Souffle De Renouveau (3)
[Toutes mes excuses pour cette longue attente, j'ai perdu la fichier contenant la suite et cela m'a complètement arrêté dans mon élan...
Voici donc le 3eme chapitre de Souffle de Renouveau !]
Après être rentré rapidement à mon appartement, je m'étais écroulé sous la fatigue. Le lendemain matin je me réveillais d'un sommeil réparateur et c'est presque sans surprise que j'avais débuté ma journée par me remettre en place de manière plus confortable les anneaux et le cadenas aux couilles. Étrangement je commençais à m'habi à leurs présences et, malgré une légère gène, la sensation était devenue bien moins désagréable.
Le temps de me faire couler le café et de prendre une douche je repensais à ce qu'il m'arrivait. Je sentais que mes réticences et appréhensions étaient toujours bien présentes, pourtant mon envie de poursuivre cette aventure ne cessait de croître étonnement. Des rayons de lumières matinales venaient barrer mon visage et éclairer mes yeux noisettes tandis que, le regard perdu sur les toits de Paris, je me faisais la réflexion de ce calme inhabituel que je ressentais.
Le visage et le corps de Nathan se dessinèrent dans mon esprit, sa voix résonnait dans le creux des mes oreilles et il me semblait à cet instant qu'il était l'homme le plus beau dont je puisse rêver. Je posais ma main sur mon coup dans une caresse, il était légèrement endolori mais non marqué. Je continuais sur mon épaule et le reste de mon corps comme si je le découvrais pour la première fois.
C'est en remarquant l'heure tardive que je tentais de chasser ces images de mon esprit. Je me savais du genre romantique, et j'étais parfaitement conscient de l'état dans lequel je basculais. Il fallait absolument que je me résonne et résiste à ce trouble qui me gagnait. Je tentais de me dire que ce n'était qu'un plan cul, rien de plus, mais à cette idée je n'en ressentis qu'un pincement au cur et une drôle de tension.
Le trajet se fit rapidement jusqu'à mon travail d'étudiant et j'arrivais parfaitement à l'heure pour retrouver mes boites de conserves empilées et autres cartons qui n'attendaient que moi pour se retrouver en rayon. A mon plus grand plaisir je vis qu'une très bonne collègue, étudiante elle aussi, était présente aujourd'hui et c'est avec de grands gestes que je la saluais de loin. Ça avait était le coup de foudre entre nous si je puis dire, elle était ce genre de personne toujours rayonnante qui émanait cette sorte de chaleur et de gentillesse autour d'elle. Très rapidement nous avions sympathisé et je lui avais appris que j'étais gay, je n'avais donc pas besoin de jouer à un jeu avec elle. Lorsque le midi arriva, j'allais la retrouver pour partager mon repas à l'écart des autres.
_ Hey ! Ça va mon beau ?! Commença-t-elle tout sourire.
Moi qui m'étais emmurer dans un mutisme mélancolique depuis le début de la journée je ne puis que le lui rendre ce qui me fit un bien fou.
_ Oui ! Et toi ? Tu as fais des folies de ton week-end ?
_ Si tu savais, gloussa-t-elle malicieusement. On est sortie danser avec les filles dans un bar! Ça a été une très bonne soirée, j'ai essayé de te joindre, tu étais où ?
_ Ah oui j'ai complètement zappé ton texto, désolé... J'ai... Passé un week-end intéressant, mais raconte. Tu as fais des rencontres ?
A cette instant je me disais que la conversation allait inévitablement dériver vers mon week-end et je ne savais pas encore si j'avais bien envie d'en discuter. Sarah, puisque c'était son prénom, était du genre femme indépendante, profitant des choses simplement, sans arrières pensées. Elle était également très curieuse et avide d'histoires croquantes. Me sachant très mauvais menteur je savais déjà que je ne couperais pas à certaines explications si je ne faisais pas attention.
_ Si tu savais !... Gloussa-t-elle encore. On s'est bien amusée effectivement tu me connais. J'ai rencontré un mec et Marion aussi, le combo ! On s'écrit un peu depuis, mais cette nuit a été parfaite. Comment ça « intéressant » ? Qu'est-ce que tu as fais de beau?
Ça y été, j'avais eu à peine le temps de me dire de faire attention qu'elle s'était déjà engouffrée dans la brèche. Son regard s'était fait plus perçant et espiègle, elle savait qu'il y avait quelque chose à savoir. L'instinct féminin diront certains. Je me redressais un peu gêné et lui répondis dans un sourire timide.
_ Oh euh rien de particulier, j'ai juste, peut-être, rencontré quelqu'un...
_ Quoi ? Et tu m'as pas appelé ! Tu mériterais que je te fâche ! Alors, alors ?! C'est qui ? Il est beau ? Comment vous vous êtes rencontrés ? T'es vraiment un coquin de m'avoir rien dit ! Dit-elle presque dans un souffle, avide que je crache le morceau.
Je croisais les bras légèrement crispé, mais la situation restait amusante et l'idée de lui raconter, ne serait-ce qu'une partie de la vérité, allait probablement me soulager d'un poids et me rassurer. D'autant plus qu'une personne serait au moins au courant que je fréquente cet homme, on ne sait jamais vraiment.
_ C'est... Mon voisin... Je ne pense pas que tu l'ais déjà rencontré, il est nouveau. On s'est vu ce week-end et ça a... Fonctionné je dirais. Mais rien de sérieux ! M'empresse-je de rajouter.
_ Comment ça ? Vous avez flirté ? Du genre romantique ou plutôt plan cul ? Il est comment ?
_ Euh... Il est très beau... Grand, brun, yeux bleus/gris. A tomber hahaha, mais c'était juste comme ça, rien de romantique je dirais.
_ Cool ! C'était bien ? Putain tu te débrouilles pas mal, avec le voisin quoi ! Dit-elle toujours aussi enjouée.
_ Oui, c'était bien. Enfin je sais pas trop , c'était cool on verra.
_ Tu stresses toujours autant, arrête. Et vous allez vous revoir ?
_ Oui on doit se revoir, je sais pas encore quand, mentis-je.
La conversation continua ainsi quelques minutes avant que le pause prenne fin et que nous nous séparions. Les nombreuses fois où j'avais omis toutes la vérité, ou simplement mentis, ne furent par remarquées par Sarah, elle avait dû le mettre sur le coup de l'embarras. Pour autant je me sentais réellement plus rassuré, en sécurité du fait que cette relation ne soit pas inconnue de tous. J'étais reparti travailler voguant sur cette sensation, repoussant plus facilement mes questions et incertitudes. Pour autant le visage de Nathan ne me quitta pas et je ne pus que repenser à lui toute la journée jusqu'au retour chez moi, la poitrine légèrement compressée.
Je ne perdais pas de temps ce soir là et après avoir passé ma pommade, j'avais fait une rapide recherche des centres médicaux où je pourrais passer mon test le plus rapidement possible. Heureusement pour moi j'obtenais rapidement un rendez-vous pour le lendemain et savais que j'aurais les résultats 48h plus tard. J'hésitais quelques instants avant de prendre mon portable et d'envoyer un message à Nathan pour le lui annoncer. La réponse fut très succincte, me répondant que le prochain rendez-vous serait fixé à vendredi 20h tapante si tout allait bien. Je fixais l'écran de mon portable encore quelques secondes avant de l'éteindre, n'espérant aucune réponse supplémentaire.
La suite de la semaine se déroula rapidement, bousculée par la bataille entre mes peurs et mes envies. Pourtant je franchissais chaque étape, d'abord les clés que je lui remettais dans sa boîte aux lettres. Puis la visite qui mangoissa longuement, mais qui se passa sans accroc. Ou encore la mise en page de mon emploie du temps que j'envoyais également.
A chaque pas en avant il ne me répondait que par de très courts messages, m'indiquant qu'il avait pris note de mon avancée.
Celle-ci s'ouvrit sur l'homme que j'avais tant espéré et craint, je baissais la tête instinctivement, mais j'avais cru comprendre à son sourire qu'il n'avait pas encore endossé son rôle de dominant. Sa voix le confirma immédiatement quand il me demanda gentiment de rentrer et de relever la tête. A l'intérieur mon regard rencontra ses magnifique yeux et son visage détendu.
_ Ne t'inquiète pas, j'aimerai qu'on commence doucement aujourd'hui. Qu'on discute un peu de la suite. Un truc à boire pour te détendre ?
Il n'attendit pas ma réponse et alla en cuisine pour y prendre une bouteille de vin et m'invita à masseoir dans le fauteuil. Il s'assit à côté de moi et déboucha la bouteille, je ne disais rien surpris par la tournure des événements. Lorsqu'il finit de remplir nos verres il se tourna vers moi et commença.
_ Bien, pour débuter on va vérifier chacun nos tests, la confiance c'est bien mais partons sur de bonnes bases, dit-il alors qu'il me tendait un papier.
Je fouillais rapidement dans mes poches et faisais de même avant de lire ses résultats. Une fois fois nos vérifications terminées il reprit.
_ Si tu es ici c'est que tu acceptes de faire un stage de soumission avec moi. Ce stage implique dans nos relations une domination de ma part et une soumission de la tienne. Tu dois le savoir puisque tu as l'air d'avoir déjà visionné ou lu des choses à ce sujet, mais ces « relations » sont généralement encadrées par un contrat. J'en ai préparé un pour nous deux, il faut que tu le lises, puis le signe si tu es toujours ok. Tu me suis pour le moment ?
_ Oui, oui, répondis-je hâtivement.
_ Avant que tu le lises il faut savoir que ce contrat est moral, et n'est évidement rien aux yeux de la loi. Si l'un de nous ne le respecte pas il pourra y avoir de graves conséquences dont le contrat ne nous protège pas réellement. Pour ma part il est avant tout un code de conduite auquel je me tiens, et si toi tu ne le respecte pas je déciderai sans aucun doute que notre relation prend fin. Si tu vois que je fais un écart à toi de décider des événements, ok ?
_ Oui, c'est compris.
_ Parfait ! Une dernière chose avant que je te le fasse lire. Je vais t'enlever le cadenas et les anneaux afin que tu sois pleinement libre d'esprit et de corps lors de ta décision. Enlève tes chaussures et ton pantalon pour que ce soit plus simple.
Je me levais maladroitement et commençais à me pencher pour défaire mes chaussures. Je sentais le regard de Nathan sur moi et malgré ma pudeur je continuais rapidement. J'hésitais seulement lorsque je finis par enlever mon slip blanc que je laissais tomber au sol à coté du canapé. Nathan m'intima de masseoir et se déplaça entre mes deux jambes qu'il écarta avec autorité avant de prendre la clés du cadenas qui se trouvait à l'arrière de son pantalon. Il saisit l'objet et l'introduit dans le mécanisme qu'il ouvrit délicatement, puis le retira. Il massa légèrement mes bourses avant de continuer et d'enlever chaque anneau, les faisant passer un par un doucement. Je ne ressentis que de fugaces douleurs et je dus reconnaître qu'il savait y faire. Une fois fait il se releva et alla sasseoir dans le fauteuil me faisant face afin que je puisse tranquillement lire le contrat. Se faisant il hésita une seconde avant de me regarder dans les yeux et d'ajouter.
_ Je souhaiterai une dernière fois te mettre en garde. Ce genre de relations, si l'on peut dire, je les prends très sérieusement. Je peux être très dur et je ne fais jamais les choses à moitié. Si tu décides de signer je t'aurais averti.
Je hochais la tête en silence, jaugeant son regard puis décidais de me lancer. Je parcourais d'un premier regard le contrat, il comportait une introduction aux statuts de soumis et de dominant, et deux chapitres qui détaillaient plus précisément leurs rôles et devoirs. Nathan, en prenant la charge du dominant, se pliait à différentes règles comme : respecter son statut et ne pas délaisser son enseignement ainsi que son soumis, s'engager à ne pas marquer définitivement mon corps (par de cicatrice ou de tatouage) ou encore respecter mes demandes en tant que soumis en initiation si il estimait qu'elles étaient justifiées.
De mon côté le paragraphe indiquait que je devais évidemment me soumettre totalement à mon professeur/dominant, mais aussi arranger mon emploie du temps en priorité à la formation dans mes temps libres, accepter de pratiquer des activités sadomasochistes qui comportent le bondage, les punitions corporelles, ou encore dexécuter au quotidien des demandes de mon professeur comme l'épilation ou l'utilisation de sex-toy.
Enfin le contrat rappelait que j'étais pour le moment en formation et que ce stage devait se dérouler sous lapprentissage et l'initiation avant tout. Nathan n'est donc pas mon maître officiel et moi-même ne suis pas un soumis en tant que tel, car je n'en ai pas encore le privilège. Le temps de ce stage est non-défini, le maître jugeant bon d'initier à son rythme le soumis jusqu'à pleine satisfaction ou jusqu'à la période révolue d'un an. Auquel cas il se réserve le droit de continuer ou darrêter la formation.
Ma lecture finie je relevais le regard vers Nathan qui ne semblait pas m'avoir quitté des yeux. De sa main il me présentait un stylo, m'invitant sans mot à le prendre. Je le regardais encore quelques instants avant de me lever dans sa direction et de m'en saisir. Un bref sourire s'esquissa à ses lèvres qui me retourna l'estomac puis j'ajoutais ma signature à celle qui était dors et déjà présente.
_ Tu as fait le bon choix, dit-il en me fixant, toujours assis dans le fauteuil. Nous allons pouvoir passer à la prochaine étape. Généralement, à la suite de la signature, un contrat est finalisé par un rite, une épreuve ou une cérémonie élaboré par le dominant. J'ai décidé pour ton éducation d'en faire de même. Après cela nos rapports seront définitivement modifiés. En as-tu conscience ?
_ Oui, j'ai bien tout compris.
_ Ok, dans ce cas...
Nathan se releva d'un mouvement souple qui me fit reculer d'un pas sous la surprise, ce qui l'amusa. Son visage semblait rayonnant et joueur, rien à voir avec son côté sombre et dominateur. Encore une fois je fondais intérieurement devant sa beauté et me demandais encore ce qu'il pouvait bien me trouver.
Il me tendit alors sa main que je pris tremblant et il m'enjoint à la suivre. Il ouvrit une porte qui menait sur ce que je découvrais être sa chambre. C'est la première fois que je la voyais et il me laissa le temps d'observer. Elle était plus grande que je le pensais, les murs étaient blanc tandis que le mobilier contrastait pas ses tons sombres. Un grand lit trônait au centre du plus grand mur, je remarquais immédiatement la tête qui était faite de barreaux en métal. Sur le côté droit se trouvaient deux portes, l'une d'elle devait mener à la salle de bain me dis-je. Tout était très étrangement silencieux, seul le bruit de la rue et de nos pas résonnaient dans la pièce.
Il se retourna vers moi et s'approcha de moi avant de tendre ses bras pour retirer mon t-shirt délicatement, seul vêtement qu'il me restait. Il prit quelques instants pour regarder et me dit :
_ Tu vas me déshabiller maintenant. Prends ton temps, découvre mon corps, embrasse chaque partie que je désignerais. Commence par les chaussures.
Ce que je fis immédiatement en m'agenouillant. Il me fit embrasser également chacun de ses pieds une fois nus. Puis il me demanda de défaire sa chemise lentement, bouton par bouton. Je découvrais au fur et à mesure son corps finement musclé, presque imberbe si ce n'était la ligne de poils qui descendait de son nombril vers son pubis encore caché par son pantalon. Il me fit de nouveaux embrasser certains endroits : ses mains, ses épaules, ses tétons, ou encore le bas de son ventre. Il m'invita à le caresser, sentir la chaleur de sa peau. Cela avait quelque chose d'irréel et sensuel. Jamais je n'avais pris le temps avec mes anciens partenaires sexuels d'appréhender autant le corps de l'autre et peu à peu ma timidité s'envolait. Je devenais moins gauche, plus entreprenant, plus curieux.
Il m'invita d'une voix basse à poursuivre et me fit ouvrir et enlever sa ceinture lentement puis son pantalon. Il était magnifique, portant désormais simplement un slip blanc légèrement transparent tendu sous son sexe relevé, auréolé au niveau du gland d'une tâche de liquide pré-séminal. Je me mis à genoux et il me lança un regard perçant retardant légèrement l'inévitable.
Lorsque je fus enfin autorisé à baisser le dernier rempart masquant son sexe, mon excitation était à son comble et je fus presque délivré d'enfin pouvoir voir jaillir l'objet de mes attentes. De taille plus que respectable, elle mesurait effectivement dans les 19 cm comme j'avais pu l'imaginer. Finement veinée, elle se tenait bien droite, couronnée d'un gland plus gros que la tige. Je tendais ma main tremblante et commençait à la caresser puis la branler. Je sentis la main de Nathan se poser à l'arrière de mon crâne et j'avançais la tête pour la prendre en bouche. Au contact de ma langue j'entendis un faible râle ce qui mincita à faire de mon mieux, espérant offrir le meilleur de ma faible expérience. Ma langue, comme la dernière fois, sefforça de découvrir chaque recoin de ce bout de chair chaud et tendre. Je n'avais pas atteint la moitié lorsque j'essayais de la prendre le plus possible en bouche et débutais un aller-retour, assisté de ma main. Elle était propre comme je l'aimais et le nectar qui s'en échappait se mêlait à son goût tout en ajoutant ce côté salé typique.
Après une ou deux minutes je sentis sa main me relever pour m'emmener sur le lit. Je me repositionnais entre ses jambes, presque surpris de la tournure des choses. Il ne cherchait absolument pas à me dominer pour le moment et c'était probablement les préliminaires les plus douces et érotiques que j'avais pu expérimenter.
Soudainement il me fit arrêter et me bascula sur le dos avant de lui-même prendre mon sexe entre ses mains. Lorsqu'il approcha sa bouche, je vis la scène presque au ralenti et il entama à son tour une fellation. La sensation de sa bouche et de sa langue humides et chaudes me firent monter très vite au septième ciel, je sentais ma jouissance déjà très proche et jexhalais un long râle. Il s'en rendit compte car il posa un dernier baisé sur le gland avant de me retourner sur le ventre. Il ouvrit mes cuisses et plongea le visage entre les lobes de mes fesses qu'il écartait de ses mains. Les premiers coups de langue me firent glousser, puis rapidement haleter. Je sentais qu'il me détendait l'anus rien qu'en léchant et la sensation était divine. Il alternait entre des mouvements circulaires et des mouvements d'avant en arrière, essayant de la pousser la plus loin possible. Lorsqu'il fut satisfait un premier doigt vint se poser sur ma rondelle humidifiée et il poussa pour me pénétrer doucement. Une fois bien au fond il imprima un lent mouvement pour continuer à me dilater, puis c'est un deuxième doigt qui le rejoint. Je ne ressentais aucune douleur jusqu'à maintenant et tout n'était que plaisir. Il apposa un troisième et força de nouveau, plus difficilement cette fois-ci mais toujours sans peine. Il modifia un peu son geste et décrit de légers cercles pour augmenter la dilatation, surtout il avait commencé à appliquer une pression dans la zone de ma prostate et un certain plaisir commença à m'envahir. Il en profita pour passer sa main sous mon ventre pour me redresser les fesses et continua son massage tout en me branlant. Je gémissais et me sentais frissonner de satisfaction tandis qu'il continuait ce massage encore un moment.
Il se releva enfin et me retourna encore une fois. Son regard chercha le mien alors qu'il posait mes jambes sur ses épaules. Ce seul regard aurait pu me faire fondre. Je sentis son gland se poser à l'entrée de mon orifice et pousser faiblement avant de partir en arrière, puis de revenir pousser un peu plus fort. La pénétration de son gland ne fut pas précipitée et je l'accueillis avec plaisir malgré une douleur inévitable. Il attendit encore avant de continuer son avancée. Arrivé à un peu plus de la moitié une résistance se fit sentir et il stoppa avant de se pencher un peu plus en avant et de poursuivre en appliquant une pression constante sans pour autant être brutal. Je grimaçais un peu avant que le barrage ne cède et qu'il ne s'enfonce complètement, je sentais alors ses poils pubiens et ses bourses contre ma peau. Il avait atteint son but, il était complètement en moi.
Son mouvement de bassin débuta lentement dans des mouvements amples afin de m'habi, puis il accéléra légèrement le rythme. Je commençais à gémir de nouveau, libéré de toute gène. Je ressentais sa bite me caresser les parois de mon cul, la chaleur se propageant. Il se pencha vers moi pour son dernier cadeau et m'embrassa langoureusement, me pistonnant toujours un peu plus fort. Le silence était maintenant remplacé par le bruit de nos respirations saccadées et fortes, toujours sans mots.
Il continua ainsi pendant un certain moment avant d'accélérer encore une fois, la sueur perlant sur son torse et coulant le long de ses muscles. Alors qu'il ne m'avait pas quitté des yeux, je le vis perdre un peu plus pieds lorsqu'il rompit le contact et fermer les paupières, redressant la tête en arrière, la bouche légèrement entrouverte. J'étais littéralement secoué par ses assauts. Sa jouissance devait être proche puisquil agrippa mon sexe pour le branler frénétiquement, nous ne fumes pas long et c'est dans un gémissement peu masculin que j'éjaculais de longues giclées sur mon ventre tandis qu'il donna de derniers coups secs et puissants. Je sentis sa semence se répandre en moi et minonder. C'était probablement la meilleur baise de ma vie me dis-je l'esprit embué.
Nous sommes resté dans cette position le temps de reprendre nos respirations et nos esprits. Il me regarda alors bizarrement, son côté dominateur semblait ressurgir tout d'un coup et son comportement devint beaucoup plus froid, cérémonieux. Mon sang se glaça légèrement, je fus pris d'un léger malaise mais je ne bougeais pas pour autant. Il tendit sa main vers mon ventre et récolta un peu de mon sperme avant de lamener à sa bouche et le lécher. Il avait fait ce mouvement sans me quitter des yeux, sans ciller une seule seconde. Comme pour marquer sa part du contrat.
Puis il retira enfin son sexe de mes entrailles et se recula un peu avant de pencher sa main ouverte vers mon trou dilaté.
_ Pousse, dit-il sèchement.
Ce que je fis, presque hypnotisé. Je sentis son sperme coulait de mon orifice et il le recueillit consciencieusement dans le creux de sa main. Puis il s'avança vers moi et, malgré un léger dégoût de ma part, me le versa dans la bouche afin que je le boive. Le goût était très étrange, je ne saurais le décrire et je mefforçais de déglutir le plus rapidement possible avant de ne trop y penser.
_ Voilà, ceci était ton introduction en tant qu'apprentis soumis. Je me suis dis que tu aurais aimé goûter à l'expérience d'un rapport « normal » une fois au moins. J'espère que cela t'a plu parce que tu ne le revivras sûrement jamais. Sors de mon lit et met toi à genoux pour que je t'explique la suite.
Je me relevais rapidement, quelque peu inquiet, et me mettait dans la position demandée, le parquet était dur et froid sous mes genoux. Nathan me surplombait, impérieux et fière dans sa nudité. Son sexe était redevenu légèrement flaccide, mais gardait de belles proportions. Il se tint bien droit, bras croisés et me lança :
_ A partir de maintenant je veux que tu mappelles toujours Professeur. Je m'adresserai à toi par le mot soumis la plupart du temps. Ok ?
_ Oui professeur, répondis-je précipitamment.
_ Ceci est la première règle à respecter. La deuxième est ton accoutrement lorsque tu trouveras ici ou chez toi.
Il sortir alors d'un tiroir plusieurs paquets enveloppés dans du kraft.
_ Tu seras toujours nu, quoi qu'il arrive. Tes seuls attributs se trouvent dans ces paquets, dit-il en les ouvrant.
Il sortit alors deux paires de menottes en cuir noir et larges, chacun portant un anneau., et un collier du même style. Il s'avança vers moi et me passa chaque accessoire en serrant suffisamment pour qu'ils ne baillent pas.
_ Bien, enfin pour terminer je veux que tu répètes ce que je vais te dire. Ceci conclura notre accord. Es-tu prêt ?
_ Oui Professeur.
_ Moi, le Soumis, m'engage à donner mon corps au Professeur sans hésitation, ni concession, dit-il avant de me laisser une pause pour que je puisse lui rendre mot pour mot cette phrase. Je suivrai cet apprentissage de tout mon être afin de révéler ma vrai nature de soumis et découvrir mon goût pour servir sexuellement les hommes. Si lors de ma formation je commets une erreur ou n'accepte pas de bonne grâce les instructions qui me sont données, j'implore et je remercie le Professeur de me dresser en retour.
Moi, le soumis, par ces paroles devient dès à présent un sous-homme et abandonne mon titre de mâle, finit-il avant que je ne répète une nouvelle fois. A présent embrasse mon sexe, en restant à genoux.
Je m'approchais donc doucement de lui, mon cur battait la chamade et je repensais à la situation dans laquelle je me trouvais. On se serait cru dans une drôle de pièce de théâtre et si l'engagement que je prenais n'impliquais pas un certains sérieux, cela m'aurait paru bien ridicule et comique. Une partie de moi avait d'ailleurs encore envie de fuir précipitamment cette situation grotesque. J'étais effrayé, mais bien évidemment j'en mourrais d'envie et me disais que je pourrais arrêter cette expérience à tout moment. Les quelques secondes entre le moment où je baissais la tête pour embrasser son sexe et le contact avec mes lèvres me parurent durer des siècles.
Une fois fait il me saisit fermement par l'arrière de mon crâne et me fit me relever. Je me retrouvais debout plié vers l'avant alors qu'il maintenait une pression vers le bas pour m'intimer de rester courbé. Il m'emmena vers la première porte qui se révéla être effectivement la salle de bain, avant de me faire allonger sur le carrelage blanc et froid. Il me laissa ici avant de revenir avec une tondeuse et un pot de crème dépilatoire me sembla-t-il. C'était une chose à prévoir, mais ma surprise était tout de même visible.
_ Lors de ta formation je souhaite que tu sois toujours rasé au niveau de tes sexes, avance Nathan. Pour le moment je me satisferai de cette zone, mais si ton apprentissage se déroule bien je te demanderai de l'étendre. Pour cette fois-ci c'est moi qui le ferait. Ensuite ça sera à toi de t'entretenir, je te fournirai les produits en conséquence, continua-t-il en commençant à donner les premiers coups de tondeuse pour me défraîchir. Ok ?
_ Oui Professeur. Je comprends.
Il y allait calmement, attentif à ne pas me blesser. Une fois le pubis, les bourses et l'entre-jambe rasés il appliqua la crème.
_ Retourne toi et écarte les cuisses, m'ordonna-t-il ce que je fit pour qu'il puisse poursuivre. Pour le moment, et le temps de ta formation, tu n'utiliseras que de la crème dépilatoire. Plus tard, si nous passons à un autre stade, je préfère l'épilation à la cire qui est plus propre et dure plus longtemps.
Bien maintenant il ne reste plus qu'à attendre ce qui me laisse le temps de te présenter le premier acte de ton apprentissage. Je vais commencer avec toi par les règles de bases. Les premières semaines seront consacrées à trois points importants à ton statut de soumis au quotidien. Toutes entorses à ces règles seront également l'occasion de t'initier aux différentes punitions.
Premièrement ton hygiène de vie, tu sais déjà que tu devras te raser régulièrement. Il faudra également que ta propreté soit irréprochable, je ne veux pas d'un cochon puant comme partenaire ! Tu as compris ?
_ Oui, Professeur...
_ Je veux également que tu te fasses des lavements le matin et le soir afin que tu sois toujours propre pour me recevoir. Je pourrais t'ordonner d'en faire des supplémentaires à certaines occasions. N'essaye même pas d'y échapper, je ferais des inspections régulièrement et la punition sera dure si tu ne respectes pas cette règle, compris ?
_ Oui, Professeur, répondis-je une nouvelle fois un peu inquiet à l'idée de devoir faire aussi souvent un lavement.
_ Enfin pour en finir avec l'hygiène, tu es un peu gras à mon goût et tu manques nettement de tonus même si l'on devine bien ta musculature. Un soumis doit être toujours au meilleur de sa forme, je te ferais donc suivre un entraînement matinal que tu devras suivre à la lettre et je m'assurais que tu fasses au moins deux fois par semaine des séances de jogging.
_ Oui, Professeur, dis-je tout bas cette fois-ci.
_ Bien, monte dans la baignoire, la crème a dû faire effet. Je vais en profiter pour te montrer comment faire un lavement.
Lorsque l'eau froide jaillit sur moi je ne pus retenir un léger cri et je sentis mes muscles se contracter aussitôt. Devant mon désarrois mes derniers poils disparurent dans le siphon et je me retrouvais pour la première fois depuis longtemps totalement nu à ce niveau. La sensation était très étrange et je ne pouvais mempêcher de toucher ma peau sous le regard froid et impassible de Nathan. Lorsqu'il me fit pencher en avant pour m'introduire la canule mon visage devint cramoisi. C'était une position très gênante et humiliante. Et malgré le fait qu'il m'ait déjà enculé, je ne pouvais mempêcher d'éprouver une terrible honte qui ne fit que sagrandir quand je me sentis rapidement plein et prêt à me vider.
Il recommença plusieurs fois le procédé sans montrer aucune gêne ni jugement, me faisant toujours pus longtemps retenir l'eau qui se trouvait en moi jusqu'à pleine satisfaction. Une fois fait il me sortie de la baignoire et me sécha avant de continuer à me présenter son programme.
_ La deuxième point que nous aborderons sera ta libido... Dit-il en laissant sa phrase en suspend, me laissant m'affoler quelques secondes. Il faut que tu développes ton envie sexuelle, et surtout que tu apprennes à ressentir le plaisir avant tout par ton cul. Pour cela tu vas subir ta première vraie épreuve de soumission. Attend moi là trois secondes.
Alors qu'il sortait de la salle de bain, mon esprit se mit en ébullition et je me mis à réfléchir à ce qu'il pouvait bien avoir imaginé. Que voulait-il dire par là ? Des bruits de placard et de papiers que l'on déchire se firent entendre avant qu'il ne revienne avec une petite boîte noire entre ses mains.
_ Ceci sera ton attribut principale pendant cette étape, annonça-t-il avant d'ouvrir le couvercle et de me présenter ce que je reconnus tout de suite être une cage de chasteté... Tu devras la porter tant que je te le dirais. Elle tempêchera de te masturber et va augmenter ton désir sexuel par la frustration.
Il sembla hésiter quelques instants, me regardant fixement, puis plongea la main dans le paquet et sortit la cage pour me la montrer. Elle ressemblait à un modèle que j'avais déjà pu voir en vidéo. Complètement transparente elle ne présentait qu'une fente à l'avant pour que le soumis puisse uriner et était très courbée. Je ne fis pas de commentaires, mais ma fierté en prit un coup lorsque je vu qu'elle était de petite taille. Alors que je fixais la chose, perdu dans mes pensées, Nathan s'adressa à moi d'une voix étonnement calme et douce.
_ Je sais que je t'en demande beaucoup d'un coup. Mais... Tu étais conscient de l'aventure que je te propose. Ce que je t'offre est la réalisation d'un fantasme, mais je ne te proposerai pas de demi-mesure. Si tu veux vivre cette expérience c'est tout ou rien. Tu comprends ? Acheva-t-il de manière sincère à l'évidence. Je pris une dernière fois le temps de peser le pour et le contre et répondit :
_ Oui professeur, je comprends.
_ Ok, alors ceci est ta première épreuve. Accepte d'encager ton attribut masculin et devient ma chose, mon soumis, répondit-il.
_ Je l'accepte Professeur.
Il s'avança vers moi et passa adroitement le premier anneau qui allait se bloquer à la base de mon sexe, emprisonnant par la même occasion ma bite et mes couilles à la manière d'un cockring. Il prit ensuite le tube qui constitue la partie principale de la cage et l'enfila sur mon pénis au repos avant de le ficher dans les tiges de fixation de l'anneau. La sensation était très étrange, comme si une légère pression s'appliquait en permanence sur mon sexe sans pour autant me le comprimer, et de loin. Bien que le poids ne soit pas énorme, je percevait bien sa présence. Un détail, qui ne m'était pas apparu jusqu'à maintenant, me sauta aux yeux lorsque le clic du fermoir se fit entendre.
_ Professeur...
_ Oui Soumis ?
_ Où... Où est le cadenas ?
_ Ha, tu as finalement remarqué, ne t'inquiète pas ! On n'a pas encore abordé le sujet, mais tu verras rapidement je suis plutôt accro aux gadgets et aux nouveautés, dit-il en souriant. Ceci est un tout nouveau produit que j'ai obtenu grâce à des amis. Tu vois le petit boîtier au sommet de la cage, là où l'anneau et la coque se rejoignent ?
Je hochais la tête pour lui confirmer.
_ Eh bien je ne suis pas trop fan des cadenas parce qu'ils souvrent trop facilement et sont assez encombrants. Ceci est la dernière nouveauté, une serrure connectée ! C'est génial, non ? Pour faire simple je possède une application sur mon portable qui me permet de contrôler l'ouverture ou la fermeture à tout moment. Le prix en vaut le coup... J'installerai la même application sur ton portable, mais sans mes privilèges. Pour que tu puisses communiquer à la serrure son ouverture.
Je ressentis une bouffée d'angoisse à la vision de la cage... Cette fois-ci j'étais réellement bloqué, pourtant cette emprise physique mexcita malgré tout et mon sexe voulut prendre du volume immédiatement. Très rapidement je vis la peau se coller contre les parois en plastique et s'y écraser, la pression se fit sentir immédiatement. Je me retrouvais dans un état où mon esprit et mon corps étaient parfaitement en accord, à savoir entre l'angoisse et l'excitation, l'un entraînant l'autre dans un cercle vicieux et douloureux.
_ Je vois que ça te fait de l'effet petit pervers ! Dit Nathan, moqueur. Maintenant tu es à moi...
_ Oui Professeur... Dis-je en grimaçant. Mais... Combien de temps vais-je devoir la porter ?
_ C'est moi qui en déciderai, mais tu devras la porter sans en savoir la durée. Par contre, une fois tout les deux jours à heure fixe, je t'enverrai un message pour que tu puisses te nettoyer. Tu auras alors cinq minutes pour la retirer, te laver et la remettre. Tu as bien compris ?
_ Oui... Professeur.
_ N'oublie pas l'importance de l'hygiène, je serrai très en colère de savoir que tu as loupé un rendez-vous. Deuxième chose, si tu ne remets pas à temps la cage, le mécanisme se refermera dans le vide et tu devras alors m'en prévenir aussitôt. La punition pour cela sera également sévère, ok ?
_ Oui, je comprends Professeur.
_ Bien. Je peux aborder le dernier point alors !
Nathan se redressa fièrement, je n'avais pas remarqué mais la situation ne l'avait pas laissé indifférent. Son sexe pointait fièrement vers le haut, perlant légèrement.
_ Ceci est tout aussi important que les deux premières leçons. Et à elles trois, elles constiont ta ligne de conduite dans les temps à venir. Cela concerne à tes dispositions à me satisfaire. Lors de ton temps libre, tu devras répondre à mes demandes à tout moment, le plus rapidement possible. Si je te demande de venir chez moi, tu le fais. Si je décide de venir chez toi, quand tu n'as pas de visite, je le ferai sans te prévenir. Je pourrai te demander toute sorte de chose et tu devras m'obéir ok ?
_ Oui professeur.
_ On va voir ça tout de suite, mains dans le dos ! Et à genoux, m'ordonna-t-il sèchement.
Il passa derrière moi une fois en position et j'entendis qu'il attachait mes deux poignets ensemble avant de pousser mon dos pour que mon torse vienne reposer sur le sol froid de la salle de bain. Ainsi, mes fesses étaient bien relevée en arrière et j'étais complètement immobilisé.
_ Tu vas vite apprendre à me recevoir et à formater ton cul à ma bite sale chien.
Ses mots continuaient à résonner dans mes oreilles lorsqu'il se mit à genoux derrière moi et présenta son gland à l'entrée de mon trou. Jeus le réflexe de me dégager quand je compris qu'il voulait me prendre à sec, mais il avait déjà prévu son coup et me maintint fermement en position. Il chercha d'un doigt mon orifice et saisit son sexe bandé bien droit avant d'appliquer une forte pression. La douleur se fit sentir aussitôt et je commençais à gémir de douleur tout en débattant. Cela ne lui plut guère et il arrêta son action pour me plaquer au sol avant de m'enfoncer une serviette qui traînait à côté dans la bouche. Une fois fait il se repositionna derrière moi et reprit sa pénétration. La douleur était aiguë et je gueulais dans le tissus lorsqu'il me força enfin, enfonçant une bonne moitié de sa bite du premier coup. Il se recula un peu et reprit son avancée toujours plus loin dans mon fondement. A la quatrième tentative je sentis enfin ses poils venir se coller à mes fesses et je sus qu'il était enfin complètement en moi. La douleur était fulgurante et des larmes s'écoulaient de mon visage.
Il s'affala sur moi et posa son visage contre le mien, me murmurant :
_ Ça y est tu es vraiment à moi, remercie moi pour ce que je vais te donner... Tu vas voir, tu vas aimer et en redemander. A la fin tu auras pris pleinement conscience de ce que tu es, de ce que tu dois faire, de ce pour quoi tu es fait.
Il lécha du bout de la langue l'une de mes larmes et entreprit un mouvement de va et vient ample et profond. La douleur était toujours présente, mais commençait à se calmer légèrement. J'avais peur qu'il m'ait déchiré et ne me sentais pas bien. Pour autant une lueur au fond de moi appréciait cette domination. Effectivement il était en train de réaliser l'un de mes fantasmes, bien qu'il soit plus douloureux que je ne l'avais imaginé !
Une fois bien dilaté, il se releva et s'appuya sur mon dos pour me mieux me pistonner. Le son de ses couilles qui claquaient contre ma peau, de mon anus maltraité et nos gémissements se mêlaient et raisonnaient dans la pièce. La douleur était devenue supportable et je sentais une chaleur se propager dans mon bas ventre. Inconsciemment je ne pouvais mempêcher de repenser à cette première nuit où je m'étais levé pour écouter au mur. Je me disais qu'à cet instant même j'aurais pu moi même m'entendre gémir et me faire enculer. C'était étrange et quand j'y repensais tout cela s'était passé à une vitesse folle. Une semaine seulement me séparait de ma première rencontre avec ce qui est devenu aujourd'hui mon Professeur.
Mes idées se brouillaient au fur et à mesure je prenais de plus en plus de plaisir à cette pénétration brutale. Il était évident que la douleur ne me quitterait pas avant un moment maintenant, mais couplée au plaisir de me faire pénétrer elle était devenue secondaire, voir agréable.
Derrière moi Nathan ne semblait pas se fatiguer, et tel un chien fou, continuait ses allers-retours sans faiblir, toujours plus puissants, toujours plus décidés. Chose rare pendant la pénétration chez moi, mon sexe voulut bander et gonfla dans ma cage. Ajoutant une deuxième peine lancinante à mon état, me faisant perdre un peu plus la tête. Et il continuait, continuait, je commençais à penser qu'il ne jouirait jamais jusqu'au moment où je crus sentir son sexe gonfler encore un peu plus, écartant d'avantage mes chairs.
Le souffle et les mouvements de mon maître se firent plus saccadés et hachés . Je l'entendis enfin souffler un râle de plaisir tandis qu'il se bloquait au plus profond de moi pour me féconder de plusieurs longs jets de sperme. Après quelques secondes il s'affala lourdement sur moi. Il mavait possédé comme jamais, j'étais sien.
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