1994 - Fabienne

J’ai 21 ans.
Tous les week ends et pendant les vacances scolaires, je rentre dans à la base, la proche banlieue de Toulouse. Je retrouve mes potes historiques, on se marre, on se chambre, la bonne ambiance.
J’ai 21 ans mais je suis pour ainsi dire puceau. J’ai bien eu une expérience avec Clémence le jour de mes 17 ans mais elle s’est soldée par une catastrophe personnelle qui a grandement contribué à mon mutisme sexuel jusqu’à maintenant.
Clémence était belle, surement trop, métisse indienne avec de longs cheveux noirs, des yeux noirs également, très grande et longiligne, une petite poitrine ferme et un cul de rêve, du moins du haut de mes 17 ans, c’était juste le Graal.
Le jour de mes 17 ans donc, nous nous étions tous retrouvés chez mon pote Sliman pour une grosse bringue. Pas de parents, la liberté. Nous avions prévu d’y passer la nuit et je n’avais qu’une idée en tête : aller me coucher pour me retrouver corps contre corps avec ma belle. C’était la première fois que nous avions cette occasion. Je dois préciser que j’étais particulièrement fier de sortir avec Clémence. J’avais du coup ma petite réputation et les autres filles me regardaient différemment.

Enfin on se couche.
Sa meilleure copine dormait dans le lit d’à côté mais je m’en foutais. Clémence aussi. Après de (trop) longues minutes d’échange de salive, j’avais décidé de passe à l’action ; ça faisait déjà 30 minutes que je bandais comme un âne. Résultat ? Un aller-Retour dans ce corps brûlant et c’était déjà fini. Cette première pénétration m’avait complètement électrisé. Une vague m’avait submergé, il était Impossible de contrôler quoique ce soit. Mon sperme était rependu sur le ventre de ma partenaire. Frustré(e).
Dommage qu’elle n’ait pas eu de tact cette nuit-là. Elle m’a rejeté, a fait la moue et 2 semaines plus tard, préférait qu’on reste amis. Il faut dire qu’elle était bien plus expérimentée que moi.
Je me sentais con et surtout très malheureux.

Les garçons sont des romantiques à cet âge, du moins je l’étais et je le suis toujours un peu.
Cet épisode, vous l’avez compris, m’a complètement inhibé.
Je suis pourtant pas mal. Grand, brun, yeux ambrés voir jaunes, un corps assez puissant pour mon âge. Mais rien à faire, tout ce que je vois c’est que je suis un éjaculateur précoce. Pour « techniquement » m’améliorer, je me branle tous les jours.
Je pense à des copines, à des copines de ma sœur (4 ans de plus), à ma tante parfois dont je respire les sous-vêtements sales quand je passe chez elle.
Sliman, mon meilleur pote, est très beau, franco-Marocain, il a toutes les filles à ses pieds. Curieusement il n’en profite pas vraiment. Je vais même jusqu’à penser que c’est un homo refoulé. C’est vrai qu’il est attirant ce con, il arrive même à me troubler.
Il y a 2 mois, il sortait avec Fabienne… et croyez-moi Fabienne est juste magnifique. J’en crevais de jalousie. Ils ont rompu et moi je suis devenu le confident sympa, le pote au grand cœur ; la place du looser en somme.
Un soir du mois de juin, elle me propose de dîner chez elle. Avant de me rendre à ce rendez-vous j’imagine des tas de choses, son corps nu en premier lieu. Je me demande ce qu’elle portera, si je pourrai me régaler en matant son décolleté ou son cul pendant qu’elle aura le dos tourné.
Je tourne en boucle toute la journée, je me branle pour me vider l’esprit et le reste.
Mais rien n’y fait, je la vois, grande, très belle, ses longs cheveux noirs et lisses me rappellent Clémence. Pour le reste, elle est différente. Une peau très claire comme une japonaise, blanche et pure, une belle paire de seins que je devine pour le moment, très fine et élancée. De petites taches de rousseur encadré son joli nez. Elle est vraiment sublime, presque intouchable.
Slim ne l’a pas sauté et je ne comprends pas pourquoi.

Arrive enfin le soir et je sors le grand jeu : bouteille de rosé bon marché et un peu de shit de très bonne qualité.
Il a fait très chaud aujourd’hui et en ce début de soirée, la température a à peine chuté.
Je toque à la porte de son petit studio et elle m’ouvre, le kif commence.
On parle de tout, de rien et je la bouffe des yeux. Elle porte une grande jupe en coton et un petit haut sympa mais sans provocation. Ses cheveux sont lâchés et je sens son léger parfum flotter dans l’air. Il y a un ventilateur dans un coin de son unique pièce qui toutes les quatre secondes nous envoie le sirocco.
Si elle savait ce que j’ai envie de lui faire, la façon dont j’aimerais la déshabiller et la prendre. Visiter son corps de fond en comble. Je me sens un peu coupable de toutes ces pensées. Je me dis que je salis quelque chose. Je suis jeune, à la limite de l’innocence.
Nous avons vidé la bouteille de rosé. Nous sommes un peu cotonneux à cause de cette chaleur mais surtout parce que nous n’avons pas l’habitude de boire. Je lui propose de fumer un joint ne sachant pas si elle consomme ou non. Elle a envie d’essayer, elle me sourit et moi j’ai besoin de me détendre un peu plus, je crains que mon malaise ne soit visible, que mon envie ne soit palpable. Elle a l’air amusé de me voir ainsi ou alors je psychote complétement.
Très vite la pièce se remplit de la fumée douceâtre émanent du joint.
Je sens qu’elle part. Sa tête est posée en arrière sur le dossier du clic-clac, un bras de chaque côté de ses longues jambes que je devine. Je flippe un peu qu’elle fasse un malaise. Elle est abandonnée devant moi. J’ai très envie de l’embrasser, de caresser ses seins, de faire la remontée fantastique du genou jusqu’à son entre-jambe, de frôler son sexe avec mon doigt. Ambitieux programme.
Sans que je m’y attende vraiment, elle s’allonge à même le sol, sur le grand tapis, presque aussi grand que son appart, un coussin calé sous sa belle tête. Je me retrouve là, un peu bête, ne sachant que faire. Elle ne parle plus et semble s’être endormie au bout de trois minutes. Décidément, très bonne qualité.

D’où je suis, toujours assis, j’ai une belle vue sur sa culotte. Elle a relevé la jambe droite et elle est mécaniquement remontée d’un cran. Je bande comme un malade. Il m’en faut peu. J’ai envie de me lancer.
Je reste ainsi pendant cinq bonnes minutes, mon pied nu caresse son mollet ; elle ne dit rien.
Je soulève sa jupe, la retroussant sur son ventre. Ça y est, je bascule. Je me dis que je fais peut-être une connerie, qu’elle n’a pas du tout envie de ça ; je vais être très vite fixé.
Je vois désormais sa culotte dans son intégralité. Elle est simple, en coton, avec un liseré au niveau des élastiques. Sa toison est fournie. Elle est noire comme ses cheveux et forme un peu petit coussin sous cette culotte qui la retient. Quelques poils dépassent ça et là. Cette vison m’excite au plus haut point, je me découvre un côté voyeur que je pressentais mais qui ne me quittera plus.
Je passe ma main sur sa culotte, je savoure l’instant. De haut en bas, avec un peu plus de pression, je masse sa fente et je sens la chaleur de son sexe qui réagit.
Fabienne semble toujours dormir, je passe une main sous son haut, la glisse tant bien que mal à l’intérieur du bonnet de son soutien-gorge et je titille son téton. Finalement, je m’approche de sa bouche et je l’embrasse presque religieusement.
Enfin une réaction. Elle ouvre les lèvres et je sens sa langue se mêler à la mienne. Est-ce que je plane complètement ? Non, carrément pas, c’est bien la réalité et je vis le plus beau moment de ma courte vie.
Elle me dit d’une voix presque imperceptible :
- « Enlève ma culotte »

Cœur battant mais tout excité, je m’exécute. Je lève enfin le voile sur cette toison brune, magnifique. Elle a fait tomber le haut péniblement et je découvre de beaux dessous brodés, sophistiqués, tout le contraire de sa culotte. Instinctivement, à quatre pattes, je lape son sexe comme un objet sacré. J’ai le cul en l’air, tant pis. Le nez collé à ses poils soyeux, je suis enivré par l’odeur de sueur et son parfum de femme qui me rappelle ma chère tata.
Mais la comparaison s’arrête là. Cette odeur est unique, rien que pour moi et je me régale de ce jus. J’en ai maintenant sur chaque joue, sur le menton, c’est le bonheur total.
A tâtons, je cherche un sein au-dessus de ma tête. Je ne veux pas m’arrêter de lécher sa fente, j’ai peur que ce soit prohibé après. J’en saisis un et je le malaxe fermement. Je sens son plaisir monté et me voilà inondé par sa cyprine. Je glisse un doigt profondément dans sa vulve et je vais et viens frénétiquement. Je ressens cruellement mon manque d’expérience mais ça n’a pas l’air de la gêner. Après tout, le principal étant le plaisir que je lui procure en cet instant.
Sa respiration s’accélère et je sens son corps se tendre. Sa main s’agrippe douloureusement à ma chevelure, elle m’écrase littéralement le visage contre son sexe ; j’en suis surpris. Je l’ai fait jouir et ça reste le plus important pour moi bien que je commence à avoir très mal aux bourses à force de bander.
Je sors mon sexe en laissant derrière moi toute inhibition, de toute façon elle est allongée et ne me regarde même pas. Je viens le planté directement dans son con. Je m’y enfonce jusqu’à la garde. Evidemment sans capote (petit crétin). Cette pseudo brutalité la fait grogner.
Je vais et viens de manière compulsive et, à ma grande surprise, je ne jouis pas au bout de deux secondes. Mon excitation est telle que je sais pertinemment que je vais inonder sa toison dans la minute à venir. J’ai bien conscience que je ne dois pas jouir en elle. En réalité, l’alcool et le pétard ont atténué ma sensibilité.
Comme prévu, j’explose enfin. Je me repends un peu partout sur elle : sexe, jupe, cheveux… cette sensation est presque inconnu, j’ai vraiment l’impression de ne plus rien avoir en stock.
Je tombe à côté d’elle, les rotules étrangement douloureuses. Je suis heureux, je ne vous le cache pas…
Environ une heure plus tard, je sors de ma torpeur et je décide de partir.
J’arpente les rue de Toulouse, la fenêtre ouverte, sourire scotché au visage. Je tombe sur Slim par hasard. Il se cuite avant d’aller danser. On boit un coup en parlant de tout et rien. Je n’oublierais jamais ce moment de plénitude.
J’ai appelé Fabienne le lendemain. Téléphone commun dans le salon, à l’ancienne, silence, blancs entre les phrases… beaucoup de gêne dans le fond mais pas de regret. Me genoux sont brûlés, vive la moquette synthétique.
Nous n’en n’avons jamais vraiment reparlé et je n’ai jamais plus eu l’occasion de lui faire l’amour. Je l’ai regretté un temps mais j’avais acquis la confiance qui me manquait cruellement auparavant. J’avais la vie devant moi et beaucoup d’envies…

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