Le Passé Caché
Avant tout, je tiens à remercier Patrick, alias PP06, qui a gentiment accepté de lire une suite de « Branle-bas de combat » que javais écrite. Bien entendu, sa suite était meilleure. Ça ma encouragé à publier un récit. Voici le deuxième qui est plus long et sombre.
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Peu avant midi, lalarme sétait déclenchée. Quelques minutes auparavant une odeur désagréable sétait répandue dans le bureau. Ludovic ne se précipita pas dehors avec le troupeau. Il prit la peine de fermer sa session et de prendre sa veste et son sac à dos.
Les pompiers arrivèrent dans les minutes suivantes et investirent limmeuble. Après deux heures dattente, on leur annonça quil serait impossible de retourner dans limmeuble avant 48h. Le groupe électrogène de secours avait fait des siennes pendant un test.
Ludovic, content que le week-end commence déjà vendredi après-midi, sen alla prendre le bus. Une demi-heure après, il descendit à son arrêt. La maison était à quinze minutes à pied.
Patricia, sa femme, ne travaillait quà 80% et finissait se semaine le jeudi. Il allait lui faire une belle surprise.
- Coucou chérie, je suis rentré.
Il entendit du bruit dans la salle de bains et monta lescalier. Foutue vieille maison. Elle était bien située, mais mal conçue. Un héritage dune tante paternelle, quils habitaient sans payer de loyer. Cétait cool dêtre fils unique et cela leur permettait déconomiser, pour acheter quelque chose de moderne et agréable.
En bas il ny avait quune grande cuisine et une sorte de garage attenant. On pouvait y accéder depuis la cuisine, une autre porte donnait sur larrière de la maison et une trappe inutilisée au plafond, menait à létage. Le salon, les chambres et la salle de bains étaient en haut. Pour cela il fallait monter un long escalier très raide, aux marches lisses et inégales. Quand ils auraient des s, il faudrait déménager de toute façon.
- Mon amour tu mas entendu ? je suis rentré.
Une voix étouffée lui répondit.
- Oui, jarrive.
Quelques minutes plus tard, Patricia sortit de la salle de bains. Elle était en peignoir et avait une mine affreuse, les yeux rouges et gonflés.
- Ça va mon amour, tu nas pas lair bien du tout. Est-ce que tu as pleuré ?
- Non, je
jai dû attr un
virus ou une autre cochonnerie et je ne suis vraiment pas bien.
- Va te coucher, je tamène quelque chose ?
- Non, pas pour linstant, je vais me reposer.
- Daccord, moi je vais me doucher car je pue et je reviens te raconter la journée.
Elle se dirigea vers la chambre et lui entra dans la salle de bains. Il avait besoin dune bonne douche, pour enlever cette horrible odeur. Il se déshabilla et mit ses affaires dans le panier à linge sale. Ce faisant, il heurta la petite poubelle, qui tomba et perdit son couvercle. Il commença à ramasser des mouchoirs sales et autres serviettes démaquillantes, quand il sentit quelque chose de mou et gluant dans un mouchoir. Cétait un
non deux préservatifs.
Un froid glacial lenvahit. Il nutilisait pas de capotes ; Patricia avait un stérilet. Ce nétait pas possible. Elle avait un amant. La tête lui tournait et il dut se coucher sur le sol devant la baignoire, avant de faire un malaise. Il ne se rendit pas compte du temps quil resta prostré sur le sol, avant de reprendre ses esprits.
Ils se connaissaient depuis huit ans et étaient mariés depuis bientôt cinq. Toujours fous amoureux et complices, leurs ébats étaient fantastiques et quasi quotidiens. Pourquoi ? Avait-il fait quelque chose de mal ? En tout cas, il ne lavait jamais trompée !
Il se releva et prit sa douche en espérant se noyer. Il ruminait sans cesse, son cerveau narrivait pas à assimiler ce quil avait vu. Il avait une forte douleur dans la poitrine et du mal à respirer. Il était cocu mais navait jamais rien remarqué.
Il sortit, se sécha et regarda à nouveau les preuves de linfidélité. Lun des préservatifs montrait des traces de sodomie. Cétait incroyable, Patricia naccédait que rarement à lui accorder ce privilège.
Son esprit tourbillonnait, il ne savait que faire. Une partie de lui voulait se précipiter dans la chambre et lui jeter les préservatifs au visage en la traitant de tous les noms. Lautre partie voulait comprendre, sans quelle sache quil lavait démasquée. Il avait mal et en voulait au monde entier.
Il se dirigea vers la chambre et sapprocha de lit. Patricia était couchée et regardait dans le vide.
- Donne-moi ton peignoir mon amour, il est tout mouillé, et mets ton pyjama.
Elle sagrippa au peignoir, le désespoir peint sur son visage.
- Non, non je suis bien, laisse-le-moi !
- Sûre ? Tu vas attr la mort comme ça, mets quelque chose de sec.
- Non, non ça va.
- Tu minquiètes, je vais tamener voir un médecin, tu nas vraiment pas lair bien.
- Non surtout pas ! Je vais mieux et je nai pas envie de bouger.
- Bon comme tu veux, mais dis-moi si ça empire et je temmène.
Elle navait vraiment pas lair bien et navait pas lattitude quil aurait imaginée. Après avoir couché avec son amant, elle aurait dû être satisfaite, radieuse, excitée ou encore souriante. Là, elle avait une tête de déterrée et lair davoir pleuré toutes les larmes de son corps. Regrettait-elle à ce point de lavoir trompé ? Il lespérait, mais la rage lempêchait de la prendre ne pitié.
Il réfléchit à la situation. Si elle le cocufiait, ce ne pouvait être que les vendredis. Elle était responsable du service daudit dans une banque, donc peu de chance que cela se passe au bureau. Ils passaient les soirées et les week-ends ensemble, alors non plus.
Un plan commença à germer dans son esprit.
Le week-end fut très long et Patricia ne sortit pas de son abattement. Le lundi, ils retournèrent au travail. Elle qui aimait se balader à moitié nue à la maison, surtout maintenant quil faisait chaud, restait en manches longues. Le mardi soir, ne comprenant pas lattitude de Patricia, il essaya une autre approche.
- Pat, tu minquiètes, tu nas lair daller beaucoup mieux.
- Si, si ça va.
- Sûre ? Je nai vu que la peau de tes mains et de ton visage depuis vendredi. Tu as lair angoissée, stressée, tu me parles à peine et le sexe on oublie. Tu me tournes le dos dans le lit tous les soirs. Tu me caches quoi ? Il test arrivé quelque chose ?
Elle était livide et la peur se lisait sur son visage. Il se passait quoi ?
- Non rien, rien
cest
cest le virus qui ne passe pas.
- Alors va consulter un médecin, tu ne peux pas continuer comme ça.
- Oui, je
je vais y aller si ça continue.
Il voulait lui tirer les vers du nez, mais navait réussi quà la terroriser. Elle lui faisait presque de la peine. Pris dun brusque élan de tendresse quil ne sexpliqua pas, il la pris dans ses bras et lui embrassa le front. Elle saccrocha à lui comme une désespérée, des larmes coulaient sur ses joues.
- Je taime. Lui dit-il.
Ses pleurs se transformèrent en sanglots et il dû la garder dans ses bras jusquà ce quelle sendorme, puis la porta dans le lit.
Le lendemain il reçut enfin son colis. Il craignait quil narrive pas avant vendredi. Ce soir-là il sisola dans la chambre pendant que Patricia était à la cuisine. Il cherchait désespérément une cachette, quand il eut une idée. Cétait pendant leurs premières vacances ensemble, quil le lui avait offert et Pat le gardait toujours dans sa chambre depuis.
Le lendemain jeudi, se passa comme tous les autres jours. Vendredi matin, il se prépara pour aller au travail. Patricia avait un air malheureux et narrêtait pas de lui demander sil partait déjà. Il lembrassa à contrecur et elle sagrippa à lui et répétant.
- Je taime, je taime, je taime.
- Moi aussi je taime mon amour.
Cela lémut un peu, mais depuis une semaine, il avait du mal à sinvestir émotionnellement. Sa femme semblait toujours aussi amoureuse, même si elle navait cessé de lesquiver. Il se sépara delle, sortit et marcha en direction de larrêt de bus. En se retournant il saperçut quelle était restée sur le pas de la porte à le regarder séloigner. Elle pleurait. Ces derniers jours, il laimait et la détestait tour à tour, mais il saurait bientôt de quoi il en retournait.
Il avait pris congé et avait sa journée pour lui. Il fit un détour, revint à la maison en faisant attention de ne pas se faire voir, et rentra sans bruit dans le garage. Ici personne ne viendrait et il pourrait rentrer dans la maison par la porte communicante, si besoin. Il avait laissé un sandwich et une bouteille deau dans une armoire. Il sattendait à une longue attente, mais ce fut assez bref.
À 10h il entendit quelquun approcher et sonner. Il regarda par une rainure et entrçu un homme. Cétait Yan ! Son vieux pote de maternelle, quil connaissait depuis trente ans. Ce salaud était marié aussi. Il sapprocha de la porte de communication et la mauvaise isolation lui permis dentendre le dialogue.
- Salut ma ptite pute, je suis de retour comme promis.
-
- Allez, avoue que tu es bien contente de me revoir.
Des pas séloignèrent. Ludovic se brancha et mis lécouteur dans loreille. Il voyait tout sur son téléphone. Il avait mutilé Mr Nounours, la peluche, pour y introduire une mini-caméra avec micro incorporé.
Patricia entra la première dans la chambre, Yan la suivait une main sur ses fesses. Enfoiré !
- Allez à poil petite pute ! Vendredi passé jétais pressé et jai dû faire vite. Aujourdhui on a toute la journée, je vais prendre mon temps et bien en profiter.
Ludovic sentait son sang bouillonner, en voyant la manière dont Yan traitait sa femme.
- Tu avais dit que ce ne serait quune fois et quaprès tu oublierais tout.
- Jai une trop bonne mémoire, on va donc continuer. Je ne vais pas lâcher une salope pareille, je veux en profiter au maximum et toi aussi tu vas prendre ton pied.
- Je ne fais ça que pour Ludovic, je laime et il ne doit pas savoir, sinon il souffrira. Tu mas promis que tu garderais mon secret.
- Ta gueule et à poil, jai attendu une semaine pour te défoncer et je ne vais pas me gêner. Tu verras, tu vas encore aimer.
- Tu dois faire attention et ne pas me laisser de marques, la semaine dernière tu mas brutalisée.
- Quest-ce quon sen fout si je marque mon territoire.
- Jai été obligée de cacher tes traces toute la semaine et on na pas pu faire lamour avec Ludo.
- Quest-ce que ça peut faire si ton cocu ne te baise pas ? Je suis là pour ça, moi.
- Tes aussi con que ten a lair. Si Ludo se doute de quelque chose ou lapprend, ma vie sera foutue. Il me jettera mais ton chantage sera fini et tu auras affaire à lui. Ta femme saura aussi.
Le visage de Yan refléta son inquiétude. Il se rappelait la dernière année de lycée. Un gros costaud sen était pris Ludo et voulait le démolir, mal lui en avait pris. Après avoir encaissé plusieurs coups et fait mine de flancher, Ludovic avait profité dune ouverture et lui avait explosé les couilles, puis profité pour lui fracasser la gueule avec son genou. Il lavait achevé à coups de pied. Il ne respectait aucune règle et se battait pour gagner. Le costaud faisait pourtant une tête et 30Kg de plus que lui. La brutalité de Ludo avait effrayé tout le monde. Yan se reprit et continua.
- Tu me parles sur un autre ton salope. Daccord, je ferai gaffe à ne pas me laisser aller. Jutiliserai seulement de ta bouche et de ton cul aujourdhui. Tu pourras baiser en missionnaire avec ton cocu, le reste de la semaine. Maintenant à genoux, je vais tenfoncer ma queue au fond de la gorge.
À limage Ludovic vit sa femme sagenouiller et Yan baisser son pantalon. Il en savait assez, il se précipita dehors et ouvrit la porte dentrée principale.
- Youhou chérie, les vendredis se suivent et se ressemblent. Ils ont encore merdé avec la ventilation.
Il entendit du bruit en haut. Il avait surpris et dérangé les amants. Ça paniquait au-dessus. Patricia descendit vite, suivie peu après par Yan.
- Regarde qui est venu. Yan ma... heu
rapporté des affaires que javais prêtées à Christelle.
- Oui, je
je passais dans le coin et jai profité.
Ils étaient aussi mal à laise que possible. Patricia était pâle et nerveuse. Yan, lui, était blanc comme un cul et regardait avec inquiétude Ludo jongler avec un marteau pris dans le garage. Ce dernier samusait de linquiétude de son « pote ». Il lavait emporté exprès, pour leffrayer.
- Je vois que tu regardes mon marteau. Pour une fois que jy pense. Je vais pouvoir accrocher les nouveaux tableaux au premier.
Yan eu lair soulagé, et croyant que Ludo ne soupçonnait rien, il afficha un petit sourire narquois et suffisant. Patricia, elle, était perplexe, ne comprenant pas. Quels tableaux ?
- Bon les amoureux, je vais vous laisser, je nai pas que ça à faire, moi.
- OK. Salut Yan et encore merci davoir ramené les affaires. Au fait, tu es à pied ?
- Non, non.
- Cest bizarre je nai pas vu ta voiture.
- Je
je lai laissée plus loin
je craignais de ne pas trouver de place.
Une fois sorti, Ludo vérifia quil partait bien. Il se retourna vers sa femme et lui fit signer de le suivre en haut. Une fois arrivés dans la chambre il ferma la porte et la regarda. Elle avait peur. Son mari ne réagissait pas normalement et tenait des propos étranges.
- Pourquoi as-tu couché avec ce salaud, la semaine passée ?
- Non, non tu te trompes !
- Cest toi qui me trompes. Il y a une semaine, jai trouvé des préservatifs usagés dans la poubelle que javais fait tomber par accident.
Le visage de Patricia se décomposa et refléta tout la détresse du monde. Elle seffondra brusquement en pleurs.
- Ce nest pas ce que tu crois, non ce nest pas ça.
- Tu as couché avec lui oui ou non ?
-
- Alors ?
- Ou
oui. Je ne voulais pas, jétais obligée.
- Bon, maintenant tu vas me parler du secret avec lequel ce salaud te menace.
Patricia bondit sur ses pieds comme un ressort.
- Non, non, non tu ne peux pas
comment sais-tu ? Non pitié, pas ça, pas ça.
Il se tourna vers la commode et montra Mr Nounours.
- Jai installé une micro-caméra dans ta peluche. Jai tout vu et entendu depuis le début et quand tu allais lui faire une fellation, je suis intervenu.
- Tu mas vue, mon dieu, tu mas vue
jai honte, jai honte. Pitié je le faisais pour te protéger. Je naime que toi, je
- Stop ! Je veux savoir ce qui se passe.
- Tu vas me haïr, je vais te dégoûter. Cest horrible.
- Jattends tes explications avant de divorcer. Si tu as quelque chose à dire pour ta défense, cest le moment.
Elle sécroula et raconta tout. Comment étudiante fauchée et elle avait dû tourner dans des pornos, comment elle sétait aussi occasionnellement prostituée et que cela avait duré jusquà ce quelle trouve du travail après la fin de ses études.
- Il y a une seule chose que jai toujours refusée. Cest la sodomie. Dans les films ou avec les clients. Je voulais que lhomme de ma vie soit le premier, sil le souhaitait. Ça a été toi. En échange, jai dû faire dautres choses, avec plusieurs hommes et femmes. Levrette et cunnilingus, double pénétration vaginale et fellation... de tout quoi.
Ludovic était sous le choc. Son épouse, cette adorable petite femme, qui navait pas voulu coucher avant un mois de relation. Elle avait fait tout ça ?
- Jai honte de ce que jai fait, mais sur le moment je navais pas dautre solution pour étudier, manger et avoir un toit au-dessus de la tête. Je ne voulais pas que tu le saches, je ne voulais pas te voir souffrir, jétais prête à tout pour te protéger. Tu es mon unique amour, mon âme sur. Je savais que je te dégouterais et que tu me jetterais dehors si tu apprenais mon passé. Quand jai arrêté, jai repris ma couleur naturelle de brune, jai changé de coupe, jai mis des lunettes à la place des lentilles, jai déménagé à lautre bout du pays et jai même changé toute ma garde-robe.
-
- Dis-moi quelque chose. Hurle-moi dessus. Traite-moi de pute, de salope. Cest ce que je suis, même si jai essayé de le cacher ces dix dernières années.
- Qu
quest-ce qui est arrivé avec Yan.
- Il est tombé par hasard sur une vidéo en ligne. Il y a tellement de porno sur internet que je ne métais jamais inquiétée. Mais ce salaud ma reconnue, je ne sais comment. Après ça il ma fait du chantage.
- Ça dure depuis quand ?
- La semaine passée cétait la première fois. Il a sonné, jai ouvert et il est rentré comme chez lui. Il ma fait voir un extrait sur son téléphone et ma mis le marché en main. Je faisais tout ce quil voulait ou il tenvoyait les vidéos. Jétais terrifiée et paniquée, mon secret était découvert. Je ne savais pas quoi faire, je narrivais pas à réfléchir. Jai cédé.
Lesprit de Ludo bouillonnait. Il regrettait de ne pas avoir explosé la gueule de ce salopard à coups de marteau, quand il en avait eu loccasion.
- Dis-moi ce que vous avez fait.
- Non
cest
- En détail, noublie rien. Je veux tout savoir.
Elle se sentait sur le point de sévanouir, mais nosa pas le contrarier.
- Nous sommes montés dans la chambre, car il a insisté pour le faire sur notre lit. Il ma fait me déshabiller pendant quil se masturbait. Nue, il ma fait magenouiller et a mis sa bite dans ma bouche. Il voulait une gorge profonde, alors il ma pris la tête et sest enfoncé entièrement dans ma bouche. Il était très excité et après 3 ou 4 allers-retours il a joui et ma e à tout avaler. Jai même dû lécher les gouttes par terre. Après il a voulu me voir jouir et il ma fait un cunni. Il ne sait pas sy prendre, ses dents me martyrisaient le clitoris et il forçait lentrée de mon vagin avec sa main entière. Jai simulé pour quil arrête. Fier de lui et à nouveau raide, il a ma prise en levrette.
Elle fit une pause dans son récit. Elle avait la gorge sèche et nouée, persuadée quelle était en train de perdre lhomme de sa vie.
- Je nétais pas excitée et il ma fait mal. Jai encore simulé des gémissements et un autre orgasme. Quand il a joui, il a enlevé sa capote et ma obligé à le nettoyer avec ma langue. Il sest reposé un moment et a exigé une nouvelle fellation. Jai dû gober ses couilles et jai
je
il voulait un anulingus. Il bandait à nouveau et a mis une capote. Je me suis mise à 4 pattes, il a craché sur mes fesses et ma sodomisée violemment. Jai cru quil me déchirait en deux, jai hurlé de douleur. Il sen foutait et ma violentée jusquà ce quil obtienne son plaisir. Pendant tout ce temps, il na cessé de me battre, griffer, mordre et sucer. Javais tout le corps meurtri et marqué. Il voulait mhumilier autant que me baiser.
Patricia vit de la répulsion et du dégoût sur le visage de son mari. Elle était convaincue davoir tout brisé en lui. Elle aurait dû édulcorer son récit, mais elle avait eu peur quil découvre son mensonge et que ce soit pire. Elle avait honte et se sentait encore plus souillée en le racontant.
- Mon amour je regrette, je ten supplie, pardonne-moi. Jaccepte toutes les punitions que tu voudras mimposer. Je taime, ne me rejette pas.
- Merde ! Pourquoi ne mas-tu rien dit ? Tu aurais pu me faire confiance.
- Je regrette, jai paniqué, jai eu si peur que jai accepté. Il mavait promis que ce serait la seule et unique fois. Jai eu tellement honte de moi, toute cette semaine, mais il mavait menti et aujourdhui il est revenu. Jai accepté, javais peur que tu découvres mon passé et mon adultère.
Ludovic enrageait, il en voulait à sa femme de ne pas lui avoir fait confiance et davoir couché, ou plutôt sêtre fait baiser par lautre salaud. Quant à son copain denfance, qui avait abusé de sa femme sans le moindre scrupule, le ciel, ou plutôt lenfer, allait lui tomber sur la tête. Il se tourna vers Patricia.
- Je nai pas encore décidé du destin de notre couple, mais en attendant, tu ne me touches plus. Je dormirai dans lautre chambre, sur le vieux matelas.
Elle sembla avoir reçu un coup et tituba.
- Je ferai tout ce que tu veux. Je taime et je ne veux pas te perdre. Je tobéirai en tout, je te supplie de me pardonner.
- Nous verrons.
Le week-end fut horrible. Ludovic sen voulait, par moments, dêtre aussi dur avec elle, mais quand il pensait à ce porc de Yan en train de posséder sa femme, sa colère atteignait des niveaux incontrôlables. Il aimait Patricia plus que tout, mais il lévita même aux repas et elle passa son temps à pleurer. Dimanche soir, il avait une ébauche de plan en tête. Cet enfoiré allait revenir vendredi, sûr de ne pas avoir été démasqué. Tant pis pour lui.
Lundi matin avant de quitter la maison, il sadressa à sa femme, pour la première fois depuis vendredi.
- Ce soir nous allons discuter de lavenir.
Patricia sursauta en entendant sa voix. Son visage refléta la douleur quelle ressentait. Elle baissa la tête et lui répondit.
- Oui, tout ce que tu veux.
La journée fut longue. Elle navait pas la tête au travail et narrêta pas de penser à cette discussion. Pourvu quil ne la quitte pas. Elle sen voulait tellement davoir trompé Ludo. Elle avait été dégoutée par ce que Yan lui avait fait subir et elle le haïssait de toutes ses forces. Cétait pire que dans sa jeunesse. À cette époque, elle acceptait ou non le scénario du film et cétait la même chose avec les clients et elle en avait refusé beaucoup. Ce maudit vendredi, elle navait pas eu voix au chapitre.
Le soir venu elle rentra la première. Son mari rentrait toujours après elle. Elle avait une boule à lestomac et crevait de trouille en lattendant. Quand il arriva, elle nosa pas aller vers lui, alors quelle ne désirait rien dautre, que se blottir dans ses bras.
Ludovic avait lair pensif. Il tourna en rond dans la cuisine, puis la regarda.
- Je ne veux pas que Yan sen tire à bon compte. Il doit payer.
- Je le hais. Je tai fait tellement de mal à cause de lui.
- Comment savais-tu quil allait revenir, vendredi passé ?
- Il ma envoyé un message le mercredi.
- Alors écoute-moi, voici ce quon va faire
.
La semaine passa lentement et vendredi matin Ludovic sembla partir au travail. Il séloigna de la maison et à mi-chemin de larrêt de bus bifurqua vers chez ses parents. Ils seraient de retour dimanche et cela lui donnait lexcuse dy aller pour préparer leur retour.
Il laissa son téléphone, qui était facilement traçable, chez ces parents, et sortit discrètement par la porte arrière. En contrebas, il y avait le vieux chemin que plus personne nutilisait. Depuis que toutes les nouvelles maisons avaient été construites, les chemins du haut, à lavant, avaient été goudronnés et celui du bas était abandonné. Mais il arriverait discrètement chez lui en 10 minutes, contre 20 par la route du haut.
Une fois arrivé, il rentra dans le garage par derrière, ni vu ni connu. Après avoir enlevé les bottes empruntées à son père, il entra en chaussettes dans la cuisine. Patricia lattendait anxieuse.
- Tu te rappelles ce que tu dois faire.
- Oui, je suivrai ton plan.
Ludovic monta au premier et se cacha dans la deuxième chambre. Maintenant il ne restait plus quà attendre. Peu avant dix heures, comme convenu, on sonna. Il entendit des voix, puis peu après, des pas dans lescalier.
- Allez petite salope, jai dû attendre toute la semaine pour finir ce quon avait commencé.
- Ninsiste pas, on va attendre. Toute la semaine Ludo a été bizarre et ma lancé quelques piques inquiétantes. Jai peur quil se doute de quelque chose.
- Mais non, ton cocu, ne se doute de rien.
- Tu veux prendre le risque ? On va attendre une demi-heure, pour être sûrs.
Yan ne la relança pas, mais il lui expliqua en détail tout ce quil voulait lui faire et ce quelle devrait accepter pour le satisfaire. Ce type était un pervers, il navait aucune empathie et se régalait de ce quil allait faire subir à Patricia.
Après 10 minutes, Yan commença à simpatienter. Il se rapprocha de sa proie et la caressa par-dessus ses vêtements. Il glissa la main sous la jupe et lui malaxa les fesses, puis il écarta le string et lui mis deux doigts dans la chatte.
- Tu es toute sèche, cest quoi ces manières.
- Je
je suis stressée et jai peur que Ludo se méfie et revienne.
- Mais non, tu te fais des idées. Enlève déjà ton string. Ma bite est bien dure. On va commencer debout, tout de suite. Je vais commencer par ton cul et après tu me nettoieras avec ta bouche.
Ludovic se retenait de bondir. Il ne supportait pas que ce pauvre type touche sa femme et la traite comme un morceau de viande. Heureusement on sonna à la porte. Pat sy attendait mais Yan fit un bond et se rajusta à toute vitesse.
- Je tavais dit quil fallait attendre.
- Daccord, mais pourquoi il sonne sil a les clés ?
- Il veut peut-être me faire une surprise. Je descends vite. Si je parle de lui, tu atts un des cartons dans le couloir et tu le descends. Cest ton alibi ; ils sont lourds et tu maides. Sinon tu ne bouges pas et tu ne fais pas de bruit.
Elle descendit rapidement, ouvrit la porte et sexclama.
- Oh Ludovic mon amour !
Yan attrapa un des cartons et se dirigea vers lescalier en faisant un effort pour reprendre contenance et avoir lair dun ami qui rend service.
En bas Patricia réceptionnait un énorme bouquet de fleurs, dont javais exigé la livraison à 10h15 précises. Soudain un boucan retentit dans les escaliers. Une forme ensanglantée atterrit dans la cuisine.
Ludo fit disparaître les traces, sauta dans le garage par la trappe, enfila les bottes, sortit par où il était entré et courut chez ses parents. Il entendait les hurlements de Patricia et du livreur. Arrivé à destination, il rentra et attendit. Quelques minutes plus tard son portable sonna. Il répondit et sortit à toute vitesse.
Dix minutes plus tard, il courait comme un dératé. Il voyait déjà sa maison et un véhicule des pompiers, quand une voiture de police le dépassa. Il déboula devant la maison en criant.
- Patricia ! Patricia !
Il la trouva à lextérieur, appuyée contre le mur, la mine défaite. Il la prit dans ses bras et la serra contre lui. Ça lui fit un bien fou de sentir son corps contre le sien. Elle aussi devait penser la même chose, vu la façon dont elle lagrippa. Ils pleurèrent longtemps, collés lun à lautre. Tout le monde les pensa bouleversés par laccident de leur ami. En fait, ils étaient heureux de sêtre enfin retrouvés.
Lenquête fut brève et conclut à un tragique accident. Le pauvre Yan avait trébuché ou glissé dans les escaliers et comme il ny avait pas de rambarde et quil avait les bras chargés, il navait pas pu ralentir sa chute. Létonnant fut quil survécut.
Six mois plus tard, Ludovic alla rendre visite à son vieux copain dans un centre de soins, spécialisé dans les cas les plus lourds. Cétait à 400 Km de la maison.
Linfirmière lui donna des consignes. Il ne devait pas seffrayer de lapparence. Son ami avait subi de nombreuses interventions, mais la chirurgie avait ses limites. Il était défiguré, ne pouvait plus parler et son corps était brisé. Il ne récupérerait jamais, condamné à rester dans un lit et à être nourri par sonde, pour le restant de ses jours. Il pouvait entendre ce quon lui disait, mais plus communiquer.
- Mon pauvre ami, je suis désolé de te voir ainsi.
Il se pencha et lui murmura à loreille.
- Patricia ta attiré en bas et moi jai tiré sur un fil de pêche invisible, caché entre deux lattes disjointes du plancher. Tu as trébuché dans lescalier et avec les mains occupées, tu ne pouvais rien faire.
Il recula et regarda son « ami ». Il reprit doucement à son oreille.
- Sincèrement, je pensais que mon piège allait te . Tu as violé, humilié et maltraité ma femme, sans une once de pitié. Maintenant tu pourras le regretter, le reste de ta misérable vie.
Il se redressa et vit dans les yeux de Yan, quil lavait compris. Il lui sourit et quitta la chambre. Sur le parking, il retrouva Patricia, un ventre arrondi par une grossesse de 3 mois. Demain ils retourneraient dans leur nouvelle maison de plain-pied.
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