Hélène 4 : Initiation
Hélène 4 : Initiation
-Shhpling.
- Chéri, viens vite, jai fait une bêtise.
Pierre court du salon à la cuisine. Hélène en sortie de bain, est pieds nus, au milieu de la cuisine, des petits débris de verre tout autour delle.
-Ne bouge pas ! Ne va pas te blesser ! Assis-toi ! Lui dit-il en avançant une chaise sous ses fesses.
Puis il revient, trainant dune main laspirateur, et portant de lautre les pantoufles de son amoureuse. Un petit coup daspirateur, et tous les morceaux de verre sont ramassés. Puis, chevaleresque, il sagenouille et enfile ses mules à son aimée. Il en profite pour poser la main sur la cheville, remonte, puis il caresse lintérieur de la cuisse. Hélène pousse un léger soupir et souvre. Les doigts coquins glissent jusqu à la toison intime de la belle, et commence à lisser la pilosité de Madame. Ils en profitent pour agacer le bouton caché.
- Amour , arrête. Fait-elle en bloquant lindex fripon.
- Jouons plutôt après le diner. Ajoute-t-elle.
Après le diner, nos deux amoureux sinstallent dans le canapé dans leur position favorite. La belle est assise près de laccoudoir, les pieds posés sur le pouf, son chéri est allongé sur le reste du sofa. Après avoir écarté les pans de la sortie de bain, il pose sa tête sur la jambe de sa compagne. En tournant la tête dun côté ou dun autre, il peut embrasser au choix, la cuisse, ou les rondeurs de sa sultane. La sainte chérie pose sa main sur le torse ou sur le cou de son amant, comme si elle caressait un gros chat.
- Quest ce qui sest passé tout à lheure dans la cuisine, ma chatte.
- Jétais en train de vider le lave-vaisselle et une flute ma glissé des mains
- Tu as cassé une de MES flutes, cest un Sksandaaale. Répond son homme à moitié rigolard.
- Je suis une vilaine fille, je mérite une punition. Lui rétorque Hélène sur le même ton.
- Tu ne crois pas si bien dire.
Pierre se redresse.
-Allez allonge toi en travers de mes genoux.
La mature friponne sexécute en pouffant, et sinstalle commodément.
Son seigneur glisse sa main dans le décolleté de la belle. Il saisit le sein gauche et emprisonne le téton entre lindex et lannulaire, et les resserrent légèrement, pinçant tendrement la pointe érigée.
- Fessée déculottée. Précise son sultan en rabattant sur son dos les pans de son peignoir.
Un léger frisson (de froid ?) parcourt la mappemonde opulente de la future victime. Délicatement, Monsieur caresse le fessier offert. Le spectacle de ce cul magnifique lémeut.
- On dirait que mes fesses ne te laissent pas indifférent, mon amour. Badine Hélène
- Oui ma chérie, Jaime ton cul, il est tellement beau que jen mangerai.
-
Et se penchant il mord tendrement la fesse qui soffre à sa bouche.
- -Cannibale, je vais avoir une marque.
- Jespère quil ny a que moi qui la verrai.
- Chéri, je suis une femme fidèle, mon cul nest quà toi
- Au fait cest douze, et cest toi qui compte. Lui répond Pierre
- Douze quoi. Mais Hélène sinterrompt, la première claque, à peine une tape, sabat sur sa fesse droite.
- Compte une. Lui ordonne Pierre.
- Une. Fait-elle en riant à demi
- Shlac. La main sabat sur la fesse gauche.
- Deux. Ajoute Hélène, toujours rieuse.
La troisième et la quatrième claque sont plus vigoureuses. La sultane annonce le compte. Pierre lui caresse le postérieur, à peine rosi par la fessée. Il glisse la main entre les cuisses. Hélène ondule légèrement et mouille les doigts qui la pénètrent. La belle victime soupire daise.
Cruellement, son bourreau arrête sa fouille intime, enchaine quatre coups. La masse de chair est propulsée davant en arrière et ondoie comme une vague sous le vent.
- Aie, tu me fais mal.
-Cest un peu lidée de base, pour une punition.
Pierre replonge sa main dans le sexe de sa soumise. Il est trempé.
-Ca va ma Chérie ?
- Continue, mon Chéri. Plus que quatre.
Pif, Paf Pierre enchaine en rafale deux autres vraies claques.
Neuf, dix. Soupire Hélène
Puis Pierre assène un coup encore plus fort sur la fesse gauche.
Onze. Fait Hélène en gémissant
La dernière claque sabat sur la fesse droite.
Douze. Annonce Hélène, avec un petit trémolo dans la voix.
Pierre contemple son uvre. La croupe rosie se relâche, comme apaisée. Son bourreau insinue sa paluche entre les cuisses qui souvrent. Deux doigts pénètrent la chatte de lamante. De lautre main, il chiffonne la pointe quil pince depuis le début de la fessée. La belle répond en se cambrant, dévoilant son illet.
Le tendre bourreau en profite pour glisser son majeur dans lanus et fait glisser la fourchette dans les deux orifices. La douce halète sous cette double pénétration.
Puis Pierre décide de se consacrer au croupion opulent qui sagite sous ses doigts. Il retire sa main et enfonce son index et son majeur dans lanneau plissé qui souvre, bien lubrifié par les sucs intimes de sa propriétaire.
Depuis son initiation, la belle apprécie que son illet soit doigté, et même écartelé par les doigts qui la fouillent. Elle aime aussi offrir impudiquement cet orifice secret au regard de son amant. Sans pudeur, elle ouvre à deux mains ses fesses. En réponse son amant, commence à la pistonner, tout en pinçant en rythme le téton quil retient prisonnier.
La respiration dHélène saccélère, ses halètements ses gémissements sentremêlent avec les ..
- Oui, chéri.
- Branle mon cul, mon amour.
- Encule moi avec tes doigts
Le chéri en question ne se le fait pas répéter. Lannulaire force le cratére plissé et rejoint les deux autres doigts, en même temps quil pince le sein de sa sultane. Puis il vrille ses doigts dans le cul de sa soumise.
Sen est trop, elle se cabre dans un cri puis sabat sur les genoux de son bourreau adoré. Pierre se retire lentement pour ne pas la blesser. La respiration de la belle ralentit puis sapaise.
Doucement, la belle victime se laisse glisser vers le tapis. Pierre la ratt, et ils se relèvent ensemble. La prenant par la taille, ils montent lescalier pour retrouver leur chambre.
Lamant allonge lamante dans les draps, rabat la couette sur son corps voluptueux et se glisse contre elle.
Elle se pelotonne contre lui collant sa poitrine contre lui et posant son visage dans le cou de son amour.
- Tu ny es pas allé de main morte.
- Chérie, je ny peux rien, ton cul appelle la fessée.
- Pierre, il te reste des flutes.
- Oui.
- Tant mieux.
- Tu as aimé ?
- Oui, tu recommenceras ?
- Oui et même plus.
- Plus, que veux-tu dire mon amour ?
- Hélène, je veux te fouetter.
- Me fouetter ?
- Oui, te fouetter !
Les pensées se bousculent dans la tête dHélène. Elle sait que cette façon daimer existe, mais jamais elle naurait cru quelle lui serait proposée.
Elle est sure des sentiments de Pierre ; elle sait quil lui est attaché, quil ne la quittera pas si elle refuse.
Mais aussi elle veut partager cette face sombre de son amant ; obscurément elle ressent ce désir de se livrer à son amour. Elle sait quaprès ça, il naura pas de marche arrière. Ses réflexions sapaisent.
Elle lève ses yeux et plante son regard dans celui de son Sultan
Et dune toute petite voix, elle répond
-Pierre, je veux être toute à toi. Je veux que tu me fouettes.
OOOOO
- Bonjour, vous venez pour un tatouage ?
- Oui tout à fait, répond Hélène, mais par pour moi, pour Monsieur.
Lartiste tend la main vers ses deux clients
- Appelez-moi Marc.
- Moi cest Pierre.
- Et moi Hélène.
- Je nai pas très bien compris votre demande, Hélène ? reprend Marc
- Je voudrais faire tatouer Pierre, quil porte ma marque.
- Vous êtes daccord ? Interroge Marc.
- Oui tout à fait, je préféré ça à ses suçons.
- Ce nest pas banal, dhabitude cest Monsieur qui fait tatouer Madame.
- Marc, Hélène nest pas banale, on pourrait même dire quelle est un peu excentrique.
- Ok, puisque que tout le monde est daccord, quel modèle voulez-vous Madame.
- Javais pensé à un animal qui me ressemble, une tigresse.
- Je vous le déconseille : on ne verra pas la différence avec un tigre.
- Je voudrais un félin, une chatte peut-être.
- Et une panthère, ça vous dirait.
- Bonne idée, nest-ce pas Chéri.
- Tout a fait, une panthère un animal a la fois doux et féroce. Réplique Pierre
- Marc, il faut combien de temps
- Au moins une bonne demi-journée.
- Ok, ça marche, je repasse prendre rendez-vous, je nai pas mon agenda sur moi .
- A bientôt alors
Sur le trottoir, lamante se retourne vers son compagnon.
- Tu vas vraiment le faire.
- Ça te fait plaisir. Alors je le fais. Répond Pierre avant de lembrasser.
OOOOO
Ce vendredi soir, Pierre passe à la boutique, pour chercher Hélène. Cest devenu un rite depuis que la belle poule a emménagé chez lui.
Les deux amants échangent les banalités que tous les couples se disent quand ils se retrouvent.
- Mon chéri, jai eu une cliente cinglée, on se demande ce quelle voulait, jai dû lui sortir quatre boi
Hélène se fige
- Quest-ce que tu as là ? Fait -elle en désignant le cou de Pierre.
- Un pansement, mon amour.
- Ne me dis pas que tu las fait.
- Si, ma Chérie.
- Tu es fou, je veux voir.
- Non, il faut laisser le pansement.
- Tu es fou ! Répète-t-elle avant de déposer un baiser papillon sur ses lèvres.
Récit dHélène
Je me réveille tôt ce samedi matin. Mon amant dort encore, couché sur la gauche. Le pansement recouvre une partie de lépaule, et le côté droit du cou, ainsi quune partie de la clavicule droite. Un angle du pansement a commencé à se soulever. Je ny tiens plus, je commence doucement ce coin de tissu, puis je menhardis, jen décolle un peu plus, et encore un peu. Une patte et la queue apparaissent. Doucement, jen arrache encore un petit bout. La respiration de Pierre sarrête, je me fige, puis son souffle reprend régulièrement. Avec mille précautions, je continue dôter le pansement. Jai découvert le corps de la panthère, il ne reste que la tête et une patte avant, quand
- Tu nas pas pu ten empêcher, ma chérie. Allez enlève le reste! Mordonne mon sultan.
La panthère mapparait en entier, elle est splendide, elle rampe sur lomoplate de Pierre, sa tête repose contre le cou. On ne sait si elle mord, ou si elle frotte sa tête comme un gros chat.
- Tu vois, ma douce, je tai dans la peau.
Mon amour sallonge sur le dos et je me colle à lui, la tête dans le creux de son épaule. Je suis bien, mais des questions tournent dans ma tête. Pierre est mon maitre, je lui suis soumise, et pourtant, il fait mes quatre volontés. Je reprends ma respiration.
- Ce soir.
- Quoi, ce soir ?
- Ce soir, ce soir, je me donnerai à ton fouet.
- Tu nes pas obligée.
- Si, je veux le faire, je veux que tu me flagelles, mon Chéri.
Je létreins en silence, je le serre, je me coule en lui.
OOOOO
Jai à peine touché à mon assiette de sushis. Pierre dessert la table du salon.
Il revient avec un petit sac en tissu noir. Il en sort trois dés jaunes, deux rouges, un noir, et un violet.
- Les jaunes, cest pour le martinet, les rouges pour la cravache, le noir pour le bandeau, et le violet pour le bâillon.
- Comment ?
- Tu jettes les dés rouges et jaunes qui te donnent le nombre de cinglées, bâillon, et bandeau si tu sors un chiffre pair. Mais ce soir pas de bâillon, tu arrêtes quand tu veux.
- Comment jarrête ?
- Tu ordonnes « arrête »
Je lance les des jaunes, cinq, un, quatre : dix coups de martinet.
Je jette les rouges, quatre, trois : sept cinglées de cravache.
Pas de bandeau, jai fait un trois.
Le martinet, ça doit être un peu plus fort que la fessée, mais jappréhende la cravache.
- Chérie, je vais te préparer, mais avant, maquille toi. Fais-toi des yeux très noirs et des lèvres rouges.
-
Pierre magraphie un serre-taille rouge autour de mes hanches, puis gaine mes jambes de bas marrons clairs, presque dorés. Une paire de talons pour me cambrer. Il massoit sur le fauteuil de notre chambre et commence à me peigner. Il me pare pour le sacrifice. Il tire mes cheveux en arrière et noue un ruban autour de ma queue de cheval.
Il me relève et me dirige vers la barre tendue sous larche qui sépare la chambre du dressing. Il glisse mes mains entre deux dragonnes. Il mécarte les pieds avec une barre liée à mes chevilles par des bracelets et des mousquetons.
Voilà, je suis liée, écartelée, ma respiration saccélère. Mon amant embrasse mes lèvres. Je suis tendue à craquer.
Je ferme les yeux, je sens Pierre qui tourne autour de moi.
Une éternité.
Lair frémit prés de mes fesses, je sais maintenant que mon cul sera le premier servi.
Shlac !!! Le martinet vient de sabattre. Je suis plus surprise quendolorie.
Compte ! Mintime Pierre.
Une !
Jai à peine parlé que la deuxième et troisième cinglée percute mon croupe orgueilleuse. Jannonce.
Deux, trois !
Quatre, cinq. Mes fesses commencent à me bruler. Je sais maintenant que Pierre ne plaisante pas et quil va aller jusquau bout.
Un nouvel aller et retour. Péniblement jarticule six, sept. Je reprends mon souffle.
Sadiquement, il se fait attendre, jen arrive à désirer la prochaine livraison. Je me tends sur mes jambes, je me cambre, jondule mon croupion dans un appel muet.
Je sens mon sexe sépanouir.
Un ange passe, poursuivie par un petit démon.
Les lanières atteignent mon sein droit, lune dentre elles senroule autour du mamelon. Je crie de douleur.
Jessaie de reprendre ma respiration, je murmure huit.
Le neuvième coup est pour le sein gauche. Je me cabre.
- Combien ?
- Neuf, Chéri.
Un arrêt, puis le dixième coup arrose mes deux seins. Ma pauvre poitrine me lance. Je sens ma veine jugulaire battre comme une folle. Joublie léchauffement de mon derrière.
As-tu soif ?
Oui,
Il présente à ma bouche une flute de champagne .
Mais je narrive pas à déglutir, le vin déborde.
Alors Pierre remplit le verre et le vide puis il pose un baiser sur mes levres ,, il les entrouve avec sa langue, le liquide frais coule dans ma gorge , je suis rafraichie , désaltérée.
- Encore !
Mon bourreau mabreuvera deux autres fois ; je nai pas connu de vin plus délicieux.
- On stoppe, mon cur.
- Non Chéri, continue.
- Cest la cravache maintenant. Tu es sure.
- Oui, je suis à toi, fouette-moi ! Lui réponds-je avec un vibrato dans la voix.
Jai le ventre noué, jai peur. Mais je veux me donner jusquau bout de mon sacrifice.
Ma fesse droite est la première visée, mais mon amant fouette aussitôt la gauche. Jai limpression que ma chair est coupée en deux.
Une pause, puis mon cul est cravaché en travers. La douleur est terrible là où la cinglée recoupe les deux précédentes. Je ne retiens plus mes larmes.
Le quatrième coup vise la peau fine de la cuisse gauche, au-dessus de la lisière des bas. Pierre a retenu son coup. Mais il laisse une cuisante trainée rouge.
Pierre prend son temps, il me laisse me redresser et me caler sur mes jambes.
Je sens une humidité suspecte sourdre de mon intimité. Je coule, je mouille sous la flagellation.
Mon repos est de courte durée.
La cravache sélance entre mes jambes, vers le haut
La tige me fouette entre mes petites lèvres, puis la claquette percute mon bouton. La douleur électrise mon ventre, je crispe mes mâchoires, mes genoux cèdent, je pends au bout de mes poignets.
Il reste deux cinglées, la crucifiée respire rapidement, comme une noyée.
Elle se balance doucement entre ses bras écartés.
Ses fesses cravachées la cuisent, elle sent les palpitations qui parcourt ses veines sensibilisées par cette fouettée.
Les seins de la belle qui nont pas été touchés par la cravache reviennent à un rose délicat. Les striures du martinet sestompent
Pierre contemple son uvre. Il sait quil va proposer à Hélène encore deux épreuves effroyables. Mais dabord, il la laisse se reprendre. Il faut quelle ait sa pleine conscience pour accepter daller plus loin dans son don.
- Hélène, veux-tu être marquée ?
- Marquée, comment ?
- Par la cravache, la trace du coup reste plus longtemps, tu gardes un trait bleu, environ une semaine.
- Ça fait mal ?
- Ca dépend de lendroit et de la force. Tu veux où ? Les fesses, les cuisses, les seins, le sexe.
- Les seins, ça va se voir ?
- Non, je peux viser pour que ça reste caché dans ton décolleté.
- Chéri, je veux les fesses, et les seins.
Silence.
- Tu veux un bâillon.
- Non. Embrasse-moi avant.
Il lenlace. Les mains de la belle victime sont liées, elle projette sa bouche vers la sienne et se plaque de tout son corps en prenant appui sur ses liens.
Ils communient par le baiser. Ils se séparent.
Il se glisse derrière elle. Et Lève le bras. Hélène se cambre pour mieux soffrir
- Va sy mon amour.
La cravache sabat, creuse un sillon dans la croupe incendiée. La bien aimée se cabre, puis retombe dans ses liens. Les veines de son coup palpitent, elle ne respire plus, elle halète, et gémit. Lentement le trait rouge apparait. Il part du haut de la fesse gauche, marque en diagonale la croupe de la belle sultane pour sarrêter sous le gras de lhémisphère droit à la limite de la cuisse.
Pierre sagenouille et libère les chevilles de la barre.
Il redresse sa victime et la prends dans ses bras. Celle-ci glisse son visage dans son cou, près du tatouage. Elle profite de ce moment de tendresse, son souffle devient plus régulier.
Elle sapaise, se coule contre Pierre. Elle est bien, au-delà de sa souffrance.
- Mes seins, sil te plait, maintenant.
Elle sécarte, elle le regarde dans les yeux, dans un acquiescement silencieux. Son bourreau relève la main.
Comme au ralenti, elle voit la cravache percuter et sincruster dans son sein gauche, ensuite, dans lélan, la mèche frappe son jumeau au bord de laréole.
Rien
Puis cette douleur qui irradie de sa poitrine et de son mamelon.
Ses jambes la lâchent, elle seffondre, pendue par les poignets, Elle sanglote, elle pleure
Son seigneur la soutient, dégage ses poignets des dragonnes.
Elle se raccroche à lui, comme une noyée, laisse tomber sa tête sur sa poitrine, elle hoquète, elle murmure.
- Jai mal, jai mal
Il la porte dans le lit et dégrafe le serre taille et les bas. Il défait le ruban et libère sa chevelure
Puis il rabat la couette. Il se recule. Elle le ratt par la main et le tire vers elle.
- Reste, reste, ne me laisse pas, viens tout de suite !
Pierre se débarrasse de son kimono noir et se glisse nu à ses côtés.
Elle se pelotonne contre lui.
- Serre-moi, jai si mal.
Il lenlace. Elle se colle à lui, en chien de fusil, elle gémit doucement, mélangeant les « jai mal » et « mon chéri ».
Lentement elle s sapaise, ses jambes se détendent, sa souffrance sestompe, ses seins la lancent moins fort, elle sallonge contre lui.
Sa douleur sassourdit. Elle se love contre Pierre.
Elle cale son cul balafré contre le ventre de son si cruel amant, puis place sa main en coupole sur le sein gauche.
Elle est bien, mais il lui manque quelque chose.
De sa main gauche, elle saisit la verge érigée de son seigneur et lemprisonne entre ses deux fesses.
Epuisée, elle sombre dans le sommeil.
La lumière du jour qui diffuse dans la chambre la réveille.
Elle se retourne, elle est seule, Il a quitté leur lit. Mais il a profité de son sommeil pour lui passer son déshabillé. Elle sassoie, et son derrière endolori se rappelle à son bon souvenir. Hélène porte la main sur sa poitrine, couverte de soie. Elle sursaute quand elle effleure la zébrure de la cravache. Elle écarte son vêtement et dégage ses seins. Pas de cicatrice, la peau na pas cédé, mais un vilain hématome violet et jaune sale court en travers de son torse.
Elle se lève et se dirige vers le miroir, elle se trousse et cherche le reflet de sa mappemonde dans la glace. Un fouillis de traces rouges couvre sa croupe comme un filet. Et au milieu, un bleu taille une diagonale boursouflée au milieu de son cul.
Elle reste contemplative devant le souvenir cuisant de ses exploits de la veille, quand elle entend des pas dans lescalier. Vite, vite, elle se précipite et se couche en rabattant la couette.
- Oh, un petit déjà au lit, en amoureux. Cest gentil ! Minaude t-elle en découvrant les deux tasses de café, les viennoiseries et le café.
- Ça va ? Fait Pierre en posant le plateau sur le lit et sasseyant à ses cotés
- Je crois quil faut je sois assez délicate si je me pose sur mon popotin. Tu ne las pas loupé.
- Et devant ?
- Une horreur, surtout quand ils se balancent.
- Il est temps de te passer une pommade.
- Tu cherches toutes les occasions de me tripoter.
- Arrête de discuter, à plat ventre, sinon fessée.
- Sadique. Fait-elle en me retournant et en troussant elle-même sa lingerie.
Une lichette de baume sur chaque fesse, et son pervers préféré attaque le cul opulent des deux mains. Sans brutalité, mais avec poigne, il malaxe chaque globe avec énergie, sans ménager la zone cicatricielle, ce qui arrache à la belle cocotte des petits piaillements.
Il pétrit la croupion somptueux avec un tel entrain quon pourrait croire quil a du être boulanger dans une vie antérieure.
Hélène ne reste pas insensible à ce traitement, ses cuisses se disjoignent, laissant libre accès à son anneau bistre. Le pouce commence à masser loignon de Madame qui manifeste son approbation par de légères ondulations du croupion,
Le doigt coquin se retire, remplacé par lindex et le majeur. Hélène accompagne cette intromission de quelques soupirs. Pendant encore quelques instant, il lui branle lanus pour faire monter la tension, puis il se retire.
- Encore !
- Non.
- Pourquoi ?
- Parce que !
- Sadique , tu me laisses en plan !
- Allez tourne toi. Au tour de tes seins.
La belle se retourne et dégage sa poitrine de sa lingerie. Une larme de pommade sur le sein gauche, et Pierre étale longuent avec deux doigts, tout en légèreté. Cette caresse na plus rien du pétrissage énergique quont subi ses fesses. Tout en douceur, il fait pénétrer la crème dans la chair martyrisée du mamelon et de la cicatrice. Les deux framboises gonflent et durcissent. Le flux de sang qui fait sériger les tétons fait battre la veine jugulaire.
Ces attouchements, ces massages, lont échauffée. Mais elle a envie de rester passive. La sultane a décidé de se laisser aimer. Elle se livre à la discrétion de son sultan.
- Chéri, et mon bouton !
Il se détourne de la gorge de son amante. De deux doigts, il dégage le capuchon, puis il appuie légèrement dessus. Un soupir lui répond. Il sincline et embrasse le clitoris érigé.
Il le pince de ses lèvres.
La respiration dHélène saccélère, elle rabat son bras sur son visage et se laisse aller.
Son amant accentue sa caresse, il aspire le bourgeon damour, le lèche puis le mordille.
Sa main gauche sinsinue dans la fente corail et la masse en douceur.
Son odalisque se pâme, la marée du plaisir monte doucement.
Lannulaire de son doux bourreau effleure lorifice caché, celui-ci sépanoui et appelle la pénétration.
Hélène est sollicitée de partout, elle ondule.
Pierre pose sa droite sur le sein martyrisé, à tâtons, il cherche le mamelon blessé.
Il le frôle du majeur, la belle se crispe, il retire ses doigts.
Elle att sa main, et forme le pouce et lindex en pincette quelle place autour du téton.
Son amant la pince légèrement : un « oui » murmuré, au milieu de ses gémissements lui répond. Il la caresse en rythme avec les pincements se sa poitrine. La belle se tend et se détend spasmodiquement.
Puis il serre brutalement la fraise de sa sultane, un cri, elle se cabre, emportée par la houle du plaisir, puis elle sombre.
Pierre contemple le corps apaisé, elle sest endormie.
Un demi-sourire traverse son visage. En vrai gentleman, il comprend quil ne faut plus rien attendre. Il naura rien de plus
Il ôte son kimono, se glisse à côté de son amoureuse. Pendant quelques instants, il rêvasse, puis il sendort, le nez dans labondante chevelure de sa dame.
Il est plus de quatorze heures quand il se réveille, Hélène est au-dessus de lui et lui sourit.
Elle pose sa tête sur le creux de son épaule. Calme, douceur, et volupté
Chéri, ce matin cétait très bon
. Et Hier soir.
Hier soir. La coupe Pierre
Hier soir, jai eu très mal, mais cétait sublime. Tu recommenceras, sil te plait
A suivre, une si longue attente
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