Les Aventures Sexuelles D'Aliénor - Marie, Le Grand Amour 1/3
Septembre une nouvelle année à Paris VII recommençait pour la belle Aliénor de Montbazac. Mais cette année était un gros changement. La licence en poche elle allait tenter de décrocher sa maîtrise (aujourdhui appelée master). Elle avait choisie de se spécialiser sur lHistoire Médiévale, la période qui lintéressait le plus et où elle était la meilleure. Si la période du Moyen-Age était sa période préférée en revanche le prof chargé des cours était loin dêtre son préféré. Mathias Arnould il ne changeait pas, toujours la même coupe de cheveux, le même pull vert pomme tout fatigué, assortit au sac à dos vide et le même cheveu sur la langue. Aliénor rigolait intérieurement devant le spectacle. Au contraire depuis quelle était à la fac elle avait changée. Le changement avait été radical la première année, depuis elle évoluait en douceur. Son style vestimentaire navait pas changé depuis, elle faisait toujours du sport, les épaules toujours aussi carré, non ce qui avait changé avec le temps que même si elle restait mince, son corps avait forci, sous leffet du sport et de la pratique de la moto. A lépoque où elle était avec Delphine elle avait passé son permis moto. Mais il lui avait fallu attendre un an avant que son père naccepte de lui donner sa vieille Voxan Roadster quil adorait. Même si elle se montrait discrète tout le monde la connaissait dans son UFR (Unité de Formation et de Recherche). Il faut dire quelle dénotait avec son allure de motarde. Et surtout quelle ne laissait personne lui marcher sur les pieds, que ce soit les élèves, les enseignants ou les administratifs. Certains de ses condisciples avaient parfois euent à tâter de ses poings, les autres se souvenaient de ses coups de gueule dautant plus impressionnantS quelle conservait son accent aquitain intact. Allure qui dénotait avec ses résultats toujours excellents.
Aliénor en était là de ses rêveries quand ce cher Mathias entame son cours. Arnould vient à peine de lentamer que la porte de la salle souvre timidement sur une jeune fille en retard.
Rapidement son idée prit forme. Quoi de mieux quun tour à la piscine. A la sortie du cours elle allait lui demander si elle pratiquait la natation, et que ce soit oui ou non lui proposer un tour à la piscine.
« Bonjour, je mappelle Aliénor, tu es nouvelle ?
- Bonjour, et moi Marie. Oui je suis nouvelle. Je viens de linstitut catholique de Rennes.
- Comment se fait il quune jeune étudiante bretonne qui sintéresse à lHistoire de sa région vienne à Paris ?
- En partie parce linstitut ne propose pas de maîtrise en Histoire.
- Tu ne souhaitais pas aller à la fac de Rennes ?
- Pour des raisons personnelles.
- Tu connais un peu Paris ou pas du tout ?
- Je ne connais pas du tout.
- Ca fait 4 ans que jy habite je vais te faire découvrir si tu veux.
- Cest gentil. Javoue que cest tellement grand que je vais avoir besoin de quelquun pour me guider. Mais je crois que jaurais pas trop le temps de visiter, je veux essayer de consacrer le plus de temps possible à mon mémoire. Où habites tu ?
- Jai trouvé une chambre à côté de la gare St Lazare.
- Est-ce que ça te dirait malgré tout une petite sortie à la piscine ?
- Pourquoi pas.
- Quels sports ?
- Randonnée, vélo tout-terrain et la voile.
- On a aucun sport en commun, moi cest équitation, escrime et natation. Quand serais tu dispo pour aller nager ?
- Je ne sais pas encore. Je suis arrivée il ya seulement deux jours il faut que je morganise.
- Il ny a pas de soucis. Je te donne mon numéro de portable
.
- Je nai pas de portable.
-
Pas de portable. Ok
. Un téléphone fixe.
- Oui. Tiens je técris mon numéro sur un papier comme ça tu mappelles quand tu es libre pour aller nager. »
Les deux étudiantes se séparent. Aliénor réfléchis sur le chemin de la Bibliothèque Universitaire (B.U). « Cette nouvelle, jai jamais rencontrée de filles comme elle. Université catho, pas de portable, anxieuse, timide. Même si elle ça ne se voit pas on sent quelle est timide et préfère la discrétion, quelle se force à répondre, par devoir dêtre sociable. Elle mintrigue. ». Voilà ce quelle se disait en arrivant à sa place fétiche. Elle allait commencer à voir ce dont elle pouvait avoir besoin comme documentation pour rédiger son mémoire. Aliénor commençait à peine à écrire que son téléphone vibrait. Cétait Marie. Elle avait des formalités à faire et ne savait pas trop comment sy prendre, ni où aller. Aliénor la rassure et lui dit quelle arrive pour laider.
Elle arrive assez rapidement boulevard de LHospital. La chambre louée par Marie est au dernier étage dun immeuble face à la gare. Ce nest pas le grand luxe, un lit, une table, une chaise, une mini cuisine composée dun évier et dun rond de cuisson, quelques placards et cest tout. Quand à la douche et aux toilettes tout est sur le palier. Ce nest pas insalubre mais cest loin dêtre confortable et propre.
« Merci de venir maider Aliénor tu es gentille.
- Y pas de soucis. Dis moi ce que tu as besoin de faire. Marie commence à énumérer ce quelle à besoin de faire, une jolie liste.
- Je nai pas dordinateur et encore moins Internet.
-
cest une blague.
- Non, ma famille refuse tous ces objets inutiles.
- Sauf que beaucoup de choses se font directement sur Internet maintenant. Il ya donc deux solutions qui soffrent à toi, 1° tu viens chez moi et on fait toutes tes démarches sur Internet dans laprès-midi, 2° tu tiens absolument à faire tes démarches au guichet et je taccompagne, tout en sachant quil est possible que certaines se fassent uniquement sur Internet et que cela prendra plus de temps. Il faudra se déplacer et faire la queue. Ou 3e solution, on coupe la poire en deux.
- Je préfère quon fasse comme ça. Mais ça ne te dérange pas ? On se connait à peine. Et tu as sans doute plein de choses à faire.
- Tinquiètes pas pour moi. Il faut juste que je cherche où il faut aller. Tu comprends je fais tout par Internet. Dailleurs on va peut -commencer par là, faire les démarches en ligne et chercher où aller. Parce que jai beau habiter Paris depuis 4 ans, je connais pas les adresses de toutes les administrations. Ca te va ?
- Ca me va.».
Les deux jeunes femmes partent à pieds chez Aliénor dans le quartier de St Michel. Aliénor bien quelle soit sportive à un peu de mal à suivre Marie habituée à la marche. Arrivées chez Aliénor, Marie pouvait constater la différence avec sa studette. Il se trouvait au dernier étage dun vieil immeuble parisien du quartier St Michel. Equipé de manière simple ce studio appartenait depuis la fin du XIX e siècle à la famille dAliénor qui lutilisait pour ceux de ses membres qui étudiaient à Paris, loin du vieux castel aquitain de Montbazac. La déco était simple, le blason des Montbazac, une photo du château, quelques images accrochées au mur, Aliénor qui pose sur sa moto, une vieille peluche, un modèle réduit de voiture, une guitare. Rien ne pouvait laisser penser que lhabitante des lieux aimait les filles, sauf peut-être le dau arc-en-ciel du mouvement homosexuel. Aliénor laisse Marie faire le tour du studio.
« Cest bien arrangé. Tu as de la chance davoir un studio et aussi sympas. Ca change de ma chambre.
- Cest le pied à terre parisien des Montbazac depuis 110 ans.
- Cest votre blason et votre château ?
- Oui. Il est dans notre famille depuis le XIIIe siècle.
- Vous portez un titre de noblesse ?
- Mon père est le 21e baron de Montbazac. Et mon frère Henri sera un jour le 22e.
- Tu es donc une authentique noble.
- Oui.
- Vous êtes 2 s ?
- Jai aussi une sur Bérénice. Je suis laînée. Cest cette origine aristocratique qui fait que je mintéresse à lHistoire.
- Jai limpression que tu es très attachée à ton château et ta famille.
- Oui et cest réciproque pour ma famille.
- Dis moi le dau accroché au mur, cest le dau de quel pays ?
- Euh
cest juste le dau du groupe auquel jappartiens, je texpliquerais ça plus tard. Par contre pas besoin de texpliquer la photo de la moto, cest la mienne. Mon père a enfin accepté de me la donner.
- Tu as de la chance davoir cet appartement et ta moto. Même sils le voulaient mes parents ne pourraient pas moffrir tout ça.»
Heureusement Marie ne semblait pas du tout connaître le dau, mais bon par précaution elle avait quand même détourné le sujet. Elle propose à Marie dallumer son ordi. Maintenant Aliénor avait compris une chose. Marie devait cacher quelque chose de douloureux. Lordinateur allumé, limprimante-scanner branchée, les papiers que Marie avait pris soin demmener, les formalités ont été assez rapidement expédiées. Si Marie restait discrète sur ce qui la préoccupait elle acceptait enfin den dire un peu plus sur elle. Elle se sentait plus en confiance avec Aliénor qui semblait lécouter avec attention et dont la douceur semblait lapaiser. Aliénor douce ?! Aussi étrange que cela puisse paraître Aliénor semblait réagir de manière différente au contact de Marie. Marie avait un frère cadet, Robert, apprenti boucher. Son père Guy était retraité de la Marine Nationale. Il avait été mécano sur le navire école « Jeanne dArc », la frégate antiaérienne « Jean Bart », le transport léger «Dumont dUrville », la frégate anti sous-marine « Montcalm », avant de finir sa carrière sur la frégate multimission « Aquitaine ». Sa mère avait été femme au foyer.
Aliénor lui expliquait de son côté en quoi le téléphone et lordinateur portables pouvaient lui êtres utiles. Marie nétait pas convaincue.
« Le téléphone jai compris tu veux pas être dérangée nimporte où. Lordinateur pour chercher des renseignements sur Internet, tu vas me dire que tu peux chercher ailleurs tes renseignements, sauf que cest beaucoup plus rapide, et surtout le traitement de texte
.
- Le quoi ?
- Le traitement de texte. Cest le terme que lon utilise pour parler de ce qui nous permet de taper les textes à lordinateur. Pour faire simple. Rien que pour écrire les cours ou nos travaux il est beaucoup plus simple de le faire avec un ordinateur. 1° cest bien écris, tu peux te relire et les autres aussi. 2° tu fais une erreur, tu peux effacer. 3° tu as besoin denvoyer ton travail à quelquun tu peux le faire par courrier électronique. Notamment si la personne est loin ou na pas les mêmes horaires que toi.
- La Poste na pas été inventée pour rien.
- Oui mais ça met plus de temps.
- Parce que maintenant tout doit être fait rapidement.
- Eh oui. Mais dis moi vous naviez pas dordinateur à linstitut catho de Rennes ?
- Si mais je ne men servais pas.
- Ils ne disaient rien ?
- Non.
- En même temps cest pas les plus modernes. Ils ont quelques décennies de retard sur pas mal de points. Ce qui mamène à dire pour que suis complètement athée et que je lai toujours été. Tu es sûre que les ordinateurs et téléphones portables ne servent à rien.
- Sûre, dautant plus que ça coûte cher.
- Cest vrai que tes moyens sont réduits. Mais dis moi si tes parents sont pauvres comme tu me la dit comment vas-tu payer le loyer de ta chambre ?
- Mon parrain paie tous les frais. Sans ça je naurais jamais pu venir faire mes études ici.
- Je comprends. Mais si cest ton parrain qui paie et quil a les moyens peut-être que
.
- Ny pense même pas. Fit Marie dans un sourire. Je suis une jeune fille sérieuse.
- Justement je te trouve un peu trop sérieuse.
- Coincée tu veux peut-être aussi dire.
- Je nosais pas.
- Tu as raison. Cest dailleurs une autre des raisons qui mont poussée à quitter Rennes. Mes parents sont des catholiques intransigeants. Chez eux il ny a pas de téléphone, pas de télévision, pas de radio, bien sûr pas dordinateur,
. Jai voulu me sortir de tout ça. Si sur certaines choses ils ont raisons ils ont je pense tort sur dautres. Il ne faut pas tout refuser de la modernité, il faut accepter ce quelle peut nous apporter de bon et laisser de côté ce quelle a de mauvais, comme cette folie de vouloir toujours aller plus vite. Quest-ce que tu as Aliénor ?
- Ca décape ce que tu viens de dire. Jai jamais entendu une fille de notre âge parler comme ça, avec autant dintelligence et de sagesse. Surtout tu rejoins ce que je pense. Jai une allure de citadine branchée. Et cest vrai jaime mon blouson de cuir, mes jeans, ma moto, mais dehors de ça je ne rêve que de retrouver mon village, dune vie au grand air avec les quelques apports positifs de la science moderne. »
Elles avaient finies les démarches par Internet, maintenant elles allaient soccuper de celles que Marie voulait à tout prix faire sur place. Dans la file dattente de la Sécurité Sociale elles discutèrent à nouveau.
« Il ny a pas que dans un ordinateur que tu devrais investir Marie, il ya aussi je pense tes vêtements.
- Pourquoi ? Ils ne sont pas usés.
- Ce nest pas ça. Tu ne tes pas rendue compte que tu dénotais sérieusement par rapport à notre génération ?
- Comment cela ?
- Tes fringues, ça fait vieillot, je dirais même quon voit que tu viens dun milieu catholique, tu fais petite fille sage.
- Normal je suis une jeune fille sage.
- Un peu trop pour que tout ça soit bien catholique répondait Aliénor en partant dans un éclat de rire. Sa répartie faisait aussi rire Marie.
- Admettons que je change de vêtements, quel style tu me recommanderais ?
- Je ne sais pas, tout dépend de toi, de ce que tu aimes. Tu as le style gothique, tout en noir, le style girly pleins de couleurs, le style que jappelle bobo ou africain, tas le style motarde, comme moi, le style nature, qui tire vers le montagnard, le style rappeuse et le style classique, comme on peut voir des dizaines de milliers de femmes dans les rues.
- Je ne vois pas trop à quoi tout ça peut ressembler.
- Je te montrerais. Mais si tu nas pas envie de changer, ne change pas. Il ne faut pas changer pour les autres mais pour toi, tu dois être comme tu as envie dêtre. Cest une leçon que jai apprise et cest sans doute la meilleure que jai reçue.
- Je ne sais pas encore si je changerais, tu as raison, il faut être soit, pas ce que les autres veuilles que lon soit.
- Tu as déjà vécue ce genre de situation ?
- Oui. Mais je ne veux pas en parler.
- Il ny aucun problème, tu men parlera si tu veux, je ne te forcerais jamais la main.
- Merci cest gentil. »
Après les files dattentes, la difficulté à se faire comprendre par les personnes derrières les guichets, Aliénor proposait à Marie de se détendre en allant à la piscine nager un peu. Les filles étaient passées chez lune et lautre pour prendre serviette et maillot. Marie en profitait également pour acheter un abonnement au tarif étudiant. En sortant de la cabine et malgré le maillot une pièce de son amie Aliénor pouvait constater quen effet Marie était jolie. Cheveux détachés, lunettes enlevées, son maillot dévoilait de jolies formes rondes, une poitrine généreuse. Aliénor en la voyant repense à Sabine la touriste allemande avec laquelle elle avait couchée une nuit dété. Elle se souvenait avoir aimé ce corps rond, loin des standards de la mode. Bizarrement cela lui plaisait, sans être à tomber par terre elle trouvait Marie très jolie. Et depuis quelques heures quelle la côtoyait son impression dune jeune femme intelligente sétait rene. Marie lui faisait penser un peu à elle avant sa rencontre avec Delphine. Et comme Delphine il ya 4 ans, elle était en train de tomber sous le charme de cette jeune femme. Les filles nagèrent jusquà la fermeture. Marie nétait pas à laise dans leau, elle ne nageait pas très bien et bizarrement pour une sportive elle ne tenait pas longtemps. Mais elle ne se plaignait pas. Elle avait lair dapprécier le fait de sortir la tête des études, des formalités,
même si visiblement la piscine ce nétait son truc. Aliénor au contraire séclatait et comme à son habitude nageait à fond les ballons. Sur le chemin du retour elles discutèrent Histoire, pourquoi chacune aimait lHistoire et en particulier lépoque médiévale. Aliénor avait raccompagnée Marie jusquà chez elle. Marie était heureuse davoir trouvée une amie. Aliénor était heureuse, elle sentait son cur vaciller, ce qui faisait longtemps.
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