49.8et9 Une Douche Et Une Pipe Dans Les Vestiaires
Jérém sous la douche, quatre simples mots, ressemblant à mes yeux, toute la beauté du monde
Jérém sous la douche, ou limage presque insoutenable du jeune mâle repu, satisfait de sêtre bien vidé les couilles, davoir joui dune façon, certes inattendue, mais dune intensité que son esprit arrive tout juste à concevoir et son beau corps à endurer
satisfait davoir mouché mon insoumission en exigeant de moi une remise en état de son torse souillé par des jets que je nai pas pu retenir
son petit regard canaille pendant toute mon exécution traduisant peut-être également sa façon de retrouver sa position de mâle dominant après les quelques écarts que sa langue sest autorisée entre mon ti trou et ma nuque
« La langue de Jérém » qui titille ma rondelle, la langue de Jérém qui remonte tout au long de ma colonne, de mon cou, et qui saventure jusquà la base de ma nuque, endroit hypersensible chez moi
voilà un film qui ressemble à de la science-fiction, un film que je me repasserais indéfiniment, sans jamais men lasser
Oui, « La langue de Jérém », un film qui mériterait pléthore dOscars
un film qui vient tout juste de sortir mais qui est déjà mythique dans ma tête
un film qui est déjà suivi dun autre chef duvre
« Jérém sous la douche », Jérém dans les vapeurs chaudes
voilà un film dun érotisme insoutenable, un film que je me repasserais indéfiniment, sans jamais men lasser
et dont les premières images, le teaser, ressembleraient à cela
Le corps ruisselant deau, des poils sur le torse qui continuent de pousser laissant deviner une pilosité ultra sexy, ses cheveux bruns en bataille
voilà en quelques mots, le descriptif dune pure merveille
Ça donne envie de voir la suite, non ? Alors, suite
Je suis tellement happé par cette image de bonheur que mes jambes se mettent en marche toutes seules pour mapprocher et mieux profiter du spectacle
Leau atterrit sur les cheveux de mon étalon, ruisselle le long de sa joue, passe par la commissure de ses lèvres, suit la courbe de son menton et la ligne de son cou, parcourt son torse sur tout son développement
elle souligne, avec ses reflets changeants et diaboliques, chacun de ses muscles, des pectoraux aux abdominaux
une partie de cette eau sinfiltre alors au travers de ses poils pubiens, pour glisser in fine le long de sa queue, avant de quitter ce corps dapollon par le prépuce
Et le temps semble sarrêter pour rendre hommage a tant de beauté fugace
Le bogoss a fait mine de rien, mais je sais que, du coin de lil, il ma regardé approcher et me planter là, comme abasourdi, devant sa nudité mouillée
jai limpression quil fait exprès de faire durer sa douche, quil aime savourer la vision de ma dépendance de lui, et du sentiment de toute puissance que cela lui renvoie
limage de la puissance inouïe de son charme, arme à leffet ravageur sur un mec, moi, dont le seul souhait affiché est de le faire jouir chaque fois un peu plus fort
Cest toujours un spectacle magique de voir un bogoss se savonner sous la douche, passer ses mains sur son torse musclé, sur sa peau douce, voyage tactile qui se termine à coup sûr sur ses attributs de mec
imaginer que lorsquil est seul, il va peut-être sattarder un peu plus sur ces attributs
et, pourquoi, pas, sattarder le temps quil faut pour mélanger ses jets chauds à ceux de leau qui tombe sur son corps
La vision se mélange au fantasme
mais en attendant
oui, jai limpression que le bogoss fait durer le plaisir, que ses mains étalent très longuement le gel douche
jen prends pour preuve ses petits regards, de moins en moins en biais et de plus en plus appuyés
des regards charmeurs, accrocheurs, comme sil me provoquait
comme sil mappelait
petit con allumeur
Inutile de résister
mon désir fou est le seul maitre à bord
je ne contrôle plus rien
javance vers lui, encouragé par son petit sourire de plus en plus pétillant, de plus en plus lubrique
Un dernier pas et je me retrouve sous le jet deau chaude
un dernier mouvement et je me retrouve à genoux
une dernière folie et ma bouche souvre pour recueillir leau qui quitte le sexe de mon amant, goutant ainsi à ce divin breuvage, mélange deau et dessence de mon Jérém
Et lorsque le jet deau chaude sarrête, je mempresse de savourer les dernières gouttes tombant de sa queue, avant que le bogoss ne se tire pour aller se sécher
Mais, à ma surprise, le bogoss, ne semble guère pressé de bouger
jai le temps de recueillir jusquà la toute dernière goutte
les secondes ségrènent et rien ne se passe
mon Jérém est toujours planté là, le corps mouillé, dégageant un intense parfum de gel douche
Lorsque je lève les yeux, je croise illico son regard brun
comme sil attendait de croiser le mien
et ce que jy lis
putain
est-ce que
non
je ne peux pas le croire
pourtant
petite impression de déjà-vu
de rediff dun autre film culte, que je repasserai, celui-là aussi, avec le plus grand bonheur
je sens les battements de mon cur redoubler de fréquence et dintensité
Dans ses yeux, une intense étincelle lubrique brille désormais avec insistance
est-ce que le fait de me voir arriver sous la douche et me mettre à genoux comme devant un petit dieu, lui montrant ainsi à quel point je suis accroc à lui
est-ce que la vision de ma bouche recevant leau séchappant de sa queue, juste parce quelle a parcouru mon corps
est-ce que mon attitude lui aurait donné des idées ?
Voyant mon désir se fondre avec le sien, son regard se fait de plus en plus arrogant, dominateur
un regard qui prend rapidement le dessus sur le mien
se sentant comme pris dassaut, presque violé par ce regard de baise, le mien finit par se détourner, montrant bien ma soumission
Mon regard se détourne, certes
mais non sans avoir capté au passage un sourire aux coins de ses lèvres, un sourire bien particulier
non pas le sourire enjôleur quil arbore la plupart du temps lorsquil y a du monde autour
pas non plus ce sourire diaboliquement charmeur qui fait chavirer tout être sensible à la beauté masculine
non, cest plutôt un sourire un peu tordu, mélange de curiosité, dexcitation avec une pointe de sadisme même
Je reprends son prépuce en bouche et je recommence à jouer avec tout doucement
jenvoie ma langue en faire le tour, le stimuler délicatement, je la charge décarter ce délicieux emballage de peau pour lui permettre ensuite daller titiller le gland
jusquà ce que
Jusquà ce que quelques gouttes chaudes ne commencent à couler sur ma langue
sur le coup, je suis surpris
je ferme ma bouche, je recrache
mais ma surprise est vite remplacée par une sensation de bien-être offerte par lécoulement de ce liquide odorant le long de ma joue, sur mes lèvres, sur mon cou, mon torse, jusquà ma queue
Lodeur forte de ce liquide chargé dodeurs de mâle me fait tourner la tête
cest un vrai goût dhomme
Cest violent comme sensation
mais extrêmement excitant
oui, Jérém est bien en train de se vider sur moi, un vrai mâle qui me soumet comme je le mérite, comme je le désire pendant le sexe, un sexe que je veux animal, puissant, sans limites dans la jouissance, tant que cette jouissance est partagée
Je viens tout juste de jouir sur son torse allongé sur le banc, mais je suis à nouveau au bord de livresse des sens
Son jet dru vient de se terminer dans une succession de petits jets de plus en plus espacés
le bogoss enchaine avec ce geste typique des garçons pour se délester de la dernière goutte, geste quil accomplit à tout juste quelques centimètres de mon visage, méclaboussant un peu partout, y compris dans les yeux
car évidemment, enchanté par ce spectacle divin, je nai pas pris garde de les fermer à temps
bon, daccord, je ne suis plus à ça près
Les mots me manquent pour décrire le degré dexcitation dans lequel ce petit jeu ma mis
et surtout le fait quil ait fait ça tout naturellement, comme sil kiffait ça
ça mexcite dautant plus que la première fois que je lui ai parlé de ce fantasme, je me suis fait jeter comme un malpropre
ça mexcite dautant plus que, la première fois quil a envisagé daccéder à ma demande, la fois davant dans ce même vestiaire, dans la même douche, il a eu du mal à mettre tout ça en uvre
alors, le fait de le voir aujourdhui se lâcher aussi facilement, aussi naturellement
ça voudrait peut-être dire quil kiffe ça
quil kiffe un truc que je lui ai fait découvrir à coup sûr, un truc que personne avant moi ne lui a jamais proposé, un truc quil aime
car je ne pense vraiment pas quil fasse ça pour me faire plaisir
non, il ne ferait pas ça sil nen avait pas envie
non, on noblige pas Mr Tommasi à faire quoi que ce soit dont il na pas envie
et surtout pas avec cette étincelle coquine brillant dans son regard
Oui, les mots me manquent
en attendant, je suis tellement excité que jen tremble
Cest dingue leffet que je retire de ce petit jeu, pourtant à mes yeux si érotique, et ce pour la simple et bonne raison quil me projette très loin dans la soumission à son autorité masculine
lidée de me sentir marqué de son odeur, comme un fauve marquerait sa propriété, son territoire, comme si je lui appartenais, de me sentir à lui et à personne dautre, me fait kiffer à un point indicible
Oui, je suis tellement excité que jai grave envie de le reprendre en bouche
Cest ce que je fais, en avançant mon buste
ce goût à la fois salé et acide surprend mes papilles
mais moins que lors des premières gouttes
je commence à lapprivoiser
Mais ce qui me surprend vraiment, ce sont ses mains qui se posent sur mes épaules
non pas pour donner plus délan à ma fellation
mais pour me repousser !
Je cherche alors son regard
peine perdue, le regard brun est fuyant
le bogoss rouvre leau et se rince une nouvelle fois, très rapidement.
Tellement vite que jai juste le temps de me relever et, avant que jarrive à décider si je suis capable de résister à la tentation (et de prendre le risque) de le serrer très fort contre moi, déjà je le vois fermer les robinets, il sort de la douche pour aller se sécher
Pendant que je me douche à mon tour, je me dis que oui, cest magique de voir un bogoss prendre sa douche
et cest tout aussi magique de voir un bogoss se sécher après la douche
rêver dêtre cette serviette qui éponge son corps en passant dans tous les recoins les plus intimes, caressant chaque muscle, chaque ligne anatomique, simprégnant tout simplement de son odeur
Voir un bomec se dessaper
se délester des vêtements de bogoss qui cachent autant quils permettent de fantasmer sur son corps de dingue
voir un bogoss se dessaper
que ce soit pour passer à la douche
ou, encore mieux, lorsquil fait ça dans lurgence, mu par un désir charnel irrépressible, pour libérer son corps et le préparer à lamour physique
et, encore mieux, lorsque cet amour physique cest avec nous quil va le partager
vision de pur bonheur
Mais il est une autre vision de pur bonheur, cest de mater un bogoss en train de se rhabiller
après lamour
ou après une douche
et ce dimanche là, mon bobrun ne ma pas déçu
Le bogoss vient dabandonner la serviette humide sur un banc
et là je le vois fouiller dans son sac de sport et en tirer un deo dont il asperge copieusement ses aisselles et son torse
instantanément la pièce se remplit de sa présence olfactive
Ses mains reviennent dans le sac pour en tirer un boxer noir avec un élastique épais, un élastique vert fluo
je regarde ses gestes rapides, automatiques
je le regarde le passer par les pieds, le faire glisser le long de ses jambes, le remonter jusquà ses hanches, jusquà le poser à sa destination finale, le laissant sy installer avec une perfection hallucinante
une perfection vérifiée sous tous les angles
que ce soit côté pile, en moulant son fessier de ouf
ou bien côté face, en mettant bien en valeur son beau paquet
Un instant plus tard, le bobrun att son jeans accroché à lintérieur de son casier
je le vois passer les jambes lune après lautre, remonter les deux pans et les accrocher, bouton par bouton, jusquà faire disparaitre le boxer
enfin
le faire disparaitre partiellement
très partiellement
car, une fois remonté, mis en place, la boutonnière complètement fermée, le jeans, porté sans ceinture, se révèle être lun de ces spécimens taille basse, arme de séduction massive, arme fatale
Oui, un jeans taille basse qui tombe dune façon affolante sur ses hanches et le bas des reins et qui laisse diaboliquement dépasser non seulement lélastique vert fluo mais aussi un aperçu du coton noir
et je ne mattarderai même pas sur le fait que le jeans, dont le tissu a lair extrêmement doux et confortable, met en valeur lui aussi son fessier et son joli paquet
Un simple jeans délavé, sans sophistication
une coupe taille basse contre laquelle, à mon sens, il faudrait légiférer dans lintérêt de lordre public
le boxer qui dépasse généreusement
un deo copieusement aspergé
et ce torse nu, sculpté, qui dépasse à son tour de lélastique du boxer
Comme disait une célèbre pub pour un rasoir
la perfection, au masculin
moi je dis
juste affolant
rien de plus sexy à mes yeux
Et ce qui est encore plus affolant, cest laisance avec laquelle il porte cette tenue
tellement sûr de lui que ça en devient naturel
être torse nu est pour lui aussi naturel que porter un t-shirt en été ou bien un pull en hiver
tellement naturel quil trouve normal de sapprocher de la seule petite fenêtre du vestiaire, de louvrir et de sappuyer avec une épaule au mur pour fumer sa cigarette, comme sil était chez lui, seul
Il est juste beau
Les mouvements alternés de son bras pour apporter et enlever la cigarette de ses lèvres, sa façon de la tenir au bord du filtre, entre le pouce et lindex, sa grimace de plaisir en aspirant la nicotine, son air blasé lorsquil expire la fumée
ça rajoute du bandant au sexy
Jai envie de lui dire un truc
Jérém
à un moment donné il faut que tu arrêtes de me donner chaud comme ça
il va falloir que tu te calmes, mon petit, car je sens que je ne vais pas tenir longtemps avant de te sauter dessus
Je coupe le jet deau et je mavance vers les casiers pour attr la seule serviette dont jai envie de me saisir pour me sécher
elle est déjà bien humide
mais quimporte, du moment quelle possède à mes yeux linestimable atout davoir caressé le corps de mon Jérém
La proximité aidant, je profite de loccasion pour laisser mon regard traîner dans son sac de sport
cet endroit magique
je donnerais une fortune rien que pour pouvoir y fouiller et y laisser trainer mon nez
son maillot y git négligemment fourgué, avec son short de jeu
Lorsque je le vois revenir vers son casier, je mécarte un peu
je nai reculé que dun pas
ce qui fait quil est à tout juste un mètre de moi
que son déo pénètre dans mon cerveau et continue à vriller mes neurones mais avec une force décuplée
que la chaleur et la douceur de sa peau, évoquées en moi par cette vision rapprochée, embrasent un désir jamais éteint, un désir dont la puissance semble sautoalimenter, comme une combustion solaire
Le bogoss se penche à nouveau sur son sac de sport, il en ouvre une poche latérale et il en extrait un bout de coton blanc
oui, blanc
là, cest clair, net et précis
il veut ma mort
Il le déplie, et la silhouette dun t-shirt blanc un peu froissé se dévoile sous mes yeux
il le retourne entre ses mains, jusquà tenir le bord inférieur
il le secoue pour tenter de le défroisser
Un instant plus tard, le temps quil vérifie le sens devant-derrière, les manchettes pendouillent vers le bas
je salive en pensant leffet que ce simple tissu va avoir sur son torse
Tout en tenant le t-shirt avec ses autres doigts, il écarte les deux pans avec le pouce et lindex
Le geste qui suit est, là encore, très rapide, automatique, inconscient, mais tellement sensuel
le buste à la verticale, le bras droit se lève, se glisse dans sa manchette
le deuxième bras se lève à son tour pour glisser dans lautre manchette
la main droite a déjà attrapé le col du t-shirt par larrière et létire pour lamener à hauteur du visage
Lorsque les deux manchettes se retrouvent calées sur ses épaules, les deux mains se rejoignent pour porter les deux pouces à larrière du col pour tendre le coton et préparer le passage de la tête
A ce stade de l« Opération t-shirt », ses jolies fesses (moulées dans le jean taille basse) ; ses reins, (diaboliquement soulignés par lélastique vert fluo du boxer sui dépasse outrageusement) ; son buste, (légèrement courbé vers larrière) ; les épaules et le cou (légèrement pliés vers lavant)
tout cet ensemble anatomique et harmonique dessine un « S » musclé et rebondi, où chaque courbe est dune perfection à couper le souffle
Le coton se tend, se déforme dangereusement, glisse le long de sa tête, les épaules entament un mouvement rotatoire vers larrière, le buste se redresse, les bras suivent le mouvement de rotation et sarrêtent le long de ses cuisses, dans la but de faire prendre au coton sa position définitive
Hélas
souci de riches
le coton est tellement ajusté
ses pecs tellement saillants
la peau encore un peu humide
le t-shirt reste coincé à la frontière entre pecs et abdos
il lui faut croiser les bras, attr le bord du t-shirt et le tirer vers le bas pour que son torse musclé disparaisse sous le coton fin
Enfin, non
il ne disparait pas vraiment
il est juste mis en valeur, suggéré, fantasmé par le coton fin
Une fois lopération terminée, ce petit t-shirt blanc tombe à la perfection sur ses épaules, sur son torse, se tend sur ses pecs, les manchettes enserrent ses biceps
les plis disparaissent, laissant la place à une perfection visuelle à donner des palpitations
Et quoi dire de cette échancrure de folie, fenêtre ouverte sur un vaste triangle de peau mate, chaude, encore humide, sentant bon le déo fraîchement aspergé, laissant entrevoir ces quelques poils qui repoussent, qui dépassent
et sa chaînette dorée
Bref
un petit t-shirt blanc comme je les aime
un petit t-shirt blanc à hurler.
Il ny a pas à dire
un simple jeans
un t-shirt blanc
simple, puissant, efficace
tellement, simplement
mec
Putain de putain de putain de mec
la grâce, la beauté, la perfection, la jeunesse aveuglante, le coté brun ténébreux, torturé, avec ces attitudes de bad boy
un charme fou, auquel sajoute aujourdhui léclat du mec qui a fait gagner son équipe et qui nen est pas quun peu fier
Je suis en fibrillation, je bande à nouveau
mon cur ne va pas tenir le choc
ma santé mentale est en jeu
naaan, mais comment est-ce qu'un mec aussi parfait, aussi sexy peut exister ?
Mais pourquoi quand je regarde ce mec j'ai envie, dans lordre, de pleurer, de crier et de me taper la tête contre le mur ? Pourquoi jai envie de lui à en avoir mal au ventre ?
Je termine de mhabiller lorsque je le vois fermer son sac vite fait, lempoigner, passer la sangle au-dessus de lépaule droite le laissant flotter contre sa cuisse gauche et se diriger dun pas rapide vers la sortie
en le voyant partir, mon sang ne fait quun tour
ce striptease à lenvers ma donné de bonnes envies
« Jérém
» je l'appelle.
« Ferme bien et laisse les clefs dans ma boîte aux lettres
» je lentends lâcher de façon expéditive sans pour autant réagir à mon interpellation.
« Jérém
attends
» je lappelle à nouveau.
Ce petit con ne mécoute pas, ce petit con ne sarrête pas
je ne peux pas le laisser partir ainsi
jai encore trop envie de lui
je lui emboite le pas, pieds nus
je le ratt juste avant quil ouvre la porte vers lextérieur
je l'arrête en faisant attention de l'attr par le bras du bon côté
en faisant attention déviter de solliciter lépaule blessée
« Quoi ? » fait-il, agacé, en dégageant le bras de ma prise.
« Jai encore envie de te sucer
» je lâche, cash.
Ce nest pas possible de se mettre dans un état pareil
de quémander sa queue (bonjour lallitération) de cette façon
tu métonnes quaprès il ne me considère que comme un simple vide couilles
mais quimporte
le désir me ravage
j'en tremble
je suis fou
Lorsque jarrive à le capter, son regard est triomphant, fier, bordé par un petit sourire mauvais
« Ten as vraiment jamais assez, toi
» il lâche, la voix grave, le souffle déjà excité.
« Toi non plus ten as pas assez, jen suis sûr
» je trouve le moyen de lui rétorquer. Je tente le tout pour tout
« Non, je suis attendu
» il me balance, froid et méprisant. Luxe suprême de bogoss. Se permettre de refuser une bonne pipe.
« S'il te plaît Jérém
» jinsiste.
« Non ! » fait-il, agacé.
« Juste une petite pipe pour la route
tu arriveras encore à temps pour le dernier apéro
»
« Ta gueule » je lentends me balancer sèchement, tout en amorçant le geste de partir pour de bon.
Je le ratt de justesse, en le retenant par le bord du jeans pile en face de sa colonne vertébrale
je le retiens fermement, tout en lui balançant, tout aussi fermement :
« Tu ne vas pas regretter
surtout après ce que je vais encore te faire
».
Le bogoss se retourne
le corps débordant de puissance et de testostérone
le regard bouillant d'envies et de tentations
lattitude de son corps et de son regard jure sévèrement avec les intentions affichées par ses mots
Je crois que mes derniers mots ont parlé à son cerveau reptilien
alors, autant aller au bout de ma pensée
autant tout tenter
« Je suis sûr que t'as encore envie de jouir dans ma bouche et de me regarder tout avaler
pas vrai ? ».
Pour remporter un marché, il faut savoir bien se vendre
Sa réaction est à la hauteur de mes attentes :
« Tattends quoi pour te mettre à genoux ? » fait-il sur un ton qui est un mélange entre agacement, froideur, mépris.
Je me rends compte instantanément que son attitude a changé
regrette-t-il déjà son audace, davoir titillé mon ti trou
est-il désormais dégouté par mes giclées reçues sur son torse ?
Le temps de lâcher ces quelques mots, son sac de sport a atterri lourdement à côté de la porte dentrée, ses mains se sont activées pour descendre son jeans et son boxer sur ses cuisses, en dévoilant une queue plus tout à fait au repos, mais demandant encore quelques attentions pour retrouver toute sa vigueur
Bien sûr, jadore le prendre en bouche alors que son manche est raide comme un piquet
toute sa puissance vient à moi et je me sens instantanément comblé
Cependant, japprécie vraiment quand cet autre genre dexpérience soffre à moi
prendre sa queue en bouche en létat, nexprimant pas encore toute son envergure
commencer à la stimuler délicatement, lentement
la sentir gonfler dans ma bouche
retrouver, provoquer peu à peu une érection des plus imposantes
la sentir envahir mon palais, forcer lentrée de ma gorge
Je me retrouve à genoux, comme si mon corps obéissait à une commande vocale directement reliée à la voix de Jérém
japproche lentement de son gland, trop lentement apparemment, car ses deux mains viennent illico plaquer ma tête contre sa queue
Son gland tente de forcer lentrée de ma bouche
peine inutile
mes lèvres nont guère besoin dêtre es pour souvrir et avaler sa queue, si possible encore plus goulument que dhabitude, sous leffet de cette odeur de vestiaire de mec qui a sur moi leffet dune drogue dure
Je le suce à nouveau, en mode tout propre
jai adoré le sucer en goutant aux petites odeurs dégagées par leffort dans le match
mais japprécie tout autant le goût frais et doux de sa peau, de son gland sortant de la douche
Et je ne parle même pas de lodeur de propre qui se dégage du bord inférieur de ce t-shirt blanc si simple et si sexy, ondulant pile devant mon regard, pendant que je lui offre le meilleur plaisir dont ma bouche est capable
pendant que je moffre le meilleur plaisir que sa queue peut me donner en glissant entre mes lèvres
Je maffaire vite, je maffaire profondément, je maffaire avec entrain, je maffaire avec folie
je lui ai promis un feu dartifice
je me dois de tenir mes promesses
je maffaire en alternant à une vitesse folle des caresses de la langue autour du gland, sur le frein, gorge profondes
si bien que Jérém semble très vite approcher de lorgasme
Mais quelque chose vient perturber cette montée en flèche
soudainement, une sonnerie aigüe séchappe de son sac de sport
sa réaction est brusque
presque un réflexe musculaire sous adrénaline
comme une peur
un instinct de survie
Le mec se dégage de ma bouche, plonge la main dans une poche latérale du sac de sport et il en tire son Panasonic.
« Allo ? » je lentends sannoncer tout gentiment. Instinctivement, je me dis que ça doit être une nana à lautre bout du fil
une de ces pétasses qui se tapent lincruste dans les troisième mi-temps
avant de se taper lun ou lautre de ces jeunes messieurs
soudainement, jai envie de gerber
Pourtant, mon état desprit change très vite, et de façon radicale, lorsque, après quelques secondes découte, il me semble de déceler une voix masculine
chose qui se confirme lorsque jentends mon bobrun lâcher :
« Oui, Thib
jarrive
j'arrive
jai eu un problème de démarrage avec la voiture
non, pas besoin de venir
j'ai trouvé tout seul
».
Putain
mon Jérém ment avec un aplomb remarquable, son mensonge ajoutant une dimension clandestine très bandante à cette situation déjà à la base foncièrement excitante
Et sa main, se posant sur ma nuque au même instant et me forçant à avaler sa queue, termine denflammer linstant
Lorsque cest demandé si gentiment
ça donne envie de faire du zèle
alors, pendant que le bobrun enchaîne les mensonges
« Jai dû passer à lappart mais là je démarre, j'arrive... »
cest dune seule traite que javale sa queue
geste qui provoque en lui une expiration involontaire et plutôt bruyante
Sa réplique suivante sera aussi mensongère et précipitée quamusante :
« Mais non
je ne suis pas essoufflé
jai fait quelques pompes
[Cest ça
des pompes
tes surtout en train de ten laisser faire une, oui
]
je suis juste un peu naze
allez
Adishatz ! ».
Le bogoss raccroche, balance le téléphone sur son sac
dun geste rapide, il porte les deux mains sur mes épaules
il me fait pivoter
Je me retrouve le dos contre le mur
sa queue glissant sans autre forme de procès entre mes lèvres au rythme de puissants coups de reins
Et le bogoss reprend le contrôle de sa baise
jadore
jadore diriger le jeu, le surprendre
mais jaime tout autant me laisser surprendre, le voir exprimer ses envies de cette façon brutale, qui ne laisse pas le choix
Le mec est pressé
ce petit coup de fil lui a mis le stress
mais au point quil en est, il ne peut pas renoncer à jouir une fois de plus
alors, il faut que ça aille vite, très vite
son empressement est furieusement excitant
sa précipitation me rend dingue
le gars va droit au but
il y met toute son énergie
il est tout concentré à la recherche de son plaisir
ma tête coincée contre le mur, ma bouche supportant toute la fougue de ses assauts, son gland qui met des coups de bélier au fond de mon palais, ses couilles qui frappent lourdement mon menton
toute ma personne, ma présence ne sont que lobjet de son plaisir
Très vite, je sens quil va jouir
« Bonne salope
tu veux mon jus
tu vas lavoir mon jus
» lâche-t-il alors que son cerveau commence à être secoué par des décharges électriques intenses.
Jai envie dun truc
jai envie de lentendre mordonner davaler
ce serait juste la cerise sur le gâteau dun délire géant
si la situation le permettait, mes lèvres quitteraient provisoirement sa queue pour lui demander :
[Tu as envie que je tavale ?]
Lui il me répondrait, arrogant :
[A ton avis ?]
Je lui lâcherais alors :
[J'aimerais que tu me l'ordonnes
]
Le bogoss me rétorquerait un simple :
[Dépêche-toi, suce !]
Et lorsque lorgasme viendrait, lorsque ses couilles se déchargeraient dans ma bouche, il déchargerait ces mots dans mes oreilles :
[Avale, salope !]
Au lieu de quoi
Lorsque son plaisir de mec explose entre ses jambes et dans son bas ventre, sans que jaie pu en aucun cas linfluencer, cest ce genre de gentils mots que je lentends me balancer :
« Putaaaaaaaaain de bouche à bite
vas-y, salope
prends ça et avale
vas-y, avale
avale tout
».
tout en lâchant deux bonnes grosses giclées dans ma gorge
et, à la faveur de la furie de ses coups de bassin désormais incontrôlés sous la déferlante de son plaisir ultime de mec, le troisième termine au bord de mes lèvres, les deux derniers échouant sur mon t-shirt
.
Connexion parfaite de nos esprits
ou du moins de nos plaisirs
jai rêvé dentendre ces mots
et lui il les a lâchés
des mots encore plus chauds que je les avais imaginés
Et voilà comment le petit champion revient au but en marquant un nouvel essai à cinq points
Jai tout juste le temps de messuyer le visage avec le bas de mon t-shirt, que le bogoss a déjà remonté son jeans et son boxer noir et vert fluo, rangé son téléphone, attrapé son sac de sport, mis une cigarette entre ses lèvres et déverrouillé la porte donnant sur la rue
« Dépêche-toi
» je lentends pester sur un ton froid et méprisant.
Et voilà
me revoilà une fois de plus au creux de ses montagnes russes sur lesquelles avance ma relation avec Jérém
la froideur des adieux après le sexe
Je mapproche de lui, et son deo sen prend une fois de plus très violemment à mes neurones
je sais que dans quelques secondes on partira chacun de notre côté
je sais quil va me manquer à linstant où il va disparaître de mon champ visuel
il me manque déjà
Je voudrais tant partager cette victoire avec lui... en être de la troisième mi-temps... partager la fête, son succès, sa gloire, sa joie, son bonheur, la camaraderie avec ses coéquipiers
Je tente de me consoler en me disant que jai déjà eu ma troisième mi-temps, rien que pour moi
alors quil y a tant de nanas et de mecs qui ne rêveraient que de ça
non, je nai pas le droit de me plaindre
Me voyant approcher, le bogoss att le battant de la porte
Naaaan
je ne peux pas le laisser partir comme ça
après tout le plaisir quon sest donné
jai trop envie dun câlin
car le câlin cest le meilleur des desserts pour conclure en beauté un grand festin damour physique
lorsque le dessert est absent, on se dit que le repas nest pas vraiment réussi
lorsque le câlin est absent
« Attends Jérém
»
Le bobrun semble ne pas mentendre ou ne pas mécouter. Cest pourquoi jose ce geste aussi désespéré que risqué
lattr fermement par le bras, lattirer à moi
Je le sens pressé, déjà ailleurs, très peu disposé à mécouter
« S'il te plaît, Jérém
» je finis par insister sur un ton capable de le pousser à tourner la tête et le buste.
Je suis dingue de ce quil vient de me faire
tout mon corps tremble encore de plaisir, son gout fort dans mon palais, ma bouche et mon ti trou hantés par le souvenir vif du passage de son manche
Sans réfléchir, porté par une envie qui me secoue de fond en comble, je fonce, je mavance, je passe mes bras sous les siens et je le serre très fort contre moi, mon torse collé contre ses pecs, mon visage abandonné dans le creux de son épaule
Un mélange de tristesse, de bonheur, de manque menvahit, je me sens au bord de la crise de larmes
cest fou comme il me manque déjà
le Jérém est une drogue dure
très dure
surtout lorsquon a loccasion den prendre de la bonne
comme celle coupée avec leuphorie persistant après un match de rugby gagné de justesse
Je ne sais pas comment jai pu obtenir ça de lui
peut-être ma détermination désespérée, la surprise, ou, on peut toujours rêver, une envie réelle, e à sexprimer par mon enthousiasme
Le contact avec son corps, sa chaleur, sa musculature
le contact avec sa peau et avec ses effluves de mec tout juste douché
je suis tellement bien que je ne voudrais jamais quitter cette étreinte
et quimporte si, pendant que mes bras lui montrent tout mon attachement, tout lamour que je lui porte, les siens restent bras ballants le long de son buste
en contact avec son corps, cest là que je rêve dêtre
cest là que je me sens bien
Tellement bien que je ne peux mempêcher de déposer quelques bisous légers à la base de son cou
plus je le serre contre moi, plus je deviens fou, je deviens téméraire au point de rallonger mon chapelet de bisous dans léchancrure du t-shirt
ce triangle de peau me rend dingue
jy vais, mais avec prudence et parcimonie, je sais bien quil ne faut pas trop chatouiller ce beau mâle, notamment après un double orgasme
Et un frisson secoue mon corps lorsque je ressens le contact hésitant, maladroit mais chaud et presque rassurant, de sa main se posant à plat juste au-dessus de mes reins
un contact presque irréel
sa durée est si brève que jai tout juste le temps de réaliser que ça sest passé
que déjà ça ne se passe plus
Une seconde après, ses mains se portent sur les miennes, les décrochent de son dos
la poussée de ses biceps minvite à reculer le buste pour permettre au sien de se dégager
le regard fuyant, bien sûr
Le bogoss passe la porte en silence et je lui enjambe le pas.
Dans la lumière chaude du soleil de cette fin daprès-midi dété, son teint mat et la perfection immaculée et moulante de son t-shirt saffrontent dans un duel étincelant
définitivement, je voudrais être son t-shirt
Mes yeux ne peuvent se décoller de ce fin tissu de coton blanc collé à sa peau mate encore un peu humide, épousant ses muscles encore chauds
non, je ne peux pas quitter du regard ce corps apaisé pas les endorphines que jai déclenchées avec lamour
dommage que son esprit ne soit pas assez apaisé pour apprécier cet état de grâce
« Jérém, on se voit quand ? » je ne peux mempêcher de lui demander en le suivant sur le parking.
« Je sais pas
» fait-il, brusquement.
« Jai envie de te voir
même si cest juste pour baiser
» je le supplie presque. Ce mec me fait perdre les gonds et sortir de mes étriers
Et là il se retourne, et me lance froidement :
« Je ne sais pas si tu as réalisé, mais le lycée, cest fini
jai un taf maintenant
et jai aussi des potes
jai envie de faire la fête avec eux
prendre des cuites
sauter des nanas
la vie, quoi
et il faut aussi que je moccupe de mon taf pour la rentrée
».
« Tu vas partir ? ».
« Oui je pense
».
Dit sur un ton léger, dégagé, pourtant aussi lourd quun coup de massue pour mes oreilles.
« Et le rugby ? Comment ils vont faire ? » je tente de me raccrocher par instinct de survie.
« Ils se débrouilleront
» fait-il en ouvrant la porte de la 205 rouge.
« Et moi, comment je vais faire sans toi ? » je me mets à nu devant lui alors quil démarre.
« Tu te feras sauter par un autre
» voilà sa réponse de petit con.
« Cest de toi que jai envie
» je lance à deux doigts de craquer.
« Laisse-moi rire
» fait-il, méprisant.
« Jadore coucher avec toi
et toi aussi
plus qu'avec nimporte quelle péta
» je tente le tout pour tout.
« Tu n'en sais rien du tout » il minterrompt brutalement, de plus en plus froid, dur et méprisant « t'inquiète pas pour ma queue
elle sait ce dont elle a envie
».
Sur ce, il claque la porte et il enclenche la marche arrière. Sans un regard dans ma direction, il quitte le parking et se casse, direction le centre-ville
Je reprends le chemin vers la maison, le cur lesté de plomb
je suis tellement secoué par son attitude quil me faut parcourir une bonne moitié du chemin avant de me souvenir que mon t-shirt est toujours taché au jus de bogoss
Un souvenir qui me revient à la faveur dun glissement de mon t-shirt sur ma peau suite à une rafale de vent, faisant remonter à mes narines cette odeur forte de mec
Je vais avoir lair de quoi dans la rue
et pire
en rentrant à la maison
je marrête à une fontaine publique pour me rincer
maintenant jai lair dun con qui a fait une bataille deau
Adishatz ! mon beau, sexy, touchant, blessé et blessant Jérém
tu me fais rêver
tu me fais bander
tu me fais jouir
tu sais me rendre le garçon le plus heureux de la terre et quelques minutes plus tard, en me montrant ta froideur, en me parlant de ton projet de départ qui semble se préciser, le plus malheureux
Oui, tu me fais rêver, mon Jérém
et cette nuit-là, tu viendras hanter mon sommeil, comme tant de fois tu le feras dans les semaines, les mois et les années à venir
Limage a comme leffet dune drogue, dune hallucination, elle simpose comme une gifle en plein visage, avec une violence susceptible daffecter mes neurones de façon irréversible.
Un jeans taille basse porté de façon faussement négligée, inconsciemment dans tous les sens du terme : bien descendu sur les hanches et le bas des reins comme pour mieux en souligner la cambrure parfaite.
Surtout que, en plus de mettre en valeur sa plastique abdominale, ce jeans, savamment porté sans ceinture, se permet laudace de laisser dépasser un morceau du dernier rempart de tissu sur le chemin de sa virilité.
Epousant parfaitement la courbure de ses fesses, sous le creux de ses reins, lélastique vert du boxer noir enserre la taille et plonge légèrement vers lavant, sous le pli de laine à la ligne saillante, dépasse à peine au-dessus de cette braguette dont la vue déclenche de furieuses envies daller la déverrouiller, bouton par bouton, tout comme on déballerait avec lenteur un cadeau tant désiré pour en profiter.
Juxtaposition de tissus, révélation de sous-vêtement normalement pas destiné à être vu
expérience dune intensité fulgurante, comme une petite fenêtre daccès vers lintimité dun bogoss, comme un secret dérobé à son insu
La peau un peu dorée, les dorsaux sculptés, ce mec est beau à donner mal au ventre
jeans taille basse, élastique du boxer qui dépasse
je ne sais pas sil existe plus beau spectacle au monde
Et puis, au milieu de cette contemplation quasi-mystique, quelque chose se produit, comme un frisson électrique, une dose massive et hypnotisante dérotisme en intraveineuse.
Cest le genre dinstant souvent espéré, maintes fois rêvé, mais auquel on nest jamais vraiment préparé
Tout à coup, le film qui défilait jusque-là à vitesse normale, passe soudainement à quelques images secondes
comme si le temps, subitement, se suspendait dans cet instant
Le petit démon au visage dange sempare du t-shirt immaculé, et dun geste net et précis, il glisse ses bras dans les manches. Sous lapparence de la décontraction dun geste presque inconscient, mécanique, le visage est concentré.
Le geste est simple, anodin, mais exécuté par un ptit con de son espèce, il prend des allures de tour de magicien.
Le geste est simple, naturel mais exécuté par le brun ténébreux, il a la précision et la puissance dune chorégraphie de ballet que seuls les bogoss comme lui ont le don de maîtriser.
Le geste est simple, si banal, si ordinaire, mais exécuté avec la souplesse dun félin, il est si intime à la fois.
Dun savant mélange de balancement de son torse et de la montée du bras droit, la manchette glisse jusquà hauteur de son biceps tandis que la main droite sempare du col et le tire vers la gauche.
Le tissu fin progresse le long du bras gauche, accompagnée par la main droite qui tient toujours le col. Et cest là que réside alors la secret-touch du bogoss, la clé de cette chorégraphie millimétrée : en même temps que les deux pouces se glissent dans le col et le tirent vers le haut, la tête se baisse pour glisser dans louverture, provocant du même coup la contraction des abdos et la mise en valeur de ses tétons rose-brun.
Lair se sature presque de testostérone, comme si mes narines venaient dêtre frappées par lodeur de sa virilité.
La touche finale de lexécution de cette figure artistique inouïe à couper le souffle est apportée par le relâchement des pouces, un écartement des bras et le raffinement ultime dune poussée du torse vers lavant.
Libéré de lemprise des mains, le t-shirt glisse tout seul, parfaitement ajusté à cette perfection faite mec.
On ressort comme groggy dune apnée, sonné par livresse causée par son déhanché parfait, par le mouvement souple de ses muscles, par la vue de ses abdos fermes et de sa peau lisse.
Tout dans son corps et la pureté de ses gestes transpire lérotisme, suscite le désir, suscite lenvie quil retire le t-shirt pour le remettre de nouveau, comme dans un replay dont on ne se lasserait pas.
Cest ce genre dinstant souvent espéré, maintes fois rêvé, mais non décidemment, on nest jamais vraiment préparé à ces instants déternité.
Merci à FanB pour ce texte, petit défi lancé entre nous autour de la description dun bogoss en train de se rhabiller. Défi relevé haut la main !
Merci Fred, gripsou, Bab, Olivier, Pascal, many_nation, yann, cyril, Rodrigue (à qui je dois lidée ce cet épisode autour de la finale)
Merci à tous ceux qui ont participé à la soirée chat du 6 décembre dernier, ils sy reconnaitront
Cet épisode, est vraiment un beau travail déquipe
Je souhaite à toute léquipe J&N, au gang J&N, et à tous les lecteurs et lectrices, une année 2017 pleine de bonnes choses, la santé, la rigolade, lamour, la sérénité et tout ce que votre cur vous dit pour être heureux et en paix avec vous-même.
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