Une Fausse Prude
Comme chaque jour d'été, Nathalie s'avançait nue dans la rivière qui coulait en contrebas de sa résidence secondaire, de l'autre côté de la route. Un petit coin discret où elle pouvait s'ébattre sans mettre de maillot et goûter aux délices de la baignade dans le plus simple appareil, entre une haie d'arbres qui la dissimulait aux yeux des rares passants. Elle effectua quelques brasses jusqu'à l'autre rive, s'attarda dans l'onde fraiche en ce matin d'été et se hissa sur un rocher pour s'offrir aux premiers rayons du soleil, légèrement alanguie. Agée de 45 ans, mariée et mère d'une fille de 20 ans, travaillant dans une librairie, Nathalie était une femme de petite taille (1,55m) très facilement repérable par deux caractéristiques physiques : un casque d'abondants cheveux argentés, fruits d'une teinture décidée pour neutraliser ses premiers cheveux blancs, mais aussi un buste d'un volume étonnant contrastant avec le reste de son corps menu. Les "gros nibards" de Nathalie lui valait souvent des plaisanteries du personnel masculin de la librairie. Plutôt que de s'en formaliser, ou d'en faire un complexe, elle les mettait en évidence par de généreux décolletés dans lesquels les clients de la librairie plongeaient lorsqu'ils achetaient un livre. C'était même devenu pour le patron un atout commercial dont il était loin de se plaindre. Cela n'allait pas plus loin et Nathalie avait vite fait de remettre en place les hommes un peu trop entreprenants. Dire qu'elle était chaste serait néanmoins exagéré. Elle n'était pas du genre à invoquer la migraine quand son mari manifestait son désir de la posséder, que ce soit au lit ou en d'autres lieux. Elle avait également cédé aux avances d'un écrivain de passage pour une signature, subjuguée par le prestige du visiteur. L'écrivain, fasciné par ses seins, l'avait invitée à prendre un verre puis l'avait conduite à sa chambre d'hôtel où il l'avait honorée plutôt médiocrement. Nathalie avait à nouveau dérapé dans une arrière salle de la librairie avec un commis particulièrement viril qui l'avait prise en levrette devant une rangée de bouquins à une époque où son mari se trouvait en déplacement prolongé.
Après avoir poursuivi quelques minutes de bronzage intégral (sa fierté), Nathalie se remit à l'eau, nageotta à contre-courant puis dans le bon sens afin de revenir sur la berge récupérer ses vêtements. C'est alors qu'elle vit un homme assis à côté de sa robe et de ses sandales. Un costaud barbu, poilu et hilare qui l'interpella sans vergogne alors qu'elle tentait de dissimuler sa nudité en ne laissant apparaitre que sa tête hors de l'eau :
- Bonjour madame. L'eau est bonne ?
- Que faites-vous ici ? Voulez vous bien fiche le camp !
- Mais madame, je garde vos vêtements et je vous regarde vous baigner, c'est très charmant.
- Vous êtes un sale voyeur, oui ! Allez-vous en !
- Et pourquoi donc ? Nous ne sommes pas sur une propriété privée. Tenez, vous me donnez l'idée de faire comme vous.
Et sur ces entrefaites, l'homme se dévêtit entièrement, dévoila un corps trapu, musculeux et abondamment velu. Avant qu'il n'entre dans l'eau, Nathalie eut le temps d'apercevoir ses parties génitales, abondantes et fièrement exposées. Elle ressentit un début de panique. Ce faune allait la violer dans l'eau. Elle tenta de rejoindre l'autre rive mais l'homme, d'une nage puissante, la dépassa et l'attendit.
- Ne vous inquiétez pas, je ne vous veux pas de mal. Je suis comme vous, j'aime me baigner à poil. Et regarder les jolies femmes. Franchement, vous avez la plus belle paire de roberts du département.
- Goujat ! Malotru ! Laissez-moi m'en aller.
- Faites ! Je ne manquerai pour rien au monde votre sortie de l'eau. Au fait, j'espère que personne n'a piqué vos sous-vêtements. Je ne les ai pas vus avec votre robe.
- Idiot !
Et Nathalie s'en retourna au point de départ. Elle sortit vivement de la rivière, exposant à la vue du faune un postérieur charnu à raie longue qu'elle dissimula sous sa robe sans même avoir pris le temps de se sécher.
- Et que je ne vous revoie plus ici, sinon je porte plainte.
- Ah bon ? Pour nudisme ?
Nathalie haussa les épaules et s'en retourna chez elle avec un léger balancement de la croupe très suggestif vu que la robe était collée à son fessier mouillé. Dans l'eau, l'homme sentit pointer un début d'érection. Cette femelle, il la voulait. Et il l'aurait.
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Nathalie se plaignit à son mari de la présence d'un voyeur et l'engagea à l'en débarrasser.
- Tu n'as qu'à mettre un maillot au lieu de te baigner à poil. Tu tends les bâtons pour te faire battre, lui répondit-il.
- Les hommes, tous les mêmes, maugréa-t-elle.
Néanmoins, elle était à nouveau fidèle au rendez-vous le lendemain. A tout hasard, elle avait mis un bikini jusqu'à la rivière, mais il était devenu tellement réduit avec le temps qu'il lui apparut qu'avec ce mince vêtement, ses seins menaçant de jaillir du soutif et son slip dissimulant à peine son abondante toison pubienne, elle était encore plus nue que nue. Elle s'en débarrassa et se glissa dans l'eau en tenue d'Eve. C'est alors qu'apparut une nouvelle fois le barbu. Cette fois, il se déshabilla illico et plongea à poil sans autre formalité.
- Encore vous ! Vous le faites exprès ! clama Nathalie.
- Vous m'avez montré le chemin et ma foi, c'est bien agréable de se baigner nu, n'est-ce pas ?
Bien que sur la défensive, Nathalie se dispensa cette fois de toute attitude agressive. De toute manière, cela ne servait à rien.
- Ok, restez si vous voulez mais si vous approchez de trop près, je crie. Et mon mari arrivera.
- Ne vous inquiétez pas. Je me contente de votre agréable compagnie.
Les deux baigneurs nagèrent dans les mêmes eaux en se regardant du coin de l'oeil. L'homme brisa la glace en questionnant Nathalie :
- Vous êtes en vacances ici ?
- Oui, et vous ?
- Moi aussi.
- Ah bon ? Vous faites des photos ? De nu je parie.
- Entre autres, oui, mais le plus souvent, les femmes sont habillées. Vous aurez d'ailleurs un aperçu de mes travaux samedi si vous allez au marché. J'expose quelques photos.
- Intéressant. Je verrai ça, avec mon mari.
- Décidément, votre mari vous colle à la peau. Comment se fait-il qu'il ne soit pas là, maintenant ?
- Il n'aime pas l'eau... et puis, ça ne vous regarde pas.
- Attention, vous êtes en train de montrer vos flotteurs...
- Idiot. Vous êtes incorrigible. Au fait, vous vous appelez comment ?
L'homme dit son nom et son prénom, Paul. Sur ces entrefaites, il sortit de l'eau et s'allongea sur un rocher plat, en toute décontraction, ses attributs généreusement exposés. Nathalie les lorgnait discrètement en se disant qu'elle n'avait jamais vu des organes sexuels masculins aussi développés. En particulier un pénis étonnant, en forme de parenthèse, d'une fermeté évidente. L'homme dégageait une virilité puissante qui lui rappela brièvement le commis de librairie avec lequel elle avait copulé dans la remise. Une onde de chaleur la prit au bas-ventre, malgré la fraicheur de l'eau, au souvenir de cet épisode érotique.
- Et vous, vous vous appelez comment ? Vous faites quoi dans la vie ? interrogea Paul.
Nathalie le lui dit. Elle avait envie de sortir de l'eau et de s'allonger elle aussi au soleil, quitte à exposer sa nudité. Mais au point où elle en était... Elle se plaça sur un autre rocher, assise, les bras autour de ses seins.
- Vous ne les assumez pas, vos melons ? interrogea Paul.
- Comment ça ? Bien sûr que si. Tenez, les voilà, si c'est ça que vous voulez.
Et de s'allonger en exposant fièrement sa lourde poitrine et son pubis fourni. Paul siffla :
- Alors là, bravo, ça c'est du body. Cela vous dirait que je vous prenne en photo ? Pas ici bien sûr mais dans mon atelier.
- Si c'est pour coucher avec moi, ne vous faites aucune illusion.
Paul éclata de rire. Une conversation plus détendue s'engagea entre les deux nudistes. Nathalie voulait en savoir plus sur son métier de photographe, les personnes rencontrées, les lieux de prises de vues. Au fond d'elle-même, elle était assez flattée que le photographe, malgré son côté un peu vulgaire et sa masculinité voyante, s'intéresse à sa plastique pour la mettre sur papier glacé. Le fait qu'il s'expose nu devant elle avait levé toute pudeur la concernant. Elle avait toujours rêvé de poser devant un objectif tenu par un vrai pro. C'était peut-être l'occasion. Elle verrait au marché si ses images étaient vraiment de qualité.
Après avoir pris le soleil, le duo se remit à l'eau, puis se sécha et se rhabilla, si l'on peut dire pour Nathalie, arrivée dans son bikini minimaliste.
- C'est le maillot de votre fille ? plaisanta Paul.
- Non, c'est le mien mais j'ai grossi, si c'est cela que vous voulez me dire.
- Rassurez-vous, vous êtes encore plus sexy qu'au temps où il vous allait bien.
Nathalie gloussa, signe que les relations s'étaient nettement détendues, et donna rendez-vous pour le lendemain au photographe faunesque.
Mais celui-ci était absent à la baignade et Nathalie en fut un peu déçue. Elle espérait qu'il n'était pas parti et que son expo au marché tenait toujours. Allez savoir avec les hommes...
***********
En fait, il était bien là, toujours aussi barbu et poilu derrière son stand agrémenté de photos les plus diverses. Nathalie et son mari durent se frayer un passage pour y accéder car l'expo avait du succès. Certaines personnes achetaient même des reproductions grand format. C'étaient des photos en noir et blanc, en clair obscur, essentiellement de femmes dont la peau blanche contrastait avec le fond sombre. Elles étaient plutôt soft dans l'ensemble puisque les femmes dissimulaient pointes de sein et pubis, à l'exception notable d'une splendide Eurasienne dont Nathalie se demanda si elle n'était pas la maitresse de Paul. Quelques hommes s'étaient aussi prêtés au jeu, trop beaux pour être hétéros.
- Alors, vous en pensez quoi ? demanda le photographe à Nathalie.
- Pas mal, je le reconnais. Très esthétique. Vous avez du talent.
- Merci. Monsieur, acceptez-vous que votre femme pose pour moi ? demanda Paul au mari de Nathalie.
- Bien sûr. Mais c'est à elle de décider. Qu'en penses-tu, chérie ?
- Pourquoi pas. Mais je veux les voir avant qu'elles soient exposées.
- Aucun problème, c'est ma façon de procéder.
Et c'est ainsi que Nathalie accepta de poser dès le lendemain à l'atelier du photographe.
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La période qui suivit marqua un net radoucissement des relations entre les deux nudistes. Tous deux se retrouvaient le matin pour leur baignade où leur nudité réciproque n'était plus un sujet. L'après-midi, ils se retrouvaient dans l'atelier pour des photos. Paul était inspiré par l'abondante chevelure argentée de son modèle contrastant avec sa peau intégralement bronzée, ce qui donnait en noir et blanc des images très contrastées. Un peu timide au début, Nathalie se décontractait peu à peu et acceptait les poses les plus suggestives. Il faut dire que pour l'aider, Paul se déshabillait entièrement afin d'établir un rapport d'égalité entre eux deux, ce que Nathalie appréciait. Mais plus les séances passaient et plus l'atmosphère se chargeait d'érotisme, comme si la proximité répétée des corps nus abolissait la distance entre deux êtres ne partageant pas la même vie. C'était surtout vrai de la part de Nathalie, qu'un contact charnel avec son photographe n'avait plus rien de tabou. Ses organes sexuels la fascinaient de plus en plus et elle en venait parfois à se demander pourquoi il n'entrait pas en érection en sa présence, comme si elle le laissait froid. C'est pourquoi elle en rajoutait un peu dans ses postures en les rendant plus érotiques que le demandait Paul. Elle ne dissimulait plus son sexe, elle faisait saillir sa croupe et ses seins et son regard luisant aurait pu être celui du désir. Paul percevait son manège mais attendait son heure. "Il faut qu'elle soit mûre à point", se disait-il. L'atmosphère vira à la surchauffe au bord de la rivière quand Nathalie, allongée sur son rocher pour prendre le soleil, émit le voeu d'une photo imitant le célèbre tableau de Gustave Courbet, "l'origine du monde", ce qui impliquait une attitude très impudique qu'elle imita devant le photographe. Celui-ci connut un début d'érection dans l'eau et se retint de fourrer son museau barbu entre les cuisses entrouvertes de la baigneuse afin de ne pas hypothéquer ses chances de la baiser. Il avait connu trop d'allumeuses dans sa carrière pour ne pas tomber dans le panneau d'une invitation qui n'en était peut-être pas une, au moins dans l'immédiat.
En vérité, Nathalie avait de plus en plus envie d'un rapport sexuel avec le photographe, dont la virilité exacerbée lui échauffait les sangs. Son côté faunesque parlait à son côté femelle. La bête et la belle... Mais ses pulsions se heurtaient à sa conjugalité, et elle se sentait incapable de faire le premier pas, ce qui aurait consisté pour elle à trahir son mari. Au fond, elle aspirait à se faire forcer la main et elle se sentait prête à capituler sans condition si tel était le cas. Mais le photographe la faisait languir et elle commençait à en éprouver une certaine mauvaise humeur. Pour un peu, elle lui aurait lancé : "alors, quoi, qu'est-ce que tu attends pour me baiser ? Tu vois bien que je n'attends que ça ? Tu me trouves moche ou quoi ?" Aussi lui tendait-elle des perches grosses comme un mat de trimaran, et "l'origine du monde" en était une.
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En fait, Paul avait décidé de prendre cette fausse prude à son propre jeu. La photo évoquant le tableau de Gustave Courbet fut mise en scène dans son atelier, avec éclairage adapté et appareil sur pied, afin d'obtenir un rendu aussi esthétique que possible. Allongée nue sur le divan habituel, Nathalie prenait la pose, les cuisses bien écartées sur une vulve poilue à souhait. Elle déplorait la mode consistant à se raser le pubis et le fait de se baigner en tenue d'Eve la dispensait de tailler sa toison de manière trop radicale. Paul la mitraillait de son objectif, en professionnel. Nathalie s'impatientait, espérant au moins une allusion à sa plastique, fut-elle grivoise. Un coup d'oeil à l'entre-jambes du photographe indiqua au modèle que non, décidément, elle ne lui faisait aucun effet. Elle devait s'en faire une raison. C'est alors qu'elle fermait les yeux que Paul abandonna son appareil pour insinuer en catimini son visage entre les cuisses ouvertes de la modèle et sans crier gare, sa bouche pris possession de sa vulve. Nathalie poussa un cri :
- Qu'est-ce que tu fais ? Retire-toi tout de suite ! Non, non pas ça !
Mais Paul mélangeait sa barbe avec les poils pubiens de sa modèle, la langue fermement enfoncée dans son vagin et lapant la fente avec énergie. Nathalie lui attrapa les cheveux mais au lieu de tirer la tête en arrière, la maintint fermement entre ses cuisses qu'elle serrait maintenant autour du visage du faune :
- Non, non, s'il te plait... gémissait-elle.
Mais sa vulve déjà trempée et la houle de son bassin démentait ses propos. La langue de Paul passait du clitoris au vagin et du vagin au clitoris avec insistance en ne rencontrant plus de résistance, si tant est qu'il y en eut une. Nathalie adorait le cunni et déplorait souvent que son mari néglige cette prédilection. Paul fit tellement durer l'exercice qu'elle connut un premier orgasme après s'être cambrée en arc de cercle. Quand il se releva, le visage de sa maitresse était éperdu de reconnaissance. Elle chercha la queue du regard. Elle était désormais fièrement dressée, dans une courbe évoquant une parenthèse, et le photographe la mit sous les yeux de sa modèle qui s'en empara et la porta à sa bouche avec une voracité qui le surprit.
- Lèche moi aussi les couilles, ordonna-t-il.
Elle s'exécuta sans barguigner, démontrant même un savoir faire que ne laissait guère supposer son attitude au bord de la rivière. Nudité mise à part, ce n'était plus la même femme que celle qu'il avait connue au début. Elle avait visiblement faim de sexe et il allait lui en donner, du sexe. Il l'allongea sur le divan, replia ses jambes, prit appui sur l'intérieur de ses courtes cuisses et s'enfonça en elle avec facilité, tant elle était trempée. Il lui imposa son rythme et sa puissance, matant la houle de ses gros seins à chaque coup de boutoir, pilonnant son corps menu mais charnu avec une ardeur croissante de sorte que ses gémissements devinrent des onomatopées, des exclamations, des interjections, des interpellations, autant d'expressions brèves et sonores qui traduisaient l'intensité de son plaisir. Puisqu'elle était désormais à sa merci, et puisqu'il n'était pas sûr qu'elle le serait encore, il décida de pousser son avantage en faisant ce dont il rêvait depuis le jour où il l'avait vue : la sodomiser. Son cul, avec sa forme ronde, sa raie longue et profonde, semblait avoir été né pour ça. Il la retourna, la mit à quatre pattes, cracha dans son anus, y mit le doigt et malgré les protestations de la modèle, engagea son gland dans son rectum, provoquant d'abord ou couinement de douleur puis un brame de plaisir. A en juger par le tortillement de sa croupe, elle aimait ça et c'était l'essentiel. Il fit claquer sa peau contre les fesses de sa partenaire tout en lui pétrissant les nibards par en-dessous ce qui, au bout de quelques minutes d'un furieux va et viens, provoqua chez la femme un orgasme violent suivi d'une éjaculation massive du mâle dans son rectum. Quand il se retira, la chair de poule avait envahi la peau des fesses de Nathalie, totalement à l'ouest, avant de s'affaler sur le divan en respirant bruyamment.
- Quel pied ! Quel pied ! répétait-elle.
Tout autant éprouvé, Paul mit quelques minutes avant de reprendre ses esprits et lâcha :
- Eh ben dis donc, tu caches bien ton jeu. Tu es un coup en or !
- Merci mon loup ! Tu m'as honorée comme un chef !
Après une brève période de repos, ils entamèrent un long 69 qui se termina par un nouveau coït, tant il est vrai que l'un et l'autre avaient gros appétit...
*******
La période qui suivit mit un peu entre parenthèse l'aspect photographique au bénéfice de l'aspect érotique. Les deux amants se retrouvaient à l'atelier pour une séance de photos qui dérapait très vite vers un accouplement tumultueux. Paul photographiait Nathalie en train de se caresser des seins au clitoris ou dans des poses tellement suggestives que le photographe ne tardait pas à bander comme un âne. Le mari de Nathalie n'eut évidemment pas droit à voir ces images et dut se contenter de photos soft, quoique déshabillées. Mais la modèle comprit qu'il devenait prudent de ne plus se rendre aussi souvent à l'atelier si elle ne voulait pas éveiller les soupçons de son mari, d'autant qu'elle avait désormais moins envie de faire l'amour avec lui. Paul l'avait complètement désinhibée et elle n'hésitait plus à lui mettre le doigt dans l'anus pendant qu'il la besognait, quand elle ne demandait pas elle-même à être sodomisée. Les deux amants se retrouvaient donc chaque matin, quand le temps le permettait, au bord de la rivière, dans un coin tranquille où ils posaient leur serviette avant de forniquer et de se mettre à l'eau pour se laver. C'était un moment délicieux où ils pouvaient se parler, et Nathalie se laissait aller à un langage de plus en plus cru. Un matin, après avoir satisfait à leurs envies réciproques, Paul interrogea sa maîtresse alors qu'ils nageottaient dans l'eau de la rivière :
- Tu es devenue une belle cochonne. Tu fais ça avec ton mari ?
- Non, avec lui, je fais l'amour. Avec toi, je baise.
- Et alors ?
- C'est bon, très bon. J'avais besoin de ça. Je ne baisais pas assez. J'adore ça.
- Tu n'as pas d'amant ?
- Non. Sauf toi maintenant, gros cochon de baiseur.
- Tu as un corps fait pour ça. Dès que je t'ai vue, j'ai pensé au cul.
- Et moi, dès que j'ai vu ta queue, j'ai eu envie de la sucer.
- Au fond, tu étais une cochonne non assumée.
- C'est ça. Et tu sais ce qui ferait plaisir à la cochonne ?
- Non.
- Que tu la prennes là, dans l'eau.
Et Nathalie se saisit du pénis de Paul, l'astiqua jusqu'à ce qu'il devienne dur et s'empala sur lui en suspension pendant qu'il lui soutenait les fesses. La sensation aquatique contre leur corps combinée avec les clapots de l'eau provoqués par leurs mouvements les fit très vite atteindre une jouissance fulgurante. Une de plus...
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Un double événement vint toutefois interrompre cette frénésie érotique entre les deux amants. D'abord, Nathalie eut ses règles, ce qui la priva à la fois de baignade et de rapports sexuels satisfaisants. Ensuite, Lise, la fille de Nathalie, vint rendre visite à ses parents pour passer quelques jours en leur compagnie avant qu'ils ne ferment leur résidence secondaire et s'en retournent à leur domicile. Agée de 25 ans, Lise se trouvait en sixième année de médecine et passait pour être délurée, malgré un physique ayant peu à voir avec celui d'un mannequin. Si son visage fin et pur de vierge raphaëlite, ses yeux bleus outre mer tranchant avec sa longue chevelure brune étaient attrayants, elle était beaucoup plus ronde que sa mère avec des hanches larges, des cuisses épaisses, un fessier imposant et des seins qu'elle contenait difficilement tant ils étaient généreux. Elles semblaient pourtant prendre ces caractéristiques physiques du bon côté et sa mère savait qu'elle était peu farouche avec les hommes. Avant qu'elle quitte le domicile familial, elle avait plusieurs fois amené un petit ami dans sa chambre, si bien que ses parents avaient fini par lui trouver un studio.
Au cours de la conversation, Lise finit par apprendre que Nathalie avait posé nue pour un photographe local. Elle demanda à voir les photos et constata :
- Elles sont superbes, dis donc. Je n'aurais jamais cru que tu oserais. Je sais bien que tu aimes te baigner à poil, mais poser, là tu m'épates.
- Ce sont des photos très chastes, mentit Nathalie. Elles sont d'ailleurs exposées au marché.
- Ah bon ? Je voudrais bien voir ce photographe et ses clichés.
- Cela tombe bien, le marché a lieu demain, répondit Nathalie.
Le jour venu, Nathalie présenta sa fille à Paul, qui loucha instantanément sur les roberts de Lise. Une discussion s'engagea sur les photographies et il ne fallut pas longtemps à Paul pour proposer à Lise de poser.
- A poil ? interrogea celle-ci, sans ciller.
- Euh... cela dépend de vous.
- Pourquoi pas ? Ma mère l'a fait donc je peux le faire, hein maman ?
Nathalie ne répondit pas. Elle sentit instantanément qu'elle avait commis une grosse erreur en mettant Lise sur la route de Paul, ou l'inverse. Mais elle ne pouvait pas empêcher sa fille majeure de faire la même expérience qu'elle. Elle ne pouvait pas non plus neutraliser sexuellement le photographe, vu son état. Et c'est ainsi que dès le lendemain, Lise se présenta à l'atelier de Paul pour une séance de photos.
Autant Nathalie avait fait des manières, autant sa fille fit preuve d'un naturel désarmant. A peine arrivée, elle demanda au photographe où elle pouvait poser ses affaires et se déshabilla entièrement, chaussures comprises. Paul lui proposa de se déshabiller à son tour pour la mettre plus à l'aise :
- Tu l'as fait aussi avec ma mère ?
- Euh... oui.
- Tiens donc. Et tu l'as baisée au moins ?
- Cela ne te regarde pas. Mets toi sur le divan, place ta main sous ta joue et regarde-moi.
- Ok. Dis donc, tu devrais faire nettoyer ton couvre-lit, il y a plein de taches de colle.
Paul ne répondit pas et installa son matériel. Certes, la fille était moins bien balancée que la mère mais ses formes généreuses et épanouies ne pouvaient rien inspirer d'autre que le sexe. Il eut rapidement envie de mélanger sa barbe à l'épaisse toison brune du bas-ventre de sa modèle et banda sous son short. Lise s'en aperçut mais ne dit mot et se contenta de prendre les poses qu'il lui demandait à chaque fois qu'il appuyait sur le bouton. Au bout d'une demi-heure, Paul avait pris beaucoup de photos mais n'avait pas débandé, bien au contraire. C'est alors que, passant à porter de Lise, celle-ci l'attrapa par la braguette et se saisit du pénis à travers la toile légère :
- Ben dis donc, t'es drôlement armé pour un photographe !
Paul tenta faiblement de se dégager mais la prise était forte. Avec autorité, Lise baissa le short et fit jaillir une pine en complète érection, dure et recourbée :
- A moi maintenant d'appuyer sur le bouton ! annonça-t-elle.
Et elle goba le bout du pénis qu'elle téta avec volupté. Paul poussa un profond soupir. Cette fille avait un culot monstre et savait y faire. Impossible de résister. Et tant pis pour la mère. Il avait trop envie de baiser, là, tout de suite. Après une succion longue et surexcitante, Lise s'allongea, cuisses ouvertes :
-Tu as des capotes, au moins ? interrogea-t-elle.
Il en avait. Elles avaient même servi dans la famille mais il se garda de le préciser, même si Lise s'en doutait. Une fois coiffé, il considéra le large berceau des hanches de la jeune fille et ses plantureux nichons étalés sur son buste. Il allait la défoncer, cette salope au visage de Madone.
- Dépêche-toi, j'ai très envie, lui lança-t-elle.
Quand il la pénétra bras tendus, elle poussa un "ouiiiii" particulièrement sonore et se mit à lui renvoyer la balle avec toute l'ardeur de son puissant fessier. Il reconnut dans cet enthousiasme érotique le tempérament de feu de Nathalie, à ceci près que Lise verbalisait davantage et se montrait même très vulgaire, parlant à Paul de sa bite, de ses couilles, de sa chatte à elle qu'elle souhaitait fouillée à fond et même de son trou du cul. Elle joignit le geste à la parole en se retournant, en écartant ses fesses et en invitant le photographe à visiter les lieux. "J'encule la fille après la mère", se dit l'intéressé qui, malgré sa riche expérience, n'avait jamais produit cette étrange filiation. Au bout d'une demi-heure de baise particulièrement mouvementée, Paul finit par tout lâcher sur le corps replet de sa modèle, laquelle porta le sperme de son amant à sa bouche avec ses doigts comme si elle léchait le jus d'une glace.
- Tu baises bien, le complimenta-t-elle. Ma mère a dû prendre son pied, ça lui a sûrement fait du bien.
Paul ne commenta pas. Il se dit que les ennuis risquaient de commencer maintenant.
*******
De fait, Paul avait commis l'erreur de confier la clé de l'atelier à Nathalie et l'avait complètement oublié. Après avoir donné rendez-vous à Lise pour une séance de photos le lendemain, il l'avait vite entreprise sans rencontrer la moindre résistance. Le couple se trouvait en plein 69, elle dessus et lui dessous, quand la porte s'ouvrit et une Nathalie furibarde fit son entrée :
- Espèce de cochons ! Salauds !
Les deux amants sursautèrent et interrompirent leurs ébats :
- Qu'est-ce que tu fais là ? lâcha Lise à sa mère.
- Et toi ? Tu n'as pas honte ?
- De quoi ? De baiser ? Et puis quoi encore ? Tu me reproches de piquer ton amant ?
Nathalie resta coite. La situation était pour le moins inconfortable. Sa fille était plus légitime à faire l'amour avec Paul qu'elle-même, c'était le moins qu'on puisse dire. Mieux valait faire profil bas et ne pas créer de scandale si elle ne voulait pas briser son couple officiel. Elle partit en claquant la porte.
Le soir, Lise vint chercher ses affaires pour loger chez Paul, à la grande surprise du mari, qui ne comprenait rien à la situation. Nathalie restait prostrée dans son coin, comme si le fait que sa fille ait découché l'avait traumatisée. Le couple décida d'abréger ses vacances et rentra au bercail, laissant la fille vivre sa romance.
Un mois plus tard, celle-ci annonçait à ses parents qu'elle allait se marier avec le photographe. Nathalie avait digéré sa déconvenue et considéra qu'au fond, c'était aussi bien ainsi. Lise avait trouvé chaussure à son pied et Nathalie était payée pour savoir que c'était une bonne chaussure. Peut-être même qu'un jour, elle la chausserait à nouveau, allez savoir...
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