Monte À Cru

Moi, je monte toujours en jupe. J'aime ça. Pour moi mais aussi pour les autres.
Je les vois les gars les filles qui me regardent et j'entends leurs neurones libidineux qui imaginent ma culotte à frotter sur le cuir de la selle.
La jupe que je porte est généralement de laine épaisse ou bien en été de daim souple.

Ce jour, nous étions aux temps de froidure humide d'automne et j'étais vêtue confortablement de grandes et hautes bottes et d'un legging épais sombre sous une jupe longue taupe qui nappait les flancs de ma monture.
Je serrais les cuisses sur la selle, pointes des pieds aux étriers, en souplesse, vulve ouverte en posés successifs rythmés comme postière affranchisseuse tamponnant pour les oblitérer les timbres du courrier du jour.

Le legging n'avait pas de gousset et mon entrejambe était trempé des transpirations de chevauchée et surtout des émois de cadence. Au cœur de ma fente ouverte ma boulette à vif souffrait, à chaque phase, du choc amorti de tombé sur le cuir de la selle puis du frottis d'arrière en avant imposé par le mouvement de galop.

Heureusement que tout ceci baignait dans les visqueuses onctuosités de mes sécrétions intimes, favorisant la montée du plaisir plutôt qu'irritations malvenues de muqueuses malmenées.

Arrivée au club house, j'était trempée. Mon abdomen avait inondé la selle et ruiné le cuir pourtant tanné. Mon thorax, les deux nibars confis dans le playtex cœur croisé, suintait de tous ses pores en transpiration d'efforts équestres mouillant la chemise au delà du convenable.
L'exaspération de mon bitmini intime avait tendu mes tétons à outrance et ceux-ci crevaient les bonnets et même au delà. Douloureusement.

J'ai dit, mettant pied à terre, je passe à la douche.

Le baron Favre de Roussec me matait d'un œil goguenard et libidineux.
Il m'a invité pour une dernière cavalcade, tous deux, sur le sable dur.
Il m'a dit, vous êtes bien échauffée, prenez donc mon étalon arabe, là, et venez sur les berges de l'étang et galopons de concert.



Monter cette bête sauvage dont on savait qu'elle était sa fierté, son must absolu, me ravissait et je n'ai pas hésité.

Il a dit, vous faudra monter à cru. La bête ne supporte pas l'harnachement.

Pensez, si à cette idée, mon ventre s'est embrasé. J'étais déjà à lextrême bord d'orgasme et imaginer la crinière de la bête et ses os durs de colone vertébrale violer en cadence mes lèvres largement ouvertes me chavirait.

Monter à cru, rêve de jeune fille sans culotte, rêve ou cauchemar?

Au retour de la promenade, au pas, dans les eaux mi douces mi salées de l'étang, dans la douceur du soleil de l'automne, nous avons fait halte sous les tamaris d'une petite plage envahie de varech.
Le baron a lié les brides des chevaux à un tronc et tandis qu'assis dans le sable, jambes hautes je quittais mes leggings, il tombait sa culotte, exhibant un appendice caudal digne de la tradition de Marseillan, Noily Prat tanné en tonneaux au soleil.

Préliminaires superflus ... vu mon état.

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