La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°842)
Marion au Château (suite de l'épisode précédent N°841)
Je mexécutais alors, rouge de honte. Je commençais en balbutiant. Le Majordome me reprit à de nombreuses reprises, me faisant recommencer à chaque fois, augmentant mon humiliation. Mes bras devenaient douloureux. Mais enfin la phrase me libérant tomba :
- Tes remerciements sont acceptés, je te pardonne. Position standard !
Cette position était celle de se mettre en levrette prosternée, la tête sur le côté plaquée au sol, les mains et bras dépliés sur le devant, le cul le plus relevé possible, cuisses écartées également. Et je me prosternais ainsi, attendant la suite.
- Chers amis, je vous propose de vous mettre en file indienne, Dominants debout ou assis et dominés à vos pieds, dans lordre de votre choix, et de venir profiter de Ma chienne. Vous pouvez occuper vos soumis/soumises comme vous lentendez soit sur Ma femelle, soit sur les différentes installations de la pièce... (puis sadressant à moi) Ma chienne, sauf contre ordre de lun des Dominants ici présents, tu as droit de jouissance à volonté.
Effectivement, je navais pas vu lorsque jétais attachée à la table, quune partie de la pièce était occupée par divers croix, cheval darçon, pilori, etc
La première personne à sapprocher fut une Domina, accompagné par son soumis. Pas de tenue particulière, ni pour lun, ni pour lautre, ni dailleurs pour aucune des personnes présentes, tous en tenue vanille, en tant que clients du restaurant. La Domina me posa un bâillon, me fit allonger sur le sol, puis approcha la batterie et accrocha des électrodes, des pinces et un plug dessus. Elle plaça le plug dans mon cul, les deux pinces sur les seins, une électrode sur le clito et les deux autres sur chacune des lèvres intimes. Elle commença progressivement par une faible intensité, dans lordre où elle avait posé les différents accessoires, dabord lun après lautre. Je frémissais, je sursautais, mais ne ressentais aucune douleur, juste de lexcitation qui montait.
Ces trois minutes étaient passées très vite à ressentir lélectricité et elles avaient été tellement intenses ! Pendant deux heures, ensuite je fus pénétrée par tous les trous, parfois juste par le/la Dominant(e), parfois le/la soumis(e) obéissant au/à la Maître (sse) me léchait ou me pénétrait aussi, je fus fouettée, je subissais badine, pinces, martinet, attachée à la croix au cheval darçon, à la table, bondagée, tous ce qui se trouvait dans la pièce servit au moins une fois. Je jouis un nombre incalculable de fois. Après que les trois dernières minutes se furent écoulées et que je fus débarrassée de tout accessoire à lexception de mon collier, sans plus aucune force, je rampais face à lassemblée et les remerciais tous. Je repris comme je le pouvais la position standard face au Maître. Toutes les personnes présentes, en dehors de Monsieur le Marquis et de Walter, sortirent de la pièce. Jétais épuisée, vidée, mais comblée. Je sentais le regard Dominant du Noble peser sur moi. Je me sentais dans un état de plénitude totale, jaurai pu passer une éternité dans cette position à Ses pieds !
- Walter, vas nous attendre dehors ! Je veux rester seul avec Ma chienne
Le Majordome obéit sans un mot, après une petite tape sur mes fesses toujours relevées.
- Je suis vraiment très fier de toi Ma chienne ! Tu mas encore montré aujourdhui que javais eu raison de placer ma confiance en toi. Tu mérites ta place au sein de Mes soumis, soumises et esclaves du Château. Bientôt, très bientôt, tu pourras venir régulièrement dans Ma demeure pour y vivre pleinement ce que tu es, dès que nous pourrons mettre en place ton avenir professionnel. En attendant, profitons du temps qui nous reste avant de nous séparer. Demain matin très tôt je reprends mon jet privé vers le Beaujolais, et je ne sais pas encore quand est-ce que tu pourras à nouveau être en réel à mes pieds.
Et Il se pencha sur moi, me saisissant par les épaules pour maider à me relever et déposa un tendre baiser sur mes lèvres. Je commençais à me sentir envahir par la tristesse à lidée du départ du Maître. Mais bien vite, sous les caresses et les attouchements du Noble, joubliais mes idées négatives et je mabandonnais aux mains expertes de Monsieur le Marquis dEvans. Il était passé dans mon dos, et jouait avec mes seins, les soupesant, les caressant, les malaxant, titillant les tétons, les étirant, les pinçant, dabord doucement, puis plus fort jusquà ce que des gémissements franchissent mes lèvres fermées. Tout en gardant une main sur mes seins, Sa seconde main amorça une descente, meffleurant les flancs, le ventre, descendant tout doucement vers mon pubis, sapprochant très lentement de mon sexe, mais remontant avant de latteindre afin de me faire languir. Le Châtelain continua son délicieux manège de longues minutes.
- Tu veux quelque chose, Ma petite chienne ? murmura-t-Il à mon oreille. Dis-le-moi, supplie-le-moi !
- Oh Maître ! Je Vous en prie, je Vous supplie de Vous occuper de ma chatte tellement excitée !
Je sentis Sa main sapprocher de mon clitoris, mais sans le toucher et quand je crus quIl allait accéder à ma supplication, Il dévia sur lintérieur de mes cuisses, effleurant à peine la peau, me chatouillant, me faisant me tordre de désir !
- Tiens-toi tranquille, dit-Il sévèrement ! Et peut-être que je déciderai de te satisfaire, peut-être que je daignerai moccuper de ta chatte en chaleur
Jessayais donc de rester aussi stoïque que possible, de me contrôler et de rester immobile. Pendant de longues minutes, Il me fit languir, caressant la majeure partie de mon corps sauf celle qui irradiait. Il doigta mon cul, insérant dabord un doigt, le faisant aller et venir, lui faisant faire des cercles afin de mélargir, puis un deuxième doigt vingt le rejoindre et un troisième. Tous mes trous le réclamaient, le désiraient, et aucun deux navait lhonneur de Le recevoir.
- Comprends bien Ma chienne, dit-Il de Sa voix dominatrice, que seul Mon plaisir compte, Mes envies ! Toi tu nes rien ! Si Mes envies correspondent aux tiennes tant mieux, mais sinon, je nen ai que faire !
Il mentraîna vers la croix de St André, et my attacha. Puis se saisit dun fouet. Jeus un peu peur, je crus que jallais être sanctionnée. Mais bientôt je compris que le Châtelain samusait avec Son fouet. Il nétait pas là pour punir mais pour exciter et il y arrivait parfaitement ! Ma chatte coulait tant et plus, je sentais ma mouille couler le long de mes cuisses, et commençait à former une toute petite flaque sous la croix.
- Je vais te détacher. Tu vas prendre la position standard. Tu as de la chance, je vais daigner prendre le temps de moccuper de tes trous de chienne en chaleur !
Et tandis que jobéissais, Il baissa son pantalon et son boxer. Il se positionna derrière moi et sans préavis, senfonça profondément moi, prenant de suite une cadence rapide. Il faisait des mouvements virils, sauvages, me faisant glisser petit à petit sur le sol. Les vagues de plaisirs montaient, arrivaient comme un cheval au galop, je doutais de ma capacité en cet instant à ne pas laisser éclater mon orgasme, si le Noble continuait ainsi. Et alors que jallais me décider à Lui demander lautorisation de jouir, Il se retira, présenta Son membre toujours fièrement dressé à mon anus, et le força sans difficulté. À nouveau, Il se mit à me besogner, à me défoncer profondément. Je gémissais, criais presque. La fièvre montait de plus en plus ! Tenant difficilement sur le fil de la jouissance je me décidais à implorer le Châtelain de me laisser jouir.
- Oui Ma chienne, Ma chose, vas-y jouis ! Maintenant ! cria-t-Il en se déchargeant de longues saccades de Sa semence au fond de mon cul.
Un long cri puissant, sauvage, animal sortit alors de ma gorge, venant du plus profond de mes entrailles. Je tremblais, je ne tenais plus ma position et maffala sur le sol, Le Maître sur mon dos entraîné par ma chute. Nous restâmes de longues minutes en coït profond, sans bouger, moi me sentant tellement bien, tellement en sécurité, bien remplie, bien pleine de son Vit me possédant totalement et tellement petite au creux de ses bras dominants.
- À genoux Ma chienne ! dit-Il dune voix douce. Viens nettoyer Ma queue qui ta fait lhonneur de te prendre !
Je mexécutais avec un bonheur infini. Puis je me prosternais à Ses pieds et le remerciais du plus profond de mon âme. Le Châtelain mexpliqua enfin que nous étions dans un club BDSM, avec un restaurant ouvert à tout le monde, sauf une journée par semaine, où il était réservé aux personnes faisant partie du monde chocolat, avec des salles spéciales, privées ou publiques, et donc quà aucun moment, je navais eu à craindre quoique ce soit. Nous allâmes ensuite rejoindre Walter, qui nous accompagna, lui dans son véhicule, Monsieur le Marquis et moi dans sa voiture, jusque chez moi. Le Noble membrassa tendrement et remonta dans Sa voiture, prêt à partir. Walter, au moment où je le saluais respectueusement en lui souhaitant une bonne route, jusquà, je suppose, son hôtel ou dès demain matin, il devait partir pour laéroport prendre son jet privé. Il sapprocha de moi et me tendit discrètement, sans que le Maître le voie, un papier, et avec un sourire accompagné dun clin dil devant mon regard incrédule, remonta lui aussi dans son véhicule. Et je les regardais tous les deux quitter lallée de mon terrain, le cur gros de voir partir le Maître. Une fois les deux autos hors de vue, je regardais et lisais avec attention la feuille que mavait donné le Majordome.
(A suivre
)
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