Une Vie De Chien Partie Iii
Une goutte de sueur perlait sur mon front, ma respiration était haletante
je me penchai en avant et le sentis, dur et long, frotter contre moi tandis que je remuais les fesses.
_ Quelle idée stupide cette balade à vélo ! marmonnai-je. La selle me fait mal, la route est pourrie
vivement que je sois rentré
Jétais parti en balade à vélo le long de la rivière depuis une bonne heure déjà. Deux jours sétaient écoulés depuis ma rencontre avec Nicolas et je narrivais toujours pas à me calmer. Javais espéré que le calme et le vent frais sur mon visage auraient pu me faire oublier, même momentanément, cette sensation dincompréhension qui me faisait souffrir.
Je fermai les yeux et le sentis à nouveau contre moi, ses mains me caressant, me faisant découvrir toutes sortes de sensations intenses. Je sentis que mon vélo échappait à mon contrôle et rouvris les yeux juste à temps pour me voir dér et tomber sur le côté. Je redressai mon vélo qui métait tombé dessus et me relevai prudemment. Mis à part un pantalon déchiré sur toute la longueur de la cuisse gauche et un coude écorché, jétais indemne.
Je me remis en route en maugréant, décidément, cette histoire ne me réussissait pas. Heureusement pour moi, je ne me trouvais quà quelques minutes de chez moi et je rentrai rapidement.
Je balançai mes chaussures dans lentrée, enlevai mon t-shirt sale et mon jean et me dirigeai vers la salle de bain. Je laissai tomber mon caleçon et grimpai dans la baignoire. Jallumai leau et la laissai couler sur mon visage.
La chaleur me faisait un bien fou et commença à apaiser mes muscles douloureux. Je fis glisser mes mains sur mon ventre pour me débarrasser de la poussière et commença à les remonter vers mes pectoraux. Je ressentis comme un choc électrique lorsquelles rencontrèrent mes tétons. Javais toujours été particulièrement sensible à cet endroit mais depuis ma dernière expérience, les sensations étaient décuplées.
Jouvris les yeux, et regardai mon corps luisant de mon liquide. Ma décision était prise, je devais essayer daller plus loin. Je me savonnai rapidement puis sortis de la douche et sans prendre la peine de me rhabiller, allai chercher mon téléphone. Mon cur tambourinait dans ma poitrine, étais-ce vraiment ce que je voulais ? Javais une copine et je me sentais coupable de ce que javais fait auparavant. Ma « harpie », comme lappelait ma peluche préférée, était très jalouse et ne devait sous aucun prétexte être au courant de la situation... Je savais quaprès ça il ny aurait plus de retour en arrière. Avant toutes choses, je décidai denvoyer un sms à Clémence, je savais quen lui parlant, joubliais toujours tous mes soucis et que la savoir à mes côtés me donnais du courage. Je voulais lui raconter, lui expliquer le changement qui sopérait en moi et mes craintes
Elle connaissait mon appétit pour la fiction yaoi et devait se douter depuis un certain temps déjà que jallais commencer à mintéresser aux vrais mecs. Je ne réussis pourtant quà écrire un message sans grande importance, ne trouvant pas la force de me dévoiler. Je me maudis, elle méritait de savoir, je ne lui avais jamais rien caché
Sa réponse ne tarda pas, un sourire se dessina sur mes lèvres et je me promis damener le sujet très rapidement dans la conversation, pour linstant, javais un rendez-vous à prendre !
Je le trouvai sans peine sur Facebook.
« Coucou je narrête pas de penser à lautre jour est-ce que tu veux membêter à nouveau ? »
Un bruit de vibreur me tira de ma torpeur, je me frottai les yeux et attrapai mon téléphone. Je respirai profondément avant douvrir le message.
« Aujourdhui, 17h, chez toi. Envoie-moi ladresse. »
Je répondis à sa demande et laissa tomber le téléphone à côté de moi. Mon regard se dirigea vers le réveil, 16h. Je bondis hors de mon lit et courus à la salle de bain, je devais absolument être parfait.
Brossage de dents, coiffage, rasage de tous les poils possibles, je passai une grosse demi-heure dans la salle de bain puis allai mhabiller.
16h45, il allait arriver dune minute à lautre, javais hâte mais une boule menserrait la gorge. Une vibration, lécran de mon téléphone salluma.
_ Il est là ! pensais-je.
Jouvris le message.
« Je suis devant, viens mouvrir nu sous ton pantalon. »
Jenlevai fébrilement mon caleçon puis remis mon pantalon. La sensation de mon sexe libre à lintérieur de mon jean était très agréable et mexcitait. Je sortis très vite dehors et mapprochai du portail en courant presque. Il était devant moi, encore plus attirant que la première fois, son t-shirt très court laissait presque voir son ventre et la forme caractéristique de son sexe dans son jean attirait déjà mon regard.
Je lui serrai la main et il en profita pour mattirer contre lui et membrasser sur la joue. Je devins écarlate et me mordis la lèvre.
_ Allons-y maintenant, dit-il avec un clin dil.
Il marchait devant moi, je voyais ses fesses moulées dans son pantalon. Dune forme parfaite, assez féminines, cette vision accentua mon excitation.
Je le guidai jusquà ma chambre, il sinstalla sur mon lit et me sourit. Je massis à côté de lui, prétextant un manque de place, je me collai contre lui et ne bougeai plus
tremblant à moitié.
_ Maintenant tu mobéis ! ordonna-til. Déshabille-toi.
Encore excité par ses caresses, je commençai à enlever lentement mon haut, laissant mes mains caresser mon torse et jouer avec mes tétons. Je déboutonnai ensuite mon pantalon, remuant légèrement les fesses et me penchant en avant pour le laisser apprécier la vue. Je voulais quil me voie, quil sache que javais envie de lui. Je me retrouvai nu devant lui, le sexe raidi et le cur battant.
_ A genoux ! Et montre-moi que tu es un bon soumis.
Être appelé comme ça me fit ressentir un frisson de plaisir. Je mempressai dobéir, ouvris sa ceinture avec empressement et poussai un soupir de contentement lorsque je vis son pénis se tendre devant moi. Il samusa à me caresser la joue avec et le laissa glisser sur mes lèvres. Jappréciai ce contact et ouvrai lentement la bouche pour laisser sortir ma langue. Une claque sur mes fesses me fit pousser un gémissement de plaisir et je commençai à lécher son gland avec application. Cétait meilleur que dans mon rêve, son goût me faisait perdre la tête.
Je sentis ses doigts se balader près de mon anus, je levai la tête, la langue pendante.
_ Dis-moi, tu tes déjà fait plaisir ici ? demanda-til.
_ O
oui
répondis-je.
_ Raconte-moi.
_ Eh bien je me doigte des fois
Une claque retentit sur mes fesses.
_ Très souvent ! corrigeais-je en gémissant.
Ses doigts caressaient ma rondelle, senfonçant doucement en moi, un, puis deux.
_ Oh tu aimes ça, constata-til.
Je ne pouvais pas répondre, trop concentré sur ma tâche. Il me doigtait doucement, profondément, faisant trembler mon corps à chaque fois quil caressait mes points sensibles. Sans même men rendre compte, je me cambrai et fis bouger mon bassin pour accompagner son mouvement. Il comprit mon envie et accéléra.
Son membre gonflé frémissait au contact de ma langue, son gland frottait dans ma gorge. Je pris sa main et la posa sur ma tête. Javais besoin dêtre dominé, je voulais quil mutilise, quil profite de moi.
_ Hum tu me plais, dit-til en lappuyant contre son sexe.
Je sentais lorgasme monter, chaque va-et-vient de ses doigts déclenchait des électrochocs de plaisir. Il se déversa dans ma bouche en soupirant, le goût de son sperme macheva et je me laissai aller à pousser un petit cri de plaisir en jouissant.
Je laissai son liquide couler dans ma bouche pour le savourer puis avala en le regardant. Jétais devenu accro, ce goût acre était devenu pour moi synonyme de plaisir et dobéissance. Je nettoyai son sexe avec ma langue, refusant de perdre une seule miette de son nectar et massis à côté de lui, épuisé.
_ Tu as été génial, me félicita-til. Je ne pensais pas quêtre soumis texciterais autant.
_ Moi non plus, répondis-je en rougissant.
_ La prochaine fois jaimerais aller plus loin mais en attendant tu as bien mérité une récompense.
Il prit ma tête entre ses mains et membrassa, il glissa sa langue dans ma bouche et je lui rendis son baiser. Cétait tellement différent de ce à quoi javais lhabitude. Plus viril mais en même temps tellement doux. Je fermai les yeux et me laissai aller dans ses bras. Cet homme qui mavait fait jouir en me soumettant faisait maintenant preuve de beaucoup de douceur. Ce fut avec déception que je le sentis sécarter de moi. Il se rhabilla et se leva.
_ Je te laisse mais jespère te revoir, murmura-til.
Je le regardai séloigner, nu sur mon lit, le souffle court et la sensation de ses doigts encore en moi. Je naurais pas pu dire ce qui mavait rendu comme ça. Ses doigts magiques, son magnifique sexe dans ma bouche ou le fait de servir un homme, à quatre pattes
Jamais je navais connu quelque chose de semblable. Le soir même, jessayai de me faire jouir avec mes doigts mais malgré une connaissance parfaite de mon corps, le résultat me parut décevant. Cest avec lespoir de recommencer que je mendormis.
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