La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°894)
Le pensionnat, propriété du Marquis (suite de l'épisode N°890) -
Myna remercia et se retira. Une fois la porte passée, elle fut perdue. Que devait-elle faire, où devait-elle se rendre. Cet endroit était tellement spacieux. Elle nen connaissait que les pièces principales. Et encore, elle nétait pas sûre des moyens de sy rendre, étant donné quelle avait, jusque là, dû se déplacer en baissant les yeux.
Heureusement pour elle, Viktor savança près delle. Il lavait attendu au détour dun couloir et avait voulu voir ce quelle ferait. Il avait également remarqué son air perdu. Cette fille était vraiment à sa place. Au lieu de courir pour tenter de sortir, elle était demeurée là, à se demander ce quelle devait faire.
Quand tu es seule et que tu na rien de prévu sur ton emploi du temps, tu dois te rendre directement à la salle commune. Je vais te montrer le chemin. Exceptionnellement, tu as le droit de lever les yeux, cependant, si nous croisons quelquun, noublie jamais de baisser tes yeux. Allons-y.
La jeune esclave se mit en marche. Au bout de quelques pas, un coup de cravache vint cingler ses fesses, déjà endolories et zébrés par les coups de battoir quelle avait reçu lors de la cérémonie de libération. Myna ne put retenir un cri de surprise, qui fut accueilli par un nouveau coup. Elle se mordit la lèvre pour ne pas crier à nouveau. Viktor lui rappela lemplacement de ses bras. Cette dernière sexécuta, sexcusa et remercia. Ils purent donc se remettre en marche. Décidément, il avait raison, cette fille était vraiment à sa place. Le Maître, le Marquis d'Evans allait vraiment aimer la dresser.
Ils arrivèrent sans encombres dans la salle commune des esclaves femelles. Viktor la fit sinstaller sur une des tables de massages.
On ne pourrait pas sinstaller dans ma cellule, Viktor ?
Non, le Maître a supprimé toutes les tables personnelles, tous les soins se feront en salle commune à partir daujourdhui.
Pour souligner ses propos, il donna une grande claque sur le postérieur de la jeune femme avant de le lui masser avec une huile apaisante et cicatrisante.
Lorsquil eu fini, il la fit descendre et sinstaller sur un des sofas. Il lui ordonna de se restaurer. Encore une fois, elle eu un réflexe de contradiction, en lui disant quelle navait pas faim. Ce fut la fois de trop. Viktor fit un geste à lattention de personnes quelle ne vit pas. Aussitôt, deux hommes à la peau débène, la dépassant dau-moins trois têtes, et dont les cuisses et les biceps devaient être plus large que son tronc, se saisirent delles, de manière assez brutale. Les traces de leurs doigts allaient laisser des marques sur sa peau diaphane. Ils lattachèrent à une corde qui pendait. Ils tirèrent dessus à laide dune poulie, afin quelle se retrouve étirée vers le haut, ses doigts de pieds touchaient à peine le sol. Lorsque lun deux passa devant Myna, elle remarqua que les deux hommes étaient nus à lexception dun pagne en lin très fin cachant à peine leurs attributs que lon devinait parfaitement.
Quand lesclave fut bien en place, les valets firent lever toutes les têtes des femelles, afin quelles suivent bien la correction.
Viktor sapprocha delle, un fouet à la main. Le superviseur lui avait appris à fouetter les esclaves de manière à ne laisser que peu de trace, et en évitant de les faire . Interdiction absolue en cette demeure.
Règle numéro 8 ?
Euh
Je
je ne sais pas
Dit-elle dune voix tremblante. Je
je
nai pas eu le temps de les apprendre
Lhomme donna plusieurs coups sur les cuisses de la jeune fille, avant de dire dun air sardonique :
Ah
tu nas pas eu le temps de les apprendre. Eh bien, demandons à une femelle au hasard qui les sait si elle peut nous la donner. Voyons
e51, règle numéro 8, je te prie ?
Règle numéro 8.
Son valet, la félicita fièrement dune caresse sur la tête.
Règle numéro 8, tout affront mérite punition Repris lentement Viktor. Et des affronts tu men a fait deux. Donc si je compte bien, tu as droit à une double punition. Noublie pas de compter et de remercier.
Les coups se mirent à pleuvoir et rapidement elle perdit le fil. Quand il eu fini, Myna était zébrée des chevilles à la nuque. Viktor fit un nouveau signe, et lun des gardiens vint la détacher. Il ne prit pas la peine de la retenir et elle seffondra. Le valet entoura sa chevelure dans son point et la traina à lécart. Il posa une gamelle pleine de fruits découpés devant elle. Il lui attacha les mains dans le dos, et lui ordonna de manger.
Myna se pencha sur la gamelle et essaya dattr les fruits avec ses lèvres et ses dents. Au début, ce ne fut pas facile, mais quand elle eu trouvé la technique, elle se débrouilla assez bien. Avant quelle ne finisse, il saccroupit près delle et dégagea ses cheveux. Elle tourna son visage vers lui. Elle était encore en larme. Il sortit un mouchoir de sa poche pour lui essuyer les joues et la moucher comme on ferait avec un . Puis il lui dit dune voix douce, presque tendre :
Je tai demandé de manger, car depuis hier soir tu nas quasiment rien mangé, si ce nest le foutre de quasiment tous les mâles de cette maison hier soir (Myna ne put sempêcher de grimacer au souvenir de la douloureuse expérience), et le gruau de ce matin. Tu devras également te passer de déjeuner. Le Maître a demandé que tu sois placée comme ornement dans la salle à manger pour le déjeuner. Tu seras attachée sur le mur, afin que Monsieur le Marquis et ses invités puissent jouir du spectacle que tu offriras.
Il la fit relevée et lemmena avec lui. En temps normal, il aurait pris le temps de repasser un onguent apaisant, mais il nétait plus temps, les ornements devaient être mis en place au moins une heure avant le déjeuner.
Dans la grande salle, on la fit avancer jusquau mur faisant face à la place du Maître, pile entre deux grandes fenêtres. Elle fut soulevée à nouveau par les deux colosses, et Viktor, monté sur un escabeau lui attacha les deux poignets en lair, puis ses chevilles. Une corniche était placée dans le mur, ses fesses reposant dessus, afin que son poids ne tire pas trop sur ses poignets et ne la fasse pas trop souffrir. Ceci était un euphémisme, étant donné la douleur que lui provoquaient encore les coups de fouet. Les zébrures frottaient sur les pierres apparentes et les lui rappelaient, sil lui venait à lidée de les oubliés ...
(A suivre ...)
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