Le Remplacement. (17/22)

Faire comprendre à la petite Mylène se qu’est une pute car en discutant avec elle j’ai senti qu’elle idéalisait le sexe et qu’il était préférable de la ramener sur terre.
En allant chez les joailliers j’ai appris que nous étions là la tête d’une fortune Nadine et moi puisque Louis qui nous les offres, les prends dans sa boutique après les avoir créés à l’insu de sa femme alors qu’il nous dit qu’il souhaite nous épouser.
Dans un premier temps je vais taire ma découverte à ma sœur car le virage qu’elle a prise en prenant ma place auprès de Vivian pourrait avoir fait d’elle ce que j’étais avant de me prosti à sa place et elle est capable de rapporter les six premières bagues qui sont sa propriété alors que moi je souhaite garder la mienne.
Il m’a fait ce cadeau comme pute et une pute ça se paye.
Pour ce faire étant riche du prix de ma bague et les passes qui succèdent aux passes me permettant de lui faire cadeau des 5 000 € que mon client fantôme m’a donné sans venir se faire donner son dû sexuel.

Elle a toujours son enveloppe à la main quand elle me broute la chatte et que pour la première fois de sa vie elle arrive à me faire jouir, mieux m’apporte un orgasme.

• Tu vois, tu es une bonne professionnelle car tu viens de faire jouir ta première cliente.
• Surtout que c’était la première fois que je suçais une femme.

J’adore la petite, elle s’applique mais est trop aux ordres et manque d’initiative.

• Leçon numéro deux, une bonne pute doit accepter tout ce que lui demande son client quand il reste dans les limites raisonnables.
Je me retourne et je me mets les fesses en l’air, suce-moi l’anus avec ta langue.
• C’est sale.
• Oui si tu fais comme nous, nous sommes arrivées dans la chambre et j’ai trouvé un moyen de te déshabiller, je venais d’arriver de l’aéroport, aussi est-il possible de suggérer à ton client d’aller dans la salle de bains s’amuser avec l’eau.

Je donne l’impression de donner des cours à la petite alors que je manque moi-même de l’expérience que pouvait avoir Nadine qui tapine depuis notre majorité.

• J’ai compris, allons dans la baignoire je vais vous laver en même temps que vous me laverez.
• C’est bien, si tu entres dans la chambre avec ton client et tu tombes sans le savoir sur un éjaculateur précausse, tu seras fière d’avoir touché 2 000 ou 3 000 voire pour moi et toi 5 000 € et tu repartiras cinq minutes après. Ce sont les putes de rues qui agissent comme cela, nous comme le dit Nadia nous sommes des courtisanes, nous sommes les dignes successeurs des grandes cocottes des années 30 qui tapinaient dans les boîtes de luxe parisien ou dans les villes de province.
Surplombant les portes de ses maisons il y avait une lampe rouge qui signalait leur présence comme un phare qui disait aux hommes, venez, les filles sont là à votre service, prenez un verre beau monsieur, mais avant sortez vos billets.
Et il y a eu Marthe Richard une femme trouble qui avait su se glisser entre les mailles des filets pour échapper aux Allemands.
L’histoire semble dire qu’elle était juive et que par de nombreux stratagèmes elle avait réchappé aux camps de concentration, pour le bien des filles, elle a fait fermer tous les bordels, renvoyant par là même les filles dans la promiscuité de la rue.
Et puis il y a eu Internet et les téléphones portable qui nous permet de trouver nos clients sans être sous le coup de la loi pour racolage ce qui est strictement interdit.
C’est un peu et même beaucoup mon histoire, un jour j’ai trouvé un portable qui a sonné et un homme m’a proposé de baiser moyennant un beau paquet de fric, ça a été ma première soirée avec un client et j’étais aussi novice que tu l’étais il y a quelques minutes.

En parlant Mylène semble être subjugué par mon savoir alors que je racontais un film que j’avais vu sur Marthe Richard il y a peu, l’eau a coulé et je monte dans la baignoire.
Je la mouille et elle me mouille, je la savonne et elle me savonne, je la rince et elle me rince, je lui mets deux doigts dans la chatte et elle, non, surprise, mes doigts trouvent le chemin étroit alors qu’elle est majeure.

• J’ai honte Magali, on joue à être une pute et je suis vierge.
• Aucun garçon n’a essayé de te l’enlever.
• Si certain je les ai même sucés mais quand ils ont voulu entrer en moi j’ai eu peur et je me suis enfui, pas plus tard que cette après-midi, je faisais la sieste avec Nicolas quand il a voulu me dépuceler, c’est un peu pour cela que je me suis réfugiée ici sans savoir que tu me donnerais un cours qui m’ouvre des horizons nouveaux pour moi.
• Veux-tu que je te dépucelle ?
• Avec ta main je sais que cela se fait entre filles.
• Essuyons-nous et allons dans ma chambre et principalement dans ma valise, je vais te montrer quelque chose.

Nous nous essuyons mutuellement j’aime la manière dont elle s’occupe de mes seins en titillant les pointes avec sa langue.
Elle est douée et je suis fière d’être la première à profiter de son manque d’expérience qu’elle va combler rapidement, comme moi je pense avoir appris depuis les quelques semaines ou j’ai appris à baiser acceptant même des choses qu’il m’était impensable de faire du temps ou j’étais fidèle a Vivian.

• Mylène j’ai faim, regarde la table est mise sur la terrasse, demande au Room Service de venir.
• Ils sont venus pendants que je te suçais et ont dû tout entendre, c’est un collègue qui me remplace pendant mon repos, je vais être morte de honte, il a dû tout entendre.
• Leçon numéro trois, toujours regarder devant, ton copain peut devenir soit un copain de sexe soit un client, s’il veut baiser avec toi demain ou après-demain soit c’est un coup de cœur et tu baises avec protection bien sûr.
Soit tu lui demandes 200 € pour faire une passe.
• Eh bien, pour être directe, tu es directe.
• Toi quand tu as accepté les 5 000 € que crois-tu que tu as fait.
• Mais c’est un jeu je vais te les rendre.
• Dans notre métier, donner c’est donner, un contrat est un contrat, tu m’as déjà fait jouir une fois et c’était bien reparti si mes doigts avaient pu entrer au fond de ta grotte, appelle pour qu’on nous donne à manger, sinon c’est moi qui vais le faire.
• On s’habille pour aller sur la terrasse.
• Sors et dépêche, si j’ouvre ma valise je pourrais peut-être trouver un martinet qui va te caresser les fesses.
Tu travailles dans un club libertin, vient voir ce qu’il se passe à la piscine.

Elle appelle et raccroche rapidement, elle me suit une main sur ces seins l’autre sur sa chatte.
Nous nous asseyons et deux minutes après un homme d’une trentaine d’années, vient nous apporter l’entrée.
Foie gras avec pain grillé et verre de vin blanc légèrement sucré.

• Regarde Mylène, les deux couples sont nus et jouent dans la piscine, celui qui nous a offert un verre de champagne est derrière la prénommée Cyl et de la manière dont elle se trémousse, il doit être quelque part en elle.
• Quelque part ?
• Soit il la baise soit il la sodomise.
• Nouvelle leçon, avant de partir j’ai pris une douche et avec une poire de lavement je me suis nettoyé les intestins, si mon client était venu et avait aimé me sodomiser, j’étais prête à le recevoir tu dois comprendre le problème qu’il aurait eu si j’avais oublié de le faire.
• Tu te laisses sodomiser.
• Je dois reconnaître qu’il y a peu de temps que j’accepte que l’on me le fasse mais depuis j’ai appris à aimer et mes clients sont contents de me faire ce que leur femme souvent leur refuse.
• Tu prends de l’argent à des hommes mariés.
• Crois-tu que tous les hommes qui nous sollicitent ont toujours leur alliance ?
• Bien sûr.
Peut-on aller nous mêler à leurs jeux ?
• Ces deux couples sont des libertins qui jouent entre eux, nous pouvons les regarder mais pour participer ce sont eux qui sont maîtres de leur soirée.

Les couples sortent de l’eau car le service vient leur amener le plat principal.
De retour dans le château le serveur vient nous apporter à nous aussi un filet de bœuf.
Mylène en s’assayant à poser ses pieds sur la chaise et ses genoux sont écartés.
Elle regarde vers la piscine semblant ignorer le regard du garçon jusqu’à ce qu’il reparte regardant une dernière fois la chatte de mon amie.

• Mylène, tu as été impudique devant ce serveur même s’il est mignon.
• Je l’ai fait volontairement, j’ai voulu le provoquer pour lui montrer que j’ai franchi une étape dans ma vie grâce à toi.
• Tu es une salope ma chérie, tu deviens pire que moi.
• Salope, pourquoi pas, mais pute oui.

Nous éclatons de rire faisant retourner les quatre qui sont à la piscine.
Le plat principal terminé le serveur ayant débarrassé la table des libertins parle avec Christophe celui qui fête son anniversaire et viens vers nous.

• Le monsieur vous propose de venir manger son gâteau d’anniversaire si vous le désirez, je vais amener deux chaises.

Je regarde dans leur direction et l’homme rasé nous fait signe de venir vers eux.

• Es-tu d’accord d’y aller ?
• Oui mais je refuse de perdre ma virginité avec eux, j’attends que tu me montres ce qu’il y a dans ta valise comme tu me l’as proposé tout à l’heure.
• Je vais y veiller, mais ils veulent simplement partager leur gâteau.

Nous nous levons et parcourant les 50 mètres qui nous séparent d’eux, le serveur arrive avec deux chaises et les places au milieu des deux couples.
En se déplaçant Mylène semble avoir pris de l’assurance.
Je me trouve avec Sophie à mon côté et Tichris de l’autre, bien sûr Mylène est entre Christophe et Cyl.
Gessica arrive avec le gâteau brillant de mille feus grâce au bâton scintillant, le serveur là suivant avec une bouteille de champagne.
Nous entamons un joyeux anniversaire faisant rougir Christophe malgré la carrure impressionnante qu’il nous présente.
Pour couper le gâteau Gessica lui donne une pelle à tarte mais avant appuie sur un bouton et à son tour la pelle se met à jouer « Petit papa Noël ».
Voyant son erreur nous sommes tous hilares car elle doit attendre la fin du morceau pour appuyer sur un deuxième bouton qui enfin joue « Joyeux anniversaire ».

Nous dégustons le gâteau avec une coupe de champagne.
Sophie se penche à mon oreille.

• Acceptez-vous que votre jeune amie soit le cadeau d’anniversaire de mon homme ?...