La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°885)
Le pensionnat, propriété du Marquis (suite de l'épisode précédent N°884) -
Le Marquis dEvans entra dans son bureau. David était négligemment installé dans le fauteuil seigneurial. Visiblement il ne savait rien des récents évènements, sinon il ne serait pas aussi détendu. Parfait. Dailleurs il ne lavait pas vu entrer. Le Noble passa derrière le large dossier et le fit basculer. David se retrouva à genoux par terre.
Le temps quil réalise ce qui sétait passé, le Maître avait repris ses droits et sétait installé sur le fauteuil à son tour.
David tenta de se relever, mais le Marquis len empêcha.
Tu es très bien là où tu es, ne bouge pas
David ne répondit rien, le ton était sans appel.
Sais-tu ce quil se passe dans cette maison, pendant que tu participes à tes dîners mondains ?
Non
Aussitôt la gifle partie et déstabilisa lhomme.
Non qui ? Aurais-tu oublié quelle est ta place ? Les faveurs que je taccorde tont-elles fait oublié ce que tu es ?
Sur ces mots le Maître déchira la chemise de David pour exhiber son épaule là où se trouvait le tatouage dappartenance.
Les larmes montèrent aux yeux de David, mais il les refoula. Il se devait dêtre fort.
Non il navait pas oublié doù il venait, non il navait pas oublié quelle avait été sa position avant. Il devait avouer quil lavait un peu occulté depuis quelques temps. Le Maître ne soccupait plus beaucoup de lui ces derniers temps, il avait tellement de travail.
Comme sil lisait dans ses pensées, le Marquis dEvans lui dit :
Puisque tu as lair davoir perdu légèrement la mémoire, il va falloir que je reprenne une partie de ton éducation. Ce nest pas grave mon tout beau. Tu verras, tu te sentiras beaucoup mieux après.
Disant cela, il avait pris le menton de David entre ses doigts et sétait approché de lui, comme pour lembrasser, et cest ce que le jeune homme souhaitait, mais le Maître se recula avant quil ne puisse saisir ses lèvres.
Tu sauras quil ma fallu punir lune de mes femelles, parce que tu ne sais pas tenir ton favori. Je veux une punition exemplaire. Si tu nen a pas didée, je pourrais te montrer sur toi
Non Maître, je
.
Silence ! Je nai pas terminé. Ma toute nouvelle acquisition doit être également punie. Elle devra exécuter une fellation à tous les mâles, mais interdiction pour eux de la toucher, cest clair ?
Oui Maître
Si je devais apprendre quun seul dentre eux la touchée, il sera sévèrement puni et toi avec.
Le Marquis dEvans regarda la mine légèrement déconfite de David. Il venait de lui résinifier qui était le véritable Maître en ces lieux. Il lautorisa donc à se relever et à se retirer.
David sexécuta, sinclina et remercia avant de sen aller.
Avant quil ne passe la porte, le Maître le retint un instant :
Je ne veux pas te voir au dîner. Tu ten passeras pour linstant. Par contre je te veux au Donjon dès la sonnerie du couvre-feu, est ce clair ?
Le donjon ? David en tremblait. Le Marquis devait vraiment être en colère contre lui. Le donjon était le cadeau quil lui avait fait lorsquil avait fait de David son compagnon. Une autre manière de lui rappeler quil était le Maître et que lui restait son esclave à tout jamais.
Une dernière chose, la prochaine fois que je te reprends à être assis dans mon fauteuil, ce nest pas à genoux que tu te retrouveras !
La voix était douce, et les mots prononcés avec le sourire, mais on pouvait lire dans les yeux du Maître toute la colère et la déception quil éprouvait vis-à-vis de son compagnon.
Oui Maître, Merci Maître
David sinclina une dernière fois et se rendit directement à ses appartements. Il passa dans la salle dentraînement, où le superviseur entraînait quelques futurs valets sur des mâles et des femelles dont on avait bandé les yeux.
Il lui transmit les ordres du Marquis dEvans et lui demanda de le rejoindre dans sa chambre, une fois que la punition aura été exécutée.
Monsieur Walter avait remarqué la chemise abîmée, malgré les efforts quavait fait Monsieur David pour se rajuster, il avait également remarqué son regard affolé. Une personne ne le connaissant pas autant que lui n'aurait rien remarqué, mais Monsieur David avait été son protégé pendant tellement dannée, et il le demeurait encore officieusement maintenant
Monsieur David entra dans ses appartements. Il sappuya un instant contre la lourde porte, mais il neut pas le loisir de se laisser aller. Esclave64MDE avait été enchainé au milieu de la pièce par une chaine descendant du plafond. Ses bras étaient tendus au dessus de sa tête et ses orteils touchaient à peine le sol. Sa tête tombait sur sa poitrine. La position nétait pas idéale pour son pauvre esclave, mais il lavait bien cherché cette fois-ci.
Monsieur David appuya sur un bouton et les menottes souvrirent. Sir dEvans avait fait électrifier certaines installations quelques années auparavant afin de leur facilité la vie.
Esclave64MDE seffondra sur le sol. Il navait pas eu le temps de se remettre de lintervention du Maître des lieux lorsquon lavait enchaîné, et la position ne le lui avait pas vraiment permis.
Monsieur David savança vers son favori et attrapa ses cheveux pour quil le regarde.
Je suis déçu de ton comportement esclave64MDE, tu ma mis dans une position quelque peu difficile. Je ne saurais le tolérer et je dois donc te punir. Tu vas aller chercher le collier et la laisse !
Non Monsieur David, je vous en prie
.
Silence esclave, obéis ou il ten cuira. Le sort que je te réserve pour ton affront vas sans doute te paraître dur, celui que je te réserve si tu continues à persister dans ton insolence sera encore plus terrible, je te préviens. Maintenant obéis, et rase le sol.
Cest à quatre pattes quesclave64MDE se dirigea vers la commode où se trouvaient ses objets symbolisant son avilissement totale à Monsieur David. Il prit son collier dont la médaille présentait dun côté les armes du Marquis dEvans et de lautre le Lys avait été apporté pour signifier son statut de favori.
Il cala le collier et la laisse entre ses lèvres et serra fermement pour quils ne tombent pas, puis il savança vers Monsieur David. Il sagenouilla en face de lhomme et lui tendit les objets en baissant la tête en signe de soumission. Monsieur David passa le collier au cou de lesclave et accrocha la laisse. Sans prévenir il se mit à tourner autour de la pièce en tirant fermement sur la laisse pour quil suive le pas. Par moment il appliquait un coup de puddle sur ses fesses le faisant sursauter lesclave. A chaque coup, celui-ci remerciait.
Au bout dun long moment, alors que le jeune homme avait les fesses bien rouges et striées. Intérieurement, Monsieur David se désolait de devoir punir son favori, mais tels étaient les ordres du Maître, et il ne pouvait pas y contrevenir.
Sur ces pensées, Monsieur Walter toqua à la porte et prévint que les mâles étaient rassemblés. Monsieur David acquiesça et suivi le superviseur, tenant toujours la laisse du favori. Ce dernier rechigna à avancer. Il voyait déjà les sourires dissimulés des autres esclaves devant sa déchéance. Monsieur David tira vivement sur la laisse et ses bras le trahirent. Il tomba en avant. Il se remit vivement sur ses bras et avança.
Lorsqu esclave64MDE fut enfin en position dattente à ses pieds. Monsieur David pris la parole.
Esclaves, notre Maître à tous à décidé de vous offrir un petit cadeau ce soir.
Victor et Marie, la Gouvernante, entrèrent suivi de Myna.
Ce cadeau le voici. Cependant, le Maître refuse que vous la touchiez. Vous allez donc être enchainés sur le mur.
Il regarda tour à tour les mâles à genoux, tête baissée.
Valets faites votre office !
Lorsque les esclaves furent tous entravés, Viktor fit avancer son esclave Myna devant le premier mâle. Il lui intima lordre de prendre le sexe dressé dans sa bouche et de le satisfaire. Il lui recommanda de bien avaler tout ce quil donnera.
Lun après lautre, elle fit son office. Lorsquelle eu terminée, Viktor lemporta.
A présent, vous nêtes pas sans savoir, que le mâle ici présent (Monsieur David désigna son favori) a commis linfamie de se fourvoyer avec une femelle et ce sans autorisation. Puisquil manifeste autant dardeur, il vous satisfera tous à tour de rôle, de la manière quil vous plaira. Quand vous en aurez fini, Emmett, son valet, se chargera de le nettoyer. Quelques baquets deau froide suffiront. Ceci fait, il sera empalé sur la statue, hum
disons dans la grande salle de réception. Sa queue devra être maintenue en éveil constant. Faites savoir que chaque employé qui passera devant lui ou le souhaitera, aura le devoir de maintenir sa queue dressée. Mais interdiction absolue à tous de le satisfaire. Jai parlé. Maintenant, faites en ce quil vous plaît mais noubliez pas la consigne. Valets détachez vos protégés.
Monsieur David détacha la laisse et sen retourna. Il ne voulait pas voir les autres esclaves lui passer dessus. Cétait vraiment trop dur. A la place, il fit signe au superviseur de le suivre.
La porte des appartements fermée, il ne put sempêcher de tomber à genoux, aux pieds de son valet, en pleurs.
Monsieur Walter se mit à sa hauteur, il prit le visage de son protégé entre ses mains. Il sécha tendrement ses larmes.
Quest ce qui tarrive David ?
Il
il
ma demandé daller au Donjon ?
Qui ? demanda Monsieur Walter, il connaissait déjà la réponse, mais il voulait lentendre dire. Il était de son devoir.
Le
Mon
Maître
, il veut me punir pour ce qui sest passé
Il a dit que je ne sais plus où est ma place, que je ne sais pas tenir mon favori
Penses-tu vraiment quil a tort ? Moi non
Tu passes beaucoup de temps à lextérieur ces temps ci. Les mâles sentent que tu nes pas là à cent pour cent, ils en profitent
Monsieur Walter demeura silencieux un moment, attendant que ses paroles pénètrent lesprit de David.
Maintenant, lèves-toi. Il faut que je te prépare
Monsieur Walter aida son protégé à se lever. Il le conduisit dans sa salle de bain. Il fit couler un bain. Cela faisant, il lui demanda sil avait dîné ou sil devait lui demander un plateau. David expliqua quil en avait été privé. Le Superviseur acquiesça et se mit à le déshabiller. Une fois quil fut nu, il le fit avancer vers un tapis quil retira. Il prit une boite sur létagère. A lintérieur se trouvait des canules de différentes tailles. Il en choisit une et retira le tapis. En dessous se trouvais une grille. David sétait remis à pleurer. Il anticipait lhumiliation quil allait subir.
Penches-toi David.
Non je ten prie
Monsieur Walter dégaina la cravache quil portait à la ceinture et donna un coup sur les cuisses de David. Il se devait dêtre sévère avec son protégé, sil ne voulait pas quil panique. David était un très bon dominant, mais lorsquil se trouvait en position de soumission, il avait besoin dêtre dirigé.
Obéis !
David avait compris, comme un fait inné, il reprit son ancienne place dans sa tête.
Bien Walter. Merci Walter
David se pencha en avant, et lancien valet plaça la canule à lentrée de son fondement. Il attrapa un tuyau à proximité et linjecta. Lorsquelle ne put plus rentrer, Monsieur Walter ordonna à David de maintenir leau à lintérieur le plus longtemps possible. Quand sen fut trop, il fit saccroupir lhomme et relâcher ses muscles. Leau se mit à couler, au grand désespoir de David. Le superviseur répéta lopération trois fois. Lorsque leau ressorti enfin clair, il le fit se lever et le rinça sommairement.
Monsieur Walter fit sapprocher David de la baignoire, il laida à se glisser dans leau chaude. Il lava son corps et ses cheveux. Tandis quil sentait les muscles se détendre, il en profita pour le raser de près. Lorsquil eu fini, il le fit sortir et le sécha. Enfin il le fit sallonger sur la table de massage. Il vérifia et sappliqua à parfaire lépilation de son torse, ses aisselles, de son pubis et de ses bourses.
Lorsquil le jugea enfin près de ce côté-là, il lui fit se brosser les dents et coiffa ses cheveux qui lui arrivaient aux épaules en queue de cheval basse retenue par une lanière de cuir.
Enfin, il plaça à son cou le collier de cuir précieux avec sa médaille à en or blanc, ainsi que les bracelets de poignets et chevilles assortis. Enfin il déposa une longue cape, qui le dissimulera à la vue, sur ses épaules.
Alors quil ouvrait la porte de la chambre, la sonnerie du couvre-feu retentit. David jeta un regard affolé à son ancien valet.
Le couvre-feu
je devrais déjà être à la porte du Donjon
Calmes-toi, cela ne sert à rien de paniquer. Tu risques de te mettre encore plus en retard. Maintenant vas-y et sans courir
David acquiesça dun signe de tête et remercia son valet. Il marcha aussi vite que possible, traversant les couloirs les uns après les autres, montant les escaliers. Certains esclaves mâles ou femelles étaient empalés sur les statues dapollon. Leurs yeux étaient baissés, quelques uns dormaient déjà. Les journées de punition quils avaient vécue, les avaient vidés de leurs forces. Son regard resta vissé droit devant.
Enfin, la porte du Donjon se profila devant lui...
(A suivre ...)
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