Libertinage J'Arrive - Réédition

La première fois que j’ai cru ressentir de l’excitation sexuelle j’avais 12 ans. Cela s’était passé de manière classique, un magasine échangé par des adolescents pré pubères dans une cour de récré. 12 paires d’yeux écarquillés devant un bout de papier sur lequel était esquissé de manière à peine flouté les courbes d’une blonde voluptueuse. Puis en grandissant j’ai fait plus ample découverte avec mon corps, avec ma sexualité.
A l’âge de 15 ans j’ai entrouvert les portes de la littérature érotique. C’était par une chaude nuit d’été à Paris, avec mes cousins et cousines. Nous ennuyant profondément j’avais décidé de rechercher un texte érotique sur internet pour le lire à mes pairs à voix haute et ainsi les faire rire de par la vulgarité et l’obscénité présumé de cet écrit. Mon initiative eut l’effet escompté sur tout le monde, et même mes cousines pourtant si prudes lâchèrent un léger rire, tout le monde sauf moi. La lecture de ce texte m’avait laissé pensif, curieux il m’en fallait plus car sans le savoir ce texte dont je ne me souviens d’ailleurs plus aujourd’hui avait éveillé quelque chose de puissant en moi.
J’ai commencé à lire une grande quantité de nouvelles érotiques sur internet, au moins 5 par semaines jusqu’à mes 17ans. Dans ces textes je reconnaissais certains de mes fantasmes inavouables, soumission, adultère, triolisme, cocufiage Parmi ceux-ci 2 en particulier ont grandement influencé ma sexualité : la domination et l’échangisme.
En parallèle J’ai eu mes premières expériences sexuelles et ainsi acquit une idée plus précise de ce qu’était l’excitation sexuelle, mais je leur consacrerai leur propre récit.
Tout cela nous emmène à ce soir de Septembre 2015. Fraîchement étudiant, la vingtaine et un compte en banque bien garnit je me suis retrouvé à Montréal, comme la feuille emportée par le vent se retrouve sur le cours d’eau. Je n’ai jamais eu de mal avec les femmes, j’ai toujours été socialement bien intégré, et très entouré.

Seulement ce soir j’étais seul, terriblement seul. J’étais allongé de tout mon poids sur mon lit, une bière à la main et j’avais pour unique bande sonore les cris de mon colocataire et de sa copine que je supposais en pleine jouissance ?
Légèrement excité par la situation j’ouvris mon ordinateur et me rendit sur mon site de nouvelles érotiques préférés(HDS). J’ouvris alors une histoire parlant d’un couple échangiste. Comme bien souvent dans ces histoires l’homme était un lâche à la vie sexuelle morne ayant le désir de voir sa femme se faire baiser par un autre. Une réaction chimique s’opéra alors dans mon être, cette histoire combinée à la grande quantité d’histoire que j’avais eue l’occasion de lire ainsi que la légère ivresse qui désormais me portait, avait trouvé un écho dans mes fantasmes les plus profonds. L’idée fut simple : me rendre dans un club échangiste. Après tout ça faisait des années que je lisais des histoires dessus alors pourquoi ne pas passer le cap, là ce soir tout de suite.
Je fis donc rapidement la recherche d’un club échangiste à Montréal et décidait de me rendre à « l’orage » un des premiers clubs échangiste montréalais. Etant un homme seul les tarifs étaient assez élevés et avoisinaient la centaine de dollars pour une première soirée, mais ce n’était pas suffisant pour m’en empêcher. Je pris le métro puis je me rendis dans la rue du club. Je fis un arrêt sur le trottoir en face en regardant s’il n’y avait personne de mon entourage. Comme souvent, je me mis à observer, j’aperçus des gens rentrer discrètement dans le club, principalement des couples et surtout des hommes seuls, pas de femmes non accompagnées. Après une bonne quinzaine de minutes je me décidai à mon tour de rentrer dans ce lieu dédié au plaisir sans trop savoir ce qui m’y attendait réellement. Le videur vérifia mon ID et me laissa ensuite avancer vers l’entrée.
J’y découvre un couloir court et sombre avec en son bout une réceptionniste. Je m’approche de cette femme lentement et de par mes regards fuyants et du faible volume sonore avec lequel je m’adresse à elle, elle comprend tout de suite que c’est ma première visite dans ce genre de lieu.
Je paye le tarif pour homme célibataire, elle me donne alors quels que conseils : « Ne t’inquiète, pour une première visite je te conseillerai de juste observer. Le plus important ici, c’est le respect alors attends toujours un signe d’approbation avant n’importe quel contact physique et bien sûr tu as le droit de regarder, les couples le savent très bien. » En prononçant cette dernière phrase elle est particulièrement souriante.
J’arrive alors dans une salle principale à l’éclairage rouge tamisé. La salle est de bon goût mais pas très remplit, je décide de faire le tour du propriétaire, plus en arrière il y a un salon avec des fauteuils qui donne sur des escaliers. J’emprunte les escaliers et me retrouve dans un couloir. Il y a à cet étage 2 chambres possédant des vitres par lesquelles on peut voir ainsi qu’une terrasse. Je me rends sur cette dernière et fume une cigarette.
Assis avec un verre de bourbon à la main j’observe la clientèle. Là plus part des individus sont assez âgées et la moyenne d’âge doit surement être de 35-40 ans. Les gens se parle mais se jauge beaucoup, tout se passe dans le regard. Je vois un homme assez vieux la cinquantaine environ avec une femme surement la sienne, attirante et bien conservée (ou entretenue) me regarder. Je suis assez gêné et je leur rends à peine leur regard. Rattrapé par ma timidité je décide de me rendre au bar à l’étage en dessous pour me munir du courage alcoolisé dont je fais souvent preuve dans des boites disons plus « conventionnelles ».
En repassant par le couloir j’aperçois un homme avec la bite à l’air qui regarde par la fenêtre d’une des chambres. Je le trouve vraiment étrange voir même dégoutant, mais en passant devant cette fenêtre j’entrevois un couple en pleine action ce qui a pour effet de m’émoustiller et disons-le clairement de me faire légèrement bander. Arrivée en bas je m’adresse à la barmaid et je lui demande 3 autres verres de bourbon que j’engloutis l’un après l’autre. Je prends soin de laisser un gros pourboire, chose que la serveuse apprécie et elle se décide alors à me parler.
Je lui demande quelques tuyaux pour disons améliorer ma première expérience du libertinage.
Elle me rétorque que je suis assez bel homme et que les hommes à la peau noire comme moi sont plutôt rares ici mais pourtant bien présent dans les fantasmes de nombreuses montréalaises. Ce commentaire a pour effet de me gonfler et je décide de repartir à l’étage revoir le couple dont le regard s’était attardé sur moi. Malheureusement une fois à la terrasse je ne les retrouve plus et je me décide alors d’entrer dans les chambres de cet étage. J’entre alors dans une de ces chambres ne possédant pas de portes. Le spectacle qui se déroule sous mes yeux donne une autre définition au terme d’excitation sexuelle.
J’y vois des hommes et des femmes couchés sur d’immenses lits en train de se faire l’amour. Je vois des formes bouger dans cette pièce plus sombre que le reste de la boîte, des corps s’emboîter dans une chaleur d’un érotisme fou à des rythmes lents ou rapides. C’est comme si toutes ces personnes étaient les instruments d’un même orchestre, un orchestre vibrant de plaisir et de réalisme.
J’aperçois comme moi des spectateurs écoutant la musique de cet orchestre, des voyeurs se contentant de regarder tandis que certains hommes se masturbent tout près des scènes d’amour. Voir ces organes se mélanger, ses seins totalement dévoilés et ses bites rentrer et sortir de ces femmes qui semblent bien humides m’excite terriblement et je suis à deux doigts de sortir mon sexe qui est soumis à une fulgurante érection mais je trouve ce geste grossier alors je me contrôle.
Je vais dans la deuxième chambre là encore j’observe par la fenêtre avant d’entrer. Le spectacle y est plus glauque un couple y fait l’amour et sont entourés par une dizaine d’individus qui se masturbent en cercle. Ça ne ressemble pas du tout à l’idée que je me fais du libertinage et alors que je m’apprête à me retourner je bouscule une femme. Je m’excuse immédiatement et cette femme me fait un grand sourire.
Il s’agit de la belle inconnue de la terrasse qui se déplace cette fois ci sans son homme, elle me rétorque que si je veux m’excuser il y a un autre moyen de le faire et elle m’attire dans une autre des chambres.
Elle me pousse sur le lit, vient se mettre à califourchon sur moi et m’embrasse avec un grand appétit. Lisant ma jeunesse sur mon visage elle se dit surement que fais partie de cette génération d’hommes soumis et dociles, c’est tout le contraire. J’inverse nos positions et je la plaque avec force sur le lit et sur le dos, elle semble aimer ça puisqu’elle rétorque « quelle fougue ! J’adore ». Il n’en faut pas plus pour réveiller la bête, je relève sa jupe d’un coup avec tact et pose doucement des baisers sur ces fesses. Le contraste entre la force de mes mouvements et la douceur de mes baisers l’excite et elle s’écrit « vite enlèves ma culotte et prends moi ».
Je me décide alors à faire durer l’attente. L’alcool doit y être pour beaucoup dans mon attitude car je n’atteints ce niveau de sensualité débridé qu’avec mes copines d’ordinaire ou des filles avec lesquelles je couche régulièrement. Je déplace lentement le string rouge aux motifs en dentelles aguichant sur le côté et continue d’embrasser ses fesses en me rapprochant de plus en plus de son mont de vénus. Quand j’y aventure alors ma langue elle gémit dans un grand râle à quel point c’est bon, je commence alors à la fouiller avec ma langue. Appliquant mes talents dans le domaine je m’attèle à caresser son clitoris avec différents mouvements de langues et différente vitesse tout en accompagnant mes gestes de 2 doigts dans son petit trou.
Elle gémit de plus en plus et je crois avoir trouvé le rythme qui lui faut alors je continue de plus belle en accélérant mes mouvements de temps en temps sous le coup de l’excitation. Elle se met soudain à respirer plus fort et sa respiration se coupes quelques dizaines de seconde plus tard, je me doute lors qu’elle est en train de jouir quand elle se cambre et se met à crier. Je regarde alors autour de moi et j’aperçois plusieurs couples de voyeurs qui se sont immiscer dans la pièce et me regardent d’un regard malicieux voir même admirateur pour certains.
En temps normal j’aurais été gêné mais l’alcool et le fait que je sois extrêmement excité me désinhibe et je ne démérite donc pas. Dans la même lancé je la place au bord du lit et ses jambes chancelantes et dévastées par le précédent orgasme, ont du mal à tenir le choc lorsque je m’enfonce doucement en elle après avoir enfilé un préservatif. Je la prends dans cette position pendant de brèves minutes avant qu’une jouissance forte ne m’emporte et que je m’écroule sur le lit. Je vois alors son homme émerger de la foule des voyeurs, me lancer un regard reconnaissant et prendre ma place dans sa femme. Remplacé comme sur un ring de catch je me rhabille rapidement et décide de m’en aller. Un sentiment de honte m’envahit quand je quitte les lieux. Je m’en vais cependant l’esprit remplit d’image à la hauteur des histoires érotiques dont je suis fan. Voilà comment j’ai fait mon entrée dans le monde du libertinage…

Donnez-moi vos commentaires, ceci est mon premier texte et je l’espère le premier d’une longue série.


Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!