Françoise (2)

Françoise était installée devant son ordinateur consultant des annonces sur « Le bon coin », elle recherchait une nouvelle voiture et son choix s'était porté sur un cabriolet Mercedes, elle pouvait se le payer neuf mais elle regardait à tout hasard si une excellente occasion se présentait.
Elle était libérée maintenant depuis presque trois mois et aucune nouvelle de Katia, elles avaient pourtant échangé leurs numéros mais celui de Katia ne répondait jamais, alors elle s'était résignée à tourner la page sans pour autant selon ses consignes avoir eu de relations avec un homme, au cas ou...
Mais ce jour là, il était près de midi heures lorsque son téléphone sonna, elle le saisit et lu le nom de l'appelant, de l'appelante plutôt car l'écran affichait Katia. Une délicieuse peur l'envahit.

• Katia, enfin... Je desespérait que tu ne m'appelles..
• Eh be tu vois, tout arrive.
• Je t'ai téléphoné je ne sais combien de fois, pourquoi ne répondais-tu pas ?
• J'ai des comptes à te rendre ?
• Heu... Non.
Françoise portait un tailleur bleu-marine croisé, jupe au dessus des genoux, un chemisier blanc classique et des chaussures à talons, elle avait déjà 45 ans mais avait une allure jeune car mince de taille, un petit cul rebondi et une poitrine généreuse, bien sûr sa poitrine était passée par la chirurgie esthétique lui faisant gagner deux tailles et une fermeté étonnante et elle faisait beaucoup de sport, toutefois, son chignon classique et son regard sévère trahissaient sa maturité. Elle dirigeait une entreprise immobilière, les amendes infligées et sa longue absence pour incarcération n'avaient guère entamé son patrimoine car il fallait lui reconnaître cette qualité Françoise était une excellente femme d'affaires, en contrepartie comme beaucoup de dirigeants elle était tyrannique avec son entourage d'ou son isolement affectif, elle dirigeait, vivait dans le luxe mais était désespérément seule. Peut-être que le hasard de cette rencontre avec Katia lui permettait-il de vivre l'opposé de son quotidien ce qui au fond d'elle était un fantasme qui était resté jusqu'à ce jour inavouable.

Ses bureaux se trouvaient au premier étage d'un ancien immeuble rénové qui lui appartenait, elle avait trois employés, un comptable, Henri, une secrétaire, Pauline et une jeune stagiaire Laurence. Tous trois travaillaient silencieusement, une des exigeances de la patronne.
• Tu te souviens de notre conversation quand on m'a libérée ma bourge ?
• Oui parfaitement, j'ai chaque mot en tête.
• Tu es toujours dans les mêmes dispositions ?
Françoise avala sa salive avec difficulté.
• Oui.
• Alors redis-moi ce que tu m'a dis.

Françoise tremblait de façon saccadée, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait été facile de couper court à cette conversation et plutôt que de s'engager dans une aventure tordue de continuer sa vie de femme riche à laquelle rien ne résiste, mais son estomac se serrait, la chaleur du désir l'envahissait, l'attirance de la découverte aussi et elle s'entendit dire :

• Je t'ai dis que je t'appartenais et que je ne voulais que toi, que j'étais disponible pour toi seule.
• Ok, alors tu te prépares et tu viens au 13 rue Davso, 3ème étage, la porte sera ouverte.
• De suite ?
• Tu es complètement con ou quoi ?

La rue Davso se trouvait dans le vieux quartier, l'immeuble était vétuste mais correct sans plus, elle monta les étages, la porte était ouverte, à pas doux elle pénétra dans la pièce sombre, Katia était là assise sur le canapé les jambes croisées, elle avait changé de look, elle avait coupé cette mèche inesthétique, ses cheveux étaient courts maintenant, elle portait une petite jupe courte noire façon cuir, sa tenue, sa couleur de peau très noire, cette lumière tamisée, on ne distinguait bien que ses yeux lumineux comme ceux d'une chatte dans la nuit.
• Assied toi.
Sans un mot Françoise s'exécuta.
• Je t'avais dit de pas sortir avec un mec, tu l'as fait ?
• Non je te le promet.
• C'est bien mais je me renseignerai, tu joues gros si tu me ments, à partir de maintenant, ce jour et cette heure tu m'appartiens on est d'accord ?
• Oui.

• Attention, si tu te rebelles je saurais te remettre au pli, c'est à prendre ou à laisser tu as réfléchi à tout ça ?
Françoise tremblait tellement maintenant qu'elle ne pouvait empêcher le saccadement de ses mains.
• Je ne changerai pas d'avis.
• Je veux l'obéissance totale, la fidélité, tu devras satisfaire mes désirs et mes caprices sexuellement sinon ça sera des baffes, tu captes ?
• Euh... Oui.
Katia resta assise et écarta les jambes elle ne portait pas de slip.
• Bon, tu vas me bouffer la chatte et tu te casses sans rien dire !
Françoise s'approcha silencieusement, se mit à quatres pattes et fourra sa langue dans son sexe la tournant consciencieusement puis la rentrant au plus profond, son nez enfoncé dans sa toison, ça dura peu de temps, Katia poussa un cri si puissant que les voisins ont du l'entendre puis elle la repoussa vivement de la main.

• C'est bon, je crois que je vais faire de toi une vraie salope. Maintenant casses toi.
Sans dire un mot car respectant son ordre elle prit son sac et s'eclipsa à pas feutrés.
Dés qu'elle fut chez elle, elle prit une douche fumante de vapeurs et se caressa sous les trombes d'eau qui dégoulinaient sur son corps, elle fermait les yeux en levant la tête. Elle sentit un orgasme arriver, elle avait accepté son rôle de soumise...
Trois jours passèrent sans que Katia ne se manifeste, Françoise vaquait à ses occupations puis un lundi matin le téléphone de son bureau sonna, il était 11h15, Françoise décrocha instectivement et balanca son allo de femme pressée qui n'aime pas être dérangée.
Redis ça de la bonne manière !!
Son sang se glaca, elle eu un choc nerveux puis d'une voix douce elle se reprit.
Allo oui bonjour qui est à l'appareil s'il vous plait ?
Laurence jeta un œil dans sa direction le regard amusé.
C'est mieux ma bourge, donne moi ton adresse je vais venir te rendre visite.
Euh... C'est que...
Tu discutes ?
Pardon, 51 rue de Rivoli.

OK j'arrive.
Lorsqu'elle entendit le tintillon, Françoise se diriga avec angoisse vers la porte d'entrée, Katia était là, un sourire malicieux aux lèvres la main appuyée sur la cloison. Etonnament elle était plutôt classe avec cette petite robe courte et légère aux couleurs vives, elle avait mit des talons hauts ce qui compensait sa petite taille et portait un trois-quart bleu marine, cette jeune black sombre dégageait à ce moment là un charme certain, ces habits masquaient sa grande minceur.
Tu me fais visiter ?
Oui...
Le hall d'entrée moderne possédait une grande baie vitrée, au bureau d'acceuil Laurence tenait le standart, puis elle pénétrèrent dans le bureau général ou travaillaient Pauline et Henri, enfin elle lui fit visiter son bureau extrèmement luxueux, fauteuils cuir meubles en acajou.
Tu me présentes à ton personnel ?
C'est ce qu'elle fit. Lorsqu'enfin Katia parti, Françoise était rassurée car avec elle on ne savait jamais ce qu'il pouvait se passer.
Une heure plus tard elle reçu un sms.
« Viens chez moi ce soir à 20 heures, pas à 20h01 ou à 19h59 ! Tu amèneras un god pas trop gros ».
Elle arriva devant la porte de Katia à 19h50 mais resta sur le palier attendant qu'il soit 20h pile pour sonner. Avant ça, génée elle avait trouvé un sex-shop et acheté ce god sous les yeux amusés des clients car elle portait des lunettes de soeil.
A 20 heures pile elle sonna. C'est ouvert entendit-elle. Doucement elle pénétra dans l'appartement, la black était assise sur le canapé, détendue, souriante, une cigarette à la main elle lui dit :
C'est chouette chez toi mais ton pognon je m'en fous, ce qui m'intéresses c'est de te transformer en salope.
Françoise resta muette ne sachant que répondre, elle aurait eu envie de déguerpir en courant mais elle mouillait...
Fous toi à poil.
Prestement elle se déshabilla complètement puis se tint debout droite les mains croisées sur son pubis, attendant de nouvelles directives.

Katia se leva, se dirigea vers elle en la fixant du regard, Françoise baissa les yeux devant cette loubarde qui aurait pu être sa fille. Arrivée près d'elle, Katia d'un coup la giffla violamment, Françoise recula protégeant son visage rougit de ses mains.
Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait...
Non, mais c'est juste pour te montrer qui dirige ici, tu captes ?
Oui..
Katia se dirigea vers la cuisine et revint avec une plaquette de beurre.
Tiens, met du beurre dans ton cul et enfonce toi bien le god !
Mais c'est pas possible...
Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau.
Oui oui ne t'énerve pas.
Elle s'accroupi et fit pénétrer l'objet de sexe doucement, c'était très douloureux pour elle et pourtant elle n'en n'avait pas choisi un gros. Il avait un bout élargi de manière à ce qu'il puisse pénétrer complètement tout en restant fixé.
OK viens t'asseoir près de moi.
Mais Katia ça fait mal.
Ne t'inquiètes pas tu vas t'habi, chaque fois que tu viendras me voir je veux que tu te foutes ce god dand le cul, il faudra que tu apprennes à marcher avec sans trop te faire remarquer, tu verras tu t'y habias. Bon, tu vas commencer par me faire un cuni comme une salope en t'appliquant, tu es devenue une experte maintenant.
Françoise s'exécuta et pendant qu'elle avait la tête fourrée entre ses cuisses d'ébène.
Maintenant relève toi, écoute bien ce que je vais te dire, je veux que tu séduises ta petite stagiaire, comment elle s'appelle déjà ?
Laurence.
Ah oui c'est ça, Laurence, alors tu vas la séduire, je te donne une bonne semaine, je vais revenir te voir mercredi prochain, quand je reviendrai je veux que tu me montres ça et je veux que tu te montres respectueuse avec elle comme avec moi sinon tu vas prendre la rouste de ta vie.
Françoise avait les yeux baissés, des larmes commencaient à couler sur ses joues, elle n'osa pas répondre mais acquiessa de la tête.
Le lendemain à 14 heures puisque Laurence ne travaillait que les après-midi, génée Françoise lui demanda de la suivre dans son bureau.
Laurence j'ai décidé de vous augmenter.
Ah bon ? Je ne m'attendais pas à ça mais merci.
Elle était étonnée car sa patronne était du style à n'être jamais satisfaite de son personnel.
Oui, je trouve votre travail excellent et je veux vous remercier, heu... Vous êtes heureuse de travailler ici ?
Oui madame.
Je vous en pris Laurence appelez moi Françoise, j'aimerais que nous devenions amies.
Le lendemain la stagiaire génée au début était maintenant détendue.
Laurence, j'aimerais vous inviter à diner ce soir, votre mari accepterait ?
Je ne suis pas mariée madame.
Appelez moi Françoise je vous en prie.
Je ne suis pas mariée Françoise...
Le soir même elle vint la chercher chez elle à 20 heures comme convenu, elle l'attendait en bas dans la voiture quand Laurence arriva vétue d'une robe bodeaux très sage, un trois-quart noir sur les épaules car la nuit était fraiche, Françoise sortit pour lui ouvrir la portière, la stagiaire la regarda décidement de plus en plus interloquée. Françoise avait choisi un restaurant réputé étoilé au guide Michelin, la soirée se passa agréablement, elle était pleine de petites attentions, lui servant le vin, étant à l'écoute de sa conversation, la complimentant pour diverses raisons. Laurence qui sous ses aspects réservés était une fille très fine d'esprit avait bien compris le jeu de sa patronne, pourquoi du jour au lendemain celle qui était si désagréable s'efforcait de lui être sympathique et devenait si attentionnée, c'était plus que bizzare d'autant plus que Françoise n'avait rien à attendre d'elle, comme stagiaire elle n'avait pas de connaissances particulières et avait une vie somme toute banale, la seule chose qui pouvait expliquer ce comportement c'est qu'elle devait être lesbienne et qu'elle la draguait tout simplement ! Sa réflexion fut rapide, Laurence ne se sentait pas spécialement attirée par les femmes mais c'était une fille qui avait eu de nombreuses aventures malgré qu'elle n'ait que 19 ans, elle était par conséquent plutôt libertine, elle décida donc de profiter de la situation qui se présentait à elle car elle voulait avoir un vrai contrat de travail après son stage et sans doute d'autres avantages.
Elles étaient en voiture sur le chemin du retour quand Laurence aventura sa main sur la cuisse de sa patronne, celle-ci rouge de honte ne réagit pas, alors elle la laissa durant tout le trajet, lui massant doucement la cuisse, puis arrivées en bas de son immeuble elle la tutoya.
Tu viens prendre un verre ?
Euh... Oui.
Pendant qu'elles montaient l'escalier les idées tourbillonnaient dans la tête de Françoise, que faisait-elle encore ? Elle avait le sentiment de s'enfoncer dans ce jeu qu'elle estimait pervers. Jusqu'ou tout cela irait-il...
Tu prends, un whisky ?
Oui merci.
Cinq minutes je reviens.
Lorsque Laurence revint elle avait mit un peignoir de soie rose, elle s'assit à côté de Françoise et sans lui demander la permission l'embrassa sur la bouche, Françoise se laissa faire sans participer vraiment puis Laurence se leva et fit tomber son peignoir dévoilant sa nudité, elle était blanche de peau, fine et grande, une poitrine de statue grecque c'est à dire de taille moyenne et très ferme, elle avait défait sa queue de cheval et ses cheveux chatain clair couraient sur ses épaules. Elle éteint la lumière puis entrepris de la déshabiller lentement comme si elle n'avait jamais fait que ça puis elle lui prit la main et l'amena dans la chambre, elles se mirent en position de 69, Françoise était maintenant experte de sa langue et la fit jouir trois fois alors qu'elle même n'arriva pas à l'orgasme.
Laurence alors qu'elle reprennait ses esprits.
Tu n'as pas jouis toi, ça me gène mais tu sais pour moi c'est la première fois alors je ne m'y prend surement pas très bien.
Non ne t'inquiètes pas, je jouis rarement mais le plus important pour moi c'est de te satisfaire...
Une évidence traversa la tête de Laurence, sa patronne ne voulait que faire jouir sa partenaire sans s'occuper de son plaisir à elle ? Non seulement c'était une gouine se dit-elle mais en plus elle aimait être dominée, elle eu un léger sourire au coin des lèvres, elle aimait ça, elle allait être servie... Et puis de toute façon que risquait-elle ? Rien !
- Vas dans le frigo, tu me prends le gros concombre que je viens d'acheter, fais vite.
Le désaroi de Françoise était visible, comment lui parlait-elle cette petite stagiaire qui hier encore tremblait devant elle, elle ruminait intérieurement mais était obligée de respecter les consignes de Katia... Elle alla donc sans rien dire au frigo et ramena ce concombre qui était de grosse taille.
Bon maintenant mets toi accroupie, tu fous le concombre dans ta bouche et tu le suces, pendant ce temps tu te masturbes, on va voir si tu jouis...
Sans dire un mot elle s'exécuta, Laurence s'était assise sur le bord du lit et jouissait du spectacle le regard amusé, cette aventure commençait à lui plaire.
Plus profond le concombre, je vais t'apprendre à bien sucer toi, au fond tu es une drôle de salope...
Contre son gré, Françoise senti monter en elle un orgasme puissant, elle ne put empêcher un rale profond et long qui se termina par un petit cri aigu.
Laurence eu un petit rire moqueur.
Et bien toi dis donc, tu en es une vraiment bonne...
Le lendemain au travail, Laurence n'avait de cesse lorsqu'elle étaient à l'écart des autres de lui faire des clins d'oeil et de lui mettre la main au cul. Quand elles étaient en présence des autres elle reprenait son attitude respectueuse, elle était folle de joie et décida de pousser le bouchon encore plus loin.
Madame Ollivier, je n'ai plus de papiers pour mon ordi, vous voulez bien aller m'en chercher s'il vous plait.
Pauline et Henri levèrent la tête abasourdis, comment se permettait elle de parler comme ça à la patronne ? Mais avec un petit oui à travers les dents Françoise s'exécuta.

A SUIVRE ?

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