Les Vacances De Charlotte (1) : La Rencontre.
Un auteur, écrivant sur un autre site, nayant pas linspiration pour terminer son récit, ma demandé den écrire la fin.
Je le remercie pour sa confiance.
« Les vacances de Charlotte (1) » synthétise le texte original beaucoup plus long. Le second volet, que jai imaginé, arrivera très bientôt.
Avant de donner la parole à Tom, le mari de Charlotte, je noublie pas de remercier mon amie Lætitia pour ses conseils avisés.
---oOo---
Avec Charlotte, ma femme, cest toujours notre lune de miel. On fait lamour comme au premier jour. Elle va bientôt fêter ses trente ans., jen ai deux de plus.
Cette année, nous partons en vacances au mois daoût sur la côte espagnole. Il y a du monde, mais cest le meilleur moment, le soleil, la plage, les soirs passés à se balader en front de mer, les femmes en bikini qui souvent oublient de mettre le haut.
Nous y allons avec nos amis Antoine et Céline, ce sont nos amis les plus proches. Disons que Céline et Charlotte sont amies. Mais je mentends bien avec Antoine, et Céline est charmante, enfin elle a un beau cul.
---oOo---
À peine sortis de laéroport de Malaga, la chaleur, les palmiers nous mettent directement dans lambiance, les plages andalouses nous attendent. Paris est loin, ça fait du bien. Un chauffeur moustachu dégoulinant de sueur nous accueille gentiment et nous embarque dans son taxi.
Nous avons loué une grande maison avec une superbe piscine. Déballage des affaires et visite des lieux. Premier plouf pour se rafraîchir et déjà les nanas veulent aller à la plage.
- Allez, les gars, on a le temps pour la piscine, on veut voir la mer.
- Mais il est 10 heures du matin, on peut se poser un peu, non ?
- On mangera dans un petit resto, ça va être chouette, allez, les garçons, on est en vacances, non ? Ajouta Charlotte.
Serviettes sur lépaule, nous voici donc parti à la plage la plus proche.
Une place nous convient, nous posons nos serviettes. Avec Antoine, nous sommes déjà en tenue, le maillot sous le short. Jobserve Céline se déshabiller alors quAntoine lui tient une serviette autour du corps. Elle est blanche comme un cachet daspirine, son maillot noir une-pièce dissimule un corps parfait. Elle mériterait un maillot un peu plus sexy. Charlotte, fidèle à sa discrétion, ne demande rien. Elle a sa propre technique, elle se change assise sur sa serviette un paréo autour de la taille. Cest tout un art. Elle sallonge, fait descendre sa culotte le long de ses cuisses, et la range dans son petit sac dont elle sort en même temps un petit maillot jaune fluo. Jadore la regarder faire. Ça la fait rire nerveusement.
- Arrête ! Ne me regarde pas comme ça, on dirait un pervers.
- Jai le droit de regarder ma femme, non ?
- Oui, mais discrètement.
- Oh, alors
Je massieds sur ma serviette sans la quitter des yeux. Elle enlève son haut, libérant sa poitrine. Je sais quAntoine lobserve du coin de lil. Sans un mot, elle sallonge à côté de moi.
- Eh ! Tas oublié le haut ou quoi ?
- Non, non.
- Tu vas rester seins nus ?
- Et alors ? On est en Espagne, regarde autour de nous, tout le monde fait du mono.
- Non regarde Céline, elle est en burkini, lui dis-je ironiquement.
-
Tes con !
- En plus cet été, cest la mode. Libération de la femme, ten a entendu parler ?
- Je te taquine. Fais-les bronzer tes petits nénés, ils seront encore plus mignons.
- Chut, on pourrait tentendre.
Il commence à faire chaud, très chaud. Charlotte prend les devants :
- Je vais goûter leau.
- Volontiers
- Je viens avec v
tente Antoine immédiatement coupé par sa femme.
- Antoine, tu ne vas pas laisser Tom garder nos affaires tout seul, quand même ?
- Ah
cest vrai. Bon à tout à lheure, ma chérie.
Charlotte se redresse, pose son chapeau et ses lunettes de soleil. Je navais pas réalisé à quel point son maillot était échancré. Elle fait un tour devant moi :
- Ça va comme ça ?
- De quoi tu parles ?
- Il est bien mis ?
- Tu parles de quoi ? Tu as les seins à lair et si le but est quon ne voit pas tes fesses, cest raté.
- Pfff ! Tu ny connais rien.
Je la regarde séloigner vers la mer avec sa démarche féline. Elle ne laisse pas insensibles les hommes auprès de qui elle passe, je distingue quelques regards, certains sont discrets comme ceux de ce père de famille et dautres plus expressifs ne se gênent pas.
Antoine me parle, je ne lécoute pas, trop occupé à regarder ma femme qui barbote avec Céline. Il est vraiment tout petit ce maillot.
Nos femmes se décident enfin à revenir, sans se presser, en continuant de discuter. Encore des regards, des têtes se tournent. Au fur et à mesure quelles se rapprochent, je la détaille comme tous les hommes autour de nous, ses seins parfaits, ses tétons qui ont réagi à leau froide, et son minuscule bikini. Là, je prends un coup de chaud. Son maillot mouillé est devenu transparent et laisse peu de place à limagination. Il épouse à merveille les formes délicates de son sexe, ses lèvres, sa fine toison brune bien taillée. Je comprends pourquoi autant de têtes se sont tournées sur son chemin, je lui fais discrètement la remarque :
- Euh, mon amour, je ne sais pas si tu sais, mais ton maillot ne cache plus rien.
- Quoi ?
Oh zut ! Passe-moi vite mon paréo.
- Pourquoi, je croyais que cétait la mode ?
- Tes fou ! Pas comme ça.
- En tout cas, tu as du succès, la moitié de la plage a vu ton minou.
- Arrête, la honte.
Elle sassoit rapidement, paréo autour du corps.
- Tu tes rasée ?
- Avec ce maillot, je ne pouvais pas faire autrement.
- Encore une histoire de mode, cest ça ?
- Tu ménerves.
- Je plaisante, cest juste que ça fait bizarre de te voir quasiment à poil, au milieu de la foule.
- Je ne suis pas à poil.
- Ouais enfin, cest tout comme.
- Attends que ça sèche, on ne verra plus rien.
Céline et Antoine qui avaient assisté à la scène sétaient éloignés. Céline rageait que son mari ait pu admirer la chatte de Charlotte tout à loisir. Elle ne pouvait même pas le lui reprocher.
Le temps passe vite, la faim se fait sentir. Nous nallons pas très loin, nous avons repéré un bar qui propose de la restauration rapide. Au moment du café, il faut décider du programme de laprès-midi.
- Avec Antoine, on aimerait bien louer des planches à voile, jai vu quils en proposaient à côté.
- Comme vous voulez. On peut aussi faire deux groupes. Pas obligé de tout faire ensemble. Charlotte, mon cur, quest-ce que tu en penses, on rentre ?
Bon, javoue que la vue de ma femme qui sortait de leau toute mouillée mavait donné des idées et le souvenir de sa petite chatte moulée me trottait dans la tête depuis la fin de matinée. Charlotte a dautres projets :
- Cest dommage de ne pas profiter de la plage. Tas pas envie dessayer la planche à voile ?
- Bof,
Jaurais plutôt fait une petite sieste, si tu vois ce que je veux dire.
Elle voyait très bien ce que je voulais dire.
- Tu peux rentrer seul, si tu veux. Moi, jai bien envie dessayer.
Merde, seul la sieste na pas beaucoup dintérêt. Je remets à plus tard. Nous nous dirigeons vers le petit cabanon où lon peut apparemment louer toutes sortes de matériels nautiques.
Il y a du monde. Cest enfin notre tour. Un mec genre surfeur, au bronzage et à la musculature de rêve, le genre que je déteste, vient vers nous avec un grand sourire :
- Ola amigos, me llamo Lucas, welcome I am Lucas, wilkommen, bienvenu.
- Bonjour, bravo, vous avez lil. dit Céline.
- Les Françaises, cest toujours les plus jolies, répond-il dun air malicieux.
Je le déteste dautant plus quil na pas dit ça que pour Céline. On ne sait pas trop quoi dire, il réagit vite.
- Que voulez-vous faire ? Jai des pédalos, cest parfait pour aujourdhui. Sinon jai des planches à voile.
Il parle vraiment bien français, malgré son accent dont il joue avec charme. Il magace de plus en plus ce mec.
- On voudrait essayer la planche à voile, poursuit Céline.
- OK, il ny a pas trop de vent aujourdhui, cest facile. Vous en voulez quatre ?
- Oui, quatre.
- Alors jai besoin dune carte didentité, un numéro de téléphone et le paiement maintenant, sil vous plaît.
Je lui file ma carte et mon numéro. Antoine lui donne 60 en liquide et on attend notre matériel.
- Là, ce sont les gilets de sauvetage, il faut les mettre, cest obligatoire. Voilà pour toi, voilà pour toi, pour toi aussi et
Il fait une pause devant Charlotte et la reluque de haut en bas. Son petit haut léger cache à peine sa poitrine nue, elle est restée en bikini.
- Excuse-moi, je me permets juste
Il sapproche delle, la détaille, pose négligemment sa main sur sa hanche. Jhallucine, le mec est carrément en train de mater ma femme, et de la toucher sans se gêner. Charlotte rougit, cherchant de laide dans mon regard.
- Pour toi, il faut cet autre modèle.
- Ah ? Euh, daccord.
Je ne vois pas la différence, mais je ne suis pas spécialiste.
Sur la plage, Lucas grimpe sur une planche quil avait installée dans le sable pour faire son petit cours.
- Est-ce que vous connaissez la planche à voile ? Non ? Le plus difficile est de tenir debout. Après cest très simple. Comme ça pour aller tout droit. Comme ça pour aller sur la gauche. Et si vous voulez aller à droite alors cest comme ça. Compris ?
- Oui, enfin, oui.
- Tom, attends, jai une question. Peut-on revoir la position de base sur la planche, pour tenir debout ?
- Quel est ton nom déjà ?
- Charlotte.
- Ok, Charlotte, viens voir. Les autres regardez bien.
Je nen crois pas mes oreilles, elle la carrément cherché. Il lui fait signe davancer pour se positionner sur la planche.
- Voilà, tu dois mettre tes pieds là, en fléchissant bien les jambes... Comme ça.
Il se colle derrière elle en mettant les mains sur ses cuisses et en appuyant pour la faire descendre un peu. Son cul se trouve à quelques centimètres de lui, quel enfoiré !
- Comme ça ?
- Tu dois te cambrer plus en avant.
- Là, ça va ?
- Plus encore
Il met sa main sur son ventre pour la cambrer vers lui et se colle contre ses fesses. Charlotte est toute rouge, elle pousse un petit rire nerveux en souriant bêtement.
- Là, cest parfait.
- Ah bon !
- Impeccable. Vous voyez, il faut faire comme Charlotte. Tu peux y aller maintenant.
Elle nous rejoint avec un petit air gêné, je jette un regard assassin à ce cher Lucas.
Javais vu juste sur la personne, cest bien le genre de dragueur impénitent. Je ne comprends pas pourquoi Charlotte la relancé, quest-ce quelle cherche ? A me rendre jaloux ?
En marchant vers leau, planches à voile dans les mains, je demande à Charlotte ce quil lui a pris de lui demander un truc pareil.
- Mais, je ne pensais pas quil allait me prendre pour me montrer.
- Ça na pas eu lair de te déplaire en tout cas.
- Pas du tout, jétais hyperembarrassée.
- Ça ne sest pas vu.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Pour rien, pour rien.
- Oh, quest-ce que tas aujourdhui. Jai le droit de respirer quand même ?
- Laisse tomber. Allez, viens me montrer ce que tu as appris pendant ton cours particulier.
- Tom
- Tout va bien mon cur, jarrête. Viens. Lui dis-je en la prenant par la taille.
La planche à voile, cest pas si évident, plus souvent dans leau que sur la planche. Au bout dune heure, jen ai assez, je décide de ramener le matériel à ce bon Lucas qui continue son numéro avec un nouveau groupe de touristes. Je suis suivi de près par Antoine qui nattendait que ça. Céline sort à son tour. Charlotte a du mal à regagner le rivage, elle nous rejoint au bout de quelques minutes en me jetant un regard noir, jaurais pu laider.
Je réalise à nouveau que son bas de maillot doit être mouillé et du coup totalement transparent. Une chance que le gilet de sauvetage soit un peu long. Même lautre lourdaud ne tilte pas quand elle lui rend la planche.
- Tom, je crois que cest bloqué. Tu peux maider sil te plaît ? Me lance Charlotte.
Son gilet de sauvetage est coincé, impossible de lenlever. Alerté par notre échange, Lucas vient voir ce quil se passe.
- Tout va bien ici ?
- Je crois que la fermeture est bloquée.
- Attends, laisse-moi voir.
Lucas savance et me pousse sur le côté. Face à Charlotte, il se met à genoux pour mieux accéder à la partie coincée. Son visage est maintenant à quelques centimètres de son bikini, heureusement que ce foutu gilet fait écran. Je la vois rougir à nouveau et me regarder avec son air de « Je te jure que je ny suis pour rien ».
Sans pouvoir réagir, je le vois passer sa main entre les jambes de ma femme pour défaire une attache. Le gilet cède enfin. Il a maintenant une vue imprenable sur le plus délicieux des spectacles. Comme ce matin, lépaisseur ridicule du tissu et sa transparence ne cache plus rien. Son t-shirt aussi est mouillé, plaqué sur elle, ses seins nont plus de secret pour personne. Pendant quelques secondes, Lucas reste bouche bée avant que Charlotte ny mette fin en se couvrant de son paréo.
- Merci, au revoir
Tu viens Tom ? dit-elle agacée.
Tout est allé tellement vite, je ne sais même pas si Charlotte a réalisé quelle a permis à un parfait inconnu de la contempler nue. Je suis énervé, cest la première fois et la dernière quon fait de la planche.
---oOo---
Dans notre chambre, je me jette sur le lit pendant quelle se douche. Je repense à ce type qui la draguait ouvertement et au spectacle quinnocemment elle lui a offert. Charlotte sort de la salle de bain, serviette sur les cheveux. Jai envie delle, je me lève, latt et la pousse sur le lit. Elle rit, surprise :
- Mais, quest-ce que tu fais ?
Pour toute réponse, je lembrasse dans le cou, sur les seins, jembrasse son nombril, je descends tout doucement. Elle se laisse faire, elle sait à quoi elle va avoir droit. Je fourre ma langue avec passion entre ses jambes. Elle gémit, se tortille. Elle att mes cheveux et appuie sur ma tête. Je la dévore de toutes mes forces, je laspire. Elle se cambre en arrière en frissonnant. Son clitoris palpite entre mes lèvres, elle jouit très fort, repousse ma tête et reprend sa respiration en regardant dans le vide.
Je remonte à ses côtés. Elle me sourit, membrasse avec passion. Je sens sa main attr ma bite et commencer des va-et-vient de plus en plus rapides. Je ne tiens plus, je jouis sur sa cuisse dans un râle libérateur. Épuisés, nous nous endormons dans les bras lun de lautre, petit somme avant dîner.
La sonnerie de mon téléphone me réveille. Je décroche sans me poser de questions. Je connais cette voix :
- Allô, cest Lucas de la location, vous avez oublié votre carte didentité.
- Ah bon ?
Jatt mon portefeuille pour vérifier. Il a raison. Fais chier !
- Oui en effet. Je passerai la chercher demain ?
- Demain cest fermé.
- Mince. Bon attendez, où êtes-vous ? Je viens la chercher tout de suite.
- Non, je ne suis pas à la plage. Je peux vous lamener si vous nêtes pas trop loin.
- Je ne voudrais pas vous déranger.
- Non, non, cest pas un problème. Je serais chez vous dans une petite heure.
---oOo---
Ce soir, Charlotte est sublime, elle a enfilé une robe blanche légère qui fait ressortir à merveille son bronzage naissant et ses yeux verts. Céline se décoince un peu, sa tenue sexy na rien à envier à celle de Charlotte.
Nous nous installons autour de la piscine pour un apéritif bien mérité. Santé !
Vingt heures, on sonne à la porte.
- Jy vais, cest pour moi, dis-je en me levant brusquement.
Je nai rien dit à personne, je compte régler cette histoire discrètement. Je veux surtout éviter quil ne croise Charlotte. Cest bien Lucas, une voiture est derrière lui, avec du monde à lintérieur.
- Salut, merci de têtre déplacé, cest vraiment sympa.
- Pas de problème.
- Tu as ma carte didentité ?
- La voilà.
La curiosité a été la plus forte. Charlotte, Antoine et Céline débarquent voir ce quil se passe.
- Cest qui ? me demande Charlotte
- Rien, jai oublié ma carte didentité, on me la ramène.
- Oh, mais regardez, cest Lucas, dit Céline.
Lucas salut dun petit mouvement tête.
- Merci Lucas. Allez, à bientôt peut-être ? dis-je en tentant de refermer la porte.
- Tom, attends, tu pourrais lui proposer de boire un verre ? Cest la moindre des choses.
Merci Céline. Bravo.
- Je crois que ses amis lattendent. Regarde, il nest pas seul.
Antoine essaie de maider. Partager lapéro avec eux ne lenchante guère.
- Pas grave, on a de la place. dit Céline en ouvrant la porte en grand. Allez, Lucas, toi et tes amis voulez-vous joindre à nous ?
- Cest que
Ok, je vais le leur dire.
Sans aucune hésitation ses deux copains acceptent linvitation. En arrivant, ils font tout naturellement la bise à Charlotte et à Céline.
- Re-bonjour. Charlotte, cest bien ça ?
- Oui, oui, dit-elle timidement.
Nous faisons la connaissance de Diego et Frank qui comprennent à peine le français. En nous dirigeant vers la piscine, je remarque quun des copains fait un signe de tête à Lucas en direction de Charlotte, signe auquel Lucas répond par un sourire et un acquiescement discret. Il leur a tout raconté, le salaud.
Jessaie de garder mon calme :
- Des bières, les gars ?
- Oui, merci.
- Vous habitez dans le coin ? dis-je de mon ton le plus décontracté.
On apprend quils sont colocataires et quils viennent chacun dune région différente dEspagne. Ce sont des saisonniers qui passent de petits boulots en petits boulots.
Charlotte discute avec Céline. Antoine fait des tentatives despagnol avec ses restes du lycée auxquelles Frank et Diego répondent brièvement sans bien le comprendre.
Je suis détendu, on enchaîne les bières. Finalement, la soirée nest pas si désagréable. Vingt et une heures, on a tellement picolé et grignoté de biscuits apéritifs que personne na plus faim. Lalcool commence à produire ses effets. Céline, qui normalement est plutôt froide et réservée, met de la musique et invite son mari à danser avec elle. La soirée prend une autre tournure, je me lève et prends Charlotte dans mes bras. Elle se blotti contre moi.
Deux filles, cinq gars, changement de partenaires à chaque danse. Je surveille Charlotte qui passe de bras en bras, surtout quand elle est avec Lucas. Avec lui, elle rit toujours trop fort.
Je ne me sens pas très bien, la tête me tourne. Est-ce lalcool, le voyage, le soleil, les émotions, jai besoin de me reposer. Mais je ne veux pas laisser Charlotte seule.
- Mon cur, je ne me sens pas très bien je crois que je vais aller mallonger un peu.
- Quest-ce quil tarrive, tu ne tiens plus lalcool ?
- Peut-être. Tu ne voudrais pas venir avec moi ?
- Cest-à-dire que
dit-elle en regardant nos convives. Bon, daccord, je viens.
Charlotte explique à nos amis quelle doit soccuper de moi. Je suis fier davoir une épouse si dévouée. Elle me guide vers notre chambre, maide à me coucher et sallonge à mes côtés, me caressant doucement les cheveux. Je massoupis, bercé par la musique à lextérieur.
Réveil en sursaut en entendant un gros « Plouf ». Je me sens mieux, je regarde lheure, waouh ! Jai presque dormi deux heures. Charlotte nest plus à côté de moi. Jentends des rires, des cris. Je mapproche de la porte-fenêtre, ils sont tous dans la piscine.
Antoine porte Céline sur ses épaules, tous les deux en sous-vêtements, ils ont lair bien éméché. Cest un combat dans leau comme on en faisait gamin, assis sur les épaules de son coéquipier, il faut faire tomber ses adversaires. Céline et Antoine sont déchaînés, elle hurle comme une folle en essayant de déstabiliser Diego et Frank.
Je découvre Charlotte sur les épaules de Lucas qui tente de sinterposer dans la bataille, lui en caleçon, elle, comme Céline, avec son mini maillot. Je reste interdit, ma Charlotte, à moitié nue, enfourchant ce dragueur de pacotille, exposée aux regards des autres. Jimagine quil sent la chaleur de sa chatte collée contre sa nuque. Ils ont lair complices. Pour lempêcher de tomber, il la tient fermement par les cuisses. Il fait sombre, mais je ne rêve pas, dans le feu de laction, lui et ses potes profitent du jeu pour la peloter. Jentends son rire sonore.
Mon sang ne fait quun tour, jenfile un pantalon pour les rejoindre. Trop occupés par leur jeu, ils ne se rendent pas compte que je suis planté devant eux. Charlotte vient de tomber dans leau en riant aux éclats, son corps ruisselle, son maillot trempé ne cache plus rien. Lucas laide à se remettre en selle sur ses épaules, bien calée contre sa nuque. Au passage, il lembrasse dans le cou, elle tourne la tête, mais ne le repousse pas. Elle rit de plus belle.
Le combat continue. Lucas la tient fermement, les deux bras en lair, les mains posées sur ses fesses. Charlotte se cramponne à sa tête en appuyant sa poitrine contre lui.
Se tournant vers moi, Céline réagit la première :
- Tooooom ! Allez, viens avec nous. On peut monter à deux sur Antoine.
Je ne la reconnais pas, je ne lai jamais vue aussi excitée. De lautre côté, une sorte de malaise envahit léquipe qui stoppe immédiatement le jeu. Lucas sest arrêté net :
- Euh
Viens, cest bon
Je te rends ta femme. Elle attendait que tu te réveilles.
Il fait glisser Charlotte sur le côté, sa poitrine lui caresse le bras au passage. Elle sort de leau en rigolant, sans sapercevoir quavec son maillot mouillé, elle parait nue. Elle se dirige vers le salon, sans même me regarder :
- Jen ai marre. On fait une pause ? Jai soif, dit-elle.
- On a gagné ! On a gagné ! On a ga
crie Céline avant quAntoine la fasse tomber dans leau.
Tous sortent de leau, chacun va se sécher dans un coin.
Charlotte me fait un petit sourire en passant devant moi et enroule une serviette de bain à la taille cachant enfin son bikini. Sans aucune gêne, elle enlève son soutien-gorge, se sèche rapidement et enfile un t-shirt sec. Lucas et ses copains nont rien perdu du spectacle.
En une seconde, je suis devenu le mec qui a pourri lambiance sans dire un mot, juste par ma simple présence. Dire que cest moi qui culpabilise, je dois me rattr, jouer le mec cool.
- Mesdames, messieurs, bienvenu au sec, dis-je avec un air de maître de cérémonies.
Surprise générale. Eux qui avaient peur de ma réaction, je pose avec fracas une bouteille de vodka au milieu de la table et un petit verre pour chacun. Les visages silluminent. On trinque au début des vacances. Le second verre est plus difficile à avaler, mais déjà les verres sont à nouveau pleins.
- Ya un jeu qui va avec ça ou pas ? Me demande Charlotte.
- Comment ça ?
- Tu sais bien, souviens-toi, on boit en faisant des petits jeux.
- Bof !
- Allez, on fait un jeu, vous voulez ?
- Pourquoi pas ? dit Antoine.
- Daccord dit Lucas, suivi naïvement par ses copains qui nont pas compris.
- Il faut un jeu où on samuse. Par exemple un truc avec des gages, nous dit Céline.
- Un truc genre « action ou vérité » ? propose Charlotte.
- Voilà, cest ça, ça va être drôle, renchérit Céline.
Inutile de dire que je naime pas du tout cette idée. Mais tout le monde est partant. Charlotte se lance :
- Tu commences, mon amour. Action ou vérité ?
Elle a ce regard coquin quelle a quand elle a une idée derrière la tête. Je suis méfiant, mais ne peux my soustraire.
-
Action.
Elle jette un coup dil à nos convives et pose son regard sur moi.
- Tu vois pas quil y a un truc qui va pas ?
- Quoi ?
- Tous les mecs sont en caleçon, sauf toi. Allez, fais-nous un petit strip-tease, bébé.
Si elle croit que ça va me faire peur
Je mexécute, me retrouvant dans la même tenue que mes confrères masculins.
Le jeu continue toujours aussi débile, défis ridicules, tours de piscine sur un pied, manger des noyaux dolives, sans oublier les tournées qui se succèdent. Tout le monde est bien imbibé, et commence à somnoler. Heureusement, on peut compter sur Céline. Aïe son regard ne me dit rien qui vaille :
- À moi. Chaton, action ou vérité ?
- Vérité.
On sent quAntoine na pas envie de jouer.
- Pourquoi tu ne veux jamais me prendre en levrette ?
Je manque de m, pauvre Antoine.
- Euh
bin
cest-à-dire que
attends, on peut en parler plus tard ?
- Non, dis-moi maintenant. Je ne texcite pas ?
- Céline, tu es ivre, ne dis pas des choses que tu regretteras demain.
- Alors, jattends, dis-moi pourquoi.
- Je
je
je trouve ça dégradant
pour toi.
- Mais moi, je veux que tu me défonces.
Charlotte explose de rire. Antoine ne sait plus où se mettre.
- Céline, promis, on le fera. Mais, sil te plaît, tais-toi.
- Merci Chaton, je taime, je taime.
Elle le bécote et lembrasse maladroitement. Tout le monde sourit, ils sont mignons. Finalement, elle cache bien son jeu la Céline.
Cest mon tour de jouer, la tête me tourne, je ne sais plus ce que je dis :
- Lucas, action ou vérité ?
- Vérité.
- Elle te plaît ma femme ?
Charlotte se redresse et me fusille du regard. Lucas cherche calmement ses mots, il me dit tout simplement :
- Oui, beaucoup.
Et comme un con, je trouve intelligent dinsister :
- Tas maté sa chatte, cet après-midi.
- Tom ! Tais-toi, me dit Charlotte, morte de honte.
- Ça ta plu ? insisté-je
- Énormément, affirme-t-il en me regardant dans les yeux.
Je devrais arrêter, mais par bravade je continue :
- Et tout à lheure dans leau, tu las bien caressée pendant que je dormais ?
- Tooom ! ça va pas ?
Charlotte est outrée. Lucas me fixe, par défi il laisse tomber :
- Oui, cétait très agréable.
Me tournant vers Charlotte :
- Et toi, tu as aimé ?
Cette fois, elle est en colère. Sans me répondre elle se lève :
- Je préfère changer de place, dit-elle. Poussez-vous un peu, les mecs.
Elle sinstalle entre Lucas et Frank. Cest sa vengeance. Lucas me jette un regard supérieur et se colle à elle, une main posée sur sa cuisse. Charlotte ne réagit pas :
- On est beaucoup mieux ici ! dit-elle en attachant ses cheveux.
Avachie sur Lucas, sa poitrine contre son bras, elle glousse quand il lui parle dans le creux de loreille. Fou de rage, jai du mal à me contenir.
Céline me regarde dun air désolé, cest la seule qui prête attention à moi. Antoine somnole, comme si tout ça ne le concernait pas.
Je me calme, madresse à Charlotte dune voix douce :
- Charlotte, la soirée est terminée, on a assez bu. Il est temps pour nos amis de rentrer chez eux. Viens, on va se coucher.
-
Non.
Sa réponse est claire, sans ambiguïté.
- Charlotte, tu ne sais plus ce que tu fais. Soit raisonnable, on parlera de tout ça demain. Viens avec moi dans notre chambre.
- Elle a dit non, lâche-la un peu, me dit Lucas sèchement.
- Écoute, cest ma femme, tu ne ten mêles pas. Tu es chez moi ici, cest moi qui décide, daccord ? Dailleurs, tu déguerpis maintenant, avec tes potes.
Le ton est agressif. Lucas se lève dun coup, moi aussi.
- Oh, les gars, du calme, crie Charlotte en sinterposant.
- Pfff, cest des mecs, ils jouent à celui qui a la plus grosse, laisse tomber ma chérie, lance Céline.
On sassoit calmement. Je lance un regard assassin à Lucas qui prend ses distances avec ma bien-aimée.
- Vous savez quoi, les gars, Céline vient de me donner une idée. Si vous voulez jouer à celui qui a la plus grosse, on prend ça au pied de la lettre.
- Quest-ce que t
ai-je à peine le temps de bredouiller.
- Écoute. Cest très simple, vous la sortez, on compare. Celui qui a la plus petite sen va.
- Quoi ?
- Enfin
celui qui a la plus petite a perdu.
Lucas est partant sans poser de questions.
Quune idée aussi perverse puisse sortir du crâne de Charlotte me sidère et que Lucas soit aussi sûr de lui meffraie. De toute façon, je nai pas lintention de faire ce jeu grotesque.
- Hors de question.
- Tes nul. Tas peur de quoi ? me demande Céline. Regarde Lucas, il est daccord.
Lucas se lève et vient se mettre à côté de moi, face aux filles.
- Allez, mec, si tu gagnes, je men vais. Sois fun, ce nest quun jeu.
Charlotte et Céline assises côte à côte gigotent comme des gamines et se mettent à taper du poing sur la table en chantant en chur :
- Les bites ! Les bites ! Les bites !
Que marrive-t-il ? Jassiste impuissant au flirt de ma femme avec un mec depuis cet après-midi et maintenant je mapprête à comparer ma bite avec la sienne ? Comment en est-on arrivé là ?
- Moi, je suis prêt, lance fièrement Lucas en ajustant son caleçon.
- Whaouuuu ! sexclament les filles à lunisson. Allez, Tom, ça restera entre nous.
Non pas que jai une petite queue, bien au contraire. Mais, que se passera-t-il après, surtout si je perds ? Antoine, le faux frère, se lève et part dans sa chambre :
- Vous me faites chier avec vos jeux à la con, je vais me coucher.
Céline ne retient pas son mari :
- Bonne nuit Chaton.
Charlotte insiste :
- Allez mon amour, ça va être rigolo, détends-toi, cest les vacances !
- Allez Tom, on en a vu dautres, renchérie Céline.
- Non, désolé, cest ridicule.
- Tom, mon amour, me dit Charlotte dun air coquin. Si tu gagnes, ce soir je te laisserai faire tout ce que tu veux.
Je la regarde, affolé :
- Mais si je perds ?
- Ce sera Lucas qui aura gagné
dit -elle avec un grand sourire, en me faisant un clin dil.
- Qui gagnera quoi ?
Elle ne me répond pas, mais son sourire me fait froid dans le dos. Jai la pénible impression de jouer ma femme à la roulette.
Jaurais dû les mettre dehors depuis longtemps. Mais maintenant, je suis au pied du mur, je ne peux plus me dégonfler, même si je pense toujours que cest une connerie.
Je regarde Lucas. Sil croit vraiment que je vais lui laisser ma femme, il rêve. Je suis chez moi ici. Ce petit con, je vais le dégager quoi quil arrive.
A suivre
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