Kary Partie-07
Mes chevilles étaient reliées ensemble mais avec un certain degré de liberté ce qui me permettait de faire de petits pas. Je me suis étendue sur le canapé et avec un peu de contorsion jai réussi à passer mes bras devant moi. Jai envoyé un texto à Maitresse.
« Je suis arrivé à placer mes mains devant moi »
Il me restait encore 2h30 devant moi avant de pouvoir me libérer. Je pourrais le faire vers 14h50, il ne me resterait alors que 60 minutes environs pour me préparer et me rendre à mon travail.
Avec les mains devant jai réussi à ranger mes jouets qui se trouvaient sur le lit, jai pris mon repas du midi en constatant que Madame était partie avec le contrat. Jai préparé mon souper à emporter pour le travail. Puis je me suis assise au salon, sans allumer le téléviseur, attendant louverture de ma boite temporelle. Jai envoyé un autre texto.
« Assise au salon, jattends louverture de ma boite temporelle. »
Encore une heure à attendre louverture. Durant ce temps je suis passé par une multitude démotion. Jusquoù était prête à aller cette femme pour me dominer. Dans quel guêpier je métais fourrée? Elle avait mes clefs, mon code, elle sinsinuait dans ma vie sans que je proteste. Jusquoù je la laisserais aller? Mais ces trois derniers jours ont été pour moi une telle source de satisfaction. Jai vécu des sensations inexplorées jusquà présent dans ma vie. Jai atteint des sommets démotions que je nai jamais pu atteindre avec mes self-bondages. La raison me disait de mettre fin à cette échange, mais mon esprit pervers mordonnait de continuer. Je sentais toujours lodeur de Maitresse sur mon visage. Jétais heureuse.
Finalement à 14h52 la boite temporelle sest déverrouillée. Je me suis libérée et rangé les derniers jouets bdsm. Jai allumé mon ordi et jai rédigé mon journal intime rapidement.
« Cher journal
Aujourdhui Maitresse Liane à prise possession de mon corps et de mon esprit de façon officiel grâce à un contrat que nous avons signé toute les deux.
Aujourdhui, pour la première fois de ma vie jai fait un cunnilingus à une femme. Jai commencée avec beaucoup de dégout, mais je me suis aperçus quau final javais adoré lexpérience. Cela ma bouleversé. Suis-je lesbienne? Était-ce seulement le plaisir dobéir. Je ne sais pas
Je me sens prêt à poursuivre lexpérience et jespère ne pas faire derreur en confiant ma vie à cette femme que je connais à peine pour linstant. Ma tête est remplie dimages, de désirs, dinterrogations, tout mon esprit est sens dessus dessous. La soirée au travail va être pénible je crois
»
Après une bonne douche bien méritée pour enlever toute cette sueur de nervosité qui enveloppait mon corps ainsi que le jus séché de Madame sur mon visage, jai revêtue mon uniforme de travail et je suis partie immédiatement pour ne pas être en retard.
À 15h55 je prenais mon quart de travail, du moins physiquement, car au niveau de lesprit jétais ailleurs. À plusieurs reprises quelques copines de travail mont demandées si jallais bien. Jai essayé de me concentrer le plus possible pour ne pas faire derreur dans mon travail et davoir lair le plus normal possible. Depuis lundi ma vie devenait quangoisse et nervosité. Ma vie méchappait lentement et mon esprit plongeait sans retenu dans ce monde étrange quest le bdsm au travers dune relation dominante/dominée.
La soirée cest somme toute relativement bien passé. Dans lentrée de lhôpital, près du stationnement des employés, à minuit cinq, je textais Maitresse pour lui signifier que je quittais mon travail. Je lai texté de nouveau lorsque je suis arrivé à la maison, et encore une fois pour lui dire que jallais au lit.
Il ny a rien eu de spécial pour la journée de jeudi. Jai toutes rapporté mes activité par texto à Madame, jai rédigé mon journal avant de partir pour le travail. Et en ce jeudi soir le travail a été légèrement plus facile que la veille, mon esprit ayant épuisé une grande partie de ses réflexions.
Finalement vendredi après une journée comme les autres, cest-à-dire gym, texto, journal intime et travail jétais très heureuse de me retrouver dans lentrée de lhôpital pour texter à Maitresse la fin de ma journée. Cependant jétais triste. Après ses trois jours intenses en début de semaine je navais plus de nouvelle de Maitresse. Cétait inquiétant et désolant à la fois. Est-ce que jallais passer la fin de semaine toute seule à ruminer mes idées en attendant désespérément un nouveau contact avec Maitresse.
À peine assise dans la voiture que mon téléphone a sonné.
-Oui hello.
-Bonsoir petite salope
Écoute attentivement et suit mes instructions à la lettre
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