Officiellement Soumise - 1

2026, La nouvelle vient de tomber, il y existe bien un gène de la soumission. Il peut toucher n’importe qui, et les porteurs et porteuses du gène vivent avec depuis toujours, sans le savoir. Radios, Internet, machine à café : on ne parle que de ça. Les rumeurs enflaient depuis quelques mois à présent, les gens blaguaient là-dessus ; moi y compris.

Je suis une jeune femme parisienne, dans la vingtaine, et quelques degrés en biologie derrière moi. Autant dire que question gênes et chromosomes, je m’y connais ! L’étude est américaine, et je dois bien le dire, tout ça me surprend beaucoup.

Très vite, des instituts de sondage s’organisent pour comprendre l’impact de ce gêne de la soumission, très vite renommé « soumissivité », sur la création de richesse et l’efficacité des porteurs et porteuses du gênes dans les entreprises. Des tests sur un échantillon de personnes va se conduire, à ce qu’on entend. Personne ne veut en faire partie. L’affaire devient nationale. L’État s’en mêle : les tests seront effectués sur 1000 personnes sélectionnées au hasard dans la population.

Je viens de recevoir ma lettre. Je dois faire le test. Je pose mon congé ce jour-là, et me rend en voiture dans une tenue rudimentaire dans un laboratoire proche de chez moi.

L’analyse est rapide, et après la prise de sang, on me propose d’attendre quelques minutes dans la salle d’accueil avant qu’on vienne me donner les résultats. Cela fait quelques minutes que j’attends quand tout a commencé.

- Madame Chloé L. ?


Je me retourne, c’est un homme de mon âge (plutôt séduisant) s’adresse à moi.

- Vous pouvez me suivre s’il vous plait ?

Comment ça ? Je ne devrais pas juste recevoir une lettre me confirmant que tout va bien ? Pourquoi a-t-il besoin de faire ça en privé ? C’est très curieux ! J’obéis, et le suit. Nous nous retrouvons dans son bureau, et quand j’entre dans la pièce, il est déjà assis dans son grand fauteuil.

- Clhoé L, c’est bien ça ? Asseyez-vous je vous en prie.

Je m’assoie, prise d’un tremblement léger, mais décidée à ne pas me laisser démonter.

- Enchanté Chloé, je vais vous suivre avec ce dossier. Je suis le Docteur Huggle. Je viens de voir vos résultats pour le test de soumissivité… Et c’est très bien, vous êtes une bonne petite chienne.


DE QUOI ?

Je le regarde complétement interloquée, tétanisée. Je n’ose pas prononcer un mot, mais je me sens révoltée à l’intérieur. Il continue :

- Bon, je note que vous n’avez pas répondu, ce qui fait de vous une exception, c’est donc que les résultats sont bel et bien bons. Je suis désolé. Vous avez le gène de la soumissivité.


Mon corps réagit avec panique : je tremble, je suis en sueur, mes yeux passent de son visage à ses notes posées sur son bureau avec frénésie. Mais au-delà de toutes ces réactions, une se dégage, inattendue : je sens que mes seins pointent et que j’ai chaud à l’entrejambe. Malgré moi, je sens une excitation surgir en moi.

- De quoi ? Attendez, il doit y avoir une erreur ! J’ai fait des études brillantes, j’ai un QI plus élevé que la moyenne, je travaille dans une fac de biologie très réputée… Ce n’est pas possible !

- Je suis désolé madame, mais ce test donne des résultats exacts à 99,9%.


- Mais c’est impossible ! Non, je refuse !

Il me regarde avec hésitation. Il attend quelques secondes que je digère la nouvelle. Étant biologiste, je sais qu’il n’y a pas d’erreur possible.

- J’ai plus à vous présenter, expliqua-t-il en se levant et en verrouillant la porte.

Il se saisit de quelques feuilles sur son bureau, et commence à les balayer du regard avec une certaine curiosité malsaine sur son regard. Cette situation incongrue semblait éveiller ses sens et son appétit sexuel.

- Voici les consignes du ministère de la santé à propos des personnes positives au test de soumissivité. Je vous laisse le temps de les lire, c’est votre nouvelle vite à présent.

Je me saisis des documents sans y penser. Je suis comme dans un état second. Mon cerveau a décidé que la situation était trop absurde pour moi. Ou peut-être que j’étais à ce point soumise que je ne pouvais rien refuser à cet homme si sûr de lui ? Je commençais à lire :



« Directives du ministère de la santé concernant les personnes positives au test de soumissivité »

C’était moi, ça.

« Madame, Monsieur,

Vous venez d’être déclaré positif à un test sanguin de soumissivité. Ce test permet de conclure de votre état psychique défaillant face aux questions des rapports de force au sein de la société française, et votre échec inné à vous imposer face aux autres. La question de votre performance au travail et dans toute situation impliquant une concurrence est mise en doute.



Le ministère de la Santé prend acte par ailleurs que vous bonheur se trouve dans la soumission à l’autre et à l’abandon de votre égo. Ayant conscience que ces deux faits ne peuvent se réaliser d’eux-mêmes dans la majorité des situations, vous trouverez ci-dessous la liste des mesures prises à votre égard pour vous assurer un soulagement concernant vos tracas quotidiens, et par extension votre plaisir par la soumission.

Ces directives sont applicables dès la remise de ce présent document. Pour toute dérogation, merci de consulter votre Mairie locale »

Je levais mes yeux vitreux du document, complétement vidée. L’homme en face de moi me regardait avec un sourire moqueur, victorieux. Je ne savais pas quel était la réaction à adopter, et cela me terrifiait d’autant plus que ça confirmait mon statut nouvellement acquis de soumise.

Je continuais la lecture :

« 1. Les soumis et soumises n’ont pas vocation à occuper un emploi compte tenu de leur inadéquation avec les situations comportant de la compétition. Dès aujourd’hui, vous êtes soumis ou soumise à plein temps.

2. Des études croisées tendent à prouver que les personnes soumises sont souvent plus efficaces dans leurs tâches quotidiennes lors d’un port de ceinture de chasteté. A partir d’aujourd’hui, vous porterez cet appareil, en tant que cobaye pour une expérience sur une plus grande échelle. Seuls des nettoyages en période menstruelles sont autorisés.

3. De même, des études montrent que l’humiliation sexuelle permet une optimisation du travail des soumis et soumises. Des photos de votre anatomie* (avec ceinture de chasteté) seront diffusés à grand échelle sur un site internet du gouvernement à paraître prochainement.

Étant donné le stade anticipé des dispositions prises, de nouvelles mesures pourront subvenir dans les prochains jours. Merci de garder votre téléphone allumé. »



Abasourdie. J’étais abasourdie. Je venais de lire qu’à partir de maintenant, je n’aurais plus qu’à faire le tapin pour gagner ma vie. Mais comment, si je porte cette ceinture ? Mon dieu, qu’est-ce que je vais devenir… Trouver un travail de domestique, peut-être ?

Le professeur Huggle attendait que je finisse ma lecture pour sortir d’un tiroir une boite qui ne laissait planer aucun doute : il s’agissait d’une ceinture de chasteté.

Mon dieu. Je ne sais pas comment je l’explique, mais à la vue de cet appareil, mon sexe semble s’être soudain réveillé. C’est une sensation mêlée d’excitation et de peur qui m’envahie. C’est très confus, et je ne réalise toujours pas ce qui m’arrive.

- Bon, Chloé. Je vais devoir vous mettre cette ceinture, maintenant que vous avez parcouru le document. Vous êtes prête ?

Je n’étais pas prête. Mon sexe, humide à présent en feu, cherchait une échappatoire à cette situation effrayante et bizarrement séduisante.

- Je… Écoutez, professeur, disais-je avec prudence… je vais me soumettre, c’est d’accord. Je ne vais pas fuir.

- C’est très bien.

- Mais j’aimerais pouvoir faire l’amour une dernière fois. Avant de mettre la ceinture.

Il sourit. Un sourire vicieux, rempli de sous-entendu.

- Vous ne sortirez pas de ce bureau sans cette ceinture, Chloée. Si vous souhaitez faire l’amour une dernière fois, ça sera avec moi je le crains.

Je n’avais qu’une envie : en finir avec ces sentiments qui me tiraillaient le bas-ventre. Je me levais de mon siège, contournait le bureau, et m’approchait de lui pour l’embrasser. La gifle que je reçu m’envoya au sol. Je plaçais ma main sur ma joue pour calmer la brûlure et lui lança un regard noir.

- Je suis désolé, mais tu n’as pas le droit de m’approcher de cette manière. Je suis un docteur, j’ai un travail, et tu n’es plus qu’une soumise. Si tu veux que l’on fasse l’amour, il va falloir être obéissante.

Il me tendit une main, que je pris avec un mélange de haine et de gratitude. Il y avait quelque chose en moi qui détestait cet homme, et une autre partie de moi semblait succomber à son charme de dominant.

Je m’approchais doucement, et à quelques centimètres de lui, attendit qu’il fasse un geste : c’était à lui de mener la danse, et je ne voulais pas me prendre de nouvelle claque : je serai obéissante, et j’aurai mon dernier orgasme avant de porter cette ceinture.

Il respira mes cheveux avec passion, tout en passant ses mains sur les moindres recoins de mon anatomie. Je ne le quittais pas du regard, lui non plus. Il remit ma mèche en place d’un geste paternaliste, avant de saisir mon cou et amener mes lèvres contre les siennes. Je ne respirais plus, profitait de cet instant de douceur avec cet homme que je ne connaissais pas 5 minutes alors.

Je m’autorisais à passer mes mains sur son corps, à mon tour. Il était bien bâti, une dizaine de centimètres de plus que moi, une barbe bien taillée. Son physique d’athlète me faisait littéralement fondre, ses petites fesses bien formées étaient réconfortantes, et j’oubliais un instant la folie dans laquelle j’étais trempée.

Trempée, c’est l’état où il trouva ma culotte quand il glissa sa main contre mon intimité. Je ne résistais pas, j’accepterai ce qu’il voudra faire de moi. Je voulais juste mon orgasme.

Après avoir exploré quelques instants mon petit bourgeon, il décida de me retirer mes vêtements. Entièrement nue, je me livrais à lui, passant mes mains autour de son cou pour l’embrasser de nouveau.

Je caressais avec douceur son érection à travers les tissus de son costume. Il respira profondément, et entreprit donc de baisser son pantalon et son caleçon pour dévoiler la bête. C’était un magnifique engin, droit et épais. Ses bourses rougies présageaient une météo orageuse, et j’avais hâte d’être dans la tempête.

Alors qu’il s’occupait de mon clitoris en le massant avec une douceur extrême, j’avais placé ma main autour de sa verge tendue, n’attendant qu’un go pour me l’insérer à l’intérieur du vagin.

Le Docteur Huggle écarta ses affaires sur son bureau et me poussa dessus, me permettant de m’y assoir, et d’y écarter les cuisses.

- Mhhhh…. Petite cochonne.. ça va te manquer, de te faire défoncer.

Je respirais profondément à mon tour, savourant ses paroles et l’extrême de la situation. Si je devais profiter d’une partie de sexe, c’était maintenant.

Il prit son pénis qu’il mena en face de mon vagin, et le glissa doucement, mais sûrement, jusqu’à la garde. Mon bouche était grande ouverte, mon corps basculé vers l’arrière, en pleine extase, dans une transe qui mélangeait mon amour et ma haine pour cette hampe si puissante et dominante.

Il commença ses va et vient, une main placée derrière mon cou, l’autre au niveau de la hanche. Il ne me quittait pas du regard, et je fondais littéralement devant lui. Mes sensations étaient divines, et je décrochais un profond râle lorsque l’intensité augmenta d’elle-même au creux de mes cuisses.

Je le sentais, j’allais venir, j’allais bientôt atteindre l’orgasme. Je me retenais du mieux que je peux ! Je voulais profiter à 200% de cette dernière aubaine !!

Et puis soudainement, le docteur se retira, me laissant m’affaisser devant la surprise contre la paroi horizontale du bureau.

Il saisit avec rapidité la ceinture de chasteté sortie de sa boite. Sans comprendre ce qu’il se passait, et encore frustrée devant ce qu’il se passait à deux doigts de mon orgasme, je le vis passer la ceinture entre mes jambes, la glisser jusqu’au mon bassin, et me saisissant avec force, verrouilla le loquet. Gardant la clé au creux de sa main, il me prit par l’épaule et m’obligea à me mettre à genoux.

- Sale petite soumise manipulatrice, tu vas me faire jouir, c’est ton rôle à présent.

J’étais complétement détruite. Brisée. Il venait de me bloquer dans la ceinture de chasteté, à deux doigts d’un des plus beaux orgasmes de ma vie !! Le salaud ! Il me saisit par la mâchoire :

- Allez, bois mon foutre. C’est tout ce que tu sauras faire, quand tu seras entrainé.

Totalement à sa merci, je ne pus que me résoudre à envelopper de mes lèvres son sexe encore recouvert de ma mouille, et de le pomper avec application. Peut-être, avec chance me disais-je, aurais-je le droit de jouir si je faisais les choses correctement ?

Je m’appliquais à le satisfaire, alors qu’il me prenait les deux mains pour accompagner mon mouvement. J’étais entièrement sous contrôle, et ne broncha pas quand il m’annonça :

- Haaaa, je viens ! Je viens, petite soumise docile ! Tu as intérêt à avaler !

Et c’est ce qu’il se produisit. Alors que j’étais encore en train de m’activer sur son gland, je reçu dans la gorge une série de jets puissants et chauds. Je ne bronchais pas, le regardant dans les yeux avec défi, pour lui prouver mon entière implication. Je déglutis avec précaution, et fini par tout avaler sans rien laisser couler. J’étais 100% soumise, pas une goutte ne perlait au coin de mes lèvres.

- C’est bien, m’annonça-t-il en me caressant les cheveux. Maintenant, tu vas retourner chez toi, et revenir demain. Au bout de six orgasmes procurés par six soumis différents, je commence à fatiguer. Mais je le reconnais, tu as été la meilleure ! Demain, 10h, je te veux ici. Tu n’as plus qu’à annoncer la nouvelle à ton patron, et tu pourras profiter de ton statut de soumise nouvellement acquis ! Il est temps de profiter de la vie ! à demain !