Mister Hyde - 3 Et 4
3-
Le dîner fut assez maussade malgré le joyeux début de soirée quils avaient vécu. Le souci, cest quils étaient, lun comme lautre, contrariés pour une raison idiote. Lui, avait souhaité que la jeune femme revête des dessous de dentelles sous la forme dune paire de bas et dune culotte noire. Elle, navait accepter que de mauvaise grâce. En conséquence de ce désaccord, ils étaient arrivés au restaurant dassez mauvaise humeur. Leur retour fut aussi triste que laller.
Rendu au loft, le couple se disloqua, chacun partit dans sa chambre, Frédéric au rez-de-chaussée, Frédérique à létage. Mais ni lun ni lautre ne put trouver le sommeil. Frédéric sabîma dans un livre quil avait eu la bonne surprise de trouver dans le fond dun carton au cours de laprès-midi ; Frédérique se replongea dans ses souvenirs de la journée.
Malgré lenvie quil avait de dévorer le livre quil tenait entre les mains, lhomme narrivait pas à tourner la première page. Quand il leut relue pour la cinquième fois il dut se rendre à lévidence : il avait lesprit ailleurs
***
Frédérique sétait déshabillée et avait enfilé son pyjama en coton rose. Elle aimait sen vêtir, surtout les soirs où elle se sentait excitée, à cause des frôlement légers que le tissu exerçait sur sa peau. Sa main glissa sous lélastique et plus lentement sur son ventre, longea ses hanches, remonta le long de ses côtes et fit une étape prolongée sur ses seins. Sa poitrine avait toujours été sensible et sa récente grossesse navait rien arrangé. Elle fit rouler ses tétons sous sa paume tout en tentant dimaginer le traitement que leur ferait subir son amant. Aussitôt elle se fit plus douce. Frédéric avait toujours traité ses seins avec beaucoup de gentillesse et bien quil ait manifesté sa rudesse, voire sa dureté, durant leur ébats de la journée, elle ne doutait quil se montrerait comme avant, avec eux. Tendre avec le haut, sauvage avec le bas
Elle se laissa emporter par son désir.
- Je nai pas souvenir de tavoir autorisé à te toucher entendit-elle à travers son soupir.
En quelques enjambées, Frédéric fut à ses côtés. La saisissant par lépaule, il la retourna et commença à la fesser sans ménagement.
La première réaction de Frédérique fut de résister à lattaque impromptue dont elle était victime. Elle se débattit donc avec toute la vigueur de son âge. Rapidement Frédéric limmobilisa. Sans un mot, il attendit quelle se calme. Ce nest que quand elle cessa de gigoter quil lui signifia sa punition.
Elle lécouta mais nen revint pas. Elle ? Punie ? Impossible ! Il se moquait delle, lui faisait une farce
La main qui sabattit sur sa fesse la détrompa immédiatement. Elle eut un sursaut détonnement qui se transforma en ruade quand elle comprit ce qui lui arrivait. Elle ne se laisserait pas faire, elle ne se laisserait pas transformer en fillette
Il nétait pas son Père !...
Lavait-elle crié ? Elle nen était pas sûre. Pourtant, la fessée cessa. Frédéric la laissa se retourner, il laida même, avec toute la douceur dont elle le savait capable. Elle sinstalla sur le canapé, recroquevillée sur elle-même : une chose était de jouer comme ils lavaient fait la veille au soir, autre chose était de se retrouver punie et battue pour un acte à la fois naturel et éminemment personnel.
Mais il ne lui en laissa pas le temps.
- Tout ce que je veux
Cela inclus aussi ce que je ne veux pas ! Dois-je te faire un dessin pour que tu le comprennes ? Si je veux que tu portes une culotte, tu la portes. Si je ne veux pas que tu portes une culotte, tu vas cul nu, un point cest tout. Il en est de même pour tous les domaines. Si tu désobéis, je te punirai. Est-ce bien compris ?
Frédérique se força à répondre à haute et intelligible voix : oui, elle avait compris et non, il nétait plus nécessaire de la battre puisquelle avait compris
Frédéric reprit de plus belle :
- Je ne doute pas de ta vivacité desprit mais une chose est de connaître la théorie, une autre de lassimiler. Pour bien lassimiler, rien ne vaut lexpérience et, en sachant à quoi tattendre, tu réfléchiras à deux fois avant de risquer de me mettre en colère
La jeune-femme le regarda, abasourdie par la dichotomie entre son ton et son discours. Sa voix exprimait toute la tendresse du monde alors quune fureur contenue émanait de ses mots. Lequel de ces deux ingrédients fit réagir son corps, elle préféra lignorer. Elle opina du chef et murmura son acceptation : elle venait de signer sa défaite maintenant, il allait lhumilier
- Lève-toi et viens face à moi lui dit-il en lencourageant dune caresse sur la joue.
Elle hésita mais la main qui glissa le long de son bras était si agréable quelle se résolut à obéir. La main accompagna son lever et emprisonna délicatement le poignet de Frédérique entre deux doigts.
- Retire ton pyjama et viens tallonger sur mes genoux.
Frédérique blêmit. Elle voulut reculer mais en fut incapable. Son corps ne lui obéissait plus, ne lui appartenait plus. Elle défit les quatre boutons de sa veste de pyjama et fit glisser le pantalon vers le bas.
« Je vais jouir
Je vais jouir ! » se répéta-t-elle à lenvi. Son ventre, ses fesses, son sexe, conspiraient contre son esprit et elle se sentit de nouveau trahie par elle-même. Certes, elle navait jamais eu lâme dune suffragette mais elle avait sa dignité et ne pouvait accepter une telle situation sans combattre ne serait-ce quun tout petit peu. Or, cest exactement ce quil advenait. Elle hurla sa colère dêtre impuissante à résister et fut, simultanément, prise des convulsions exprimant son plaisir. Elle jouissait de son déshonneur et, plus cette évidence saffirmait, plus son plaisir était intense.
La main de Frédéric cessa de sabattre ou, plus exactement, elle tomba en caresse. Un sourire victorieux illuminait sa face.
Il massa délicatement le fessier de sa femelle. La douceur de ses mains calma la douleur quelle ne ressentait pas encore mais qui, sans cela, allait bien vite devenir désagréable. Longtemps, il fit durer le plaisir, le sien ! Le cul de Frédérique, il lavait toujours trouvé magnifique : à la fois généreux par sa rondeur parfaite et discret par son étroitesse. La teinte rosée quil arborait maintenant ne fit quaviver son désir. Ses doigts le démangèrent de fouiller son rectum. Il les retint. En aucun cas il ne voulait que Frédérique put deviner ses intentions. Il allait la prendre, brutalement, sans quelle y soit préparée. Il était persuadé que surprise et violence était partie intégrante du fantasme de Frédérique. Ce quil voulait, lui, cétait lui offrir laccomplissement de ce fantasme. Il ne se faisait pourtant aucune illusion, Frédérique redeviendrait, un jour ou lautre et plutôt tôt que tard la charmante jeune-fille de bonne famille quelle naurait jamais dû cesser dêtre.
Il acceptait mais ne put empêcher une vague de colère de le submerger. Mr Hyde était de retour. Dun geste brusque, il empoigna la chevelure blonde et la tira à lui en se levant. Par force, la jeune femme suivit le mouvement et se retrouva propulsée contre le dossier du canapé. Elle neut pas le temps de comprendre ce qui arrivait, la main de Frédéric venait de lui saisir le cou et la bloquait dans cette position, les seins plaqués au contrefort, les fesses offertes, agenouillée sur les coussins.
Lorsque le vit de Frédéric pénétra son anus, elle cria. Surprise, peur
Un mélange de sentiments désagréables. Elle se débattit mais la poigne de son amant se tordit dans sa chevelure lobligeant à dresser la tête et à se cambrer. Il la violait et elle ne pouvait résister. Il était trop fort, trop brutal. Hurler devint sa seule défense
Frédéric tira un peu plus sur la toison. Loreille de Frédérique était maintenant à portée de sa bouche. Il lui parla, dun ton rageur. Elle ne saisit pas les paroles mais comprit la colère qui habitait son homme. Elle lavait obligé à la punir et il lui en voulait ; ce qui arrivait, à cet instant, cétait de sa faute, uniquement de sa faute
Encore une fois, elle se soumit. Pour se faire pardonner. Malgré la position malcommode où elle se trouvait, elle retrouva son calme et contrôla son corps. La queue de Frédéric labourait ses entrailles, elle le laissa faire, se cambrant à lextrême pour lui libérer le chemin. Elle cessa de se contracter et le chaos cessa. Le sexe voyageait désormais sans à-coup et, malgré la rudesse avec laquelle il circulait, ce nétait plus un viol dont elle était victime, juste une possession violente.
Comment elle arriva à cette conclusion, personne, pas même elle, ne sera jamais capable de le dire ; son raisonnement était bien trop alambiqué. En vérité, mais elle ne lavouerait jamais, elle voulait arriver à cette conclusion. Elle voulait être possédée et que Frédéric soit son propriétaire. Et, tandis quil la besognait furieusement, elle découvrit quelle nétait pas seulement sa chose mais son esclave. Curieusement, cela la libéra. Elle accepta son joug parce quelle savait quun jour, elle le secouerait et le ferait tomber.
***
Frédéric regarda son sexe aller et venir dans le conduit étroit de Frédérique. A chaque fois quil senfonçait, il poussait un peu plus, comme sil avait envie de la pourfendre de part en part. Certes, ses mouvements étaient moins frénétiques mais ni sa colère ni sa violence navaient désarmé et sa pondération nétait due quà la fatigue de ses reins. Il avait senti, par étapes, le corps de Frédérique sabandonner à sa furie. Il avait apprécié son renoncement mais cela navait en rien étanché sa soif de la posséder toujours un peu plus. En la sodomisant, il prenait la part physique la plus intime quelle pouvait lui offrir mais ce quil désirait vraiment, cétait posséder son esprit : faire delle une poupée de chiffon qui ne penserait plus, nagirait plus, quà travers sa propre volonté. Il voulait être Hannibal Lecter dévorant son cerveau
Alors il pilonna, il pilonna sans cesse le cul de sa belle femelle. Il se servit de sa chevelure ramenée en queue de cheval entre ses doigts comme des rênes dont use un cavalier pour guider sa jument. Il se vida une première fois sans cesser de la besogner, emporté par son délire. Il ne sen rendit pas même compte. Elle non plus dailleurs.
***
Frédérique sentit bien une chaleur inhabituelle simmiscer dans son ventre mais le rythme endiablé que lui imposait son amant (?) ne lui laissa pas le temps den comprendre la raison. Lhomme taraudait son cul avec une telle vivacité quelle était incapable dappréhender toutes les sensations que ça lui procurait. Elle ferma les yeux, pour accueillir lorgasme qui montait, le troisième. Elle avait joui, déjà, quand elle avait compris quelle nétait plus à elle ; un orgasme sauvage, confondu avec la douleur de ce sexe qui lembrochait. Puis de nouveau, elle avait joui, très vite, quand la poigne de son propriétaire avait attiré sa bouche contre la sienne. La langue de Frédéric lavait pénétrée avec la dureté dun sexe. Il ne lavait pas embrassée, il lavait baisée
tandis que ses doigts inondaient son vagin dune caresse fluide. Cétait
comme si elle était prise par trois hommes à la fois. Le plaisir était à son comble.
Et maintenant, il linsultait
ou la complimentait
Elle ne savait pas trop. Il parlait de son cul, ça, elle en était sûre. De sa propriété aussi
Elle simagina agenouillée, nue et couverte de chaînes, signant lacte qui allait faire delle une esclave : « Je soussigné Frédérique ** déclare par la présente être la pleine et entière propriété, tant physique que morale, de Monsieur Frédéric ***. » Elle grava cette phrase dans sa mémoire et fut aussitôt prise des convulsions du plaisir. Un long cri séleva de sa gorge et elle tomba, épuisée.
4-
Frédéric se réveilla avec une gueule de bois qui se confirma après sa douche. Il éprouva le besoin de sortir, de marcher. Il enfila caleçon, bermuda et T-shirt, se glissa dans ses tongs mais les retira aussitôt. Le plus urgent était de voir Frédérique.
Il navait de la soirée quun souvenir assez confus dont les accès de violence nétaient pas absents. Quavaient-ils fait ? Quavait-il fait ? Il sinquiéta pour la jeune-femme.
Il grimpa les quelques marches à pas de loup et sapprocha du lit où reposait la belle. Elle dormait, apparemment sereine et il resta quelques minutes à lobserver. Il avait toujours aimé la regarder dormir. Son haleine chuintait un petit sifflement quand elle était tranquille
cétait le cas ce matin-là. Il en fut rassuré et séloigna comme il était venu.
Dehors, le soleil brillait déjà de tous ses feux. La journée serait belle et comme il ne restait plus grand-chose à ranger, il eut envie daller à la plage. Il marcha dun pas allègre jusquà la boulangerie, acheta une montagne de croissants ainsi que de quoi pique-niquer sur les rochers et sarrêta prendre un café sur le chemin du retour. Il était encore tôt, Frédérique avait besoin de dormir.
***
Cest lodeur du café mélangée à celle des croissants qui réveilla Frédérique. Elle sourit. Frédéric, confortablement installé dans le canapé lui répondit de la même façon et linvita, dun geste, à sapprocher. Cest en se levant quelle saperçut quelle était vêtue de son pyjama. Elle navait pas souvenir de lavoir enfilé hier nuit. Pourtant, toute la soirée était gravée dans sa mémoire. Elle rougit. Oh ! Pas de ce qui sétait passé la veille. Non, elle rougit dêtre habillée devant celui qui était désormais son propriétaire. Elle porta la main à son col et défit le premier bouton. La voix de Frédéric interrompit son geste.
- Que fais-tu ?
- Je me déshabille
cest normal. Dit-elle dune voix perdue, inquiète davoir commis un impair.
- Viens tasseoir ! Il tapota le canapé à côté de lui. Un peu comme on le fait quand on appelle un chien se dit-elle.
Elle avança, timide. Un sourire tendre habillait les lèvres de lhomme. Elle se souvint de leur baiser
- Mange ! Ensuite nous irons à la plage
Elle baissa les yeux sur le plateau, il avait fait du thé
rien que pour elle. Sans un mot, elle dévora son premier croissant. Pourquoi était-il si doux ce matin ? Elle sinterrogeait sans pouvoir fournir de réponse. Et les questions fusaient : sen voulait-il de son comportement dhier ? Prenait-il seulement, soin de sa propriété ?... Elle nétait sûre que dune chose, cest quelle, ne lui en voulait pas. Bien au contraire. En deux jours seulement, il avait réussi à lui faire accepter ce quelle désirait être depuis longtemps, il lui avait permis de réaliser ses fantasmes les plus obscurs, ses rêves les plus secrets. Or, elle était assise à ses côtés, ce nétait pas sa place.
Frédéric vit avec étonnement Frédérique se lever et se déshabiller. Elle sinstalla face à lui, agenouillée de lautre côté de ma table basse. Il ne dit rien et la laissa faire. Elle avait décidé de poursuivre le jeu jusquau bout, quà cela ne tienne, elle ne serait pas déçue du voyage
***
Frédéric poursuivit son petit déjeuner comme si de rien nétait et la jeune-femme fit de même. En se déshabillant, elle avait découvert quelle portait également un string et elle lavait gardé. Il était, selon elle, le symbole de la première règle durement apprise : interdiction de se toucher sans permission du
Maître.
Elle eut, à lévocation de ce mot, des picotements dans tous le corps. Oserait-elle lappeler ainsi ? Elle répéta le mot dans sa tête plusieurs fois. Il sonnait bien mais, serait-elle capable de lui faire franchir la barrière de ses lèvres ? La pensée, en tous cas, lexcitait, la fine bande de tissu qui protégeait son sexe en était la preuve incontestable.
Pour tromper son esprit, elle reprit un croissant et avala son thé dans la foulée. Frédéric, à qui rien néchappait, claqua dans ses mains et lui fit signe de débarrasser. Ce quelle fit aussitôt.
Elle prit tout son temps pour descendre, fit la vaisselle et dégusta même un troisième croissant, se ménageant ainsi quelques minutes de quiétude durant lesquelles elle put réfléchir toute à son aise. Elle passa en revue les derniers événements et tenta de démêler la confusion de ses sentiments. Pourquoi aimait-elle tant que Frédéric la maltraite ? Pourquoi avait-elle rejeté sa douceur matinale pour sagenouiller devant lui, nue et soumise ? Pourquoi était-elle si excitée des humiliations quil lui faisait subir ? Pourquoi mouillait-elle à lidée de lappeler Maître ? Pourquoi, pourquoi
?
Quelques larmes, quelle sécha bien vite, coulèrent sur ses joues, face à labsence de réponse à sa myriade de question. Puis elle remonta prestement, la voix de son maître simpatientait.
- Jai fait la vaisselle sexcusa-t-elle.
Il ne fit aucun commentaire et se contenta de lui montrer un objet quelle ne reconnut pas.
- Je vais te pluguer lui dit-il et pendant que jenfoncerai cet objet en toi, tu mexpliqueras ton comportement de ce matin
Il lui ordonna de se mettre à quatre pattes sur la table basse, le dos cambré et les fesses largement écartées. Quand elle fut installée selon ses désirs, il positionna la pointe effilée de lobjet face à son anus et attendit quelle parle pour commencer à lenfoncer.
Dinstinct, elle le vouvoya et lui expliqua le sentiment dindignité quelle avait ressenti, assise à ses côtés. Elle déploya tout un argumentaire pour lui faire comprendre le besoin quelle avait de le remercier pour la soirée de la veille ainsi que celui de bien marquer quelle était désormais sa chose. Il lécouta sans linterrompre en prenant soin de ne pas lui faire mal en enfonçant le plug. Cétait un plug lisse en forme das de pique quil fit pénétrer jusquà son milieu, là où le diamètre de lobjet était le plus grand. Elle poussa un soupir quand il cessa de lintroduire. Il fit un quart de tour et vint saccroupir devant elle, releva son visage en le tenant par le menton. Mécaniquement, lanus de la jeune femme se resserra et comme le plug nétait pas exactement à son point déquilibre, il poursuivit seul sa course. Frédéric regarda la douleur le plaisir et lhumiliation se mélanger dans les yeux de sa femelle.
- Je taime ! lui dit-il. Je taime et jaime te voir ainsi. Tu es ma chose, dis-tu
mais tu es bien plus que cela. Tu es une partie de moi. Tout comme je suis une partie de toi. Tu es mon esclave et je suis ton propriétaire et nous ne pouvons exister lun sans lautre. Nous sommes les deux faces dune même pièce, je suis la tête et toi le corps. Et, ce matin, tu mas désobéi en pensant par toi-même.
Vais-je te punir ? Je le devrais ! Mais jai dit que nous irions à la plage et je ne me dédirais pas. Ta punition, si sen est une, sera de conserver ce plug jusquà ce soir.
Lève-toi maintenant, va mettre ton maillot et enfile une jupe courte. Pour le retour, ne prévois pas de dessous.
Va !
Frédérique obéit prestement tout en se demandant si cela se verrait, sur la plage, quelle avait cette énorme chose plantée dans le cul
Descendre les marches lui fut un calvaire ; les remonter, moins douloureux ; les redescendre, presquagréable. Sentir les vibrations de la route fut un plaisir. Pour le coup, elle était loin de se sentir punie.
***
Ils sinstallèrent un peu à lécart de la foule, dans un recoin formé par un amas rocheux, une sorte de crique sableuse. Lendroit était réputé dangereux, cest pourquoi personne ne sy installait mais ce nétait vrai que lors des marées déquinoxe et elles étaient encore bien loin.
Cest Frédérique, qui connaissait le coin comme sa poche, qui indiqua le lieu. Il eut lheur de plaire à Frédéric qui étendit serviettes et couverture et demanda à Frédérique de garder les seins nus.
Elle navait jamais pratiqué le topless, dans la région, ce nétait pas bien accepté mais elle sy plia de bonne grâce. Après tout, elle avait abandonné toute morale et se promenait avec un objet enfoncé dans lanus
Montrer ses seins était une peccadille. Dautant que le vent marin effleurant leurs pointes était tout sauf désagréable.
Après le repas, Frédéric lui donna quartier libre : elle pouvait aller se promener, se baigner ou rester alanguie sur le sable à prendre le soleil. Elle opta pour le bain de soleil. Le cumul de la brise, de la chaleur solaire et du plug qui se rappelait à elle au moindre de ses mouvements était trop délicieux pour quelle sen priva. Elle bronza donc tandis que Frédéric allait piquer une tête.
Quand il revint de sa baignade, il ne laspergea pas comme laurait fait le membre dun couple normal, il se contenta dadmirer le spectacle quelle lui offrait. Quelle offrait à tous en réalité, car il nétait pas le seul à profiter du paysage.
Elle était allongée sur le dos. Son ventre et sa poitrine se soulevaient un peu plus et un peu plus vite que la normale. Elle était excitée, les pointes de ses seins étaient là pour en témoigner.
- Jai envie de te dévorer. Viens ! lui dit-il en lui tendant la main.
Elle le suivit. Il lentraîna dans un petit recoin en prenant bien soin dêtre toujours visible du petit groupe que le spectacle passionnait. Il la fit se tenir debout et lui pinça les seins. Prisonniers entre pouces et index, ses tétons réagirent en durcissant encore. « Mes deux volcans vont imploser » pensa-t-elle et elle se laissa aller à gémir. Frédéric continua de soccuper de sa poitrine pendant ce qui sembla une éternité. Il la massa, la pétrît, la pinça, la caressa, la lécha, la suça
jusquà ce quelle demande grâce. Alors, il porta la main à son sexe en lui demandant de baisser sa culotte. La main fouilla alors sa chatte tandis quun pouce écrasait son bouton. « Tu me rends folle ! » criait-elle sans le dire. Elle se sentait prête à jouir mais il maniait si bien ses doigts quà chaque fois quelle arrivait au point de rupture, il faisait retomber la tension. Puis la main disparut, remplacée par des lèvres, une langue, des dents
La bouche de Frédéric soccupait de sa fente. Il dévorait sa vulve, son clito, ses lèvres et sa langue fouillait lentrée de son vagin. Elle crocheta ses doigts contre les roches pour ne pas choir lorsque viendrait lorgasme et deux doigts appuyèrent sur le socle du plug. La tempête se déclencha et Frédéric choisit cet instant pour la retourner et la prendre. Sa queue la transperça tandis que son pubis poussait le plug au fond de ses entrailles. Elle en eut le souffle coupé et son cri séteint brusquement. Elle ouvrit la bouche à la recherche dair et deux doigts sy glissèrent. Elle était prise par tous les trous, un nouvel orgasme la submergea.
Le temps quelle reprenne ses esprits, elle était à genoux, dos à la mer. Elle suçait Frédéric. Elle sapprêta à boire sa semence quand il sortit sa queue. Un liquide chaud et visqueux coula sur son visage. Elle en avait partout : sur le front et dans les cheveux, dans les yeux, sur les joues et le menton. Et le pire, cest quil lempêcha de sessuyer, elle devrait retourner à la voiture le visage couvert de sperme. A moins quil lautorise à se baigner, rien nétait moins sûr.
***
- Nous avions des spectateurs
Ils roulaient depuis moins de trois minutes quand il assena cette vérité à Frédérique. La jeune femme resta stoïque mais elle nen menait pas large. Cétait le point dorgue de la journée. Elle pensait pourtant que le pire était passé quand il lavait obligée à aller se rincer le visage sans avoir le droit de rentrer dans leau plus haut que ses chevilles. Elle avait dû se pencher (pas saccroupir) pour prendre de leau dans ses mains, le socle du plug avait alors poussé le tissu de son maillot, se rendant visible à tous. Elle pensait avoir vécu la honte de sa vie et voilà quil lui avouait lavoir sciemment donnée en spectacle à des inconnus.
Une larme perla sur sa joue.
***
Il était à peine seize heures quand ils réintégrèrent le loft. Frédérique était épuisée démotions, il linvita à aller siester dans sa chambre. Elle ne se fit pas prier et sendormit aussitôt allongée.
Lui, monta à létage avec à la main quelques outils. Il se dirigea vers la cheminée et se mit à bricoler. Il lui fallut une bonne heure pour arriver à ses fins. Il était satisfait et soffrit une petite promenade. Une autre heure passa avant quil revienne. Frédérique était réveillée, cétait parfait. Il neut pas à la sortir du lit.
***
Frédérique sétait bien allongée mais elle navait pas dormi, somnolé tout au plus. Elle était bien trop énervée par la révélation que Frédéric lui avait fait dans la voiture. Elle prit donc quelques minutes pour se calmer et suivit, pas à pas, toutes les indications que son prof de théâtre lui avait inculqué bien des années auparavant. Elle utilisait cette technique bien souvent, elle avait fait ses preuves. Encore une fois, elle fonctionna.
Lesprit libre, le corps délassé, elle put se mettre à réfléchir aux divers événements de ces deux derniers jours. Dordinaire, elle réfléchissait à voix haute mais sa déconvenue de la veille la rendit prudente, donc, silencieuse. Son discours nen fut pas moins logique. Elle commença par inventorier toutes les raisons de sa colère
« Il ma exhibée, battue, violée
presque violée, traitée comme une , insultée, humiliée, e à
Non non non, il ne ma e à rien. Tout ce quil ma
demandé ? ordonné ?, jai accepté de le faire. Quand je lui ai dit quil pouvait faire ce quil voulait, bien sûr, je ne donnais pas un sens aussi entier à ma phrase, je voulais juste quil me prenne par derrière, Il a détourné mes paroles mais je les ai répétées avec le sens quil leur donnait. Jai accepté SA vision des choses. Je suis donc la seule responsable de ce qui arrive.
Et au fond, que marrive-t-il de si terrible ? Rien ! Si ce nest dêtre excitée en permanence. Je
»
Elle sinterrompit le temps de rattr sa main qui sévadait vers son bas ventre.
« La seule chose que je lui reproche vraiment, cest de ne pas mavoir laissé le choix avant de me baiser devant témoins. Et même sil mavait dit que nous avions des spectateurs, aurai-je fui ? Je nai pas fui, au restaurant
»
Rassérénée par cette conclusion quelle nétait pas loin dappeler du courage, elle se tourna sur le côté. Sa courte jupe remonta, laissant la voie libre à un courant dair frais qui vint caresser le haut de ses cuisses et le bas de ses fesses. Elle était bien ! Elle put, tranquillement revivre, dans une semi conscience, tous les plaisirs de son passé récent.
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