Julien Et Claire.

Julien et Claire.

Les textes que nous publieront à quatre mains ici sont l'histoire de notre couple. Notre jardin secret que nous livrons par bribe selon notre bon vouloir, en modifiant juste ce qu'il faut pour protéger notre anonymat, pour mieux vous faire entrer dans notre intimité, se dévoiler sans peur d'être jugé, briser jusqu'à nos propres tabous.

Nous sommes un couple tout ce qu'il y a de plus normal. Vous me direz que ça ne veut pas dire grand chose, et justement, vous avez raison. Nous avons le même âge, une petite trentaine bien tassée, et nous connaissons depuis notre plus tendre enfance. Julien est le seul amoureux que j'ai eu. Nous sommes sortis ensemble à 15 ans, sommes installés ensemble à 19, et il m'a demandé en mariage à 25. Nous sommes originaire d'une ville moyenne, d'un quartier pavillonnaire, où nos deux familles vivent depuis plusieurs générations. Nous étions programmés pour reproduire le même schéma, et transmettre à nos s le désir de continuer encore à cultiver cette tradition. Sauf que... sauf que finalement, nous avions envie d'autre chose.

Ce soir, c'est Claire qui écrit. Ce que je vais vous raconter, c'est comment nous avons choisit autre chose pour nos vies, comment nous avons refusé de suivre ce fil qui pourtant rendait plus facile nos choix de vie. C'est le lendemain de notre mariage que tout a changé. Alors que tout le monde était retourné dans son cocon familiale, le notre, fraîchement officialisé laissait planer dans l'air une drôle de sensation. Nos corps n'étaient plus à découvrir, et nos alliances nous donnaient l'impression d'être prisonnier d'un programme que rien ne pourrait plus arrêter. La journée avait tourné autour du thème de l'avenir, ce qu'il nous réservait, et où nous pourrions faire construire une jolie maison moderne, dans quelle école iraient nos futurs s, etc... Autant vous dire, que si certains y verraient le déroulement d'une vie parfaite, nous n'avions surtout pas envie de nous toucher, de peur que je tombe enceinte et que le piège se referme sur nous.

C'est Julien qui a brisé le silence, où nous étions nus, prêts à baiser sans désir, parce que cela devait se dérouler ainsi. "J'ai pas envie." "Moi non plus". Ça avait commencé comme ça. Alors d'un coup, tout est sortit, nous parlions presque en même temps, ce rejet, ces désirs, cette volonté de disposer de nos corps et de nos vies... tout explosa. Nous avons passé la nuit à parler, à sceller notre complicité, notre amour, à décider que notre vie se déroulerait autrement. Au petit matin, nous avons fait l'amour, et j'ai jouit dans ses bras, en finissant de pleurer pour embrasser enfin cette nouvelle vie au bras de mon cher et tendre.

Bien sur, ceci n'est qu'une introduction. Beaucoup de lecteurs peuvent légitimement se demander ce que tant de sentiments peuvent bien faire ici. C'est le moteur de notre complicité, et ce 'est que le début de mon histoire, et surtout c'est moi qui raconte. En attendant, ce soir un peu avant que je commence à écrire ce texte, Julien est rentré tard, et complètement vidé. Il s'éclate dans son boulot, mon mec est heureux et c'est formidable. Le pauvre s'est affalé sur le canapé, et a sombré dans une sorte de léthargie momentanée, incapable de faire quoi que ce soit. Dans ce genre de situation, il se détend assez vite, ce qui provoque une sorte d'érection chez lui. Même sans observer la bosse sur son pantalon, je connais son comportement, je reconnais ses contorsions. Oh, bien sur, il ne s'agit pas d'une furieuse envie de me prendre là, tout de suite maintenant, juste une réaction physiologique, le pauvre n'est pas en état. Je n'ai pas besoin de vérifier du bout des doigts si mon intuition est la bonne, je pose sa tête sur ses cuisses, face à lui. Le message est limpide, nous avons nos codes, il sourit, son corps se relâche, je sors les mains pour libérer son sexe, le caresse quelques secondes, puis avance ma tête pour le sucer. Quinze années de pratique assidue de la fellation avec mon homme, et je sais parfaitement chaque geste qu'il faut faire, si il faut faire durer ou pas. Je choisi le menu du soir, pipe rapide, aspiration maxi, sans les mains, sans détours. Voilà comment mon mec jouit en moins de 2 minutes 30. Un grognement donne le signal, je détourne légèrement sa queue vers ma joue à l'intérieur de ma bouche, il jouit fort, son sperme est chaud et épais, je laisse couler la dernière goutte du méat, avant d'avaler d'une traite, puis je reprends son sexe en bouche pour le laisser retomber doucement. Pas besoin de me remercier, quelques caresses, et il se lève pour aller se doucher, puis se couche dans la foulée.
Alors évidemment, vous pourrez légitimement me signaler qu'il n'a pas été d'une grande finesse, et qu'il aurait pu faire un effort pour faire "quelque chose" en retour. Mais non, justement, c'est aussi avec ça que nous avons rompu. D'abords parce qu'il me rend largement la pareil, et ensuite, les choses ont clairement été énoncé dés le jour de notre renaissance. Le voir s'échapper, coupable de sa fatigue, en marmonnant des excuses pour la forme, ce n'était plus possible. J'avais envie de le sucer, je l'ai fait, je savais que je n'aurais rien en échange.

Ça fait environ 5 ans que nous avons décidé de tout changer de nos vies. Nous avons déménagé dans un appart' plus sympa que notre chambre d'étudiants, nous avons changé de meubles, décidé que nous ne voulions pas avoir d's, peut être plus tard, nous verrions bien. t puis, ce que vous intéresse, vous lecteurs, nous avons mis à clair notre sexualité. Jusqu'à ce jour à, j'étais heureuse, satisfaite, comblée. Dire que je ressentais de la frustration que j'étais malheureuse, c'est faux. Je jouis facilement, mon homme me connait bien, et sait déclencher le feu en moi. Quant à moi, j'ai appris à le connaître par coeur, Sa bite est comme un instrument sur lequel j'ai répété mes gammes pendant des années. Dés notre première fois, nous avons senti un courant fort passer entre nous, deux puceaux se découvrant l'un l'autre. Nous avons traversé les moments gênants, quelques expériences plus ou moins drôles ensembles, nous nous sommes offert l'un à l'autre.

Seulement voilà, nous n'avions jamais rien connu d'autre. Il paraît qu'il s'agit du syndrome des couples qui se sont rencontrés trop tôt. Cette nuit, nue contre lui, nous nous sommes avoués que nous aurions peut être aimé connaître d'autres corps, d'autres choses. Il est probable que ce genre de tension est apparut chez tous les couples, mais je suis extrêmement fière que nous ayons vécu ça ensemble et que cela nous ait ren. Bien sur, la suite fera l'objet d'autres récits, de fantasmes plus ou moins réalisés, de désirs ardents de nouvelles choses. Mais nous avions choisis de nous réapproprier nos corps, et que nous refuserions de porter nos alliances. Notre union étant plus forte que ça, nous avons également redéfinit ce que nous entendions par "fidélité", l'appartenance symbolique à l'autre, l'honnêteté, l'entièreté de nos échanges, mais pas l’appartenance de nos corps. En clair, Nous pourrions baiser avec qui nous voulions, l'important était que les choses se passent selon nos règles établies ensemble. Toujours est-il que pendant plus de six mois, de changements intenses de nos vies, de changements de carrière, d’appartement, et même d'ami, nous n'avions pas encore éprouvé notre serment.

Et voilà, en écrivant ces lignes, je revis ce moment si fort, comme si c'était hier. Le gout de mon homme, même si c'était il y a quelques heures, me revient, je sens mon corps s'emballer, mes tétons devenir ultra-sensibles. Vous me comprenez, l'écriture de ce texte m'a énormément excité. Je vais donc, avant de fermer ce fichier, et d'ouvrir un onglet avec mes tags préférés, que j'écouterais à un volume confortable, vous raconter ce que je prévois pour les minutes qui viennent. Je vais donc continuer à naviguer sur quelques sites porno à la recherche d'une image, d'une vidéo qui serait le point culminant, le bouton pour me faire partir. puis, je poserai mon portable sur la petite table devant moi, je prendrais un sextoy au hasard dans mon arsenal rangé sous le canapé. Je prendrais une position plus confortable, mi allongée, une jambe relevée sur le dossier. Je poserais le sextoy contre ma cuisse, pour le réchauffer. Je commencerais à me caresser en évitant de toucher ma vulve, qui est déjà comme un fruit trop mur, gonflée et juteuse. Je retarderais encore un peu ce moment fatidique, où mon majeur viendra la fendre, et faire couler le jus chaud jusque sous mes fesses. J'utiliserais alors mon gode pour me baiser à mon rythme, sûrement avec de petits aller-retour très rapide, avec un rythme constant, avant de le jeter par terre au moment propice, et de me finir avec deux doigts, en me mordant la joue pour ne pas hurler.

A bientôt, je vous embrasse.