Kentin 13 Frustration
Corinne.
Le texte précédent est, comme vous lavez compris, un fantasme de Kentin. Il y a quelques temps, jaurais piqué une crise. Je me serais mise à le menacer de le quitter, je lui aurais mené une guerre sans merci pour le mettre à bout et quil pleure pour ne plus recommencer. Mais nous avons dépassé ce stade. Ma relation avec Pierre même si elle na pas duré ma révélée à moi-même et ma fait découvrir une libido que je navais jamais envisagée sous cet angle. Quimporte le regard que daucuns jettent sur moi, jaime le sexe, jaime les hommes, jaime me donner à eux. Non je ne suis pas habitée dun désir continuel, mais il marrive périodiquement de me donner complètement aux caresses dun amant de passage, pour un moment, pour quelques semaines. Je me sens alors pleinement femme. Souvent, après je vis des périodes dabstinence. Abstinence, nest pas le mot exact puisqualors le sexe ne fait plus partie de mes préoccupations, il devient sans objet, sans intérêt.
Kentin quant à lui, je le sais fragile dans lindécision quil a à mener sa vie et, à la fois, fort pour se donner complètement à moi, malgré mes nombreux travers. Je sais que son manque de virilité et son côté immature me sont nécessaires. Je ne me suis jamais considérée comme une femme dominante, peut-être un peu autoritaire. Ce que Kentin est en train daccomplir, je le découvre dans les détails de notre vie. Il moblige à pousser les portes quil a lui même entrouvertes. Par exemple, je ne suis pas à linitiative de son désir dépilation et de porter des dessous féminins. Je nai fait que me laisser guider par ses comportements. Il ma assigné un rôle quau départ je ne souhaitais pas. Je me suis adaptée. Jignorais ce que gynarchie de couple signifiait. La lecture des expériences des autres femmes et des hommes soumis aux désirs de leur épouse ma ouvert le champ des possibles. Bien sûr, il ne sagit pas dimiter les pratiques des autres mais assurément de comprendre les ressorts psychologiques de ces maris qui acceptent ou souhaitent ce genre de pratiques.
Kentin
Il est assez désagréable de se faire traiter de con par une lectrice et ceci à plusieurs reprises. Jai failli interrompre lécriture de mon récit, mais Corinne a su me convaincre du contraire. Et jai choisi de rien publier avant de le terminer .Sil ne sagissait sur le site de HDS que de raconter uniquement une sexualité triomphante écrite par des personnes sûres delles, on tournerait bien vite en rond. Alors sil vous plaît, sil sagit de manier à notre égard linvective passez votre chemin
Jai par ailleurs remarqué que lorsque lallusion à la paternité ou à la maternité apparaissait en parallèle dune histoire de sexualité, la réprobation, la morale était souvent au coin de la rue. Etre parents et assumer une sexualité non orthodoxe semble déranger. Comme si le fait daccompagner ses s à lécole faisait tomber une chape de plomb sur nos comportements intimes.
Je nai rien demandé à Corinne, mais je lai deviné: sa relation avait du plomb dans laile. Les poils en bas de son ventre étaient revenus petit à petit. Parfois le soir, elle me laissait embrasser son ventre, elle prenait alors ma tête et la posait entre ses jambes pour que je lèche là. Dabord au dessus de la culotte puis directement sur le sexe. Je ny retrouvais plus ses sécrétions mélées avec de son amant. On aurait pu croire que nous en étions revenu à la case départ. Pierre avait quitté nos vies, nous étions à nouveau côte à côte. Jaurais du me sentir soulagé mais je dois avouer que jétais quelque peu déçu. Je nétais plus le cocu de madame. Je redevenais son mari à la différence notable près que mon sexe navait plus accès à lantre chaude de ses jambes pour sépancher de temps à autre. Dailleurs me laurait-elle permis que la peur de léchec maurait paralysé. Ma langue se faisait se rapide sur son bouton, ses gémissements devenaient plus rauques. Elle appelait le plaisir.
Pourtant ces séances de pénétration manuelles je les avais vécues il y longtemps avec Florence du temps de mes années étudiantes. Et ce souvenir remontait à la surface désormais de manière récurrente. Ma relation avec Florence navait duré que quelques semaines et je lavais interrompue bêtement sous le faux prétexte dexamens à réussir. Florence avait un corps dur de sportive et faisait lamour avec une violence qui me dérangeait. La pratique de la danse et du sport lui avait donné une parfaite maîtrise de son corps. Elle usait de son sexe presque mécaniquement, sans sensualité. Elle savait exactement comment arriver au plaisir. Son partenaire, cest à dire moi pendant ces quelques semaines, nétait quun intermédiaire nécessaire pour jouir de manière brève, efficace et systématique. Elle aimait que je lui fourre deux doigts dedans en guise de préliminaire et que je lui pistonne la chatte sans ménagement jusquà ce quelle me saisisse le poignet pour mintimer lordre darrêter. Elle sasseyait ensuite sur moi et se frottait à moi. Mon sexe était en elle mais je ne sentais pas grand-chose. Son ventre était ouvert comme un gouffre. Cest par clitoris que lui venait le plaisir.
Pour Corinne cétait différent, jétais follement attiré par sa peau, jaimais son odeur sa texture et labstinence quelle mimposait me la rendait encore plus désirable. Mais je savais que ce désir était vain puisque jétais incapable de lui apporter un rapport intime à la hauteur de ses attentes. Et même si je navais plus de rival, elle navait aucun désir pour les étreintes que jétais en mesure de lui proposer. Par contre, elle ne se privait pas pour magacer et me provoquer quand nous étions de sortie. Une soirée chez des amis, elle se faisait draguer ostensiblement par un bellâtre. Elle faisait semblant de répondre au avances de ce type qui nétait pas son genre qui en rajoutait sur ses succès professionnel en se rapprochant dangereusement du corps de mon épouse. Moi pour ma part, je mabrutissais dapéritif en surveillant la scène du coin de loeil. Pendant le repas, pendant que lautre nen finissait pas de raconter ses vacances prodigieuses en séjour club la main de Corinne se posait ostensiblement sur ma cuisse les mouvements de ses doigts et leur lente et discrète progression vers mon entrejambe ne laissait aucun doute sur son envie de mexciter.
-Et toi, Kentin, Tu en penses quoi?
Javais complètement zappé le sujet de la conversation. Jétais entièrement occupé à la caresse quelle me procurait.
-Ben, Euh
- Excuse le, Daniel. Kentin nest pas très en forme ces temps-ci. Il vient de passer des examens médicaux. Il est un peu inquiet. Dailleurs on a failli ne pas venir
Visiblement elle racontait nimporte quoi.
-Je ne savais pas
-ça nous fait du bien de sortir en tout cas.
A ce moment là elle ma pincé fortement me faisant descendre de mon petit nuage. Aïe
*****
Nous étions sur le chemin du retour. Elle conduisait.
-Tu sais Kentin que lautre gros con de Daniel,-celui qui a tout vu, tout fait- a essayé davoir mon numéro du portable. Il devait déjà sy voir
Quand il ma donné son numéro, je lui ai dit : « Pour quoi faire ? ». Il est resté scié, muet. Lui qui narrêtait de la ramener
Javais envie delle. Lalcool mavait tourné la tête. Jai commencé à lui caresser la cuisse, sur la jupe et à travers le collant. Elle ne réagissait pas. Je menhardissais. Comme dhabitude, je bandais. Comme un âne. Je ne croyais pas si bien dire
-Et si on sarrêtait, Doudou
-Pourquoi pas ?
Un aire de stationnement se profilait sur la route. Elle a mis le clignotant et sest engagé sur la voie de ralentissement. La voiture arrêtée, jai approché les lèvres pour lembrasser.
-Tu pues lalcool. Tu as encore trop bu. A chaque sortie cest là même chose.
-Mais, jai envie de toi, ma chérie.
-Non mais tu te crois où? Monsieur a picolé, il a des envies et je devrais me laisser tringler comme une pute sur le parking?
-Cest pas ce que jai voulu dire. Ecoute
-Cest toi qui va mécouter. Tu vas aller aux toilettes, et tu vas aller te vider les couilles dans lurinoir sinon tu vas devoir rentrer à pied.
- Tes dingue ou quoi ? Je ne vais pas faire ça. Tu nes pas assez forte pour mobliger à ça
Elle sest retournée et ma filé une gifle avant de sortir de son sac une bombe lacrymogène.
-Ne moblige pas à men servir sur toi!
-Tu nas pas le droit!
Jai boudé 10 minutes. Je pensais lui tenir tête. Elle, elle sen foutait. Mieux, elle envoyait des SMS. A Daniel?
-Alors, tu attends quoi? Je ne vais pas passer la nuit a attendre que tu branles. Si tu as envie que que je me fasse troncher par Daniel, dis-le. Je te ramène à la maison et je vais le rejoindre
La mort dans lâme je me suis rendu dans la cabine des toilettes sordides et je me suis à bander, puis jai fait appels à des fantasmes inavouable pour tirer de mon sexe quelques gouttes dun maigre plaisir.
Arrivés à la maison. On a renvoyé la babysitter, une jeune étudiante qui venait régulièrement garder notre fille quand nous sortions. Elle ma fait prendre une douche puis ma fait enfiler ma cage de chasteté.
-Au moins avec, tu tiendras tranquille.
Jai sombré dans un sommeil profond. Le lendemain au réveil, jai cherché la clé dans le tiroir de la table de nuit. Elle ny était pas. Je suis descendu à la recherche de Corinne. Elle nétait pas là, sa voiture non plus. Il a fallu attendre onze heures pour quelle revienne.
Aux toilettes javais été obligé de masseoir de peur den mettre partout.Jappréciais très peu la plaisanterie.
-Chéri, où as tu rangé la clé?
Elle na pas répondu. Elle avait des paquets venant de magasin dhabillement.
-Tu as vu ce que jai acheté. Je trouve que ce que je porte est trop long et trop sage pour la saison. Noémie ma dit que javais parfois un look de bonne sur.
-Oui, cest plutôt sympa.
Je faisais semblant de mintéresser.
-Surtout que depuis que je tai repris en main mes copines te trouvent trop mignon. Jai trop peur quelles me piquent mon petit mari.
Cétait vrai que ma silhouette sétait affinée, et que ce que je portais désormais était plus mode. En plus elle mavait appris à mettre un peu de vert sur les yeux ce qui rendait mon regard plus pénétrant.
-Je ne sais pas où tu as rangé la clé, ai-je insisté.
Elle ma regardé intensément.
-Je la garde avec moi, désormais. Il faudra que tu thabitue à la porter plus longtemps.
-Mais pourquoi?
-Mais pour notre bien mon chéri, pour que tu sois encore plus amoureux de moi, pour que je moccupe de toi encore mieux.
-Tu trouves que je ne suis pas assez attentif, ma chérie.
-Ton attitude de hier soir, ma fait franchir le pas. Je savais que je devais le faire, mais je repoussais la décision. Tu sais, je vais sur des forums et dautres femmes qui ont des maris comme toi me donnent des conseils. Non seulement, le fait de porter un étui te rendra plus attentif mais en plus il me rassurera.
-Te rassurer pourquoi ? Je suis entièrement à toi.
- Tu ne vois pas le regard que les femmes posent sur toi à présent. Elles sentent bien que tu es une proie facile. Je sais que tu ne le remarques pas ment, mais je les surveille du coin de loeil. Il y en a une ou deux qui te regardent comme un petit pain au chocolat.
-Mais moi, elles ne mintéressent pas, tu le sais bien.
-Non je sais, mais tu ne serais pas capable résister à leurs avances si elle passaient à lattaque, vu notre sexualité actuelle. Cest pourquoi, je souhaite que tu portes ton étui quand nous ne sommes pas ensemble. Tu crois que tu pourrais le faire?
-Mais cest ridicule ce que tu me demandes. Imagine que je timpose la même chose.
-Tu ne crois pas si bien dire. Jai renoncé au sexe avec Pierre en partie par amour pour toi. Tu ne te figure pas comme cest difficile pour moi de le savoir là à proximité, disponible sans aller le retrouver. Tu ne sais pas combien de fois jai ignoré ses messages. Tu ne sais pas combien ça a été dur de le rejeter alors quil me suffisait dune réponse de deux mots pour obtenir la jouissance et labandon quil sait me donner.
Je me suis rendu aux arguments de Corinne. Mon étui est devenu mon compagnon pendant mes journées de travail, quand je faisais du sport ou les fois où elle sabsentait. Mes moments de liberté étaient les moments que nous passions ensemble à la maison. Mes journées se passaient entre lexcitation que jéprouvais de manière systématique quand je pensais et la frustration davoir la bite en prison. Quand nous étions ensemble, je cherchais par tous les moyens un contact physique avec elle et cela me procurait une douce rigidité dans le bas ventre. Mes pulsions homosexuelles avaient tendance à sestomper.
Une fois par semaine, elle mautorisait à me soulager. Elle me faisait monter dans la chambre. Elle me laissait dix minutes pour me vider. Je me masturbais avec précipitation et si léjaculation était abondante et épaisse, comme elle pouvait le vérifier, le plaisir nétait à la hauteur de lattente. Ces soirs là, nous ne dormions pas ensemble. Elle me posait ma cage après la douche et se rendait dans la chambre dami pour la nuit. Elle ne disait rien, mais je savais que le plaisir quelle maccordait lui coûtait. Il lui fallait au moins une journée pour que son humeur revienne à la normale.
Elle était parfois facilement irritable. Cela pouvait durer des jours. Elle ma avoué plus tard quelle luttait contre les soubresauts de sa libido qui devenait par moment dévorante. Mais elle sappliquait pour ne pas céder à ses pulsions. Pendant ces journées il lui devenait anormal que je puisse lui toucher les fesses ou la poitrine quand elle passait à coté de moi dans la vie de tous les jours, comme cela peut arriver . Elle bloquait ma main ou mon bras gentiment en me signifiant quelle nétait pas un jouet. Mais comme javais du mal à résister, elle a commencé à régenter laccès à ma poitrine de façon plus stricte. Si je tentais ce genre de geste, elle minterdisait tout contact à ce niveau pendant 24h, ou 48h, avec prolongation en cas décart, ce qui ma quelquefois valu des semaines entières de privation. Pour accen ma frustration, Elle sest mise à mettre sa poitrine en valeur. En portant des tee-shirts échancrés sans rien dessous. Lorsquon est en cage, incapable alors de se soulager, la tentation devient insoutenable. Pour varier, elle a institué dautres règles à ce propos. Par exemple en ce moment, si je veux toucher sa poitrine, je dois lui demander lui « accorder lautorisation ». Quant à sa réponse, cétait Non dans la plupart des cas.
Une autre frustration quelle aime beaucoup est de porter un vêtement que je lui ai offert pour en exciter dautres . Je me souviens lui avoir offert une jolie jupe moulante pour profiter de voir ses fesses bouger dedans. Elle semblait ravie joyeuse et enjouée de ce cadeau. Puis elle a semblé loublier dans son dressing. Et un beau jour, alors quelle se rendait à une soirée sans moi, elle avait enfilé la jupe, avec une veste ouverte, mais qui cachait les fesses, et elle est partie, me laissant seul, bien verrouillé en cage. Je voyais bien quelle portait enfin cette jupe, jentrevoyais par lavant ce que ça devait donner, mais pour ce qui est de la vision complète, ce serait pour les autres
Nous avons vécu ainsi quelques mois dharmonie. Moi occupé à cent pour cent entre mes tâches et mon programme sportif. Elle papillonnant, sortant comme elle le désirait et surtout régentant lemploi du temps de manière ferme et résolue.
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