La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°857)
Marion au Château (suite de l'épisode N°854)
Mon mari entreprit, de lui-même, de menlever mon haut, et me retourna vers lui. À ce moment-là, ses mains quittèrent mon corps et il se recula horrifié.
- Mon dieu ! Mais
mais
quest-ce que cest ? Quest-ce quil test arrivé ?
Je restai muette. Je baissais la tête quelques instants. Que lui dire ? Essayer de lui mentir ? Lui dire la vérité ? Que valait-il mieux ? Essayer de le garder pour moi mon secret dêtre soumise ? ou saisir lopportunité de ne plus rien avoir à cacher ?
- Eh bien ? Parle ! Tu as été agressée ? Pourquoi ne mas-tu rien dit, quand jappelais ?
Et soudain ma décision fût prise ! Jétais fière de ce que jétais et lui mentir me pesait ! Alors soit il macceptait comme je suis, soit ce serait la fin de notre couple
Je relevais donc la tête, je le regardais dans les yeux, les miens devant exprimer un mélange dinquiétude, de résolution, damour, de compassion. Jallais très certainement le choquer, le blesser
- Ecoute, mon chéri, cela fait des années que je te cache la partie la plus importante de moi, que je te cache qui je suis réellement au fond de mon cur. Mon amour, il faut que tu saches
je suis
(je reprenais mon souffle) ... je suis une soumise ! (Je voyais chez lui un regard ahuri dincompréhension) Je
Jaime ne plus mappartenir, jaime obéir, jaime me soumettre
Non, en fait cest un réel besoin, cest viscéral ! Oui je suis soumise au plus profond de moi-même
(Je laissais volontairement un blanc pour lui laisser le temps de répondre mais il restait silencieux, bouche bée.)
Jai essayé de te le faire comprendre à plusieurs reprises. Jai acheté pour voir ta réaction et sous le prétexte du jeu sexuel, des menottes, le fouet, les baillons, mais après nous en être servi une fois, et malgré que je les aie souvent réclamés, du moins au début, tu nas jamais voulu les réutiliser. Alors
- Alors quoi ? Hein, alors quoi ? me coupa-t-il violemment.
- Tu ne comprends pas. (Javais rebaissé la tête, et sans men rendre compte javais pris une des postures de soumise, debout, bien droite, jambes écartées, mains dans le dos) Je ne tai pas trompé. Jai effectivement rencontré quelquun, un Maître, qui prend soin de moi, me comprend, et il memmène loin des sentiers battus, vers ce que je suis réellement, vers ce que je ressens au plus profond de moi. Cela fait un peu plus de trois ans que je Lui appartiens corps et âme. Mais cela na rien à voir avec les sentiments que je ressens pour toi ! Ce sont deux mondes bien distincts, deux sortes de sentiments totalement différents ! ...
- Arrête ! Nessaie pas de membrouiller ! Tu as des sentiments pour lui ? Tu viens de lavouer ! Donc tu nen as plus pour moi ! Non tais-toi, mimposa-t-il alors que je voulais le couper. Je
Je ne sais pas ce que tu attends de moi, comme réaction ! Tu me dégoutes
Je repars sur le bateau, je rentrerais demain soir pour voir les filles, mais il est fort possible que je reparte dès quelles seront couchées
Et il sortit furieux en claquant violemment la porte sans me laisser le temps de dire quoique ce soit. Je restais interdite de longues minutes, incapable de penser, incapable de réagir
En racontant tout à mon mari, je venais de prendre une des décisions les plus importantes de ma vie. Triste de sa réaction, jétais néanmoins heureuse de mon choix. Et en même temps, je men voulais. Mon discours me semblait tellement fade par rapport à la force de mes sentiments. Et en même temps, comment lui faire comprendre que ce nétait pas une trahison envers notre couple, envers notre amour ? Était-ce seulement faisable ? Dès que je réussis à bouger, mon premier réflexe fut de saisir mon téléphone. Jétais autorisée à envoyer un texto au Maître en cas de gros soucis. Mais en était-ce un ? Je me connectais au Château.
- Ma chienne, comment vas-tu ? Est-ce faisable de tappeler ?
Je Lui répondis évidemment par laffirmative, Lui précisant que venant à peine de me retrouver seule, il me fallait quelques minutes pour être présentable, ce à quoi Il me répondit que, pour cette fois, je ne serais pas sanctionnée. Et je Le vis apparaître sur lécran en vidéo, ayant activé loption de décrochage automatique. Je pris cependant le temps de prendre la position standard en levrette avant dactiver la caméra.
- Alors Ma chienne ! Comment est-ce que ça sest passé ?
Je Lui racontais les réactions de mon mari. Létat de choc commençait à sestomper, je commençais à avoir peur. Comment allait-on affronter ces évènements ? Jétais sûre que mon mari naccepterait pas ce que jétais. Donc nous allions certainement divorcer. Comment allions nous faire avec les s ? Je racontais au Maître tous mes doutes, tous mes questionnements.
- Ma chienne, tu sais que je suis là pour toi. Je ne peux pas convaincre ton mari que notre monde nest pas aliéné, que je ne profite pas de toi. Je peux, si tu le souhaites, tapporter une aide juridique pour tes s sil y a besoin. Et, je peux te proposer autre chose, mais tu es évidemment libre de refuser, cela sera sans conséquences sur notre relation
Monsieur le Marquis laissait planer un silence qui moppressait. Javais une petite idée de ce quIl voulait me proposer. Je lespérais en même temps que le contraire. Cétait une importante décision à prendre.
- Écoute-moi bien ! Je le répète, tu es libre de refuser. Cela impactera ta vie définitivement ! Si tu acceptes, et que plus tard tu changes davis, tu quitteras définitivement ta place à Mes pieds. En revanche, si tu refuses maintenant, si tu as besoin de temps pour réfléchir, ce qui se comprendrait, notre relation ne changera en rien.
Le Maître se tut à nouveau, me laissant du temps pour assimiler tout ce quIl venait de me dire. Vivre près du Château avec un logement et tout ce que lon peut attendre pour le confort et la bonne éducation de mes s
plus de responsabilités
plus de décisions à prendre
cétait grisant ! Vivre aux pieds du Maître, être totalement à Lui, à Sa totale et entière disposition, mon dieu que ce serait excitant, quel bonheur de pouvoir être moi-même en permanence, plus besoin de me cacher, de faire semblant
Voir le Châtelain dès quIl men accorderait lhonneur, vivre entièrement pour Lui, cétait ce que je désirais le plus au monde
Et visiblement, Il avait réponse à tout en ce qui concernait mes filles afin de leur assurer une parfaite protection vis-à-vis de notre monde D/s
- Alors Ma chienne ? Où en es-tu de tes réflexions ? Tu es libre de parler, je dois, je VEUX connaître tes pensées !
- Maître, je
.
Je parlais de plus en plus rapidement, je me perdais dans tout ce quil y avait à prévoir, je me mettais à trembler, ma respiration saccélérait de plus en plus, je commençais à perdre mon souffle.
- Suffit, Chienne ! me coupa le Maître dune voix ferme et froide, tranchant avec celle quIl avait précédemment pleine de compassion et de tendresse. Peut-être nes-tu pas prête finalement ? (Je relevais la tête à ces mots, paniquée à lidée de voir mon rêve séloigner !) Baisse ta tête la chienne ! Personne ne ta autorisé à la relever ! Nas-tu donc pas confiance en moi ? Ai-je parlé de tinstaller dans la seconde près du Château ? Je tai fait cette proposition pour que dans léventualité où cela se passerait mal avec ton mari, tu saches que tu nétais pas à la rue, que des solutions existaient. Mais si tu manques à ce point de confiance en moi, peut-être que je vais retirer ma proposition
Je sentais son regard glacial de Dominant courroucé sur moi. Il fallait, décidemment, que je fasse attention à ma façon de madresser à Lui. Bien sûr que javais confiance en Lui ! Jaurais dû comprendre de moi-même que le Maître laisserait le temps aux choses de se mettre en place
- À poil Chienne ! Et va chercher ce quil te faut pour te rendre présentable devant Moi ! Mais je veux que tu te prépares devant Moi !
Je me déshabillais donc rapidement, et alors que jallais quitter la chambre sur mes deux jambes, Sa voix résonna à nouveau.
- Mais ques-tu donc ? Nes-tu pas une chienne ? Une petite chienne, qui a lair de vouloir nen faire quà sa tête ce soir et qui va finir avec une sacrée liste de sanctions si elle continue comme cela ! À quatre pattes la chienne !
Je me précipitais au sol pour quitter la pièce et aller chercher mes accessoires en quadrupédie. Sans men rendre compte, jétais repassée en mode soumise, ma respiration sétait calmée, ma crise de panique, qui commençait à pointer, sétait éloignée. Enfin ma respiration était toujours rapide mais plus pour la même raison. Obéir mexcitait, cétait ma nature profonde. Je revins devant le Maître, toujours à quatre pattes, la poignée dune trousse qui contenait mes accessoires coincée dans ma gueule de chienne en chaleur (je sentais mon bas ventre commençait sérieusement à shumidifier !). Je me mis à genoux, bien droite, jambes écartées. Je commençais par mettre mon collier et ma laisse, que jaccrochais à la poignée de la commode de ma chambre. Puis je menfonçais mon bâillon boule dans la bouche et lattachais serré derrière la tête. Pour finir par poser une pince sur chacun de mes tétons, pinces réglées évidemment le plus serrées possible. Enfin je me mis en position prosternée en levrette, le cul bien relevé, les bras en avant et la tête sur le côté et donc mon corps de profil par rapport à la caméra afin que le Maitre ait autant vu sur mon cul que sur ma tête plaquée au sol, tournée vers Lui. Monsieur le Marquis était resté totalement silencieux et il croisait les bras, Sa tête relevée, il mobservait avec sévérité silencieusement. Je ne mettais pas risquer à le regarder de nouveau, craignant quune nouvelle sanction ne sajoute à la liste, mais je sentais son regard dominant bleu dacier sur moi. Il me laissa dans cette situation de longues minutes toujours sans dire un seul mot. Cette position que jaffectionnais tant, qui me permettais de me recentrer sur moi-même, de mapaiser, car là je me sentais moi, je me sentais chienne et à ma place, soumise, nayant plus quune seule pensée capable de transiter dans mon cerveau : satisfaire coûte que coûte le Maître. Oublié le monde vanille, oublié le possible divorce, tout était oublié. Ne restait que Lui et moi ! Et les tensions sévacuèrent. Cette position de prosternation mapaisait et me redonnait comme par magie une certaine sérénité salvatrice.
- À genoux Ma chienne ! Tu vas prendre ton téléphone, tu vas aller dans ta salle de bain comme une chienne ! Là tu lèveras la patte, et tu pisseras comme la chienne que tu es ! Tu y mettras le temps quil faudra, mais tu nas pas le droit de rebaisser cette papatte, tant que tu nauras pas uriné devant moi, en bonne chienne femelle ! Exécution !
Jobéis instantanément. Une fois en position dans la salle de bain, je restais plusieurs très longues minutes la jambe en lair en arrière attendant que lenvie arrive. Jessayais de penser à la pluie, au bruit dune cascade, à locéan
. Enfin après une éternité, je réussis à faire une petite flaque au sol.
- À défaut davoir Ma si précieuse douche dorée, tu vas te rouler dans ta pisse, comme une chienne, sur le dos, roulant de gauche à droite, que tu sois bien souillée, la chienne !
Avec une grimace de répugnance, je mexécutais pourtant sans broncher. Je me sentais humiliée, rabaissée, souillée et pourtant je devais le reconnaître, paradoxalement terriblement excitée.
- Bien et maintenant nettoie le sol avec ta langue. Je ne veux plus une trace de ton urine au sol. Ce nest pas parce que tu nes quune souillon, que tu ne dois pas nettoyer !
Je passais une bonne vingtaine de minutes, avant que le Maître ne soit satisfait, à lécher le carrelage de ma salle de bain. Il me faisait sentir que jétais encore moins quune chienne ! Je venais dêtre réduite à létat de serpillère vivante. Jétais pourtant dans une sorte de transe. Ma volonté à satisfaire le Maître par-dessus toute chose, me transcendait. Ma conscience vanille avait quitté mon corps pour ne laisser la place quà la chienne soumise de Monsieur le Marquis dEvans, Sa chienne soumise MDE ! Mon humiliation nétait rien par rapport à la joie intense de Le servir, de Lui obéir, de Le satisfaire ! Lexcitation imprimait à mon bassin, malgré moi des mouvements de chienne en chaleur qui voulait se faire prendre !
- Bien Ma chienne ! Maintenant tu sais ce que tu es ! Et je suis sûr que tu noseras plus te déplacer sur tes deux pieds en Ma présence, sauf contre ordre ! Je crois voir que tu es en chaleur, alors va chercher ton gode, je veux te voir te labourer la chatte. Mais avant, ventouse ton plug au sol et empale-toi dessus. Quand tu voudras jouir, que tu ne pourras plus tenir, tu devras lever la main, attendre trois secondes, et faire cette séquence trois fois de suite. Je comprendrai que tu me supplies de taccorder la jouissance, et alors je verrai si je te laccorde ou pas
Je mexécutais avec célérité. Javais la chatte bouillonnante, ma cyprine coulait sur mes cuisses. Cette fois-ci, je partis bien en quadrupédie. Je menfonçais le plug dans mes entrailles, restant quelques secondes bien accroupie, afin quil se loge aussi profondément que possible dans mon cul. Puis jenfonçais le gode sans aucune difficulté, tellement jétais trempée ! Je restais quelques instants ainsi, prise des deux côtés, et déjà le plaisir arrivait. Sous les mots crus, les « insultes » terriblement excitantes du Maître, je me godais férocement, frénétiquement, puissamment, jusquà nen plus pouvoir et reproduisit la séquence de gestes exigés par le Châtelain pour le supplier de jouir. Il me fixa dun regard carnassier, me laissant quelques longues secondes, les yeux suppliants, la jouissance au bord des lèvres. Je priais pour quIl arrête mon calvaire en me donnant le droit de laisser éclater mon orgasme.
- Non Ma chienne ! Stop ! Enlève ton gode et ton plug et pose les devant toi ! Jai dit !
Je ne pus réprimer mes larmes, tellement il était dur de sarrêter. Mais je cessais tout mouvement et la mort dans lâme, jaccomplissais les Exigences du Maître. Jétais essoufflée, hyper sensible de la chatte, je suis sûre quun simple effleurement maurait fait jouir.
- Tu ne croyais tout de même pas que jallais accéder à ta supplication, Chienne ? Position standard de prosternation ! (Dès que je me fus prosternée, il reprit toujours glacial) Tu navais quand même pas oublié que tu méritais une sanction pour avoir relevé la tête et mavoir regardé ? Reste ainsi le temps que je lexigerai !
Et les minutes sécoulèrent. Jentendais le Maître taper sur son clavier. Et je me sentais bien, là, à Ses nobles pieds. Je recouvrais peu à peu une respiration normale, le feu qui me dévorait le bas ventre satténuait jusquà quasiment séteindre. Quelques braises montraient mon excitation à nêtre que ce que jétais, simplement. Toujours immobile, et au bout dun moment, jentendis :
- Bien, cela fait exactement trente minutes que tu es ainsi Ma chienne. (Sa voix sétait radoucie) Je veux que tu installes ta panière et que tu te couches dedans. Tu vois, reprit-Il dès que je fus installée, tu as besoin de Moi pour te soumettre, pour te sentir bien, pour te sentir être ! Tu paniquais, tu as fait des erreurs, tu as été sanctionnée. Et maintenant, tu es à nouveau calme et tranquille ! (Il y eut un silence) Tu es autorisée à me regarder ! (Et après un sourire dès que mon regard se leva sur Lui ! Il continua) Bien sûr ce sera un grand bouleversement dans ta vie, si tu décides de venir tinstaller avec tes filles au village près du Château ! Tu neffaceras pas dix ans de mariage, treize ans de vie commune, dun claquement de doigts. Mais je suis là, je ne tabandonnerais pas ! Je te soutiendrai autant que faire se peut ! Sois sereine malgré les épreuves, car on ne grandit jamais dans la facilité ! Ferme les yeux maintenant, laisse la fatigue et le sommeil tenvahir
Endors-toi, le Maître veille sur toi !
Mes yeux papillonnaient, il nétait pas censé être compliqué de se laisser aller. Mais cétait tellement bon davoir droit de poser mes yeux sur Lui, que je vénérais tellement, que jaimais tellement profondément, quil était dur de se décider à garder les yeux fermés. Pourtant au bout dune vingtaine de minutes, Morphée remporta le combat, et je tombais inanimée dans ses bras, imaginant que cétait ceux du Maître me serrant contre Lui
Jétais bien, sereine, jétais moi
soumise
(A suivre
)
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