Ma Jeunesse ; Épisode1 : Premiers Émois.
Jai raconté comment, à un âge avancé, jai assumé mon homosexualité ainsi que ma position de soumis au service dun Maître (voir les 9 épisodes de future lope). Auparavant jai eu une vie dhétéro, marié avec des s. Je métais résigné à la pression de la société et de ma famille sans même men être rendu compte. Jétais en quelque sorte « normal ». Pourtant le désir des hommes, je lavais connu jeune, à lâge où les désirs sexuels naissent et dans des lieux où les filles étaient rares.
Cest au lycée technique que je connais mes premiers émois. Certes, je ne suis pas en avance mais comme dit un camarade qui a quelques années de retard scolaire « Il y a encore des puceaux dans cette classe, et toi Rémi, maintenant que tu as 18 ans, Il faut te dépêcher sinon tu vas en faire partie. ». Lui vient au Lycée avec une voiture de lentreprise de plomberie de son père. Dans notre section, il ny a pas de filles. Moi, Rémi, jai Juste 18 ans, je suis le plus jeune de notre classe de terminale Bac Professionnel Industriel et suis interne. Tout cela pour dire que si la virginité à 18 ans est rare, à cette époque et dans mon milieu cétait plutôt la règle.
En septembre, pour la rentrée Nous avons dû acheter un peu de matériel qui nous est personnel et bien sûr une combinaison de travail. Un « bleu » selon lexpression consacrée. Arrivés la veille, les « internes » sont répartis entre le dernier dortoir encore en service et des chambres de trois. Les élèves de terminale sont en chambre dans une dépendance du Lycée. Les cours alternent entre théorie et pratique. En salle de classe et à latelier. Je sympathise assez vite et me rend compte que, si jai choisi cette section, les autres sont souvent là après avoir redoublé plusieurs classes. Au premier trimestre, en atelier nous commençons développons le travail des métaux avec le traçage et le sciage puis la finition à la lime et lutilisation de machines. Après la démonstration par le prof datelier, chacun sy essaie.
A la récré suivante, il nest question que de cela et bien sûr des récits dexploits réels ou fictifs de quelques-uns. Cest ce jour-là que le Doyen me dit que je vais devenir puceau à moins de réagir vite. Non seulement je suis le plus jeune mais je suis aussi le plus niais dans cette matière. Régulièrement la ritournelle reviendra accompagnée de descriptions de filles, de nénés, de chatounes ainsi que de discussions sur la taille des bites. Le trimestre se déroule ainsi. Les deux années précédentes nous étions en dortoir, lordre régnait. Chacun allait faire sa toilette en pyjama ou vêtu de son seul caleçon. Des rideaux obturaient les douches. Le soir, dans notre box de 6, nous pouvions discuter calmement avant que la lumière ne séteigne. A cette occasion circulaient parfois des images de filles découpées dans des revues érotiques. Des camarades, plus délurés commentaient tandis que leur main libre caressait le devant de leur caleçon. Jaimais regarder les torses nus de mes camarades, leurs fesses musclées que leurs caleçons moulaient bien.
Cette année nous sommes en chambre. A la rentrée des regroupements par affinités se sont réalisés. Je me retrouve donc avec deux de mes meilleurs copains. Joël, a huit mois de plus que moi, il est plus petit, blond, bien en chair sans être gros, peau blanche avec taches de rousseur est un vrai boute en train, maccueille avec joie.
A la rentrée du second trimestre, les plaisanteries salaces dans les vestiaires et durant les récréations se poursuivent dautant que les vacances de Noël ont été propices à des aventures amoureuses. Même ceux qui étaient réservés sur la question évoquent les baisers à pleine bouche, les langues croisées, la douceur de seins caressés et encore les mains passées dans les culottes de filles. Ceux qui ont « couché » et lassument sont encore rares. Par contre, je ne retrouve dans la chambrée ni les images de filles nues ni la décontraction des garçons en slip et torse nu que jai vus en dortoir. Mes amis sont beaucoup plus pudiques.
Autre changement, de ce second trimestre, le développement du sport en salle. Habitués aux sports collectifs en plein air nous sommes avides de découvrir autre chose. Lathlétisme avec apprentissage des barres fixes, de la barre parallèle, du cheval darçon ou encore des anneaux, met en valeur les pectoraux à peine cachés sous le « marcel », les fesses musclées et les cuisses imberbes ou peu poilues. Jaime autant pratiquer ce sport quadmirer les corps sculptés. Les premiers entrainements ont une autre conséquence. Il faut savoir tomber pour ne pas se faire mal. A part chez ceux qui ont joué au foot comme goal et ceux qui ont tâté du rugby, cette compétence nest pas acquise. Nous ferons donc aussi une initiation au judo. Cest lors de ces entrainements que je remarque que Joël dont je ne sais si sa petite taille est un atout ou un désavantage possède une habileté à surprendre, contourner et maîtriser la situation. Peu à peu nous nous réceptionnons mieux au sol. Joël est dans son élément. Il ne manque jamais une occasion pour parfaire son entrainement et celui des autres. Jobserve aussi que Gildas avec sa grande taille connait des difficultés pour se recevoir à terre et que Joël est toujours partant pour laider, le conseiller et lentraîner.
Le mercredi après-midi, puisquil ny a pas de classe chacun sest inscrit à un club afin déviter la ballade en rang.
Gildas bafouille : « pas de club. On essaie
Une position. » Comme toujours Joël prend linitiative : « tu vois Rémi, on essaie daller plus loin que le judo
cest pour ça quon avait enlevé nos tee-shirt
comme les Sumo au japon, torses-nus, avec seulement leur mawashi
Je texplique cest une bande de tissu serré autour des reins et dans lentre-jambes des lutteurs. Cest le seul vêtement quils portent ; il constitue la seule prise solide possible pendant le combat. Enfin nous, on garde notre slip ». Bon peut-être, mais alors me dis-je, pourquoi fermer à clé et pourquoi Gildas bégaye ? Joël est toujours en slip, le tee-shirt à moitié remis. Gildas lui, se lève, prend une serviette et sors prendre une douche. Joël me dit alors : « je te montre, si tu veux ». Il enlève son haut, son torse est encore en sueur puis il vient vers moi et dautorité il délace mes chaussures, enlève mes chaussettes et me demande denlever mon pantalon : « nai pas peur, cest un sport ».
Je mexécute puis jattends les mains devant mon caleçon. Cest lui qui prend linitiative de retirer mon marcel.
Le lendemain matin au moment de sortir de la chambre Joël me retient un peu : « jespère que je ne tai pas choqué hier. On peut être bien entre garçons. Si tu préfères on oublie mais ce serait dommage den rester là ! » comme je ne réponds pas, il me pose un baisé sur la joue. La semaine se passe sans quil ny fasse aucune allusion. Pourtant jy pense sans arrêt, même le Week-end. Ce dimanche matin, à la maison, je fais la grasse matinée et les images de Joël torse nu, allongé sur moi me trottent dans la tête. Sa peau si blanche est si douce ; les taches de rousseur que je connaissais sur sa figure, je les vois aussi sur ses bras et son torse. Je sens ses mains sur mes seins et mes propres mains sy aventurent. Je les caresse. Ah que cest bon ! sous mon pantalon de pyjama ma bite sest tendue sans que jy touche
Je baisse ce pyjama qui me gêne et reprend les caresses de mes tétons. Jai envie que ça dure longtemps. Comme avec Joël, je ne bouge pas à part le bout de mes doigts sur mes mamelons. Mais jai trop envie, peu à peu je rapproche les pieds de mes fesses et écarte les genoux. Une main descend vers mon nombril, mon ventre est lisse, juste un duvet ; Plus bas, mes doigts caressent les poils qui ont bien poussé depuis quelques mois. Jai changé. La main remonte, mes tétons ont encore envie de sentir ce que Joël ma fait. Alors cest lautre main qui descend vers le ventre, le caresse ; vers les poils du pubis et mes doigts sy égarent ; vers ma verge que ma main entoure de ses doigts. Je serre légèrement mais est-ce moi, ou ma main ou celle de ??? Je ne pense plus, perdu dans mes émotions, ma seconde main a rejoint la première et caresse mes bourses. De haut en bas, je branle cette tige tendue, lentement, fortement. Une main remonte vers ma bouche pour que les lèvres et la langue mouillent les doigts
Puis elle redescend, mouille le gland, caresse le méat tandis que lautre poursuit son agitation autour de mon sexe turgescent
Ma respiration saccélère, jai besoin doxygène pour alimenter ce feu qui brûle en moi ! Tout à coup, lensemble de mon corps se raidit, tendu jusquà lexplosion de plaisir qui projette un jet puis plusieurs sur mon ventre et jusquà ma tête. Puis cest la détente
Je me suis déjà masturbé plusieurs fois mais je nai encore jamais connu de plaisir aussi intense. Cest à la fois moi et
Joël. Avant cétait plutôt à la photo dune pin-up quelconque que je pensais. Comment un copain, un garçon peut-il me faire fantasmer autant, jusquà un tel degré de jouissance ? Je nai pas le temps de réfléchir davantage. Mes parents mappellent. Jessuie tout avec mon slip de la veille et je mets celui-ci dans la machine à laver en allant à la douche.
La semaine suivante, Evidemment je ne dis rien à Joël de mon dimanche. A part les cours, cest calme plat. Il me semble que Joël me fuit jusquà ce que je maperçoive quen réalité Gildas ne le quitte pas ! Au fur et à mesure que nous approchons du mercredi je suis partagé entre lenvie et la peur. Mardi matin, nous sommes à latelier, Gildas est appelé au téléphone
Au retour il annonce avoir un rendez-vous familial en ville mercredi après-midi. Le soir, Joël mas mis un mot sous mon oreiller. « Si tu veux poursuivre lentrainement viens ici mercredi 15h, avant tu pointes à ton club. Ensuite tu peux le quitter, crois-moi, personne ne vérifie ».
Poursuivre lentrainement ! Ma nuit est agitée, jhésite... Enfin, je crois que ma tête pèse le pour et le contre tandis que tout mon corps brule denvie de ce rendez-vous. A 14h je pointe au club et bricole un peu, perdu dans mes pensées, je regarde lheure sans arrêt. Je remarque que dautres élèves surtout ceux de terminale nont fait que passer au club. Je range peu à peu mes installations et sors. Personne ne réagit et je me rends dans notre chambre en tentant de ne pas me faire remarquer. Jentre. Joël est déjà là : « Alors Rémi, Je vois que tu aimes le Sumo
» et il ferme la porte à clé. Je reste pétrifié. Il vient vers moi : « je taide à te mettre en tenue ».
Sans attendre, il enlève mon pull puis mon tee-shirt et me demande de lui enlever sa chemise. Il est torse nu dessous. Il mélectrise en passant ses mains sur mes épaules : « Je sens que tu es prêt pour un deuxième combat
Fais comme moi » et il enlève ma ceinture, déboutonne mon pantalon. Avec un peu de retard je fais de même sur lui. Nous sommes face à face, torses nu, le pantalon au milieu des jambes. « Tu es beau me dit il ! » Il enlève alors complètement son pantalon, je fais de même et suis en caleçon. Je suis surpris, il porte un slip de bain assez minimaliste. Il rit : « Cest parce que tu es plus musclé que moi, comme ça tu auras moins de prise, ça rétablit léquilibre ! »
Joël se met en position puis magrippe par le caleçon et tente de me faire tomber, jai écarté les jambes et je résiste. Je lai saisi par les épaules et je tombe avec lui. Une lutte, corps à corps commence pour savoir qui aura le dessus. Je suis costaud mais cest une anguille qui file entre mes bras. Le prendre par son slip maiderait à le contenir mais je nose pas. Lui ne se gêne pas, il sy accroche pour me déstabiliser et il y réussit dautant quà chaque fois que mon caleçon descend sur mes fesses, je le relève et Joël profite de mon inattention pour renforcer ses prises. Nous nous agitons ainsi sans autre résultat que nous échauffer. Nous tournons dans tous les sens
A un moment je prends le dessus en mallongeant sur lui pour lui mettre les épaules à terre. Nous sommes essoufflés. Jai gagné, je suis dans le jeu, je respire en attendant quil accepte ma victoire
Joël me regarde dans les yeux et baisse ce qui me reste de tissus. Il pose ses mains sur mes fesses : « Tu as gagné, embrasse-moi ! »
Je lui fais une bise sur la joue, comme lui hier ;
- Tu peux faire mieux que ça !
- Mais ?
Joël membrasse sur la bouche : « Comme ça, on nest pas frères et sur ! »
Je suis troublé et tente de remonter mon caleçon. Joël tourne alors sur le côté mentrainant avec lui.
- Laisse tes fesses à lair cest mieux et dégages les miennes ;
- Hein ???
- Baisse mon slip de bain
Touche mon cul !
Je baisse donc larrière et en limitant, je caresse ses lobes. Cest vrai, cest agréable. Positionnés ainsi nous sommes face à face. Joël dégage une de ses mains et me caresse les mamelons
Il membrasse à nouveau et cette fois passe sa langue sur mes lèvres.
- Rémi, ouvre un peu la bouche, oui, comme ça !
Sa langue entre dans ma bouche, pour y rencontrer la mienne.
- « Tu nas jamais embrassé comme ça ?
- « Non, personne !
- « Ni fille, ni garçon ?
- « Non, tu es le premier.
- « Alors, laisses moi faire, tu vas apprendre
»
Joël me pénètre la bouche, enroule sa langue autour de la mienne, titille ainsi lintérieur de mes joues puis aspire ma langue. Je comprends que je dois lui rendre la pareille. Ce que je fais, sans doute avec moins dhabileté. Je bande dans mon caleçon. Joël dégage sa bite trop à létroit dans son mini slip, le gland et la tige dépassent. Il membrasse toujours et passe ses mains sur mon corps. Joël minterroge :
- « Rémi, est ce que tu tes déjà branlé ?
- Oui, Joël.
- Récemment ?
- Dimanche
en pensant à toi.
- Hé ! Hé ! Toujours tout seul ?
- Oui,
- Si tu es daccord, je vais te montrer comment se donner du plaisir !
- Ah ! Je ne sais pas
- Rémi, Dis-moi clairement si je continue ou si on arrête !
- Oui Joël
continue
narrête pas
«
Ses caresses mont mis dans un état second, je ne sais plus où jen suis mais je ne veux pas que ça sarrête. Joël membrasse à nouveau en me serrant contre lui puis il passe sa main sur la bosse de mon caleçon, caresses mon dos, mes fesses.
- Rémi, tu veux continuer
Alors fais ce que je te dis, enlève complètement mon slip de bain
Bien, maintenant ôte le tien
Nai pas peur, ta verge est comme la mienne bandée et dure !
Joël se relève, mentraine vers mon lit, my allonge et se couche à côté de moi
Il membrasse avec la langue et dune main il prend ma bite quil caresse. Sa tête descend pour me lécher et me mordiller les tétons. Son autre main est retournée sur mes fesses et un doigt sinsinue dans la raie de mon cul. Je serre les fesses et je lui dis :
- « Je ne suis pas homo !
- Qui te parle de ça, cest juste une caresse.
- Non, je ne veux pas que tu touches mon cul.
- Daccord, tu nes pas prêt à ça, mais je continue sur ton sexe de garçon ! »
Alors il se met tête-bêche avec moi et me dis quil va me faire connaitre un plaisir nouveau si je continue à le branler. Cest ce que je fais. Sa bite est devant mes yeux, je la vois plus près que je nai jamais vue la mienne. Je la caresse dans toute sa longueur, je nose lui caresser le cul de peur quil tente à nouveau de minsérer un doigt, aussi je prends ses couilles avec lautre main, elles sont comme de grosses olives que je fais bouger dans leur étui. Joël aime ça, jentends sa respiration. Cest vrai que faire jouir quelquun dautre pendant quil vous entreprend donne un plaisir supplémentaire. Cest comme donner un cadeau en en recevant un autre. Nous sommes tendus, lun comme lautre au bord de lextase.
Je ne pense quà mon plaisir et au sien lorsque je sens que ses mains entourent ma tige et mes bourses, les font valser. Joël innove sur moi en caressant mon gland, promenant ses doigts sur la couronne
, il ralenti ses mouvements et me dit : « je suis prêt, fais-moi gicler ». Jaccélère mes mouvements et rapidement dans un râle, tous les muscles de son corps tendu, il projette son foutre vers moi. Un jet puissant asperge ma figure puis dautres suivent
Je nai pas joui mais je suis déjà content de savoir que ça peut être très fort avec un autre. Après quelques instants Joël reprend son activité avec une variante que je nattendais pas. Les deux mains crispées sur mon appareil, il relance lexcitation de tout mon corps, je sens que je ne vais pas tenir longtemps
Maintenant, cest sa bouche qui entoure mon gland, ses lèvres encerclent la couronne, sa langue titille le méat. Je suis étonné mais cest trop fort pour que je puisse émettre un son. Mes émotions ont pris le pas sur ma raison. Joël a mis une main sur mes fesses et lautre sur mes testicules. Sa bouche descend maintenant plus bas et ma bite y est au chaud, quand il remonte, il aspire puis suce la pointe et recommence
de plus en plus profond, de plus en plus vite. Je ne suis pas long à venir. Un jet dans sa bouche (*1) puis il sest reculé et regarde la suite en souriant. Il me caresse encore un peu et dit : « Rémi, tu vois cest mieux à deux, et sans être homo, on peut prendre du plaisir entre mecs
Avec ma bouche tu as découvert le coït complet. La prochaine fois tu me le feras. Non ne discute pas, cest ce que tu me dois pour ton apprentissage ».
Nous avons à peine eu le temps de ranger et de prendre une douche que Gildas est revenu, cétait lheure daller diner.
(*1) Histoire datant davant le sida et donc sans capote.
Le repas se fait pour une fois en silence. Gildas semble contrarié et Joël nanime pas la conversation. Nous retournons à la chambre. Un peu de travail scolaire surtout que cest souvent lheure où le surveillant passe. Puis au lit, lumière éteinte, ce que le surveillant peut vérifier aussi par la lucarne au-dessus de la porte. Je mendors assez vite en rêvant à cet après-midi autant imprévu que jouissif. A un moment, je me réveille, on parle dans la chambre. Cest Gildas qui parle :
- « Ne te fous pas de moi Joël, Tu as joué au sumo avec Rémi et vu létat de son lit, vous avez fait plus que ça ;
- Bon cest vrai, répond Joël, mais pas comme tu penses. Tu es toujours celui avec lequel je suis le plus engagé. Cest à toi que je donne le plus. Il fallait juste déniaiser un peu Rémi.
- Concrètement que sest-il passé ?
- On a joué au sumo et quand jai perdu
- Tu as fait exprès !
- Non, je te jure, mais il bandait alors on sest branlés mutuellement sur son lit.
- Cest tout ?
- Oui, cest tout, je le jure
-
/
- Nempêche Joël que tu as pris du plaisir sans moi alors quil y a des choses que tu me refuses
- Mais Gildas, je tai déjà bien travaillé et je le ferais encore, ne sois pas jaloux.
- Je veux bien te pardonner Joël mais il y a un prix à payer. Viens dans mon lit sans faire de bruit et laisse-toi faire. »
Jentends des pas dans le noir, des bruits de tissus qui remuent, un sommier qui couine. Joël est dans le lit de Gildas. Bruits de bisous
Gildas à voix basse : « cest bien tu es à poil » ; Joël : « tu veux que je te suce ? » ; Gildas lui répond : « commence par ça ! et couche toi sur moi, la tête en bas ». Silence
Jentends des bruits de frôlement et de succion
« Tu me touches le
» ; « je continue la préparation que jai commencée avant-hier ! » Ils parlent très doucement et jai cru reconnaître en premier la voix de Joël puis celle de Gildas. Dans le noir, je suis dans lobligation dimaginer ce quils font. Les bruits de frottement, de succion et de sommier semblent se faire en cadence. Tout à coup : HOooo ! ; cest Joël qui a poussé un cri, puis Gildas parle : « trois, ça y est, tu es souple ! ». Il se passe un moment avec seulement des bruits de corps qui se tournent dans le lit. Je crois quils vont sendormir dans les bras lun de lautre. Jaurais aimé les rejoindre mais jai compris que Gildas na pas aimé que Joël me branle et que Joël na pas voulu lui dire quil mavait sucé. Puis jentends Gildas dire : « A quatre pattes !» ; silence
- Joël : « mais, je
»
- Gildas lui coupe la parole sèchement : « Cest le prix à payer pour tes mensonges avec Rémi » ;
- Joël : « tu es dur avec moi ! »
- « Hé ! Hé ! Oui, je suis dur, tu vas bien la sentir
»
Nouveaux mouvements du lit
- Joël : « Vas-y doucement cest la première
- Gildas : « Je te mets du lubrifiant »
Jentends de nouveaux bruits, un « pschitt » ; Joël se plaint que cest froid et Gildas lui répond que ça va chauffer et mieux glisser. Pour moi, dans le noir, je ne peux que chercher à imaginer à partir de ce que jai déjà vu. Je bande comme rarement mais je ne veux pas me toucher car ils risqueraient de découvrir que je ne dors pas. Joël, je connais mais Gildas je nai pas vu son sexe
Il est surement gros pour quil mette du lubrifiant. Joël va en prendre plein la bouche. Jentends des « ouille », des « Ha ! », des « prend-ça ! » mais aussi des soupirs et des halètements de plus en plus forts puis deux cris rauques successifs. De nouveau, le silence. Ils ont joui tous les deux.
- Gildas : « alors as-tu aimé ? »
- Joël : « un peu mal au début, ensuite oui, et tu men as mis plein le cul ! »
Plein le cul, Cest ce que jai compris. Je navais pas imaginé
Cest bien au-delà de la branlette partagée. En ce qui me concerne, quand Joël ma sucé jai connu le meilleur orgasme de ma vie
Je ne me vois pas faire ce quils viennent de réaliser. Dailleurs le trou du cul ce nest pas propre, alors une bite à lintérieur ! Je suis perdu dans mes pensées. Je nentends plus rien. Ils dorment. Je finis aussi par mendormir.
Jeudi matin, la sonnerie raisonne comme chaque matin. Jentrouvre les yeux, Joël est toujours dans le lit avec Gildas. Comme je fais mine de dormir, Joël quitte le lit, tout nu, il a de jolies fesses. Cest là que cette nuit
Il est maintenant dans le sien et apparemment enfile son pyjama sous ses draps. Je sors du lit, Gildas enfile un caleçon (jolies fesses également) et nous partons à la douche.
La journée se déroule comme prévue au programme : Maths, technologie, sport, Français
A létude de fin daprès-midi, nous avons droit à un discours du Directeur. Les chambres sont éteintes collectivement par le surveillant mais dans certaines, des lumières restent allumées. Par ailleurs certains élèves font du bruit tard le soir. Il rappelle donc que le non-respect du règlement de linternat est puni par le retour au dortoir. Après le repas nous discutons dans la chambre : la lumière ce nest pas nous
Le bruit ? Assez perfidement jaffirme que ça ne peut pas être dans notre aile du bâtiment car je nai rien entendu. Finalement, chacun va dormir. Jessaie de veiller au cas où
Rapidement jentends la respiration régulière de Gildas et de Joël. Ils se sont endormis, fatigués de la nuit précédente. Je ne tarde pas à les imiter.
Le vendredi matin à latelier, encore des blagues sur le limage, laprès-midi sport et dans les deux cas au vestiaire des garçons torses nus parfois en slip, certains montrant leur paquet sous le caleçon ou même sans le caleçon : « heureusement que demain cest samedi, Popaul ira voir les filles car il commence à simpatienter ». Je pense que certains popaul (s) nattendent pas le samedi pour sortir, pourvu quils sachent samuser entre garçons.
Le lundi, visiblement, la surveillance sest rene. Les surveillants qui se la coulaient douce ont dû se faire remonter les bretelles. Ils multiplient les rondes et entrent dans les chambres immédiatement après avoir frappé aux portes. Du coup tout est calme, personne ne veut retourner au dortoir. Deux semaines se passent. Ce nest quen athlétisme que je croise brièvement Joël sur le tatami ; il arrive quand même à me mettre la main aux fesses. Gildas, lui comme un acteur, a mis au point un numéro : il tombe toujours mal et le moniteur charge Joël de lui apprendre car lui, il doit soccuper de tous les autres. Les « tombés à plat » de Gildas font rire. Personnellement, je sais bien que cest une manière pour eux deux dêtre ensemble et de se toucher.
A SUIVRE
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!