Hélène 5 : Une Si Longue Attente, 1Ére Partie.
Hélène 5 : Une si longue attente, 1ére partie.
Récit dHélène
- Marque-moi mon Chéri !
Nous sommes vautrés, ou plutôt emboités lun dans lautre dans le canapé de notre nouveau salon. Mon coquin est allongé contre le dossier, et je me colle contre lui. Jai écarté les pans du kimono de mon sultan, puis jai troussé le mien. Ainsi, mon cul est directement au contact du ventre et du vit de mon homme. Pour garder un peu de chaleur, jai rabattu le kimono de Pierre sur moi. Mon sultan a glissé sa main droite dans louverture de mon peignoir, et empaumé mon sein droit. De lindex, il agace le mamelon à sa portée. Jai lâché ma queue de cheval, et Pierre y a enfoui son nez, il respire lodeur féminine de ma chevelure de sultane. Pour compléter le tout, une couette légère nous recouvre. Cest notre position de cocooning préférée, pas tout à fait nus, pas habillés non plus, nos corps sépousent et échangent leur tendresse.
- Marque-moi, mon Chéri !
- Pardon ? Interroge Pierre, surpris par cette demande.
Je me retourne vers lui, moule mon corps sur le sien, pose ma tête sur la poitrine et le serre.
- Toute la semaine prochaine, tu seras en Turquie, et tu me laisseras seule, dans notre maison, jusquà dimanche soir.
- Je veux te sentir en moi, sur moi. Ajouté je.
- Non, je ne veux pas te fouetter.
- Ca ne ta pas déplu, lautre fois.
- Lautre fois oui. Mais là non. Confirme-t il
- Pierre, tu portes ma marque, laisse-moi porter la tienne pendant ton absence. Dis-je en caressant la panthère qui mord le cou de Pierre.
- Ce nest pas pareil, la panthère, cest deux ou trois heures de chatouillis. La cravache, cest douloureux. Je vais te faire mal. Répond mon amour
- Chaton, souffrir par ta main nest pas souffrir. Quand je me donne à ta cravache, cest à toi que je me donne.
- Je le sais, mais je nen ai pas envie.
- Sil te plait mon amour.
- Arrête, ma beauté, je ne veux pas.
A moitié fâchée, je tourne le dos le dos à mon amant, et rabat mon Kimono entre mes fesses et lui. Pierre retire sa main de mon décolleté. Le silence sinstalle entre nous.
Un ange passe.
Puis Pierre perçoit une ondulation prés de son bas ventre.
Impression suivie dun petit coup de cul. Une caresse légère comme de la soie qui se retire et la sensation satinée de ma peau contre sa verge.
Pour compléter le tout, ma main sempare de la sienne et la replace sur le sein droit.
- Tu fais toujours la gueule.
- Oui, Monsieur, je fais la gueule, mais dans un souci dapaisement, je laisse à mon gros cul, et à mes nibards, leur autonomie de décision.
- Chère Madame, on ne dit pas « gros cul » mais croupe opulente. Quant à lexpression nibard, vous la remplacerez par seins, nénés, poupoutes. Vous éviterez aussi nichons, mamelles, pour qualifier votre poitrine.
Je reviens sur le sujet de notre fâcherie
- Je ne te comprends pas, Chéri. Face à cette proposition, nimporte quel homme, normalement constitué, foncerait au rayon équitation de Pentathlon.
- Hélène, je ne suis pas nimporte quel homme, mais je suis quand même normalement constitué. Il va falloir que tu assumes les conséquences de tes frottis frottas. Dans le canapé, ou dans le lit ?
Je pouffe en le prenant par la main et lentrainant vers létage.
- Dans le lit, on ne risque pas de tomber !
ooOoo
Samedi soir
- Chéri, je tattends dans notre chambre.
- Je range la vaisselle, je mets la machine en route et jarrive.
Le spectacle, que je lui ai préparé, le stupéfait.
Je suis à genoux sur notre lit. Ma tête est posée sur loreiller, mes mains ont empoigné mes chevilles, jai troussé mon kimono, et jexpose mon cul orné du rosebud. Mes cuisses sont entre-ouvertes.
Sur le lit, jai posé la cravache en évidence.
Il sassoit à côté de moi, et me glisse sa main à lintérieur de ma cuisse, je frémis.
- Tu as de la suite dans les idées.
- Chéri, deux petits coups. Minaudé-je.
- Je ne peux pas mon amour.
Je me redresse et massoie à côté de lui, jatt son bras et pose ma tête sur son épaule. Sa douce odeur menveloppe.
- Pierre, sil te plait, à partir de lundi, je vais dormir seule et me réveiller sans toi toute une semaine. Je veux te sentir en moi dune façon ou dune autre.
- Je nai pas envie.
- Mon amour, je suis ta soumise, tu dois satisfaire mes désirs. Et puis, comment pourras tu me fouetter, si tu ne le fait pas quand je suis demandeuse.
- Ce nest pas un raisonnement.
Le refus de mon amour me bouleverse. Je meffondre, je me tasse. Je baisse les yeux, la ceinture du kimono sest ouverte, je vois mes seins tombants, les bourrelets de mon ventre, mes cuisses charnues étalées sur lassise du lit. Je me sens grosse, je suis moche. Mon amant, mon sultan adoré, me repousse.
Dun coup, jai une sorte de boule qui moppresse. Cette douleur dans la poitrine, cest celle que jai ressentie quand jai cru le perdre après notre première nuit. Je magrippe à son bras comme une naufragée. Je sens leau qui monte, les larmes coulent de mes yeux, je ne pleure pas, cest seulement un trop plein qui sécoule.
Je ne veux pas être seule !
Un morceau de drap me tamponne les yeux. Je mappuie sur sa poitrine, toutes les eaux du monde sécoulent par moi.
- Sil te plait, sil te plait, sil te plait. Je sanglote.
- Oui.
Je relève la tête vers mon chéri, une grosse larme se forme dans son il droit. Mon Pierre pleure avec moi. Je me plaque contre lui.
- Oui, ma beauté. Repete-til.
Il ma appelé « ma beauté ». Ma boule disparait instantanément, je continue de pleurer, je le serre à l.
- Je veux les seins, et le cul.
- Tu es trop dure.
Nous ne nous disons plus rien. Nous restons enlacés lun contre lautre.
Doucement la crise passe.
- Maintenant, Pierre, fais-je en mécartant.
Je me sens prête pour ce sacrifice dont je suis à la fois la victime et le bourreau.
- Tu commences par la poitrine.
Je me dirige vers la barre, pour my crucifier.
- Non, Non, tu ne seras pas attachée. Marrête mon seigneur, la cravache en main.
- Tourne-toi, et présente- toi à moi, mon amour. Ajoute til
Je pivote, je glisse ma main droite dans ma lingerie, et je dégage ma poitrine.
Je prends chacun de mes seins par en dessous et les soulève en présentoir.
Japprécie de sentir leur poids dans mes mains.
Je regarde mon Pierre, son sourire me montre que le spectacle lui plait.
Je lui souris. Puis je redeviens sérieuse.
- Pierre, ne me trompe pas, pas de chiqué, ne me ménage pas, deux cinglées comme lautre fois.
Mon bourreau ne me répond pas, je ne lui ai pas laissé déchappatoire, jai choisi moi-même mon supplice. Je plante mon regard dans le sien.
- Oui. Et je ferme les yeux.
Un éclair explose sur ma poitrine, un flash dans mes yeux, je lâche mes seins, mes jambes flanchent. Mon amour me ratt et je me colle contre lui.
- Chérie, on arrête,
- Non, non, mon cul, mon cul, marque mon cul tout de suite, fais le.
Il minstalle comme je métais présentée tout à lheure.
Jatt mes chevilles, mes fesses sont exposées, offertes.
Doucement, il fait glisser mon bijou intime et le retire. La dilatation de mon anus provoque une vague de chaleur, qui remonte le long de mon dos jusquà ma nuque. Je flotte sur une vague de plaisir et de douleur mélée.
Puis une autre onde de douleur, venant de mes fesses déferle sur moi, je me cabre et retombe sur le coté.
Le temps sarrête.
Jai mal, mais je suis si bien. Mon chéri me retourne, et commence à me masser les fesses. Jentre-ouvre les cuisses et il introduit ses doigts dans mon coquillage, je soupire. Puis doucement, je me cambre, Il comprend linvitation et glisse son majeur dans mon illet.
Depuis mon initiation, jadore cette pénétration intime, sans brutalité. Il me doigte avec douceur. Mais je veux plus.
- Deux. Murmuré-je à mon sultan.
Lindex rejoint son petit copain dans mon rectum. Ils me massent intimement,
Jhâlette doucement, ma respiration sest apaisée.
Mon amour me remet sur le dos. Ses mains fraiches parcourent mes seins et les massent. Il se penche, un baiser léger sur chaque mamelon me fait frémir.
- Jamais plus la cravache sur ta poitrine, plus jamais de marques.
- Pourquoi ? lui réponds-je.
- Jaime trop tes seins. Un coup malheureux et je casse le tissu qui les maintient. Ou je te déchire un mamelon. Je ne veux plus courir le risque de testropier.
- Et le martinet,
- On verra.
Une de ses mains commence à masser mon bedon, puis elle descend jusquà mon pubis. Elle mouvre, je me laisse aller en arrière. Une langue râpeuse agace mon bourgeon. Je vais me laisser aimer, passive et jouisseuse. Des petites décharges irradient de mon clitoris, mes hanches ondulent. Son index saventure sur mon mamelon et le chiffonne.
- Viens.
Il glisse jusquà moi. Je me ventouse à ses lèvres encore chargées de mes sucs et de mon odeur de femelle.
Je latt dune main et je le présente à mon pertuis fendu. Ca y est, il est en moi. Il veut sagiter , mais dune pression sur la fesse, je larrete. Je veux profiter de cet instant où il me remplit. Ce nest certes pas un taureau, mais il est vigoureux. Sa verge fait un agace-cul tout à fait honorable.
Une tape sur le derrière, et mon étalon prend le pas. Une deuxième, et il trotte. Une claque, et il entame un galop frénétique, mes coups de reins laccompagnent, je délire, je lui murmure des encouragements grossiers
- Bourre-moi, baise-moi.
Un autre coup sur la fesse de mon bel animal, et cest le triple galop. Il memporte dans sa cavalcade. Je maccroche à son cou, puis je létreins et lui plante mes ongles dans le dos. Il se cabre, et en me percutant, il me délivre sa semence. Sen est trop, je spasme et je meffondre.
ooOoo
Pendant ce dimanche avant le départ, nous saisissons toutes les occasions de nous manifester notre tendresse. Et le soir, nous nous endormons lun dans lautre, après un gros câlin tout en douceur.
Au matin, sa place est vide, il est parti, je suis au bord des larmes, presque sept jours et autant de nuits à attendre. Dans la cuisine, comme un mot damour, à côté du couvert du petit déjeuner, il a posé une rose, cueillie du matin dans notre jardin, encore emperlée de sa rosée.
La semaine se passe.
Bien sûr, nous nous téléphonons tous les soirs. Le mercredi soir, son appel dure deux heures. Deux heures qui passent trop vite. Et je me retrouve seule à onze heures. Depuis lundi, jai pris son oreiller pour mendormir dans sa divine odeur. Jai passé la cinquantaine et jai besoin de mon doudou pour dormir !
Je collectionne tous ses SMS. Le jeudi matin, lun dentre minforme quil quitte la région dAnkara, pour Istanbul pendant deux jours. Il ajoute à ses messages, quelques photos. Il pourrait menvoyer lannuaire téléphonique du moment quil mécrit.
Tous les soirs, je me retrouve seule dans notre grande maison, en attendant ses appels.
Jétais si heureuse, quand il ma demandé demménager chez lui.
Maintenant, pendant son absence, notre nid me semble hanté.
Mon Pierre me manque physiquement. Nous sommes un couple tactile. Nous avons besoin de nous toucher. Toutes nos journées commencent par une étreinte, un câlin, puis dans la journée, des effleurements, des baisers volés, des mains qui se frôlent, et tous les soirs, nos corps se collent et sabandonnent à lautre avant le sommeil.
Au fur et à mesure que la semaine avance, son absence devient de plus en insupportable, je suis en manque de lui.
Mon seul réconfort, je le trouve dans mes cicatrices. De temps en temps, je passe mon doigt sur la marque de ma fesse, ou je me tords devant le miroir pour lapercevoir. Je ne sens presque plus de douleur quand je massois, juste une sensation, à la limite de la chatouille.
Plus haut, un trait bleu assez fin traverse ma poitrine. Pierre a fait attention de ne pas léser les chairs qui maintiennent mes seins. Je sens juste une légère électrisation quand je suis la trace avec le doigt. Quand jarrive au mamelon, je ne sais discerner sil sagit dun signal de douleur, ou de plaisir. Mais si je my attarde, je ressens une humidité suspecte entre mes lèvres.
Jappréhende ce dimanche, quand je naurai plus mes clients pour moccuper. Je traine ma tristesse, encore une longue journée à attendre.
Pour tromper cette attente, je décide de consacrer mon temps à me faire sexy pour lui. Mais Il connait déjà tous mes dessous. Une inspiration, le magasin de lingerie est ouvert le dimanche. Jai son numéro dans mon répertoire.
- Allo, je suis bien chez Odile.
- Tout à fait, Madame.
- Pouvez-vous me la passer ?
- Madame Odile est avec une cliente.
- Dites-lui que cest de la part dHélène.
Jentends un brouhaha dans la boutique, et un
- Passez-moi le téléphone, je la prends tout de suite. Hélène, quelle surprise, que me vaut le plaisir ?
- Puis-je passer acheter des dessous.
- Bien sûr.
- Mais je risque darriver tard, vers midi.
- Au contraire, nous aurons le temps de faire des essayages, je fermerai la boutique. Pas dexcès sur la route, je vous attends.
Je me douche, je me prépare, un maquillage léger, une jupe plissée blanche, descendant aux chevilles et un chemisier gris à large col ouvert. Et en route vers Nogent.
A midi, je fais résonner le carillon de lentrée du magasin. Odile accourt et membrasse.
- Ca fait trop longtemps.
- Pierre et moi, avions des provisions.
- Au fait, où est Pierre ?
- A Istanbul, je vais vous expliquer.
- Je finis ma cliente. Ensuite, je suis toute à vous, farfouillez dans la boutique en attendant.
Enfin la cliente paye et nous laisse
- Comment puis-je vous aider ma Chère.
- Je cherche quelque chose de sexy, très sexy
- Mettez-vous toute nue avec une paire de talons, ça suffira.
- Odile, sil vous plait, des dessous. Jai vu quelque chose.
- Montrez-moi.
Je lui montre alors un ensemble noir, avec un string, et un porte jarretelle ceinture.
- Ma chérie, ce nest pas pour vous, Pierre déteste les fils à couper la motte. Et le PJ va vous saucissonner la taille. Sur vous ce sera vulgaire.
- Mais alors ?
- Regardez celui-ci
Odile me présente un ensemble en dentelles jaune paille dont la pièce principale est un grand serre taille qui peut être assorti à un balconnet. Quant aux culottes, toute la gamme, du string à litalienne sont disponibles.
- Mais je vais être trop couverte.
- Cest à vous de choisir ce qui va être mis en valeur. Puis Odile reprend
- Allez en cabine, je ferme la boutique, on ne sera pas dérangée.
Je me suis penchée en avant pour me dégager de ma jupe, sans chemisier, ni soutien, mes seins pendant entre mes bras. Je porte encore mon porte-jarretelle et mes bas, mes fesses en liberté sont tournées vers le rideau de la cabine, quand jentends un cri.
- Mon dieu, quelle horreur !
Je me retourne, Odile est là, la main sur la bouche, les yeux écartillés.
- Et vos seins, vos si beaux seins.
- Pierre vous bat. Ajoute-t-elle
- Mon chéri ne me bat pas, il me fouette !
Cette déclaration ébranle Odile qui sassoit sur le tabouret. Une goutte pointe au coin de son il droit.
- Ma Chère , cest moi qui ai demandé à Pierre de me marquer avant de partir.
Mon aveu achève Odile, une première larme, coule, suivie dune deuxième et dautres. Je me penche vers elle et je lui essuie les yeux avec un mouchoir en papier.
- Odile, écoutez-moi, ce nest que de lamour. Rien dautre.
- Mais, il vous fait mal.
- Sil vous plait, remettez-vous, et aidez-moi. Si on jouait à la cliente et à la lingère ? Lui demandé-je
Odile renifle un bon coup et se relève. Puis essayant de redevenir professionnelle. Elle me présente un soutien emboitant.
Il est très confortable, ma gorge est bien soutenue.
- Sous un pull moulant, il sera très bien. Me confirme Odile.
- Oui, il est très fonctionnel, mais pas dans lesprit de ce que je cherche.
- Ne bougez pas, essayez celui-là.
- Mais il est trop petit.
- Vous allez voir.
Je passe le balconnet, et mon habilleuse lagrafe dans mon dos. Elle revient devant pour juger du résultat. Magnifique, ma poitrine est soulevée, la dentelle sarrête à la limite de laréole, mes mamelons sont exposés, comme présentés sur un coussinet de dentelles. Et pourtant le maintien est très agréable. Mon décolleté est superbe. Mais ma lingère na dyeux que pour la cicatrice bleue qui le barre. Elle avance un index.
- Je peux. Demande-t-elle.
Je bats des paupières. Elle pose doucement son index sur ma marque, et le fait glisser lentement sur le trait, jusquau mamelon balafré. Je ressens comme une petite décharge, je sursaute.
- Je vous ai fait mal.
- Je ne sais pas, cétait à la fois douloureux et agréable, comme le chatouillis dune petite décharge électrique.
- On essaye le porte-jarretelle, Hélène.
- Oui, sil vous plait.
Odile me passe le serre-taille et commence à lagrafer
Il menserre quasiment de dessous les seins, jusquau-dessus du nombril. Derrière, les fesses sont dégagées et encadrées par les jarretelles. Sa coupe me galbe et me moule. Je suis même contrainte, mais ni serrée, ni étouffée.
- Il faut toujours le porter avec des bas bien tendus, sinon il va rouler autour de la taille. Voulez- vous que je vous les accroche.
- Je vous remercie.
Je compte profiter du moment, jai envie de jouer avec Odile. Elle est à mes genoux, elle fait glisser un bas sur ma jambe et lattache à la première jarretelle. Elle remonte le deuxième bas à deux mains comme si elle me massait la cuisse. Elle sarrête après lavoir agrafé. Son visage est la hauteur de ma chatte, elle lève les yeux. Jacquiesce dun battement de cils.
Ses lèvres embrassent mon intimité, sa langue me fouille. Mais je veux être cruelle et je lécarte doucement.
- Il reste les deux de derrière. Fais-je en me retournant.
Je sens son souffle rapide sur mes fesses pendant quelle finit de mapprêter. Une pause. Et un léger baiser effleure ma cicatrice.
Je pivote, je lui tends la main et je la redresse.
- Ma chérie, je vais me regarder dans la glace.
Jai le souffle coupé, jamais des dessous nont autant érotisé mon corps.
Mes beaux seins sont présentés comme pour une invite au baiser, voire à la morsure.
Les petits kilos en trop de mon ventre sont galbés sans être écrasés, ils participent de léquilibre de ma silhouette. Ma taille est affinée, resserrée mais pas étranglée. Mon cul encerclé par la dentelle et les jarretelles est magnifié, sublimé, un vrai appel au martinet. A cette pensée, je ressens une bouffée de chaleur, je rougis.
- Ca va Hélène.
- Oui. Je redescends sur terre.
- Je prends lensemble. Je me change. Pouvez-vous les emballer pendant que je me rhabille.
Je sors de la cabine, mon colis est prêt, je paye et au moment de récupérer ma carte.
- Hélène, je peux vous inviter à déjeuner ? Me propose Odile
- Oui, ce sera avec plaisir.
Odile mentraine dans un italien, nous passons les commandes et demandons un Valpolicella.
- Vos si beaux seins, votre beau cul. Pourquoi vous a-t il fouettée? Me questionne Odile.
- Parce que je lui ai demandé. Pierre est absent. Je voulais avoir sur moi sa marque, comme lui porte la mienne.
- Vous le fouettez ? fait-elle incrédule.
- Non, lui réponds-je. Vous vous souvenez que vous maviez conseillé de le faire tatouer.
- Oui, mais cétait une plaisanterie.
- Eh bien, maintenant, il a une panthère qui lui mord le cou là où vous avez vu le suçon.
Odile reste bouche bée. En moi-même, je décide que je vais mamuser un peu avec elle, elle va en avoir pour son argent.
Je sens une caresse contre mon mollet, son pied remonte jusquà ma cuisse, soulevant ma jupe. Elle veut aller plus loin.
- Pas plus haut, Odile. Fais-je avec une pointe de cruauté.
Son pied se retire. Jôte une de mes chaussures, et lui caresse la cheville. Et en lot de consolation, je lui abandonne ma main sur la table.
- Il vous fouette. Recommence-t elle avec curiosité.
- Oui, Il me fesse, me fouette avec un martinet ou une cravache.
- Mais ça fait mal ?
- Avec Pierre, cest une douleur divine. Quand il me supplicie, il est tendre, attentif, je suis bien, jai confiance.
- Il vous attache ?
- Pas toujours, mais jadore quand il mimmobilise en croix. Le meilleur moment, cest quand il me prépare à mon sacrifice, quand il me lie. Et la première cinglée est une délivrance. Et cest encore meilleur avec le bandeau et le bâillon, quand je sais que je devrais subir jusquau bout le supplice que jai choisi de lui offrir.
- Quelle horreur !
- Mais non, ma chère, cest délicieux... Quand on est évoluée ! fais-je avec un sous-entendu assassin.
Ca y est, je crois que je lai bien secouée. Une humidité perle sous son il, la main posée sur la mienne tremble légèrement.
Nous finissons notre repas, et sortons sur le trottoir.
- Hélène, mon appartement est au-dessus du magasin. Avez-vous le temps de prendre un thé ?
- Oui, daccord.
Elle me prend la main, et mentraine vers ma première infidélité.
A suivre.
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