Les Aventures D'Anne Claire: Chap 2 - Les Préparatifs

Au fur et à mesure que les jours passaient, son impatience grandissait. Le plus difficile dans cette attente était probablement lié au fait que, conformément au souhait de son ami, ils ne devaient plus correspondre. Elle ne comprenait pas cette règle étrange qui, outre l’absence d’échange, ne facilitait pas l’organisation d’un voyage à l’étranger. Que devait-elle emmener ? Il lui avait demandé de prendre une tenue de soirée. Mais à quelle type de soirée allaient ils participer ? Il lui avait également parlé du carnaval, devait-elle prendre un costume ? Quelle taille devrait faire la valise. Bref … Autant de questions insolubles pour Anne Claire. Elle allait devoir prendre des risques.

De toute façon, il l’avait mise au défi de ne plus communiquer d’ici le départ. Il était hors de question de céder ! Elle se rappela qu’à l’époque de leur relation, il aimait contrôler et dominer les situations. Cela l’amusait ! Mais de l’eau avait coulé sous les ponts. S’il souhaitait qu’elle s’offre à lui et qu’il la domine à nouveau, et c’est ce qu’elle espérait secrètement, il allait devoir le mériter.

Quelques jours avant le départ, Anne Claire se rendit en ville afin de finaliser sa préparation. Outre les traditionnels rendez-vous beauté, elle avait prévu d’acheter quelques pièces de lingerie qu’elle utiliserait comme autant d’armes de séduction qui, elle l'espérait, rendrait fou de désir son ami.

Elle se rendit donc dans une boutique multimarque qu’elle connaissait mais dans laquelle elle n'avait jamais mis les pieds. Elle avait souvent jeté un œil aux vitrines et à la lingerie exposée. Trop provocante, trop chère, elle n'avait jamais osé. Et puis, sa vie maritale et ses s ne lui donnaient plus vraiment d’occasion pour revêtir de telles tenues. Cela lui manquait.

La boutique était vide. Seule, une jeune vendeuse se présenta à Anne Claire et lui proposa de l’aide. Anne Claire préférait cela, elle n’avait jamais vraiment aimé choisir de la lingerie fine, sous le regard d’autres personnes.

Ce n’était pas tant les femmes qui la gênaient que leur conjoint qui ne manquait jamais de scruter discrètement le choix des autres acheteuses.

Elle s'enquit auprès de la vendeuse de son premier choix. Elle souhaitait une nuisette semblable à celle qu’elle avait imaginée lors de son dernier plaisir solitaire. Alors que la vendeuse cherchait dans les rayons, Anne Claire s'interrogea sur son âge. Elle devait avoir à peine 20 ans. Elle était un peu jeune pour porter ce type de lingerie. Quoique. Peut-être que les marques offraient des échantillons ? Si c’était le cas, elle se demanda ce qu’elle pouvait porter sous sa jupe car il suffisait d’un rapide coup d'œil vers son chemisier pour comprendre qu’elle ne portait pas de soutien gorge. Elle n'eut pas le temps de poursuivre ses pensées que la vendeuse lui proposa plusieurs produits.

Une fois dans la cabine, Anne Claire commença l’essayage. Toutes les robes de nuit étaient en soie et le contact avec la peau était particulièrement agréable. Sans trop de difficultés, elle jeta son dévolu sur un kimono. Il couvrait son corps d’une douceur rassurante. La matière satinée dansait délicatement au gré de ses mouvements. En se regardant dans la glace, elle eut, l’espace d’un instant, un léger émoi. Elle repensait à son reflet dans la vitre de la cabine de train, la tête de son amant entre ses cuisses. Le kimono ressemblait beaucoup à la robe de nuit qu’elle avait imaginée à la différence près qu’il était un peu plus court. A cette vision, une certaine excitation la traversa. Excitation qu’elle put contenir assez facilement.

Avec l’aide de la vendeuse, elle se concentra désormais sur le choix de ses plus belles “armes”. Elle voulait inverser les rôles et dominer la relation. Elle le rendrait fou de désir quand elle le souhaiterait !
Elle expliqua son souhait à la vendeuse et se laissa guider vers le rayon de la lingerie fine et plus particulièrement celui des portes jarretelles. Elle n’en avait plus porté depuis quelques années.
Pourtant elle aimait ça. Une fois portée, la sensualité procurée par ces quelques centimètres de tissu lui était très agréable. Elle se sentait à la fois vulnérable et puissante. Telle une déesse inspirant le désir.

Dès les premiers essayages, l’excitation qu’elle avait pu contenir quelques minutes auparavant, ressurgit. Elle la sentait monter. Penser au désir qu’elle allait susciter l’excitait beaucoup. Elle en prit vite conscience d’une façon surprenante. Alors que la vendeuse, lui passait des pièces à travers le rideau, elle pouvait apercevoir furtivement le corps d’Anne Claire presque nu. Elle semblait se régaler de cette vision et quelques signes d'émoi commencèrent à la trahir. Son visage commençait à rougir légèrement, on pouvait presque ressentir son rythme cardiaque s'accélérer. Ses tétons commencaient également à être visible au travers de son chemisier.

La tension était palpable et atteint son paroxysme au moment où Anne Claire essaya un soutien-gorge sans armature entièrement en dentelle s’ajustant autour du cou et se nouant dans le dos pour se terminer en porte jarretelles. Elle prit son temps pour se contempler dans le miroir. Elle voyait une femme belle, sexy qui pourrait faire succomber n’importe quelle homme. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie aussi belle.

A travers la fente du rideau, la vendeuse profitait pleinement du corps d’Anne Claire. L’espace d’un instant leur regard se croisèrent dans le miroir. Anne Claire ne ressentait aucune gêne. Au contraire, ayant le sentiment d’avoir l‘ascendant sur la jeune fille, elle appréciait d’être observée. C’est comme si, tacitement, elle lui avait donné son accord. Un brin provocateur, elle lui demanda ce qu’elle pensait de sa tenue. La vendeuse fut désarçonnée par cette question et quelque peu mal à l’aise. Anne Claire venait de lui faire comprendre qu’elle savait qu’elle l’observait, qu’elle l’acceptait et qu’elle voulait connaître ses intentions. Elle menait la danse.


La vendeuse marqua un long temps, comme “sonnée” par la question avant de bafouiller une réponse convenue disant que ca lui allait à merveille.

Tout en continuant à se contempler dans le miroir, Anne Claire eut envie de pousser la provocation. Elle se mit à caresser délicatement certaine partie de son corps. Son ventre d’abord, puis le haut de ses jambes et enfin ses fesses. La vendeuse ne bougeait pas. Elle était figée. Son visage était légèrement rougie par l’excitation. Rattrapée par sa pudeur, Anne Claire se demanda si elle devait poursuivre ces provocations. Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir. Un couple entra, à ce moment-là, dans la boutique. L’ambiance si particulière retomba aussi rapidement qu’elle était montée.

“Sauvée par le gong », Anne Claire fut en quelque sorte soulagée. Qu’allait elle faire de toute façon ? C’était assez ridicule. Qui plus est, cette vendeuse était vraiment jeune. Ça ne rimait à rien. Son esprit rationnel remontait à la surface en lui envoyant toutes les raisons pour lesquelles elle avait eu raison de ne rien faire. En réalité, elle le savait, elle en avait eu envie. Elle avait tout simplement manqué d’audace pour assouvir un de ces plus lointains fantasme. C’était mieux ainsi se dit-elle.

Elle devait désormais finir ses emplettes. Elle prit le dessous qu’elle venait d’essayer. Après tout, il avait prouvé son efficacité. Puis, elle choisit un autre porte jartelles, plus traditionnel, et plusieurs bas qu’elle pourrait mettre à sa guise, seuls ou avec l’une des deux pièces.

Chargée de ces précieux colis, elle rentra chez elle préparer sa valise.

Une fois débarrassée de toutes ses tâches ménagères et alors qu’elle allait pouvoir enfin se détendre devant une série, elle repensa à son essayage de l’après-midi. Elle n’arrivait pas à chasser cette pensée de son esprit. Elle se revoyait dans la cabine d’essayage, son corps presque nu offert aux regards de la jeune vendeuse.
Cela avait été terriblement excitant même si, au fond d’elle même, elle avait un peu honte de ce sentiment.

Malgré tous ses efforts pour le chasser, le scénario tournait en boucle dans sa tête et l’excitation s’empara progressivement d’elle.

Elle dut vite s’y résoudre. Tant pis si ces pensées étaient inappropriées. Après tout, elle avait déjà, à de nombreuses reprises, fantasmé sur des femmes. Ce soir, elle se caresserait en pensant à cette jeune vendeuse.

Elle ôta ses vêtements et ne conserva que son string. Elle s’installa confortablement sous les draps et commença à caresser son corps doucement. L’excitation était telle que, très rapidement, elle glissa sa main droite dans sa culotte. Ses doigts commencèrent à caresser son clitoris. Lentement d’abord puis plus rapidement. Le plaisir montait. Pour alterner avec ses caresses, elle glissait parfois une phalange, suivie d’une seconde dans son vagin. Elle préférait les caresses clitoridiennes mais la sensation de pénétration lui manquait. C’était un parfait complément et cela lui permettait de contrôler son plaisir.

Ses pensées, quant à elles, avaient repris là où l'histoire s'était arrêtée. Anne Claire était dans la cabine d’essayage, elle caressait son corps tout en regardant la jeune vendeuse, toujours immobile.

D’une main elle écarta délicatement le rideau afin de se retrouver face à face avec la vendeuse. Celle-ci ne bougeait toujours pas, comme hypnotisée. Anne Claire lui prit alors la main et l’attira très doucement vers elle. La vendeuse se laissait faire. Alors qu’elles étaient très proches l’une de l’autre, Anne Claire se mit d’une main à déboutonner le chemisier de la jeune vendeuse et de l’autre à dézipper sa juppe. Très vite, la vendeuse se retrouva presque nue. Seule une culotte échancrée noire l’habillait encore.

Son imagination fonctionnait à merveille. Anne Claire sentait le plaisir qui montait, son souffle s’accélerait. Son corps était parcouru de frissons. Elle sentait l’orgasme se rapprocher et décida de ralentir la cadence. Elle voulait poursuivre ses pensées.

Elle caressait déjà la vendeuse, l’embrassait dans le coup puis remonta ses lèvres jusqu’à son visage. Ses joues d’abord et ensuite ses lèvres. Elle l’embrassait langoureusement. Leur corps était collé l’un à l’autre. Elle sentait ses seins fermes contre les siens. Elle caressait ses épaules, ses bras. L’une de ses mains se fixa sur le sein droit de la vendeuse. Ses doigts jouaient avec la courbure. Puis ils se concentrerent sur le téton. Au même moment, les lèvres d’Anne Claire descendirent lentement. Passant de la bouche au coup de la vendeuse puis jusqu’à son sein gauche. Elle l’embrassait, caressait méthodiquement avec sa langue toutes les zones érogènes. Une fois ces caresses effectuées, elle se concentra sur le téton, se mit à le mordiller, le lécher, l’embrasser. Elle pouvait imaginer les réactions de plaisir de la vendeuse, sa tête penchée légèrement en arrière et ses gémissements de plaisir à chaque assaut de la langue d’Anne Claire. Tout en remontant vers ses lèvres pour l’embrasser à nouveau, les mains d’Anne Claire descendaient vers son entre-jambe. Elle sentait au travers du tissu l’excitation de la vendeuse. Sa culotte était littéralement trempée. Elle voulait la pénétrer, la dominer. D’un geste rapide, elle glissa sa main dans sa culotte et fit, tout aussi rapidement, entrer deux doigts dans son vagin.

Surprise par la rapidité, la vendeuse se cambra tout en gémissant de plaisir. Elle fit comprendre qu’elle en voulait toujours plus. Anne Claire s’imagina alors faire des allers retours de plus en plus rapide dans son vagin. La vendeuse gémissait de plaisir à chacun de ses gestes.

Cette vision excitait terriblement Anne Claire qui avait désormais accéléré le rythme de ses gestes. Les lentes caresses avaient cédé la place à une masturbation beaucoup plus rapide. Deux doigts de sa main droite frottaient énergiquement son clitoris tandis que sa main gauche caressait les autres zones érogènes de son corps. A mesure que le plaisir s’approchait de l’explosion, le “film” s'accélérait.

Les rôles s’étaient désormais inversés. C’est la vendeuse qui caressait et embrassait le corps d’Anne Claire. Ses lèvres et sa langue se concentraient sur le haut de son corps tandis que l’une de ses mains caressait rapidement le clitoris d’Anne Claire. L’orgasme était tout proche.

La vendeuse était désormais à genoux devant Anne Claire. Ses mains étaient posées sur ses fesses tandis que sa langue s'occupait de lècher de plus en plus rapidement son clitoris. Anne Claire accélérait encore les choses car, dans son imagination, elle tenait la jeune vendeuse par les cheveux. Elle lui faisait faire des léger vas et viens qui, en complément de l’effet de la langue sur son clitoris, lui procurait un plaisir immense.

Cette dernière image eut raison d’Anne Claire. Elle jouit de tout son corps. Des spasmes la parcouraient. Son orgasme était long, saccadé, puissant. Elle venait de prendre un plaisir incroyable.

Épuisée par ce qu’elle venait de vivre, elle s’endormit aisément.
Il lui restait 4 jours à attendre.

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