Le Souffle Du Dragon

Après avoir contracté le virus et passé dix sept jours à l'hôpital dont treize en réanimation et après un mois et demi de convalescence, je reviens avec une nouvelle.
Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite…



Partie 1

Le capitaine Franck Eudes de la Pauserie et son épouse Claire débarquèrent au 13e Régiment de Dragons Parachutistes de Saint Florentin. En provenance directe de la Force d’Action Rapide de Saint Germain en Laye où il était le chef des opérations de transmission, ingénieur de formation, Polytechnicien, Franck était promis au plus bel avenir et avait choisi l’armée de terre et, plus particulièrement, le corps des parachutistes, pour y exercer son savoir sur l’amélioration des drones dédiés à l’observation de l’ennemi et aux combats. Au cours de ces dix premières années au sein du corps d’élite des Forces d’Interventions Rapides, il avait été à l’origine d’une formidable avancée en matière de vitesse et de furtivité. Il avait fait de sérieuses améliorations sur les drones Reaper, en collaboration avec l’armée américaine, leur donnant la capacité de pouvoir embarquer deux missiles air-sol. Il avait également travaillé à l’amélioration du Patroller lui permettant d’embarquer jusqu’à quatre missile Moyenne Portée. Il avait perfectionné les drones Males et Hales qui pouvaient désormais emporter des charges de plusieurs centaines de kilos, et être équipés de plusieurs missiles air-sol ou air-air de courte ou moyenne portée (jusqu’à quinze kilomètres) voire d’une ou deux bombes guidées de cent-vingt-cinq à deux cent cinquante kilos. Il avait également reçu les félicitations de l’arme américaine pour son implication dans les sensibles évolutions du Reaper Block 5 qui devait être acquis par l’armée française pour avoir amélioré, là encore, la charge embarquée se composant désormais de GBU 12 ou 49 voir de missiles Hellfire.


Franck était issu d’une longue lignée de militaires. Son père, général de brigade, était encore en activité et commandait la 12e Division Légère Blindée de Saumur. Plutôt bel homme, brun, grand, athlétique à la musculature fine et bien entretenue, l’uniforme lui donnait fière allure. Il avait rencontré Claire au cours d’une réception chez ses parents alors qu’il était élève de Polytechnique et en formation à la Délégation Générale de l’Armement, affecté au centre d’Analyse Technico-Opérationnelle de Défense. Il participait aux réunions de mise en route de la force expéditionnaire Franco-Britannique. Le père de Claire, Préfet du Maine et Loire, était un ami personnel de celui de Franck. Partisan convulsif du port de l’uniforme, il avait depuis toujours exercé sur son unique fille une autorité permanente, sévère et sans faille au point qu’elle se sente facilement attirée par un homme dès lors qu’il portait un uniforme et avait une autorité sur les hommes. Franck l’avait littéralement subjuguée. Elle l’avait trouvé beau, très beau même. Très intelligent, capable de suivre les conversations les plus techniques dont elle ne comprenait pas toute la teneur. Elle avait eu un petit moment de faiblesse après avoir vidé sa coupe de champagne et Franck s’était précipité pour la soutenir et avait demandé du regard à son père, la permission de l’emmener se rafraîchir sur la terrasse.
« Prenez mon bras, je vais vous accompagner au grand air, cela vous fera du bien. »
Il descendirent les marches du perron et il se rendit compte qu’elle frissonnait légèrement. Il retira sa veste d’uniforme et la lui passa sur les épaules.
« Excusez-moi Franck, je vais passer pour une idiote à vos yeux. Je ne bois jamais d’alcool, mais ce soir, je ne sais pas ce qu’il m’a pris, j’ai eu envie de champagne. Mais je pense avoir bu ma coupe un peu trop vite. »
« La tête vous tourne-t-elle encore un peu ? »
« Non, cela va beaucoup mieux à présent. Continuons à marcher encore un peu voulez-vous ? Je suis bien près de vous.
»
Il firent un tour dans le parc. Le soleil se couchait à l’horizon et offrait des reflets orangés dans les trouées de chênes. Une légère brise estivale rafraîchissait l’atmosphère et les oiseaux avaient commencé leurs chants du soir.
« Comme c’est calme et apaisant, je découvre votre environnement et vous envie votre jeunesse passée ici, entouré et choyé par vos parents, dans ce cadre merveilleux et reposant. Vous avez dû avoir une enfance heureuse. »
« Oui, c’est bien le cas. Mais vous m’inquiétez maintenant Claire. On dirait que vous n’avez pas été heureuse, que quelque chose ou quelqu’un a gâché vos meilleures années ? Parlez-moi, je serai muet comme une tombe. »
« Mon père est un tyran. A la mort de ma mère, j’avais cinq ans. Il m’a imposé une loi martiale pendant vingt ans au point que je n’ai pas vraiment eu de jeunesse. Vous savez, c’est sur insistance de vos parents que j’ai été autorisée à le suivre ici ce soir. »
« Mais, vous avez suivi une scolarité tout à fait normale m’a-t-il dit. »
« Il vous a menti. J’ai été trimbalée d’école privées en écoles privées. Je ne connais pas l’enseignement public. Il m’a à faire des études d’assistance de gestion pour qu’il puisse me recruter et m’avoir encore plus sous ses ordres. »
« Il m’a dit que vous lui étiez d’une aide précieuse. »
« Ben voyons, je n’ai aucun pouvoir de décision, je gère son agenda. Je ne reçois jamais un invité seule et ne suis autorisée à prendre mes congés que pendant les mêmes périodes que les siens. Vous parlez d’une vie. »
« Il faut absolument vous soustraire à son dictat. Vous êtes majeure, il n’a aucun droit d’ingérence sur votre vie privée. Vous êtes une jeune femme libre. »
« Vous êtes vraiment gentil et compréhensif Franck. J’ai déjà eu à deux reprises, l’occasion de raconter cela à un jeune homme, ils se sont sauvés en courant tous les deux. »
« Je ne suis pas un lâche Claire. Votre histoire m’a bouleversée. Je vais demander à votre père la permission de vous emmener au cinéma demain.
»
« Mais vous êtes fou ? Il va vous maudire. »
« Il ne me mangera pas, ne vous inquiétez pas. Je vais le faire devant mes parents, il ne pourra pas se défiler. Et puis je vais vous avouer, votre père, avec tout le respect que je lui doit, ne m’impressionne pas le moins du monde. Venez, rentrons, il commence à faire frais. »
Ils revinrent à l’intérieur du salon où le père de Claire se précipita à leur rencontre accompagné des parents de Franck.
« Ah vous voilà, j’étais mort d’inquiétude. Mais où diable l’avez-vous emmenée ? »
« Nous sommes allé faire un tour nous rafraîchir dans le parc.
« Je vous avais autorisé à l’accompagner sur la terrasse, je ne pensais pas que vous prendriez la liberté de vous absenter aussi longtemps. »
« Ma demande n’était qu’une simple formule de politesse et de respect à votre égard monsieur, mais je vous avoue que je m’en serai bien passée car, figurez-vous qu’à notre âge nous prenons nos responsabilités. »
« Oh, mais jeune homme… »
« A ce sujet, je me suis permis d’inviter votre fille à sortir au cinéma, comme le font tous les jeunes gens de notre âge. L’autoriserez-vous cette fois-ci où faudra-t-il que nous nous passions de votre avis ? »
Le préfet s’approcha de Franck et le regarda droit dans les yeux.
« Écoutez-moi bien jeune homme. J’élève mon comme il me plaît et il serait amusant que vous ayez quelque chose à y redire. »
« Monsieur le préfet, avec tout le respect que j’ai pour vous, l’éducation de votre fille est terminée depuis belle lurette et croire que vous avez encore une quelconque influence sur sa personnalité, ses goûts et ses aspirations de vie serait, à mon avis, vous diriger vers de cruelles désillusions. Nous donnez-vous votre consentement ou devrons-nous nous en passer ? »
« Viens Claire, nous rentrons. »
Claire fit un pas en arrière et fixa son père droit dans les yeux.
« Je suis désolée papa, tu m’as permis de venir ce soir et je me sens invitée de cette fête.
Aussi j’y resterai tant que j’en aurai envie. Franck me raccompagnera à la maison plus tard. »
« Je t’ai donné un ordre, tu dois m’obéir. »
Claire fit un pas en avant.
« Ça suffit les ordres. Garde-les et retourne t’enfermer dans ta forteresse avec. Je t’ai dit que je ne rentrerai pas avec toi et tu n’as plus aucun ordre à me donner. »
« Très bien, comme il te plaira. Nous réglerons ça au bureau dès demain matin. »
« Nous ne règlerons rien du tout. Tu recevras ma démission dans la journée. A partir de maintenant, je ne suis plus, ni sous ta coupe, ni sous tes ordres. »
Le préfet se saisit de sa casquette qu’un serviteur venait de lui apporter. Il fit un léger signe de tête à l’assemblée pétrifiée et sortit précipitamment.
La maman de Franck prit Claire dans ses bras.
« Venez mon , c’est beaucoup d’émotion pour une seule soirée. Franck, tu veux bien lui faire préparer une chambre, merci, tu es un amour. »
Le serviteur ayant apporté la casquette du préfet reçut les consignes et se retira. Le père de Franck le prit par les épaules.
« Bravo fiston, depuis le temps que je voulais voir ce facho se faire botter le train, je n’aurais jamais pensé que cela arriverait du pied même de mon fils. »
Ils éclatèrent de rire tous les deux.
« Tu n’as aucun scrupule à avoir, cet homme a une des plus sale réputation de sa communauté. C’est un véritable tyran, autant avec sa fille qu’avec tout le personnel de la préfecture. Et ça a toujours été le cas partout où il est passé. Sans ton intervention, elle était bonne pour finir au couvent, la pauvre. Elle est tout à fait charmante, équilibrée. Je vais voir avec mon état-major si nous ne pourrions pas la recruter comme personnel civil.
« Merci papa, ce serait formidable pour elle. J’enverrai quelqu’un chercher ses affaires demain. J’espère qu’il ne l’accueillera pas avec le fusil. »
« Ça ne risque pas, il aurait bien trop peur de perdre sa réputation et d’anéantir sa carrière. »
Franck rejoignit Claire et sa mère dans le petit salon. Elles buvaient une tisane. Il se servit une tasse et s’assit près d’elle ; Il se mit à l’observer. C’est vrai qu’elle était vraiment très belle, avec de longs cheveux blonds bouclés, un nez très fin et droit, des yeux bleus-Majorelle, cerclés d’un trait jaune d’or, des lèvres légèrement ourlées et d’un rouge baiser. Son cou était plutôt long et bien droit, ses épaules fines et délicates, sa poitrine bien dessinées avec des seins en pommes ou plutôt en pamplemousse quant à la taille, des hanches peu larges et des jambes interminables. Avec ses chaussures plates, elle était presque aussi grande que lui qui toisait un mètre quatre-vingt-cinq. Sa maman le sortit de sa contemplation.
« Mon dieu, mais vous n’avez rien mangé tous les deux. Je vais au buffet et je vous rapporte immédiatement de quoi grignoter. »
Il profita du départ de sa mère pour prendre la main de la jeune fille.
« J’espère que vous ne m’en voulez pas de cette joute verbale avec votre père et que je n’ai pas été le mauvais déclencheur de votre décision. »
« N’ayez aucune crainte Franck. Vous avez été un formidable guide et vous ne pouvez pas savoir comme je me sens libérée. Je vais rédiger ma lettre de démission dès demain matin et irai ensuite m’inscrire à pôle emploi dans la foulée. »
« Ce ne sera pas nécessaire. Mon père va vous recruter à l’état-major de sa division au titre de personnel civil. Vous ne serez probablement pas mieux payée qu’à la préfecture, mais là au moins, vous serez une salariée libre de toute entrave. Je vais donner des consignes pour que l’on aille récupérer la plupart de vos affaires chez vous et à partir de maintenant, considérez cette demeure comme la vôtre. »
« Franck, vos parents et vous êtes des personnes merveilleuses et ma gratitude pour vous est infinie. Je ne pourrai sans doute jamais vous remercier à la hauteur de ce que vous avez fait pour moi. »
« Claire, rien de ce que nous avons fait ou ferons n’attendra de quelconques remerciements de votre part. Nous vous avons pris en affection et mes parents en protection. Acceptez-le et vous ferez de moi un homme heureux. »
Elle se leva et lui pris les deux mains.
« Vous êtes le meilleur des hommes, vous avoir rencontré a été la plus belle chose qui me soit arrivée et votre amitié est un cadeau du ciel. »
Elle lui offrit ses lèvres pour un premier baiser teinté des plus belles promesses.

Le préfet accepta que le chauffeur du général reparte avec toute la garde-robe de sa fille et lui remis même son téléphone portable qu’il n’avait pas voulu qu’elle emmène la veille. L’entretien avec le fils l’avait complétement désorienté. Il avait toujours voulu protéger sa fille, comme il n’avait pu le faire pour sa propre femme, morte alors qu’il n’avait pas su, ou voulu, accepter ses crises d’angoisse qui l’avait conduite jusqu’au suicide dans leur propre lit, par l’absorption de deux tubes de barbituriques. C’est Claire qui avait découvert sa mère inanimée dans le grand lit. Elle avait réussi à joindre la secrétaire de son père et lui avait demandé de lui parler parce que sa maman n’était pas bien du tout. Il avait pris le combiné agacé et lui avait signifié qu’il rentrerait de bonne heure dans l’après-midi et qu’il ne fallait plus le déranger au téléphone. Le soir, en rentrant, il avait trouvé sa femme les yeux grands ouverts allongée sur le dos et sa fille complétement prostrée au pied du lit. Il avait voulu la porter dans ses bras, mais elle s’était mise à hurler comme une possédée. Il ne l’avait plus jamais serrée contre lui depuis lors.

La semaine suivante vit l’embauche de claire au secrétariat de l’État-Major où elle fut accueillie par l’équipe féminine qui le composait. Elle fut placée directement sous l’autorité du capitaine Aurélie Torelle, une forte femme, mais tout en gentillesse, qui l’a pris sous sa coupe et l’installa dans le bureau le plus proche du sien. Claire se sentit immédiatement à l’aise et dans son élément au sein de cette ambiance féminine, pleine de vie, de bonne humeur, et d’une solidarité à toute épreuve. Elle se sentit couvée par ses collègues qui la considérait comme la petite benjamine du groupe.
De son côté Franck passa sa semaine sur un petit nuage. Il appelait Claire trois fois par jour et fut littéralement enchanté des bonnes nouvelles qu’elle lui donna de son recrutement.
Un vendredi soir, deux mois plus tard, il chantonna pendant tout le trajet le ramenant chez lui. L’ayant guetté, comme chaque fin de semaine, Claire se précipita au-devant de lui dès qu’elle entendit la voiture franchir le portail de la propriété. Il eut à peine le temps de sortir du véhicule qu’elle se jeta dans ses bras.
« Mon amour, comme tu m’as manqué »
Après un long baiser scellant leurs retrouvailles, Franck lui prit la main et l’entraina vers le parc.
« Mais, tes parents nous attendent mon chéri. »
« Ils attendront, j’ai quelque chose à te dire et à te demander. »
« Tu me fais bien des mystères ce soir. »
Le parc était encore éclairé par un soleil commençant sa lente descente vers le couchant. Les oiseaux gazouillaient un peu partout autour d’eux. Après avoir marché quelques minutes, Franck s’arrêta soudain, à côté d’un chêne immense, plusieurs fois centenaire, au tronc imposant. Il sortit de sa poche un canif qu’il ouvrit et commença à graver quelque chose sur l’écorce. Claire s’approcha et compris qu’il s’agissait d’un cœur à l’intérieur duquel elle découvrit les lettres C et F.
« Oh Chéri, comme c’est romantique. »
Il lui prit les deux mains.
« Claire, tu es une personne exceptionnelle, belle, douce, aimante, toujours à l’écoute. T’avoir rencontrée a été la chose la plus extraordinaire de ma vie. Dès la première minute où je t’ai vue, je suis tombé amoureux de toi. J’ai envie de te protéger, d’être en permanence auprès de toi et de partager le reste de mes jours à tes côtés. »
Il mit un genou à terre tout en sortant un petit étui de sa poche droite. Il l’ouvrit et une magnifique bague de fiançailles apparut.
« Claire Aurore Pauline D’Entressange, être le compagnon de votre vie ferait de moi l’homme le plus heureux de la terre, voulez-vous m’épouser. »
« Oui, Franck mon amour, de toute mon âme, je le veux. »
Ils rentrèrent main dans la main et Claire eût la surprise de voir le salon rempli de monde, dont son père, en civil cette fois, leur crier « vive les fiancés ».
Ils se marièrent l’été suivant. Les parents de Franck organisèrent eux-mêmes la noce et le parc fut décoré et aménagé pour la circonstance. Le père de Claire accompagna sa fille à l’église et l’abandonna aux mains de Franck, un sourire contrit aux lèvres. Un immense buffet fut dressé pour les quelques deux cents invités et un groupe très en vogue dans la région se chargea de l’animation musicale et du bal. C’est au cours de celui-ci que les jeunes mariés s’éclipsèrent discrètement et se retirèrent dans les appartements privés de Franck. Il n’oublia pas de porter sa femme pour entrer dans la chambre nuptiale, ce qui la combla de joie et lui fit un peu oublier la peur qui lui tenaillait le ventre. Elle allait se donner à son mari qui serait, ainsi, son premier amant.
Il la déposa délicatement sur le lit et l’embrassa longuement.
« Laisse-moi faire, laisse-toi aller. »
Il défit un à un les boutons qui tenait sa longue robe et l’aida à l’enlever. Il l’embrassa dans le cou, puis sur les épaules, tout en détachant les agrafes de son soutien-gorge. Elle lui apparut la poitrine nue, et il ne put s’empêcher d’admirer son corps parfait. Il retira sa veste et sa chemise, ses chaussures et ses chaussettes et revint s’allonger près d’elle. Elle tremblait légèrement, aussi, la prit-il dans ses bras.
« Je vais être un mari très doux et cajoleur mon amour. »
« Je le sais mon Franck chéri. J’appréhendais cet instant depuis longtemps et, en même temps, je rêvais de me donner à toi pour que tu sois le premier et l’unique homme de ma vie. Je t’aime tellement mon chéri, je suis la femme la plus heureuse de la terre ce soir. »
Il lui ferma la bouche d’un baiser, tout en lui retirant son dernier rempart. Il se mit nu lui aussi et, elle put enfin l’admirer pour la première fois.
« Que tu es beau. »
Elle vit son désir dressé et osa le prendre dans le creux de sa main. Elle le sentit tressauter et en fut ravie. Il empauma ses seins et les serra très légèrement. Il prit l’aréole gauche entre ses lèvres et la pressa en la mordillant délicatement. Elle ferma les yeux de plaisir. Il lui caressa le ventre et hasarda un doigt à l’entrée de ses lèvres intimes. Il trouva son clitoris et le pinça doucement. Elle émit un léger gémissement. Il osa rentrer son majeur à l’intérieur et lui fit faire quelques aller-retours. Il s’abaissa et vint introduire sa langue qui s’amusa avec son doigt, tournoyant de plus en plus vite. Elle se cabra, serra plus fort le vit qu’elle tenait dans sa main et émis un premier petit cri.
« Oui. »
Il accentua sa caresse et elle connut son premier orgasme.
« Oui, c’est bon, ah je viens. »
Elle rouvrit les yeux et croisa son regard plein d’amour. Elle se pencha et goba son pénis dressé. Bien que maladroite, elle lui arracha un soupir de contentement. Elle suça son gland et tenta d’introduire le sexe dans sa bouche aussi loin qu’elle le put. Il la stoppa et la fit s’allonger sur le dos. Il écarta ses cuisses et vint s’installer entre elles. Son sexe pointa naturellement contre ses grandes lèvres qu’il écarta. Il la regarda dans les yeux et vit une légère appréhension. Il lui sourit et elle lui rendit son sourire. Il s’avança en douceur et son gland pénétra son vagin. Il vint rapidement heurter son hymen et resta quelques instants immobile. Il posa sa bouche sur la sienne, et sa langue vint à sa rencontre. Au même instant, il poussa assez fortement et sentit quelque chose céder sous la pression. Elle le serra de ses bras aussi fort qu’elle le put et sa langue entama un ballet endiablé. Il commença à aller et venir profondément, lui arrachant un gémissement à chaque poussée.
« Oui, je te sens bien, continue »
« Je t’aime mon amour, je veux te voir, je veux voir ton plaisir. »
Il accentua sa pénétration et accéléra son rythme. Elle commença à gémir beaucoup plus fort, sa bouche toujours collée à la sienne.
« Que c’est bon, je vais jouir, je vais jouir. »
Il entama un sprint final, s’entent qu’il ne pourrait pas tenir encore très longtemps. Elle criait maintenant, de façon discontinue.
« Je viens, je jouis, ah oui, c’est bon. »
Il se déversa en elle en criant à son tour.
Ils s’écroulèrent côte à côte sur le lit, main dans la main, le souffle court, mais les sens apaisés.

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