendre que c’est les aimer de mieux les soumettre. Et je vous en remercie infiniment…
- Vous verrez, votre relation même en ressortira plus consolidée, autant que votre Autorité et votre Dominance…
- Dites-moi, Monsieur le Marquis, puis-je vous demander si je peux les faire venir ici là maintenant. Votre Majordome les a enfermées dans une chambre en attendant que je m’occupe d’elles. J’aurai plaisir à les soumettre devant vous en leur exigeant qu’elles vous obéissent afin qu’elles ne considèrent plus que la seule personne à qui elles doivent obéir, c'est moi. Et si elles rechignent à cela, la menace de la porte ouverte à me quitter tombera sans que je leur montre une quelconque émotion, même si dans mon cœur intérieur, j’en serai peiné d’en arrivé là…
- Voilà une bonne idée ! Je vais appeler Walter pour qu’il aille les chercher… En attendant, reprenez un verre de cet excellent Beaujolais, répondit le Maître avec la bonne bouteille dans Sa main tendue et Ses pieds reposant toujours sur mon épaule, étant toujours couchée à Ses pieds en chien de fusil …

(A suivre …)

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!