Mister Hyde - 5
Le retour de Frédéric la surprit dans la salle de bains alors quelle était en train de raccorder le lave-linge. Vue la vitesse à laquelle il lobligeait à se changer, elle ne tarderait pas à manquer de vêtements, autant prévoir
elle sursauta quand il toqua contre la porte.
- Apéro ! dit-il en montrant une bouteille de son porto préféré.
A létage, elle voulut sinstaller à genoux face à lui, il exigea quelle sassît normalement.
- Débranche de temps en temps sinon tu vas pêter un plomb.
Naturellement, il eut en le disant ce petit sourire quelle détestait, doublé dun rire franc et massif. Elle obéit, il la servit.
Il attendit quelle portât son verre à ses lèvres pour faire de même. Il sétait servi une généreuse rasade de son whisky préféré quil prit tout son temps pour savourer. Le silence séternisait.
- Je crois quil faut quon parle, finit-il par lâcher.
Es-tu toujours en colère ?
- Non.
Frédérique resta prudente, elle préféra une réponse brève afin déviter les impairs.
- Puis-je savoir ce qui ta calmée ?
- Jai réfléchi et jai conclu que ma colère était idiote.
- Pourquoi ?
Frédéric sembla sincèrement curieux de la réponse.
- Parce que je me suis engagée à tout ce que vous voulez
Ne rien me dire, cest votre droit.
- Exact ! Néanmoins, tu men a voulu de tavoir caché que nous étions épiés
- Oui.
- Pourquoi ?
- Parce que je me serais pliée à votre désir de mexhiber. Parce que
vous ne mavez pas fait confiance.
Il prit une deuxième gorgée de whisky et la garda en bouche quelques secondes.
- Tu as raison, on peut le voir ainsi. Ou alors, cest parce que je tai fait confiance que je nai pas estimé nécessaire de te prévenir. Ton comportement au restaurant ma paru assez clair quant à ton rapport à lexhibition
Il laissa sa phrase en suspens avant de reprendre :
- Tu aimes le cul et tu es une petite salope ! Cest tout à ton honneur, crois-moi.
Il se tut de nouveau et le silence sinstalla. Elle ne savait pas quoi répondre ni si elle devait répondre. Elle attendit la question suivante.
- Raconte-moi hier soir
- Je tai détesté de me traiter comme une gamine. Dautant que tu ne jouais pas !
Il tiqua de son tutoiement et éclata de rire.
- Non, cest sûr, je ne jouais pas. Jétais furieux que tu mobliges à te punir et, vraisemblablement, cette leçon na pas suffi.
Elle porta les mains à sa bouche comme si elle cherchait à empêcher les mots de sortir. Mais il était trop tard et lhumiliant petit sourire avait fait sa réapparition.
- Vais-je encore devoir te punir ? sans doute puisque tu persistes à me tutoyer. Et sans déconner, ça fait chier. Il va falloir que tu comprennes que nous ne sommes plus en couple, nous ne sommes même pas des amants
- Vous êtes mon propriétaire et je suis votre esclave
Elle sétait jetée à genoux et se prosternait devant lui. Elle en éprouva un plaisir immense. Elle avait dit les mots qui lui brûlait la gorge et se sentit fière de son aveu.
- Punissez-moi, Maître, je le mérite
Un nouveau mot énoncé, un nouveau pas franchi
Lunivers de tous les possible venait de souvrir devant elle avec, en guise de clé, la joie de se sentir soi-même.
Et puis, vinrent tous les sentiments quimpliquait sa situation. La fierté, celle davoir parlé, davoir exprimé avec force sa certitude du moment. La fierté davoir dépassé sa condition de petite bourgeoise de province pour se plonger dans linconnu. La crainte ensuite, celle dêtre allée trop loin trop vite, sans réfléchir aux conséquences et aux portes de sortie. La crainte, toujours, davoir mal, physiquement autant que moralement. La crainte encore, celle dêtre nulle, punie et rejetée.
La main de Frédéric interrompit cette décharge émotionnelle. Elle était douce et flattait le haut de son crâne. Elle apaisa Frédérique dans lespace dun battement de cur. Elle oublia que pour celui qui venait de devenir son Homme, elle nétait plus quune femelle, elle redressa la tête.
- Tu nas pas fini de me raconter
Donc, tu mas détesté de te traiter en gamine
Jattends la suite
***
« Fait Chier ! » Les pensées de Frédéric étaient bien éloignées du récit que lui faisait Frédérique. Il était furieux, contre elle et contre lui. Il était furieux parce quil ne cessait de lui mentir tout en prenant un plaisir monstrueux à le faire. Il lui mentait parce quil navait aucunement eu lintention de pousser si loin le jeu quil avait initié au soir de vendredi passé. Son intention ? Cétait juste de démontrer à Frédérique à quel point elle avait eu tort de le quitter, à quel point il était capable de la dominer et de la soumettre si lenvie lui en prenait.
Mais tous deux sétaient piqués au jeu et, sentraînant lun lautre, voilà quelle lappelait « Maître » et quil était devenu son « propriétaire ». Vaste connerie ! Maintenant, il était obligé de contrôler chacune de ses paroles pour ne pas en dire trop, pour ne pas dér et ne pas lui dire, « ma chérie » quand il devait dire, « ma femelle ».
Elle parlait et il nécoutait pas. Il était bien trop occupé par lidée de sauto-gifler et de se pendre par les couilles. Il nécoutait pas mais il regardait, il navait même dyeux que pour elle.
Les mots plaisir, orgasme, finirent par heurter son tympan, il prêta attention à ce quelle racontait. Et cétait passionnant.
Frédéric neut aucun mal à reprendre son rôle puisquen réalité, rien navait changé. Avant quelle le quitte, il était doux, gentil et tendre, acceptant les désirs quexprimait Frédérique comme la vérité et se mettant en quatre pour les satisfaire. Il savait que cétait un tissu de mensonges mais refusait de laccepter pour ne pas troubler leur confort. Depuis deux jours, il sévertuait encore à satisfaire les désirs de sa Dulcinée et, malgré les apparences, cétait lui, lesclave de la dame.
***
- Tu es pire quune chienne en chaleurs !
Il avait saisi son menton et relevé son visage à hauteur du sien. Il la gifla dune petite tape sèche sur la joue droite.
- Tu sais ce que je crois ? dit-il en répétant son coup.
Je crois que tu fais exprès de commettre des erreurs pour que je te punisse. Tout ça parce quhier soir tu as joui. Et bien ta punition, ce soir, sera dêtre frustrée.
Disparais de ma vue !
***
Lexil de Frédérique dura une petite heure pendant laquelle elle pleura, beaucoup, sans autre raison que les deux gifles quelle avait reçues. Par bonheur, quand son Maître vint la chercher pour lemmener dîner, les larmes sétaient taries depuis un bon quart dheure et ses yeux avaient retrouvé leur bleu sombre naturel. Elle allait au moins éviter le petit sourire quelle détestait tant.
Dommage ! Car il nen fut rien. Frédéric arborait son air le plus narquois en lui tendant les vêtements quil désirait la voir porter : une robe de soubrette à collerette de dentelles et une coiffe discrète (mais pas assez), de la même matière. Où était-il allé pêcher ces fringues ridicules ? Pas dans sa garde-robe, ça, elle en était sûre
Elle revêtit quand même luniforme de bonniche, non sans maugréer intérieurement.
Elle se trompait !
Il lenvoya attendre au salon, plus précisément, agenouillée dans le cur de la cheminée et elle ne comprit son erreur quen le voyant. Il était vêtu dun costume bleu nuit impeccable et sa chemise était ornée dune cravate qui rappelait la couleur de ses yeux. Il était vraiment beau dans cette tenue, il avait la beauté du Diable.
***
Dix minutes de voiture plus tard, ils prenaient dassaut le restaurant le plus chic de la ville. En bon hobereau, Frédéric exigea deux tables : une pour lui, une pour sa crétine de servante qui avait fait brûler le dîner mais que les lois scélérates du travail lobligeaient à nourrir malgré sa maladresse. Il fit presquun scandale lorsque le chef de rang ne lui en offrit quune. Pendant ce temps, Frédérique souffrait dêtre traitée comme une moins que rien et de faire lobjet de la pitié des convives et du personnel.
Le dîner, par ailleurs délicieux, se passa presque en silence. De temps en temps il donnait un ordre, elle sempressait dexécuter. Le pire moment fut quand il exigea quelle laissât tomber sa fourchette et quen la ramassant, elle embrassât son entrejambes. Le nombre de regards tournés vers elle
Un cauchemar !
***
Frédéric fut joyeux durant tout le retour. Pas elle.
Il redevint galant juste le temps de passer la porte. Une fois quil leut refermée, la chanson fut toute autre.
- Monte ! Déshabille-toi ! Et attends-moi, en haut des marches !
Rapide et fidèle à ses instructions, Frédérique était à sa place quand il réapparut. Il était porteur dun minuscule string en coton noir quil lui demanda de passer. Il la prit par la main et lentraîna dans la cheminée.
Comment navait-elle rien vu tout à lheure ? elle nen cru pas ses yeux. Frédéric sortait de lombre des bouts de corde noire où pendouillaient des bracelets de cuir. Il attacha dabord le côté gauche : poignet et cheville, puis la contourna pour soccuper du droit. Elle était tellement abasourdie quelle ne résista pas à ce qui ressemblait à une mise aux fers. Elle se retrouva écartelée entre les deux jambages, incapable de remuer et encore moins de se défendre. Elle essaya quand même quand il la bâillonna. Peine perdue !
La veille, elle sétait trouvée vulnérable, pour cette situation, elle navait pas de terme.
Il se frotta contre son dos, contre son cul. Il lui fit sentir quil bandait. Et puis il lui parla et ses mots faisait peur.
- Je vais te fouetter lui dit-il, je népargnerai rien. Ni ta chatte ni ton cul, ni ton dos ni ton ventre, ni tes cuisses ni tes seins. Rien ! Ton corps est à moi, je vais le faire brûler. Et tu aimeras ça, tu en redemanderas. Pour jouir, juste pour jouir de douleur et de plaisir. Mais, pas question ! Ta punition, ce soir, cest la frustration. Tu ne jouiras pas. Et tu iras dormir, jambes et bras liés. Pas de plaisir nocturne
Tu attendras demain.
Et maintenant regarde !
Il exhiba devant ses yeux un gigantesque martinet quil tenait par le bout du manche. Les lanières étaient faites en cuir et semblait lourdes. Mais surtout elles semblaient nombreuses. Elle crut quelle allait défaillir
***
Le premier coup latteignit à la cuisse droite. Il fut bien plus bruyant que douloureux et les lanières senroulèrent à peine sur lextérieur du membre. Le second en revanche, frappa les tendres chairs du fessier. Elle ne sattendait pas à être si sensible. Elle émit un cri quétouffât le bâillon. Le troisième toucha son ventre puis ce fut le tour de son dos, de ses seins, de son autre cuisse. Et le manège se répéta, dans le même ordre bien que chaque tour fût plus rude que le précédent.
Son sexe nentra en lice quau quatrième tour. Elle trouva cela
délicieux. Le coup fut léger, presque tendre et dun geste si calculé que lextrémité des lanières frôla à peine son clitoris. Son bourreau ne sétait pas trompé, elle pourrait jouir de ce traitement.
La séance dura si longtemps quelle perdit le décompte des horions et des tours de manège. Tout son corps la brûlait mais son sexe, lui, était en feu. Elle se promit, une fois libérée de ses fers, dimplorer son Maître de la baiser. Elle se souvint de lérection quil avait frotté contre ses fesses avant dentamer son supplice ; il navait sûrement pas débandé
Oh oui ! Il la baiserait !
***
Il détacha dabord ses chevilles. Etait-ce un rituel ? Pourquoi ne faisait-il pas comme à laller, un côté après lautre ? Elle le comprit quand elle tenta de soulager ses deux poignets : ses jambes ne la portaient plus. Quand il délassa le bracelet de gauche, elle sécroula dans ses bras.
Frédéric la porta sur son lit et la massa tendrement. Dabord avec un gant trempé deau fraîche puis, quand la température de sa peau eut baissé, avec des huiles parfumées.
Tant de tendresse après cette débauche de brutalité, ce fut pour elle léquivalent dun choc thermique. Elle sécroula, épuisée. Frédéric resta longtemps à soccuper delle, il noublia pas un seul millimètre carré de sa peau cramoisie et puis, comme il lavait promis, il lia ses deux cuisses entre elles et joignit ses mains dans son dos.
Une longue nuit lattendait.
***
Frédérique séveilla aux aurores. Personne navait fermé le rideau de la dernière fenêtre. Or, elle donnait plein est et le soleil savérait bien vivant ce matin-là.
Elle serait bien allée faire le tour de la pièce pour interdire à la lumière dentrer mais des entraves (quelle ne découvrit quen tentant de se lever) la condamnaient à limmobilisme. Elle gigota, quelques secondes mais les paroles de Frédéric assaillirent sa mémoire : « Ta punition, ce soir, cest la frustration. Tu ne jouiras pas. Et tu iras dormir, jambes et bras liés. Pas de plaisir nocturne
Tu attendras demain. » le désir lenvahit avec la violence dun direct en plein ventre, elle en eut le souffle coupé. Désespérée, elle remua les jambes mais, bien quelles fussent assez lâches pour ne pas la blesser, les ligatures ne bougèrent pas : elles étaient reliées aux attaches de ses poignets. Captive, elle fit ce que font tous les prisonniers, elle appela à laide.
***
- Tu mas laissé sur ma faim hier soir
Elle entendit sa voix et, avant même de le voir, elle sut que sa punition allait durer. De fait, il la positionna sur le ventre, le visage dans le matelas et lui banda les yeux. Il sassit sur le lit.
- Jai très mal dormi, merci.
Une claque atterrit sur les fesses de la jeune femme réveillant aussitôt les douleurs de la veille. Il poursuivit :
- En fait, jai dû tomber dépuisement il y a un peu moins dune heure et tu mas réveillé avec tes cris dorfraie. Encore merci.
Une autre claque, plus sèche.
Elle gémit.
Il se leva et entreprit de la bâillonner mais se ravisa.
- Je nai pas les idées très claires, ce matin. Cest sans doute dû au fait que je bande sans discontinuer depuis hier soir
Il empoigna violement ses cheveux et empala sa bouche sur sa queue.
- Mais tu vas remédier à ça
Hein, ma salope !
Frédéric imposa un tel rythme quelle dût se rendre à lévidence, il se masturbait dans sa bouche tandis quelle bavait abondamment. Elle eut un haut le cur qui calma son bourreau. Elle put donc, malgré ses entraves, achever sa pipe de façon plus
classique.
Il se leva et fit mine de partir. Elle le rappela, implorante.
- Vous ne me détachez pas ?
- Oh si ! Bien sûr, tu as raison
Il avait, en se retournant, son détestable petit sourire et, sil délia effectivement la cordelette emprisonnant ses cuisses et celle ligotant ses poignets, ce ne fut que pour mieux les attacher à la tête du lit. Pour finir, il joint ses chevilles aux pieds de la couche.
« Au moins, il ne me fouettera pas ! » se dit Frédérique en le laissant faire. Elle était excitée à lidée quil la prenne ainsi, prisonnière. Son sexe suintait de désir, son ventre brûlait de mille feux et ses seins
Oooh ! Ses seins la faisaient souffrir à force dêtre drus.
Il enfonça trois doigts dans le sexe de Frédérique. Après tout, elle méritait bien une petite récompense pour avoir avalé son sperme en guise de petit déjeuner. Il lamena à la limite du plaisir. Mais sans la laisser basculer. Satisfait, il retira ses doigts et les goûta du bout des lèvres avant de les offrir à celles de son otage. Elle les suça goulûment. Enfin, lassé sans doute de tendre la main aux caresses buccales, il plongea son visage entre les cuisses de la belle. Sa langue caressa les lèvres grandes et petites puis elle poussa son avantage dans la merveilleuse caverne. Pantelante, Frédérique ne cessait de gémir. Cétait son but. Brusquement, il labandonna.
***
Délaissée, impuissante, les pensées de la pauvre détenue se télescopaient dans sa tête et explosaient en milliers dimages pornographiques qui ne faisaient quaviver sa frustration. En trois jours sans doute les plus extraordinaires de toute sa vie elle avait vécu plus dexpériences, jeté à bas plus dinterdits que depuis son dépucelage. Et elle était heureuse. Comme jamais.
Brusquement, elle pâlit en prenant conscience que ce bonheur ne serait que de courte durée. Ce soir, dans la nuit, au plus tard, il partirait, la laissant seule
perdue. Quatre longs jours loin de lui.
Car il reviendrait le vendredi suivant, elle le savait. Mais sauraient-ils retrouver la magie qui couronnait les heures trop courtes quils venaient de vivre.
***
Frédéric avait besoin de se retrouver seul et, davaler un litre de café. Il était en train de virer bredin avec cette histoire. Pire encore, il aimait ça ! La fesser, la fouetter, lhumilier, la baiser, la pousser toujours plus loin dans laccomplissement de ses désirs ; il prenait un pied denfer ! Un peu disolement lui permettait de reprendre pied dans la réalité.
Il resta une bonne heure à réfléchir avant de se rendre à lévidence : il devait se tirer dici le plus vite possible. Pour cela, il avait deux choses à régler : baiser Frédérique jusquà lépuisement de ses forces et finir de ranger cet appart. Il décida de les faire dans cet ordre et remonta soccuper de sa prisonnière.
***
Frédérique fut soulagée de voir apparaître le visage de celui quelle désignait désormais comme son propriétaire, au-dessus du ciel de lit. Cela faisait si longtemps quelle était attachée que lankylose gagnait ses muscles. Un sourire, quelques gestes calmes et ordonnés, il libéra ses mains. Un demi-tour autour du lit, le même rituel et ses chevilles furent déliées. Il était nu
- Puis-je me lever ? demanda-t-elle.
Il acquiesça dun signe de tête souriant. Selon toute vraisemblance, Jec était de retour. Elle lui en sut gré. Elle se leva, fit rouler ses épaules, marcha quelques pas incertains, se contorsionna, fit quelques flexions du torse et des genoux et alla se lover dans ses bras. Elle avait besoin de douceur.
Il laccueillit avec prudence, un peu comme un gros ours étonné de la sympathie quil inspire. Elle frotta son museau contre le torse de son homme, il referma les bras sur son corps. Elle étouffa une larme, consciente quelle était tombée amoureuse de cet être ambivalent qui lui offrait ce dont elle avait besoin à linstant où elle en avait besoin. Et, tandis que les doigts de Frédéric parcourraient sa peau, elle chercha sa bouche. Leurs langues dansèrent.
Il la prit debout, lentement, alliant lunion de leurs bouches à celle de leurs corps. Il la prit comme on danse un slow langoureux. Elle saccrocha à lui, ravie de le sentir enfin en elle. Elle ne fut pas longue à partir.
Il la coucha sur le lit. Sa bouche, désormais, dévorait les tétons. Il était tendre mais marquait bien sa possession. Il senfonçait en elle, centimètre après centimètre et chaque millimètre de sa progression disait : « Tu es à moi ! ».
Elle senvola pour la deuxième fois. Il la quitta. Pour mieux revenir. Par derrière. Il la sodomisa sans la quitter des yeux. Le regard de la jeune femme se voila quand elle sentit le sexe de son homme forcer la porte étroite. Encore une fois, il comblait son désir. Il entra sans à-coup, avec lassurance tranquille de celui qui rentre chez lui. De fait, cest bien là quil était. Elle laccueillit dun long gémissement. Elle était de nouveau entière.
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