Hélène 9 : Pierre
Hélène 9 : Pierre.
Contrairement à ce que les épisodes précédents pourraient laisser penser, nous sommes un couple bourgeois, voire petit-bourgeois
Le samedi soir est réservé à nos « exploits ». En revanche, le dimanche et surtout le dimanche matin est réservé à une forme plus tendre et plus câline de lamour
Mon compagnon se lève régulièrement plus tôt que moi, et soccupe de lintendance. Puis, à mon réveil, il revient dans notre couche pour un doux moment de « calinitude ».
Je me colle contre lui et nous parlons de tout et de rien, en prenant un petit déjeuner au lit, en amoureux.
Ce jour, je me suis installée, bien lovée dans ses bras, mon sein gauche enpaumé dans sa main droite, le mamelon pincé entre le pouce et lindex, prêt à subir toutes les agaceries. Cest aussi le moment de toutes les confidences.
Je suis en train de croquer un croissant quand je lance,
- Ça tes venu comment, ce goût de flageller les femmes.
- Pas « les femmes », te flageller toi. Tu as un cul qui attire les lanières.
- Ne répond pas à côté de la question, comment ?
- Jai moi-même été de lautre côté du manche. Lâche til
Un ange passe. Ma main sest crispée, émiettant le croissant dans le lit.
- Comment ?
- Cest une vielle histoire ?
- Sil te plait.
- Jétais un jeune homme
..
Jétais un jeune homme, très jeune homme, cétait lannée davant le bac.
La mère divorcée de mon copain Eric était une belle femme, très longiligne, des traits fins, un sourire carnassier, une chevelure noire très courte. Elle sentait très bon.
Par hasard, je me suis aperçu quelle portait des bas. Je suis tombé amoureux. Je lui ai fait la cour la plus godiche qui soit.
Un jour, je suis passé chez elle, je savais que mon copain était absent, chez son père.
Elle ma fait entrer, me proposant un thé.
Nous avons fait lamour tout laprès-midi. Dautres fois ont suivi.
Nous baisions aussi souvent que nous le pouvions.
Jétais plutôt rustique, elle ma dégrossie.
Elle était très directive, voire exigeante. Elle me faisait faire des trucs que je trouvais incroyables. Elle a fait mon éducation sensuelle.
Un jour, jai eu une panne, Elle a proposé de me « stimuler » avec un martinet. Je me suis laissé faire.
Comme elle mépuisait, elle a été e de renouveler cette séance.
Progressivement, nos relations ont changé. Elle ne maccordait ses faveurs que si jacceptais ses exigences. Je ne pouvais plus me passer delle. Jétais accroc.
Parfois même nos rencontres ne se limitaient quà la séance de flagellation. Elle tapait de plus en plus fort. Elle voulait me faire souffrir.
Mais un jour, alors quelle mintimait de magenouiller, jai répondu non. Quelque chose en moi sétait rebellé. Je ne voulais plus avoir mal, ou tout simplement, je ne laimais plus. Quelque chose sétait cassée.
Mon refus la excédée, son visage était déformé par la colère.
Elle a lancé son coup vers ma figure, en pleine face. Jai bloqué son bras, mais, à cause de la souplesse de la tige, la cravache a coupé ma pommette gauche.
Je lui ai pris le jonc des mains et je lai jeté à quatre pattes sur le lit. Jai fait un aller-retour sur son cul protégé par sa jupe tendue à craquer.
Elle sest retournée, je mavançais, la cravache à la main. Elle reculait vers la tête du lit, mais le mur la coincée. Jai armé mon bras.
Elle se mordait la main, elle était terrorisée, paniquée.
Dun seul coup, je lai trouvé moche, enlaidie par la peur. Elle était résignée, elle attendait ma vengeance.
Jai stoppé mon élan, jai jeté le fouet et je suis parti.
- Alors, le petit trait sous ton il, cest ça, ce nest pas une chute en snowboard.
- Oui, en vérité, cest ça. La cicatrice du snow sest effacée.
Je reste silencieuse. Ce flash-back me trouble. Jimagine mon Pierre, aux mains de cette femme.
- Mon amour.
- Oui.
- Je suis jalouse
- Comment ça
Je me redresse, pour le regarder, je ne vois que cette cicatrice. Je pose mon index dessus.
- Je suis jalouse de cette femme.
- Pourquoi
- Elle a eu quelque chose que je naurais jamais, et tu portes encore sa marque.
Il me pousse doucement sur le côté, et va jusquà la commode, ouvre le tiroir du bas. Il me tend trois dés rouges.
- Lance et compte.
- Tu es fou !!!
- Lance et compte, sil te plait.
Ma main tremble, je suis au bord de la panique, où mentraine-t-il ? Les dés roulent sur le plateau du petit déjeuner, au milieu des miettes.
- Six, quatre, et cinq : quatorze.
- Non, ma chérie, ça fait quinze.
Il me tend linstrument du sacrifice et sinstalle, les jambes légèrement écartées, les bras tendus sur la barre.
La lumière du matin, filtrée par les voilages, caresse son corps, irisant le léger duvet de sa peau.
Mon amant est bel homme, des cuisses élancées, des mollets modelés par le VTT, des attaches fines et surtout un cul de mec, magnifique, musclé, bien rond. Jen mangerai !!!
En plus, depuis que jai supprimé les pâtes, et les patates, et que je lai mis aux légumes, il a perdu son petit ventre.
Je me sors du lit, en déshabillé, je mempare de la badine, je remonte ma manche droite et je lance mon bras, en fermant les yeux.
- Shlac.
- Hélène, sois sérieuse, celui-là compte pour du beurre.
Je recommence, avec élan. Je lui fais une belle marque rouge. Il serre les dents puis annonce
- Un. Voilà qui est mieux.
Il me provoque. Je comprends instantanément quil ne veut pas être ménagé. Il ne me pardonnerait pas de simuler ou de me retenir.
Jenvoie un aller et retour. Il marque le coup ; il souffle plus fort.
Allez, jenvoie une rafale de trois cinglées, il se cabre. Entre ses dents serrées, il marmonne
- Cinq.
Je remonte ma manche droite. Je marque un arrêt à la fois pour entretenir la tension et pour contempler mon uvre. Un beau réseau rouge quadrille ses fesses. Je me sens plus sûre de moi.
Je balance une giclée de quatre coups. Je ne lai pas loupé. Il serre sa mâchoire pour ne pas gémir ; il souffre.
- Neuf,
Nous reprenons notre souffle, moi le bourreau, lui mon sacrifié. Des mèches de cheveux se collent sur mon front, Je suis en sueur, mais pas que.
Je trousse ma lingerie. Je glisse ma main sur mon orchidée, jécarte mes lèvres, je me fouille, je suis trempée. Fouetter mon homme me fait mouiller. .
Je passe en face de lui. Je recueille ma liqueur, je lapproche de mes narines, mon odeur est forte, musquée, mais agréable.
Je passe ma main sous son nez, puis sur ses lèvres, il entrouvre sa bouche et me lèche les doigts. Soumission ?
Je me fouille à nouveau, et je glisse mes phalanges entre ses dents. Je ne peux plus me retenir, je prends son visage entre mes mains, et je viole sa bouche de ma langue.
Je me recule.
Je contemple ma victime, et me plante devant elle. Ses traits sont tendus, ses lèvres se sont amincies. Je lui ai fait mal.
La cicatrice fait comme un trait pale sur le côté gauche de son visage.
Un instant, jimagine cette femme. A travers les années qui nous séparent, je ressens cette jalousie. Je veux effacer sa marque. Pierre est à moi, et à personne dautre, même pas à un fantôme du passé.
Tendrement, jappuie la tige sur sa marque. Je regarde mon homme dans les yeux. Il me sourit, il ma compris, je lembrasse, je le fouille, je le dévore. Et dans un seul mouvement, je me recule et je frappe.
Rien.
Puis doucement, comme une couture qui cède, sa pommette souvre, laissant perler un mince filet de sang. Une goutte se forme, elle coule, une autre grossit et la suit. Je pose mes lèvres sur sa blessure, je le lèche, je le bois. Jouissance de vampire ?
Dix, il faut conclure, sil te plait. Murmure-t-il
Je balance les deux suivants en rafale, sans me retenir, je veux lui faire mal, comme Elle. Jarme mon bras pour le treizième.
Mon élan me déséquilibre, je trébuche, ma manche glisse, mais la cinglée est lancée.
Il hurle.
Je suis pétrifiée. Il est secoué du de haut en bas. Ma cravache a frappé la face interne de sa cuisse, mais la tige a atteint sa bourse gauche. Et la claquette, en pleine course, a percuté sa verge. Il essaie de maitriser son tremblement. Entre ses dents, il marmonne
- Plus que deux. Finissons-en, ma chérie, sil te plait. Supplie-t-il.
Je suis bouleversée. Je bâcle sans enthousiasme, mais avec énergie les derniers coups.
Je laisse tomber ma lingerie, et nue, je me jette à ses genoux pour contempler les dégâts.
Une vilaine marque rouge court sur un testicule, et sur le pénis, jusquau prépuce, à peine touché. Il halète, cherchant à refouler sa souffrance.
Je suis en larme. Je colle ma joue contre son ventre. Je le caresse avec mon abondante chevelure, enserrant ses cuisses de mes bras.
Nous restons ainsi, profitant de cette étrange communion.
Il a laissé ses mains crochées à la barre, sa respiration sadoucit.
Contre ma joue, je sens quil reprend du poil de la bête. En moi-même, je souris, je sais maintenant que je nai pas cassé mon jouet préféré.
Je me recule. Sa belle queue se redresse doucement, il me semble même en meilleur forme que dhabitude. Il est splendide, sa tige sest gonflée de sang, son pyramidion sest décalotté sous leffet de lérection.
Jempaume ses fesses et je le tire à moi. Sous mes doigts, je sens les boursouflures de ses cicatrices.
Je lembouche. La peau de son gland est douce comme une pèche. Jenroule ma langue autour, je le suce comme si cétait un sucre dorge.
Jessaie de lenfourner en entier, ma bouche sempale sur son pieu magnifique.
- Tes mains dans le dos.
Il garde les siennes sur la barre, nous nous aimons au travers de cet étrange baiser. Je me sens comme une Marie Madeleine blasphématoire aux genoux dun crucifié.
Je mexécute et je reprends ma fellation. Je mapplique. Son souffle saccélère, je sens les pulsations de son plaisir qui monte, jagace son frein tendu à craquer avec ma langue.
Je pose mes lèvres juste sur son méat et je laspire.
Il se tend, forçant ma mâchoire, jai le nez dans sa fourrure. Il part avec un jet épais et puissant. Je fais tourner son délicieux sperme dans ma bouche , pour profiter de son gout légèrement salée, je lavale comme si cétait de la crème chantilly.
Il sapaise, souffle un grand coup. Il lâche la barre, se penche vers moi et me relève. Il métreint, me serre. Cest trop bon, je craque, je pleure.
Enlacés, nous glissons vers le lit. Je le couche et rabat la couette. Je peux enfin le cocooner comme lui le fait avec moi. Je me sens heureuse dans le rôle dune amante maternelle.
Je fais couler le bain et descend à la cuisine.
Je remonte avec de quoi piqueniquer : mezzés, blinis, quelques légumes crus, saumon, et champagne.
- Tu peux me mettre un peu de pommade, mon amour. Me demande-t-il en se retournant à plat ventre.
- Dabord le bain.
Jentraine mon bonhomme jusquà la baignoire. En un instant, je me souviens de la première fois que je me suis baignée avec lui. Mais aujourdhui, cest moi qui le dorlote, qui vais le poupougner. Je le savonne, je le rince, je le touche, je le caresse. Je me lave et messuie à la va-vite. Je lallonge sur notre lit.
Je suis heureuse, il est en mon pouvoir, il est à moi, cest ma chose, mon bébé. Je vais enfin pouvoir le materner, le chouchouter.
Dans la table de nuit, je trouve longuent émollient qui mest habituellement réservé. Je presse le tube et jen dépose une noix sur chaque fesse.
Je le masse doucement, mais son cul est incroyablement dur, tendu, crispé.
Je me penche et je le caresse de ma chevelure. Puis jécarte les deux pommes. Je lembrasse, je lèche son troisième il, son muscle palpite. Je le force de ma langue et je mintroduis dans son illet, je magite doucement en lui. Un soupir daise me répond. Ma première feuille de rose !
Il se relâche. Cest la première fois quil sabandonne autant. Je découvre le plaisir de prodiguer cette caresse que japprécie tant. Mais je dois abandonner cet orifice pour reprendre mes soins. Je finis de le pétrir pour faire pénétrer la crème.
Il se retourne, son beau membre en travers de laine.
La cicatrice a pris un ton bleuâtre, jaune à la bordure.
Sur son visage, ma marque a cessé de . Il est temps de sen occuper.
Je le nettoie en le tamponnant avec une solution désinfectante. Il étouffe des petits « Aie, Aie ».
- Ne sois pas douillet, sil te plait, tu nes plus un petit garçon...
Je me penche vers lui pour coller deux steristrips sur sa pommette, mais le coquin en profite pour semparer dun de mes seins.
- Monsieur, je vous prie de ne pas tripoter votre infirmière.
- Madame, je pelote qui je veux. Et il serait temps que vous vous occupiez de mon membre avant quil soit nécessaire de lamputer.
Je pose les yeux sur lobjet cité. Effectivement ce serait dommage dopérer. Il est visiblement revenu au mieux de sa forme. Mais jai peur que lapplication par massage manuel soit douloureuse pour cette verge tendue et hypersensible.
Comment faire pour manipuler ce précieux et si fragile engin ?
Jai comme un éclair. Je pose une lichette de crème de chaque côté de la verge, je jette mon déshabillé à la tête de mon chéri. Je coince le dard de mon seigneur entre mes deux seins et jentame un mouvement vertical pour répartir le liniment.
En quelque sorte, je lui administre une branlette espagnole curative.
Je lève les yeux, visiblement ma thérapie poupoutesque le met aux anges, surtout que je laccompagne dun coup de langue ou dune succion chaque fois que le gland apparait au milieu de ma masse mammaire. Il se laisse faire. Il sabandonne à moi.
Sans le lâcher, je pivote autour du dard turgescent et me met à cheval au-dessus de mon patient pour lui offrir ma croupe opulente.
Il lattire en arrière, pose sa bouche sur mon oignon, et entreprend de le déguster.
Il me lhumecte, la mouille, mordille le bourrelet et quand je suis bien assouplie, il mencule de sa langue. Ma caresse favorite, je fonds. Je lâche ma poitrine abondante et je le prends en bouche. Embrochée devant, embrochée derrière.
Il se faufile sous moi, et abandonne ma rosette pour soccuper de mon con. Il aspire mon sexe, il le mâchouille, sa langue mexplore. Il broute mes lèvres.
De mon côté, je mactive. Nous essayons de faire jouir lautre le premier.
Ah le petit voyou !!!! Il vient datteindre mon bouton, il me le râpe de sa langue, je vais partir avant lui.
Tant pis, je triche, je mouille mon majeur et je le plante dans son anus.
Gagné !!! Il se raidit, se cabre dans ma bouche, Il presse mes fesses pour me plaquer ma moule sur son visage.
Je sens entre mes lèvres les pulsations de son vit, puis le jet puissant de son éjaculation se déverse, jen ai plein la bouche.
Mais, ce mauvais joueur mord mon bourgeon, pas très fort, mais juste ce quil faut. Jai à peine le temps de déglutir que la vague me submerge. Je me cambre et je mabats.
Quand nous reprenons nos esprits, nous sommes couchés sur le côté, vice-versa, sa tête posée sur ma cuisse confortable et moi la chevelure étendue sur son vit.
Je me lèche les babines comme une grosse chatte qui récupère les gouttes de lait, et
- Cétait très bon, mon chaton.
- Quel soixante-neuf, ma beauté, quelle pipe denfer. Dis-moi ça fait quel effet dêtre la maitresse du jeu.
- Jai bien aimé, Puis redevenant sérieuse.
- Merci de têtre donné à moi.
- Tu mas surpris, je ne croyais pas que tu saurais viser aussi juste. Jai apprécié que tu ais ta douce nature.
En un éclair, je comprends quil croit que jai fait exprès de fouetter son beau membre. Je vais le détromper, mais mon instinct féminin marrête. Je sors une platitude.
 Ravie que ça tai plu.
 Me plaire. En fait, pas vraiment. Mais je suis plutôt content que tu ne mait pas ménagé.
Je suis toute chamboulée, mon seigneur et maitre aurait-il lâme dun soumis. Je tente le coup.
 Ça te dirait de recommencer.
 Non, la deuxième fois, ce sera moins intense, je ne suis pas sûr que ça tamuserait. Me répondil avec une mauvaise fois évidente.
Ouf, je lai échappé belle. Changeons de conversation en vitesse.
- Dis donc, demain, pour la cicatrice, que vas-tu dire à tes assistantes
- Une mauvaise branche, en VTT. Elles ne me croiraient pas si je disais que je suis un homme battu
Jéclate de rire et je lembrasse. Nous finissons le dimanche au lit.
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