En Panne 3
Après mon faux départ, je suis dans ma cave. On a sonné. Monique ouvre à Noël, un autre professeur des écoles, qui vient lui présenter la dernière édition de manuels scolaires qui suivront les instructions récentes du ministère. Noël est bien gentil, mais je le vois mal attenter à lintégrité physique de sa collègue, ici plutôt que dans une salle de classe. Il me paraît dâge canonique, inoffensif ! Le visiteur est délogé par un nouveau coup de sonnette. Lhomme poli cède la place à plusieurs visiteurs :
- Entrez messieurs, je men allais.
Après un bref échange de salutations entre partant et arrivants, je suis fixé : jai reconnu une voix, sans erreur possible,celle de mon collègue René. Quand il salue Monique je comprends immédiatement ses intentions.
- Salut, ma chérie,on sembrasse ?
Permets-moi de te présenter mon ami Rémi.
« Ma chérie » ! A-t-il dit. Me faut-il un dessin
Je me suis trompé, mais on ne va pas voir une maîtresse accompagné dun ami. Ils sont deux, dont un que ma femme ne connaît pas puisque René passe aux présentations :
- Henri, voici cette très chère Monique dont je tai expliqué les difficultés de santé. Ma chérie, Henri est un ami infirmier. Quand tu mas refoulé, il y a 8 jours, sous prétexte que je tavais fait mal et que je tavais de nouveau démonté le vagin, jai eu un doute. Bien sûr ce nest pas ton mari qui pourrait te blesser, le bon à rien. Il faut avoir de quoi !
Que sait-il au fait de mon incapacité à combler les envies de ma femme? Monique se serait plainte à lui de défaillances conjugales ? Elle serait gonflée ! Avait-elle matière à aller raconter à René que je ne la satisfaisais pas sexuellement, avant de se plaindre à moi, le premier intéressé. Car si lun de nous souffre de manque, nest-ce pas moi, le malheureux époux, trop souvent prié dattendre que passent les irritations vaginales avant de pouvoir exercer son devoir marital ?
Je ne suis pas au bout de mes surprises.
La réponse est dans la phrase de René : « Quand tu mas refoulé
sous prétexte que je tavais démonté le vagin. » On ne peut pas être plus clair. Monique a une liaison avec René. On ne démonte pas un vagin comme un pneu ! Ces deux là couchent ensemble, moi, je suis cocu, le dindon de la farce. René baise ma femme et ne la ménage pas, frotte avec tant de force quelle est victime de toutes sortes dennuis après le passage de cette tornade.
Jai entendu ces quelques paroles, sur le champ jai compris la situation. Monique a refoulé son amant, non par vertu, elle a dû expliquer son refus de relations par le mauvais état de ses organes génitaux et par crainte dune nouvelle souffrance, par crainte dune rechute aux conséquences plus graves et par crainte de mes réactions face à un mal devenu chronique. A force, il faudra bien mettre les choses au point. Je tends loreille, René tient à savoir aussi :
- Jai donc pensé utile et nécessaire de vérifier ton état. Voilà pourquoi je me suis fait accompagner par un infirmier.
- Mais tu es fou; jai vu mon médecin lundi. Je nai pas à subir un nouvel examen par un inconnu, fût-il infirmier. Mon sexe nest pas à la disposition de tes amis, ça ne se visite pas comme un musée ou un phénomène de foire; même gratuitement !
Tiens Monique est capable de résistance. René nadmet pas le refus:
- Oh ! Tu veux la ramener ? Tu voudrais quil te paie peut-être ? Henri, montre lui ta carte professionnelle; ne tinquiète pas, tu vas constater que nous avons à faire à une dame tout à fait consentante malgré ses éclats de voix. Bien, ma poule,conduis-nous au salon. Enlève ta petite culotte si tu en as une. Va tasseoir sur ta table, cela facilitera lexamen gynécologique indispensable.
René parle avec autorité, Monique ne proteste que mollement mais devance les deux hommes et René en profite pour tranquilliser son compagnon.
- Je texplique. Monique et moi étions amis, nous sommes devenus amants. Tantôt dans sa chambre détudiante, parfois dans la nature ou dans une chambre dhôtel, rarement chez moi nous couchions ensemble. Je lui ai tout appris des choses du cul. Jai été le premier à faire tomber sa culotte, le premier à lui imposer le string à la mode, à raser ses poils pubiens avec mon rasoir. Le premier jai lui ai mis la main au con; le premier je lui ai fourré un doigt dans la craquette. Jai été le premier à vaincre la résistance de son hymen et à faire couler son sang de jeune vierge. Jai caressé son corps avant tout autre, jai fait durcir ses tétons. Le premier jai titillé son clito, sucé les lèvres de sa vulve. Je lai tant et si bien excitée quelle a cédé à mes prières, sest abandonnée et enfin jai été le premier à lui enfoncer ma bite dans la moule. Elle était à moi, un jour je te montrerai des photos de nos ébats.
- Cest bon, je te crois sur paroles, répond Henri.
Moi, dans ma cave japprends des informations que Monique a toujours tues.
- Non, écoute la suite. Javais lutté pendant des jours contre ses préjugés, pied à pied et tout à coup jinvestissais la forteresse. Le bonheur et la gloire ! Le sacrifice de sa virginité la rendue dépendante, à la télé ils disent « addicte au sexe. » Je ne sais pas si tu vois, je sifflais, elle se couchait sur le dos, écartait automatiquement les brancards et découvrait sa petite chatte chaude ou bien elle sappuyait à un meuble, bras pliés, dos creusé, cul tendu pour moffrir son berlingot affamé. Le bon temps quoi. Elle nen avait jamais assez, réclamait sans cesse un coup de trique. Quelle était chaude, la garce. Que de folles parties de trou du cul dans ma mémoire ! Mais un jour elle ma surpris en train de lutiner une autre fille.
- Toi, alors ! Elle ne te suffisait pas ?
René sadresse à la femme muette. La demande nest pas neutre, mais clairement orientée:
- Dis, ma biche, va te laver lamusoire avant de le montrer. Vite sur ton bidet, au trot !
- Tu devrais être plus gentil. Tu la brusques, elle va se rebeller.
- Jaimerais voir ça. Les femmes, plus tu les secoues, plus elles te respectent. Et là , en début daprès-midi, son bijou doit charrier des remugles à chasser au plus vite. Noublie pas que tu devras te pencher pour examiner la bête et quil ne serait pas poli de te pincer le nez.
- Bah ! Tu es horrible. Quest-ce que tu attends de cette Monique?
Ben, tu vois, en amour, cest la conquête qui est importante. Tout le plaisir réside dans le progrès qui te conduit à sauter ta proie. La possession acquise, tu as envie de passer à autre chose. Tu vois passer une belle paire de fesses ou des nichons somptueux, tu te dis quil serait dommage de les laisser filer sans y goûter.
- Toi, elle ta quitté. Mais si jai compris, elle est mariée à un autre que tu as envoyé en promenade aujourdhui et qui ne risque pas de te surprendre. Tu as été vexé!
- Oui, moi je tenais à ma baiseuse préférée et si douée. Dans mon cur, elle passait pourtant avant les rencontres fortuites. Mon titre de premier béguin, de premier amant, mes talents amoureux reconnus, mes langues fourrées ou mes coups de bite légendaires avec mes attributs aux dimensions plus que respectables, tout le plaisir partagé, cette dingue a tout bazardé pour un tout petit écart.
- Tu n exagères pas un peu ?
-Mon nouveau challenge a été depuis de la regagner. Jy travaille depuis des mois. Ça ne marche pas mal, la victoire approche. Ma queue va encore remuer quelques fameux souvenirs, lui rappeler les jours heureux, les orgasmes fastueux de cette époque. Un jour elle quittera le mari épousé en hâte par dépit amoureux. Un jour elle me reviendra.
- Mais Rolande, ta femme? Il ten faut deux? Tes couilles débordent ?Tu cherches les emmerdes, mon vieux.
- Quand Monique lâchera lautre con pour moi, jaurai la joie de la plaquer à mon tour. il pour il, dent pour dent. En attendant nous allons nous amuser. Non, mais, me balancer par jalousie, me rejeter comme une furieuse pour une peccadille avant de se jeter sur le premier imbécile venu. Je vais lui apprendre à vivre. Allez viens, tu sais ce que tu dois faire et quel diagnostic tu dois prononcer. Tu seras récompensé cest un morceau de choix.
René enchaîne tourné vers la salle de bain :
- Alors Monique, ça vient, nuse pas trop ton minou délicat à le frotter. Ah, te voilà enfin! Il ten faut du temps pour un peu de toilette intime !Quest-ce que tu foutais, tu te branlottais la cramouille ? En avant, sur la table dexamen.
- Non, tu recommences avec ça. Si tu insistes je crie et jappelle Paul.
- Ha ! Ha ! Sais-tu où il est actuellement, ce crétin de Paul ?
- Oui je sais où tu las envoyé, lâche ! Pas plus crétin que toi, mais tellement plus honnête, plus gentil et plus fidèle.
- Ça lavance à quoi ? Il a suffi que je menace de lui montrer quelques lettres enflammées que tu mavais écrites quand nous nous aimions, plus des photos de nous à poil, en train de jouer à papa et maman, photos assez explicites pour quil admire nos acrobaties sexuelles et aussitôt tu lui as ciselé les plus belles cornes de cocu. Chaque mercredi de lannée scolaire depuis tu connais le bonheur avec moi.
- Salaud, parce que tu me fais chanter. Lui je laime, toi je te subis.
- Bien sûr, mis à part tes cris de plaisir et tes orgasmes répétés. Si tu ny prenais pas autant de plaisir, tu ne mouvrirais pas ta porte que je ne force pas. Nessaie pas dapitoyer Henri en niant que tu es une salope, une vicieuse. Avoue que tu attends le mercredi et ses festivités sexuelles avec impatience. Maintenant tu pourras te plaindre à ton Paul demain; ça métonnerait. Il y a trop longtemps que tu es heureuse de te faire servir du rabiot de jouissance par moi; je suis ton jouet secret, ton doudou : tu ne le casseras pas.
- Méfie-toi ! Un jour Paul te casseras la gueule.
- Pas aujourdhui, il est très occupé à chercher une entreprise qui reste à créer dans une contrée lointaine. Je tenais à te baiser sans me presser. Il y a des choses que je naime pas bâcler. Débarrassés de lui, nous allons pouvoir jouer tranquillement et jouir voluptueusement, longuement. Ça te convient ? Je te promets des plaisirs nouveaux, inédits pour toi. Nous te rassasierons de foutre pour une longue semaine.
- Ny compte pas, je souffre dune vaginite à répétition. Tes fameux attributs ont fait des dégâts, tu baises comme une brute, tu ne sais pas aimer en douceur. Il y a deux mois tu mas déchiré le vagin en me prenant comme une bête, il y a deux semaines ton engin énorme ma de nouveau labouré et meurtri les parois et fait anormalement gonfler les grosses lèvres du sexe. Je ten supplie, laisse-moi le temps de me remettre de mes blessures. Même quand je vais pisser je ressens des brûlures atroces. Ne me force pas à porter plainte.
Moi à la cave jécoute. Ma pauvre femme, tu te défends et je devrais voler à ton secours. Ce qui me retient cest ton long silence. Ce voyou se vante davoir amorcé ta reconquête depuis des mois. Des mois de silence ! Pourquoi ne mas-tu pas dénoncé ses crimes. Je constate que tu essaies de lui échapper, que tu ne las pas appelé pour cet après-midi, mais ta passivité est coupable. Il aurait suffi dun mot, tu ne las pas dit. Est-ce parce que tu ne voulais pas te priver des extras du mercredi ? Quel serait ton accueil si jaffrontais ces deux monstres ? Deux, cest déjà beaucoup, mais si tu devais te ranger à leur côté, je serais doublement battu, physiquement et moralement.
Alors assume les conséquences de ta passivité durable et fautive et de ton manque de confiance en moi. Ta résistance est tardive à mes yeux et inefficace pour toi, ces deux salauds te soumettront et népargneront pas les parois endolories par les excès de René. Tu vas passer à la casserole, plutôt deux fois quune et qui sait si tu ne le souhaites pas, si ta protestation nest pas destinée à les vexer pour les exciter. Tout au plus, pour sa bonne réputation, René sera-t-il moins brutal.
René sest donné autant de mal pour tisoler en méloignant, ce nest pas maintenant quil va reculer et abandonner son projet de nous séparer avant de te laisser tomber. Sa vengeance est calculée, il se moque de tes possibles douleurs. Il le fait savoir :
- Porter plainte, laisse-moi rire. Tu te fous de moi, tu fais ta forte tête. Jai trop bien préparé mon coup, jai payé de mes euros le carburant, le restaurant et même une nuit dhôtel à ton mari pour pouvoir te faire lamour et dormir avec toi, pendant que là-bas ton cocu sourira aux anges. Alors cesse tes jérémiades et fous-toi vite à poil avant de ménerver.
- On pourrait remettre à la semaine prochaine, jai vraiment mal en ce moment. Pitié laisse-moi guérir, après je ferai tout ce que tu voudras.
Quoi, elle promet ? Je ne comprends plus rien. Elle est prête à recommencer. Elle ignore ma présence, ne compte toujours pas sur moi.
- Je tai dit « à poil »
Exécution !
Quoi, tu remets ces horribles culottes en coton de grand-mère ? Tu retombes déjà en enfance ! Jai dans mon pantalon largument qui va te remettre les idées en place. Quelques bons coups de ma matraque et ça va sarranger. Tu balanceras cette guenille à la poubelle, je ne veux plus jamais la voir sur toi. Maintenant grimpe sur la table. Écarte les cuisses et montre tes prétendues plaies à linfirmier. Cest un expert, faisons lui confiance, il a professionnellement contrôlé plus de chattes que tu ne verras de zizis dans ta vie de sainte femme. Allez, je taide à ouvrir ton con, écarte mieux. Cest pour ton bien ; expert, connaisseur et grand amateur, Henri participera à ta guérison en couvrant tes plaies de son sperme.
-
à suivre
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