40 Ans, L'Âge De L'Adultère
Une femme peut-elle découvrir la sexualité à seulement 40 ans ? L'histoire que je vais raconter évoque ce type de découverte, beaucoup moins rare qu'on pourrait le croire. Elle met en scène Christelle, une mère de famille de deux s, tout juste quadragénaire, mariée à Alexandre depuis quinze ans, jolie blonde gracile type Isabelle Carré à lunettes rectangulaires, comptable dans une entreprise où elle passe inaperçue avec ses tenues passe-partout ne mettant jamais son corps pourtant sans défaut en valeur. L'autre personnage de cet histoire se prénomme Corinne, collègue de Christelle, de dix ans plus âgée, élégante fausse blonde aux formes pleines, elle aussi mariée mais à la sexualité un peu débridée. Leurs échanges pourront évoquer aux lecteurs ce film mettant justement en présence Isabelle Carré et Karine Viard, "21 nuits avec Pattie", des frères Larrieu, où l'actrice vedette tenait des propos très verts au personnage un peu nunuche joué par sa blonde consoeur.
Mais revenons à Christelle. Au sortir du travail, elle retrouvait ses s qui l'attendaient chez elle à l'heure du goûter. Un jour, le garçon, âgé de 13 ans, prénommé Jérôme, lui dit :
- Le prof de français voudrait te voir.
- Ah bon ? Tu as fait des bêtises ?
- Ben non.
La mère resta sur cette réponse laconique qui l'interpella un peu, connaissant le tempérament fougueux de son fils. Et rendez-vous fut pris avec le prof en fin d'après-midi.
Christelle se retrouva face à un jeune type d'une trentaine d'années, barbe de trois jours et cheveux ras, sportif, débonnaire et décontracté, qui la mit en confiance.
- Madame, votre fils a des qualités mais il est vraiment nul en orthographe. Il faudrait le faire travailler un peu à la maison. Je sais que les dictées ne sont pas bien en cours dans ma profession mais je crois que dans le cas de Jérôme, ce ne serait pas superflu.
Christelle acquiesça. L'échange se prolongea sur diverses considérations qui n'avaient plus vraiment l'enseignement et le fils pour thème.
Le lendemain, elle raconta la rencontre à Corinne, sa collègue. Elle évoqua ce regard du prof, si pénétrant et si troublant :
- Intéressant, répondit Corinne. Il est marié, le gars ?
- En tout cas, il avait une alliance.
- C'est le genre de prof qui drague les mères d'élève. Je connais un peu la question.
- Ah bon ? Et... ?
- Moi, c'était un prof de gym. Une bête de sexe. C'est peut-être le cas de ton prof de français.
- Pour ce que j'en ai à faire... Je ne suis pas comme toi. Le sexe, ce n'est pas mon truc.
- Ah ça, je sais ! Tu me l'as assez dit. N'empêche que c'est toi qui abordes le sujet.
Christelle éluda, pensive. Corinne n'avait pas tort. Mais à quoi bon épiloguer. Sa vie de couple, banale et bien rôdée, lui convenait. Même si elle reconnaissait parfois envier la liberté de Corinne. Elle lui avait parfois prêté les clés de sa maison pendant qu'Alexandre, elle et les s partaient en vacances. Au retour, elle trouvait des taches suspectes que la visiteuse n'avait pu effacer. Sur le canapé et dans la cuisine. Son imagination avait vagabondé. Qu'avait-elle fait là avec son amant ? On pouvait donc faire l'amour ailleurs que dans un lit ? Elle s'était néanmoins montrée discrète et c'est la raison pour laquelle Corinne l'appréciait et continuait de lui faire confiance.
Quelques jours plus tard, Jérôme revint avec un mot du prof de français. Il lui proposait de la rencontrer à nouveau mais "dans un cadre plus informel", c'est à dire un café, assez loin du collège.
- Dois-je y aller ? lui demanda-t-elle.
- Diantre ! Et pourquoi non ? Il va te draguer, et alors ?
- Mais c'est le prof de mon fils !
- Rien ne t'empêche de parler de lui. Tu verras bien, il ne va pas te violer dans ton bistrot. Mais s'il te plait, pour une fois, ne t'habille pas comme un sac. Soigne un peu ta mise. Tu es mignonne mais tu es la seule à ne pas le savoir.
Christelle accepta l'invitation par retour du courrier et un nouveau mot lui fixa le jour et l'heure. Elle ne pouvait plus reculer. Devait-elle en parler à Alexandre, son mari ? Ne pas le faire, c'était une cachotterie, comme si elle avait quelque chose à cacher. Elle l'en informa et Alexandre manifesta juste un peu de surprise sur cette entorse aux usages :
- Décidément, les profs d'aujourd'hui ne sont pas ceux de notre époque. Une audience dans un café, quand même...
Christelle glissa. Au moins, elle l'aurait prévenu.
Le jour dit, elle tint compte des remarques de Corinne. Un peu de trompe couillon sur le museau, des baskets et un jean pour faire "djeune", un chemisier à boutons légèrement décolleté et un petit blouson de cuir qu'elle ne mettait plus depuis un moment, l'ensemble lui parut faire l'affaire. Elle se regarda dans la glace et se trouva plus jeune. C'était au moins ça.
Elle prit soin d'arriver cinq minutes en retard. Une coquetterie féminine. Le prof l'attendait et se leva à son arrivée, presque cérémonieusement.
- Excusez mon initiative, elle n'est pas habituelle, mais j'avais envie de vous connaitre un peu mieux. J'aime nouer des liens avec les parents d'élève, se justifia-t-il.
Christelle l'en remercia et la conversation s'engagea. Non sur le scolaire, comme l'avait supposé, mais sur le privé.
- On ne vous a jamais dit que vous ressemblez à Isabelle Carré ? C'est mon actrice préférée, lui jeta-t-il, l'oeil malicieux et un sourire en coin.
Elle ne put s'empêcher de rosir. Ce rendez-vous prenait une tournure délicate. Corinne avait raison : il la draguait. Elle en était à la fois flattée et perturbée. Depuis combien de temps n'avait-elle pas été ainsi l'objet d'une attention aussi soutenue d'un homme ? Et qu'est-ce qu'il lui trouvait, ce jeune type fringant, cultivé et même marié, semblait-il, à elle qui se voyait si banale ? Sa ressemblance avec une jolie actrice ? C'était un peu maigre. Elle ne put s'empêcher de lui répondre :
- Vous savez, je suis mariée.
- Moi aussi, et alors ? Cela n'empêche pas le marivaudage.
- Votre femme sait que vous êtes avec moi, ici, maintenant ?
- Oh ma femme, vous savez, elle vit sa vie et moi la mienne. Nous avons une relation particulière. Et votre mari ? Il sait que vous êtes avec moi, ici, maintenant ?
- Euh... oui, je le lui ai dit.
- Et alors ?
- Eh bien, ça n'a pas eu l'air de le troubler.
- Vous voyez. Nos conjoints, quelque part, se fichent de notre relation.
Ils échangèrent alors sur leur mariage respectif, sur leur vie privée et autres sujets intimes si bien qu'à la fin de ce rendez-vous, ils se connaissaient beaucoup mieux. Et quand ils se séparèrent, il lui fit une bise sur la joue au ras des lèvres qui la fit frissonner de la tête aux pieds. Un nouveau rendez-vous fut pris, cette fois au restaurant, pour un déjeuner. Elle n'osa pas refuser.
Quand elle raconta la scène à Corinne, celle-ci rit aux éclats :
- Eh ben dis donc, ce type, il est vraiment accro. Bravo ma chère, tu plais encore. Tu vas baiser avec lui j'espère ?
- Corinne ! Qu'est ce que tu racontes ! Je ne vais pas tromper mon mari avec ce type que je connais à peine. Pas à mon âge.
- A ton âge ? Mais ma pauvre, c'est le meilleur âge pour baiser !
Corinne rentra alors dans quelques détails qui firent rougir la prude Christelle. Elle était de ces femmes qui ne peuvent faire l'amour sans être amoureuses et ce jeune prof ne l'avait pas conquise au coeur.
- Si tu ne veux pas vieillir trop vite, tu as intérêt à t'occuper de tes hormones. C'est l'occasion ou jamais. Ta chatte a besoin d'une bite. Et quelque chose me dit que ton prof en a une belle. Il faudrait que tu commences un peu à ouvrir les cuisses. Donne-lui ce qu'il veut, ni plus ni moins. Tu ne vas pas divorcer pour autant. Pour ce déjeuner, fais-toi sexy. Fais-le bander sous la table. Et s'il veut te baiser après, ne fais pas ta mijaurée. Une culotte, c'est fait pour se l'enlever.
Christelle, rouge comme une pivoine, encaissa le discours de Corinne comme les prémices d'un adultère. Mais elle ne réagit pas. Elle savait déjà qu'elle irait déjeuner avec le prof et adviendrait ce qui adviendrait. Elle se sentait capable de repousser ses avances.
Il n'empêche. Le jour dit, un samedi, elle prétexta une rencontre avec son club de yoga à la campagne pour s'échapper du domicile familial. Ni son mari, ni ses s ne parurent s'en offusquer. Elle avait exhumé de sa garde-robe une mini jupe et un gilet léger qu'elle ne mettait plus, des sandales à talons hauts à la place de ses baskets et un subtil maquillage pour ne pas trop attirer l'attention de son mari. Elle avait délaissé la queue de cheval pour une coiffure libre tombant sur ses épaules, plus voluptueuse. La douceur printanière lui permettait de demeurer jambes nues, les ongles de pied vernis de carmin. Dans la semaine, elle avait acheté un ensemble slip-soutien gorge, l'un limite string, l'autre pigeonnant, qu'elle eut presque honte de revêtir, mais elle aurait eu encore plus haute de garder ses sous-vêtements habituels. Inconsciemment ou pas, elle avait intégré qu'elle se déshabillerait devant le prof de son fils. Seul son corps travaillé par le yoga la rassurait. Ses seins et ses fesses restaient fermes dans de bonnes proportions à sa taille, ses cuisses n'avait pas encore atteint le stade de la cellulite. Mais pour elle, son atout restait encore son visage angélique et fin. "Pas la tête d'une pute", se disait-elle. Comme pour justifier son petit mensonge.
*****
Après l'apéritif, le vin, le café et le pousse café, Christelle flottait dans une béatitude un peu niaise, gloussant aux blagues de son vis à vis qu'elle appelait maintenant Maxime, son prénom, sans oser toutefois le tutoyer. Partie sur l'enseignement, la conversation avait évolué sur la littérature classique puis érotique, Maxime avouant qu'il écrivait sur un site spécialisé, Histoires de sexe, qu'il lui recommanda. Christelle ne connaissait pas, n'allant sur le net que pour des questions pratiques et n'étant pas davantage familière des sites de vidéo pornographiques que le prof avoua visionner de temps à autre. On voit par là que la conversation prenait de plus en plus une tonalité "sexe" qui ne laissait pas la quadragénaire insensible. En cette fin de repas pris sur la terrasse, en compagnie d'autres couples, elle avait une furieuse envie de se triturer les pointes de seins et ressentait entre les cuisses une impression de vide totalement inédite. Peu habituée au mini slip qui lui rentrait dans la chatte et l'échauffait, elle se tortillait de plus en plus sur sa chaise, consciente que son corps échappait à sa tête. Elle faillit se rendre aux toilettes pour se déculotter et fourrer le slip dans son sac mais la perspective d'être cul nu sous sa jupe face à ce type qui la draguait ouvertement raviva sa pudeur. Elle n'en avait pas moins déboutonné le haut de son gilet décolleté en U, ce qui permettait à son interlocuteur de plonger son regard vers un sillon mammaire généreux, comprimé par le soutien-gorge pigeonnant. Pas de quoi le calmer...
A son arrivée à cette auberge de campagne située au bord d'une rivière, elle avait éprouvé un trac terrible, consciente que cet établissement sentait à plein nez le lieu de rencontres amoureuses, pour ne pas dire d'adultère. Mais elle ne pouvait plus reculer et Maxime, arrivé avant elle, s'était empressé de la mettre à l'aise. L'alcool, dont elle n'avait pas l'habitude, fit le reste.
Il lui proposa une promenade à pied aux alentours mais mal chaussée pour la marche sur les chemins, elle lui demanda de rentrer après quelques centaines de mètres. C'est alors qu'il lui prit le visage et l'embrassa pleine bouche. Elle fondit d'un seul coup, molle des jambes et des bras. Il l'entraina sous un arbre en retrait du chemin et entreprit d'explorer son corps, toujours en l'embrassant. Il la débarrassa en un tourne main de son slip qui lui poissa les doigts, ce qui le ravit. Christelle pensa alors à la réflexion de Corinne : "une culotte, c'est fait pour se l'enlever". Elle n'en avait plus et ne se l'était même pas enlevée elle-même. Il l'aurait peut-être pénétrée là, sous l'arbre, après l'avoir abondamment pelotée sans entrainer de réaction négative si un couple ne s'était approché, cherchant lui aussi à l'évidence un coin tranquille. C'étaient des voisins de terrasse, un homme mûr grisonnant et une jeune femme brune à cheveux courts, visiblement impatients de s'accoupler.
- Ne vous dérangez pas pour nous, dit l'homme passant à proximité.
Christelle rabattit prestement sa jupe. Maxime comprit qu'il ne la sauterait pas dans l'herbe avec des témoins plus ou moins volontaires. Il continua néanmoins à la caresser avant de lui dire :
- Allons à l'auberge, il y a des chambres, lui souffla-t-il.
Ils se relevèrent, se rajustèrent et passèrent devant le couple déjà en phrase préliminaire. La femme à genoux et dépoitraillée pompait le dard de l'homme allongé, tellement absorbé qu'il ne leur adressa aucun regard. Christelle n'avait encore jamais vu de scène semblable. Le vide entre ses cuisses devenait de plus en plus sensible et elle ne ressentait aucun besoin de sortir son slip de son sac à main, comme si son sexe réclamait d'être envahi. Quand, après quelques mètres, elle se retourna avec l'envie irrésistible de regarder le couple, la jeune femme aux cheveux courts, entièrement nue, dansait sur la bite de son amant.
Maxime obtint une chambre immédiatement, sous le regard complice de l'aubergiste, une femme d'un certain âge qui en avait vu d'autres. Christelle le suivit dans un état second, à peine consciente qu'elle allait tromper son mari dans ce lieu de perdition. Mais surtout désireuse d'éteindre l'incendie qui irradiait son bas-ventre depuis le repas, son troussage sous l'arbre, la vision du pénis de l'homme dans la bouche de l'ardente suceuse et l'agitation frénétique de sa croupe au début de leur accouplement.
- Tu veux prendre une douche d'abord ? lui demanda-t-il.
Elle voulait bien. Elle avait grand besoin d'éclaircir ses idées dans son cerveau embrouillé par l'alcool afin de redevenir la femme honorable qu'elle pensait être. Elle se déshabilla dans la salle de bains et il la rejoignit, nu et en érection. Sous l'eau tiède, il apposa son pénis sur ses fesses tout en lui caressant les seins dont il apprécia les pointes durcies par le désir. Malgré la chaleur de l'eau, elle frissonna.
- Suce-moi, lui souffla-t-il à l'oreille.
Alors, sans réfléchir, elle se mit accroupie devant son pénis et l'emboucha avec volupté, imitant la jeune femme vue quelques minutes plus tôt. Le volume la fit presque suffoquer mais elle continua de se remplir la bouche du bâton de chair rigide qui était un hommage à son corps.
- Presse-moi les couilles, lui dit-il.
Elle s'exécuta à nouveau, peu familière de ce geste que son mari aurait sûrement désapprouvé mais qui lui procura un plaisir tactile inattendu. Elle se gavait maintenant de sa bite, l'eau de la douche cascadant sur son dos.
Puis il la releva, lui posa les mains sur le mur, la forçant à se pencher légèrement en avant, et l'enfila recta par derrière. Christelle ressentit alors un bien-être inouï. Enfin, elle était "occupée". Maxime la laboura tranquillement mais profondément en lui tenant les hanches comme pour la préparer à un envahissement plus massif et plus tonique. Elle tourna son visage humide vers lui par-dessus son épaule et il vit dans son regard de la surprise, de l'étonnement mais aussi de la gratitude. Après quelques va et viens de plus en plus vigoureux, il se détacha d'elle et sans lui permettre de s'essuyer, l'entraina vers le lit sur lequel il posa une grande serviette de bain. Christelle découvrit qu'il avait coiffé un préservatif avant de la pénétrer, ce qui la rassura. Placée au bord du lit, elle le vit s'avancer entre ses cuisses ouvertes et il s'enfonça à nouveau en elle debout.
Alors commença une cavalcade qui allait la chambouler et la marquer pour le reste de sa vie. Lorsqu'elle devait se souvenir de cet après-midi longtemps plus tard, elle en avait conclu qu'elle avait découvert la baise, le cul, le sexe le plus cru, la sexualité en somme, et qu'elle y avait pris un plaisir incommensurable. En un après-midi, elle redécouvrit son corps. Sa bouche ne servait pas qu'à manger et boire, ses seins à allaiter, son sexe à uriner, son anus à déféquer : ils avaient aussi une fonction érotique puissante. Elle avait beau l'avoir su et même pratiqué (sauf pour l'anus...), ça allait mieux en agissant avec un homme doué pour donner du plaisir à une femme comme elle. Au début de leur rapport sexuel, elle se montra un peu empruntée et il dut la guider dans les diverses positions qu'il lui imposait. Il la besognait virilement, sans concession mais sans brutalité, dans une relation profondément physique qui lui mit la sueur au front.
Il lui parla beaucoup, l'encouragea à "remuer son cul", à se servir de ses pieds et de ses cuisses, à s'occuper de sa bite , à se lâcher en s'exprimant elle-même. Nullement passive et de plus en plus active, surexcitée par ses propos crus, elle se pliait à ses volontés, se laissait tourner et retourner, se régala d'un 69 inédit pour elle, se regarda dans le miroir de l'armoire en train de se faire prendre en levrette sans la moindre honte, gloussa quand il lui mit la langue dans son anus tout en lui écartant les fesses après avoir gémi pendant un cunnilingus prolongé et accepta, d'abord inquiète puis carrément enthousiaste d'être sodomisée, posture où elle atteignit un énième orgasme qui le fit jouir lui-même.
Tous deux en nage, haletants, rincés, ils restèrent longtemps allongés côte à côte avant qu'elle ne gagne les toilettes puis la douche, le corps encore bouillonnant, prête à recommencer la séance. Mais son jeune amant était désormais flappi et lui dit :
- Ben dis donc, t'es un coup en or, toi, je ne l'aurais pas cru.
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Ce fut le début d'une liaison adultère avec son lot de mensonges, de rencontres en catimini mais aussi d'explosions érotiques qui fit de la discrète mère de famille une dévoreuse de pénis. Au début de cette liaison, Maxime en fut enchanté. Il avait rarement aussi bien baisé. Plus il en donnait, plus elle en voulait, transgressant tous ses tabous. L'éveil à la sexualité d'une femme de quarante ans comme si elle en avait 18. Ses tenues de plus en plus affriolantes commençaient par intriguer son mari mais pas au point d'entrainer sa suspicion. Le problème fut que Christelle devint amoureuse, au contraire de son amant qui ne voyait en leurs relations qu'une histoire de cul. La première à avoir compris le danger fut Corinne, l'amie :
- Fais gaffe, tu files un mauvais coton, dit-elle à sa collègue, qui venait de lui avouer son amour, et qui envisageait carrément de quitter son mari pour vivre à fond son aventure.
Maxime n'était pas sur la même longueur d'onde. Il n'avait aucunement l'intention de divorcer pour une maîtresse, aussi passionnée fût-elle. Mais quand il finit par le lui dire, la réaction de Christelle fut terrible. Elle menaça de tout avouer à l'épouse de Maxime. Il refusa de la voir. Elle perdit le goût du sexe en même temps que sa coquetterie vestimentaire. Mais elle n'alla pas jusqu'à mettre sa menace à exécution. Elle préféra endurer cette espèce de deuil érotique comme elle endurait sa vie de couple monotone. Heureusement, son fils avait changé de prof de français. C'était plus simple pour tourner la page, même si elle n'oubliait rien. Et une nouvelle année scolaire commença. Une rencontre des parents avec les profs était programmée comme chaque fois en début de scolarité. Elle y alla avec le souvenir maintenant diffus de sa rencontre avec Maxime. Le prof de français était une femme. Au moins, de ce côté, il était facile de passer à autre chose. Vint le tour du prof de math, un jeune homme blond aux yeux bleus, visiblement en début de carrière, qui lui dit du bien de son fils, ce qui les fit sourire tous les deux. Elle n'était pas loin de tomber sous son charme. Et quand ils se séparèrent, sa poignée de main chaude s'attarda dans celle de Christelle. Il la regarda droit dans les yeux en lui disant :
- On ne vous a jamais dit que vous ressemblez à Isabelle Carré, l'actrice ?
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