51.4 Les Envies De Thibault

Quelques secondes plus tard, nous nous retrouvons tous les trois sur le lit, entièrement nus…
Jérém allongé sur le dos, un bras relevé, le coude plié, la main coincée entre sa nuque et l’oreiller… son aisselle légèrement poilue laisse échapper de bonnes phéromones mâles mélangées à la fraîcheur persistante du déo…
Avec l’autre main, il porte un nouveau joint fumant à ses lèvres…
Moi, calé sur le flanc, collé contre le sien, en train de le branler, tout en laissant ma langue se déchaîner sur son téton le plus proche…
Thibault derrière moi, son torse velu enveloppant mon dos de sa chaleur et de sa douceur, les avant-bras glissés sous mes aisselles, ses doigts en train de caresser mes tétons…
Je sens sa barbe douce frotter sur ma peau… je sens ses lèvres douces poser de petits bisous dans mon cou, sur mes épaules, sur mes oreilles, ça me donne mille frissons…
Puis, son bras libre glisse le long de mon flanc… sa main se pose sur ma queue, la saisit et commence à la branler délicatement… certes, au début, un peu maladroitement… mais non sans une extrême douceur…
A peu près au même moment, je réalise que sa demi-molle s’est promptement transformée en un manche bien tendu, calé dans mon entrecuisse…

[Oui, mon(ma) coquin(e), tu veux en savoir un peu plus sur les envies de Thibault...
Encore un petit instant de patience, le temps de prendre connaissance d'une petite info.
Lundi 13 mars 2017, sur chuchote-moi.fr, les épisodes de Jérém&Nico prennent une nouvelle dimension et deviennent des épisodes audio à écouter en streaming ou à télécharger.
Quelques aperçus sur jerem-nico.com. Bon écoute !]

Jérém ôte le tarpé de sa bouche et le tend à son pote… le bomécano relève un peu le buste, détourne sa main de ma queue pour le saisir… je perds le contact avec sa peau chaude et velue… je perds le contact avec sa main aux caresses de plus en plus plaisantes… je ne sais pas lequel des deux « manques » se fait sentir de façon plus violente…
Si, je le sais… soudainement, je me sens nu… c’est presque un réflexe, je relève mon buste à mon tour … je cherche son contact, je cherche sa chaleur…
Ma main continue à branler la queue toujours tendue de mon Jérém, mais mes lèvres quittent son beau téton saillant… on s’habitue facilement à se sentir dans les bras puissants de ce bomécano…
Son bras se plie pour approcher la main du petit bout fumant… ses doigts le saisissent… mais au lieu de le porter directement à ses lèvres, il le porte devant mon visage…
« Tu veux ? » je l’entends chuchoter à mon oreille…
Le joint fume dans le vide, dégageant cette odeur caractéristique, ce petit goût de reviens-y… oui, Nico, reviens-y vers ce plaisir fraîchement découvert…
Je m’étais dit qu’il ne fallait plus que j’y touche… que j’en avais assez eu pour une première fois… qu’il fallait que je retrouve la maîtrise de moi-même avant de me laisser aller à faire de trop grosses bêtises…
Mais comme c’est si gentiment proposé, je ne peux répondre que par l’affirmative…
Le jeune pompier ne se formalise pas… sans attendre davantage, ses doigts approchent de mes lèvres, les frôlent, pour y poser délicatement la cigarette magique… là encore… entre le contact des doigts de Thibault et celui du petit bout fumant, je ne sais pas bien lequel m’amène le frisson le plus géant…
Je tire une petite taffe sur la petite cigarette… le bomécano la porte ensuite à ses lèvres… un instant plus tard, il la passe à nouveau à son pote…
Son torse velu revient illico se coller au mien… sensation plus forte et plus enivrante que l’effet du tarpé même… je me sens bien… je me penche à nouveau sur Jérém, je reviens agacer son téton, tout en continuant à le branler…
Le torse du bomécano suit le mouvement… je suis comme habillé de lui… et très vite sa main revient se poser sur ma queue… nouveau frisson puissant… il recommence à me branler, et il s’y prend de mieux en mieux… il apprend vite le bomécano…
Coincé entre ces deux jeunes mâles puissants et sexy, je nage en plein bonheur…
J’adore sentir la queue raide de Jérém glisser entre mes doigts… j’adore tenir ce manche chaud, à la peau douce, qui me remplit bien la main… j’adore, au fil des va-et-vient, effleurer son gland gonflé à bloc, chatouiller ses bourses… et j’adore poser mes lèvres et ma langue sur ses pecs, sur ses tétons… j’adore le sentir frissonner…
Et je suis fou de ce que Thibault est en train de me faire… à la fois me câliner, me faire des bisous dans le cou… me branler, s’intéresser à mon propre plaisir… me faire ressentir que son excitation va de pair avec sa douceur…
Je suis fou de ses mains et de ses lèvres tactiles qui parcourent ma peau avec fougue… qui me laissent imaginer qu’il apprécie ce contact… qui me laissent même songer qu’il puisse aimer mon corps… je suis fou de son étreinte, fabuleuse alchimie aux mille ingrédients j’adore ce regard neuf qu’il pose sur moi…… fou de ses épaules, de son torse, de son bassin, de se bras, de ses mains, de ses cuisses, de ses jambes, de ses pieds, de sa chaleur qui m’enveloppe dans un univers de bien être absolu…
Son attitude est telle qu’il arrive à rendre ce moment… tout simplement lumineux, excitant et apaisant à la fois… son aisance, sa virilité tranquille, sa tendresse, sa sensualité, son envie de se faire plaisir l’un l’autre sont communicatifs…
Oui, au contact d’un mec comm Thibault, tout devient si… possible… la culpabilité s’envole, la gêne, s’évapore, les peurs fondent et disparaissent…
Tout est tellement naturel avec lui… du coup, une partie de moi s’autoriserait presque à reprendre espoir que tout cela n’ait pas trop de conséquences sur notre amitié…
Enfin… tout dépend de ce que cette nuit va nous réserver… et notamment du comportement de ce petit con de Jérém…
Si seulement lui aussi il arrivait à se laisser aller à ce bonheur simple, à ce moment de plaisir partagé… à prendre son pied comme Thibault, avec cette ouverture d’esprit, cette spontanéité, ce naturel touchant… si seulement il arrivait à faire taire ce déchirement intérieur, ce tiraillement entre ce dont il a envie et l’image de soi qu’il veut défendre à tout prix, et notamment vis-à-vis de lui-même…
Si seulement il pouvait profiter de cette ambiance chaleureuse, détendue que la simple présence de son pote a le don d’apporter… s’il acceptait de venir dans le sillon de Thibault… de se laisser entraîner dans son mouvement…
C’est violent comme sensation… celle de me sentir au beau milieu de ces deux étalons aux attitudes si différentes… l’un cherchant à assouvir, à imposer ses envies tout en se faisant violence pour ne pas les regarder en face… l’autre complétement dans la détente, dans le partage, dans le respect… un comportement, celui de Thibault, qui me surprend, me touche, m’émeut tout particulièrement, d’autant plus que ce genre d’expérience est nouvelle pour lui… et que, à priori, rien ne le prédisposait à tant de découvertes cette nuit…
Thibault débute, certes, mais Thibault prend vite goût à ce bonheur entre garçons… chez lui, le plaisir entre mecs semble vite être passé du statut « Interdit », à celui d’« Envisageable », pour atteindre très vite celui de « Souhaitable, approuvé, apprécié »…
Alors, petit à petit, il prend des initiatives, il tente des choses… ses mains caressent, branlent, s’enhardissent… son torse m’enveloppe de sa chaleur rassurante… le contact de sa queue bien droite se fait sentir à l’entrée de ma raie… cherche à s’insinuer de plus en plus loin entre mes fesses… mais toujours en douceur, en testant ma réceptivité…
Serait-il donc en demande de cela ? Et est-ce que moi je suis prêt pour ça ?
Bien sûr, j’ai envie du bomécano… il faudrait ne pas connaître son existence pour ne pas avoir envie d’un mec comme lui… mais est-ce que je suis prêt à aller jusqu’au bout avec le meilleur pote du mec que j’aime ?
En attendant, l’attitude de Thibault se fait de plus en plus assurée… et osée… ses désirs, ses envies se dévoilent, lentement mais assurément… comme si « l’envie venait en baisant »… et l’assurance en découvrant… « Les envies de Thibault », seraient-elles en train de se révéler au grand jour ?
Certes… c’est Jérém qui a lancé ce plan, l’air très sur de lui, avec sa sortie à brûle pourpoint : « il était juste en train de me sucer avant que tu arrives… ».


Certes… c’est moi qui au début me suis chargé de guider Thibault dans une « sombre forêt », après qu’il ait « perdu le chemin le plus droit »… j’avais même eu un peu de mal à faire ressortir ses envies si pudiquement tapies dans l’ombre… mais maintenant que le vrai Thibault fait surface, il se révèle être, comme je le soupçonnais, un véritable chef…
En deux temps, trois mouvements, le jeune pompier s’occupe de moi plus que Jérém ne l’a jamais fait en plusieurs mois de coucheries…
De beau gibier traqué par un « Nico à poil châtain », le « Thibault à dos large », s’est vite transformé en dresseur de petit Nico… mieux que ça… en tuteur de petit Nico…
Et le beau tuteur n’a pas eu grand mal à m’apprivoiser… à nous apprivoiser…
Désormais, c’est Thibault le « débutant » qui semble avoir en main les manettes de la situation…
Je suis toujours sur le flanc, calé contre mon Jérém… le bomécano m’enveloppe toujours avec son corps puissant… son bassin se fait de plus en plus entreprenant… il faut dire que le mien l’encourage, avec des ondulations qui s’ajoutent et se combinent aux siennes… et son gland glisse de plus en plus profondément entre mes fesses…
Sa barbe soyeuse et ses lèvres douces parcourent ma peau… ses mains caressent mes épaules, mes cheveux… tout en prenant garde à ne jamais trop s’éloigner de mes tétons…
Son petit manège a le don de me rendre dingue… mon corps est parcouru par des frissons magiques… je suis dans un état indescriptible… je transpire, je tremble, je mouille toujours et encore…
Je suis tellement excité que je ressens une envie soudaine de reprendre Jérém en bouche… je décale un peu mon bassin, je plie un peu plus mon dos pour porter ma bouche sur sa queue… son gland dégage de bonnes petites odeurs, souvenirs de sa première jouissance…
Une fois de plus le bomécano suit le mouvement, son bassin ne se décolle pas du mien… son manche raide recommence à frotter entre mes fesses, de façon de plus en plus insistante… à cet instant précis-, toutes mes réticences disparaissent sous l’effet d’une excitation, d’un désir qui me dévore… j’ai envie qu’il vienne en moi…
Mon désir violent, déchirant, me pousse à prendre les devants, à lui montrer à quel point j’ai envie de lui… j’envoie ma main se faufiler entre nos bassins… mes doigts se posent à l’aveugle… son bassin recule un peu… ma main effleure sa queue raide, échoue dans mon entrecuisse, désormais moite de son abondante humeur de mâle…
Mon entrée de bonheur frémit déjà… je suis fou… je saisis sa queue et j’aiguille son gland droit au cœur de cible, tout en reculant un peu mon bassin…
Et là, le bomécano s’anime… ses bisous et ses caresses sont désormais animés par une fougue inédite jusque-là… bien sûr, la douceur est toujours de mise… mais une nouvelle ardeur s’y combine, rendant l’instant brûlant…
Une fois de plus, j’aime cette communication silencieuse entre garçons, et ce coup-ci, sans même besoin de regards… l’expression du désir juste par le toucher, le contact des corps, les caresses, les bisous…
Je sens son bassin avancer, exercer une pression de plus en plus forte, son gland se presser sur mon ti trou… je sens mon esprit s’évaporer, je me perds dans ce bonheur…
Pourtant, un instant plus tard, ce bonheur m’est brusquement arraché… les bras du jeune pompier me délaissent, son bassin recule à nouveau…
Et là, du coin du regard, je vois sa main gauche approcher du poignet droit et dégrafer le bracelet de sa montre… elle atterrit ensuite sur la table de chevet de Jérém… elle atterrit exactement à l’endroit où je l’avais vue le samedi après mon retour de Londres…
Petit geste, en apparence anodin… geste pourtant source de mille questions dans ma tête… équation simple… si le résultat est : le jeune pompier est du genre à poser sa montre avant de se lancer dans des galipettes sérieuses… si l’entrée X est : l’autre jour il a ressenti le besoin de poser sa montre sur la table de chevet… est-ce que l’inconnue Y serait du genre : l’autre jour il s’est passé un truc avec son pote pendant mon voyage à Londres ?
Et si on veut complexifier un peu l’équation, on peut ajouter un nombre à peu près infini d’entrées : le fait qu’il l’ait oubliée… et d’inconnues : serait-ce le signe qu’il est reparti précipitamment de l’appart ? Ou bien qu’il en est reparti l’esprit embrumé par un bonheur sensuel capable de lui a fait oublier l’existence même de sa belle montre ?
Je me perds dans mes questionnements, un malaise grandissant commence à me détourner de la tension érotique du moment… pendant une fraction de seconde, j’ai envie de partir, de rentrer chez moi, de me glisser dans mon lit et de me mettre en boule sous les couvertures…
Puis, le jeune pompier revient m’enserrer dans ses bras, contre son torse… il revient me caresser avec sa barbe, avec ses lèvres…
Et j’en oublie toutes mes inquiétudes…
La main du bomécano se glisse ensuite entre mon menton et la queue de Jérém… ses doigts caressent la peau des bourses de son pote, elles se chargent de ce lubrifiant naturel provenant de la salivation copieuse laissé par ma fellation…
Le passage des doigts de Thibault est lent, doux… cette caresse, dispensée à l’un des endroits les plus sensibles de l’anatomie masculine, provoque chez Jérém un sursaut de plaisir, presque un spasme incontrôlable…
Un instant plus tard, les doigts du bomécano atterrissent entre mes fesses… ils étalent ma propre salive sur mon ti trou… là encore, le passage de ses doigts est lent, doux, plaisant, excitant…
Son bassin revient se caler contre le mien, sa queue raide se faufile à nouveau entre mes fesses…
Je frémis… je me prépare à sentir son gland s’enfoncer en moi et ouvrir la voie à son bel engin…
Mais là, à ma grande surprise, ce n’est pas sa queue que je sens venir en moi… son bassin recule à nouveau et c’est son doigt qu’il introduit en moi…
Il avance, il se retire, il revient à la charge… au bout de quelques tentatives, ce petit doigt magique entreprend à exciter mon fondement avec des va-et-vient de plus en plus profonds…
Ce mec va me rendre dingue… je suis dans un état indescriptible… je transpire, je frissonne, je mouille toujours et encore… putain… j’ai grave envie…
Et lorsque son doigt se retire de moi, ses mains puissantes saisissent mes fesses… immédiatement, je reconnais la prise de mains qui m’agrippent pour la toute première fois… c’est une prise ferme, mais douce…
Son gland se faufile dans ma raie… je sens sa main lui venir en aide pour l’aiguiller, ses doigts chercher l’entrée de mon intimité, la frôler… son bassin avance… là, encore, tout en douceur… il remue, il appuie, il relâche… son gland frotte, tapote, i caresse… ses mains frottent mon torse, de bas en haut, presque un massage, sensuel au possible… et lorsque ses lèvres arrivent à mon cou et frôlent cette région chez moi hypersensible à la base de ma nuque, je me sens perdre pied… instantanément, je sens tous mes muscles se relâcher… mon ti trou se détend et sa queue commence à glisser en moi tout doucement, tout naturellement…
Et c’est d’autant plus naturel et plaisant dans la mesure où le bomécano semble doser son avancée en étant à l’écoute de la réceptivité de mon corps…
Je me sens bien… à la fois envahi par la puissance sexuelle d’un petit taureau et par celle d’un magnifique étalon…
Coincé entre ces deux jeunes mâles, entre leurs ruts, entre leurs envies de mecs… oui, je me sens bien, je me sens à ma place…
Where's the party, I want to free my soul
Où est la fête, je veux libérer mon âme
Where's the party, I want to lose control
Où est la fête, je veux perdre le contrôle
« Ça va ? » j’entends le bomécano chuchoter.

« Oh ouais… oh ouais… » je m’empresse de lui répondre, excité comme un fou.
« Oh… putain… Nico… c’est bon… » il enchaîne aussitôt, dans sa voix une excitation qui fait plaisir à entendre.
Je trouve beau que Thibault prononce mon prénom lorsqu’il est débordé par le plaisir… c’est un détail de rien du tout, bien sûr… mais un détail qui me fait quand même penser qu'il ne ferait pas ça avec n'importe qui… un détail qui semble laisser entendre qu’il apprécie le fait que c’est moi qui lui donne ce plaisir… un détail qui semble traduire le fait qu’il me porte une forme de considération dont Jérém semble vouloir me priver, et notamment en sa présence… une considération qui va à l’encontre de l’attitude de départ de Jérém, qui était en gros : « Salut, mon pote, je te présente mon vide couilles… tu peux t’en servir… il se fera un plaisir de te soulager toi aussi… »… en somme… un détail qui semble rappeler à tous ceux qui sont dans cette chambre qu'il y a trois individus ici, et pas juste deux potes, deux queues, et une bouche à plaisir...
Thibault amorce un ensemble de mouvements pour trouver une posture plus confortable… il extirpe le bras coincé entre mon flanc et le matelas… il positionne l’autre sous mon aisselle, enserrant très fort mon torse à hauteur de mes tétons… son bras est comme une ceinture de sécurité… il m’assure contre son corps puissant… quelque chose me dit que ça va être décoiffant…
Et là, sa queue commence à coulisser en moi, lente, puissante… elle me remplit, elle me caresse…
Ses lèvres, inlassables, curieuses, parcourent mon dos, caressent ma peau… le contact avec sa barbe douce est si viril, excitant et rassurant à la fois…
C’est simplement diabolique… c’est une de plaisir, une infernale que sa main chaude qui se pose à plat sur mon téton… je suis fou…
Serait-il donc, ce charmant Thibault, un autre petit démon déguisé en bogoss ?
Oui, diabolique ce mélange de tendresse et de puissance… mais ça devient carrément infernal lorsque la pression de son avant-bras et de sa main sur mes pecs se combine à un mouvement en sens inverse de son bassin… un ensemble de gestes coordonnés qui ont pour résultat de lui permettre de s’enfoncer un peu plus en moi…
Je décolle, je m’envole en plein délire…
En temps normal, dans mon état normal, je me demanderais ce que Jérém ressentirait en me voyant prendre mon pied sous les coups de reins de son meilleur pote… mais là, mon bonheur sensuel est tel que la question de savoir ce que Jérém pense de tout ça, ce n’est pas quelque chose qui se présente de façon prioritaire à mon esprit…
D’autant plus que, Jérém a l’air stone au possible… toujours allongé sur le dos de tout son long, les coudes pliés au-dessus de ses épaules, les mains croisées sous la tête, les yeux pratiquement fermés, il a l’air d’un mec que rien ne saurait perturber… un mec que rien ne semble pouvoir déranger… le plafond lui tomberait sur la tête, il s’en foutrait encore… du moment qu’on le laisse planer et qu’on n’arrête pas de lui sucer la queue…
En attendant, le bomécano continue à me pilonner vigoureusement… c’est tellement bon que, sous la vague de plaisir, mon corps se laisse aller à des réactions inattendues… mon dos se cambre, ma tête pars en arrière…
Ma bouche vient de quitter la queue de mon Jérém… et presque instantanément, ses paupières s’ouvrent… avec son regard aux yeux rouges-tarpé, il a l’air perdu comme un lapin dans les phares d’une voiture…
J’ai tout juste le temps de réaliser que je vais devoir très vite retourner m’occuper de lui… d’autant plus que j’en ai très envie… mais avant que j’aie pu m’exécuter, la main de Thibault me devance… elle se pose doucement sur sa queue et commence à le branler…
Le bobrun se détend illico… ses paupières retombent aussitôt… je ne sais même pas s’il s’est rendu compte que ce n’est pas ma main qui le caresse…
Mais moi, oui !
Je me doutais bien qu’à un moment ou à un autre il y aurait un contact sensuel entre les deux bogoss… mais là, voir la main de Thibault qui se pose sur la queue de Jérém… en vrai, pas en rêve… c’est juste magique… je ne peux même pas être jaloux… comment être jaloux d’un mec capable de s’occuper à la fois de moi et de mon Jérém ? De le branler tout en continuant à me pilonner vigoureusement ?
Une question me taraude quand même l’esprit : jusqu’où les deux potes sont-ils prêts à aller cette nuit ? Et demain ? Sans moi ? Est-ce que c’est déjà fait ? Pendant que j’étais à Londres ? Et cette putain de montre…
Jérém semble bien aimer les caresses de son pote, même si je suis persuadé qu’il ne sait pas qu’il s’agit des caresses de son pote… sa respiration est paisible, ses abdos ondulent comme des vagues de mer calme… sa peau lisse, parfumée et mate est un bonheur à regarder, à humer…
J’ai envie de lui donner encore plus de plaisir… ma main se pose sur ses pecs, je m’aventure à titiller ses tétons…
Hélas, dans mon emportement j’ai dû y aller un peu fort… le beau corps musclé est parcouru par un frisson qui ne semble pas vraiment des plus agréables…
Instantanément, ses yeux se rouvrent… le bobrun me regarde… il regarde vers son entrejambe…
Lorsqu’il réalise que c’est la main de son pote qui est en train de caresser sa queue, il a un mouvement de repli, comme horrifié… d’un geste brusque et paniqué, ses mains se décroisent, ses bras se déplient… il recule le bassin, il relève le buste, il se met en position accoudée… il me dévisage, l’air ahuri… on dirait un fauve piégé prêt à bondir…
Je n’aime pas ça, pas du tout…
Allez, Jérém… laisse toi aller… ne gâche pas tout… ne l’entends-tu donc pas cette musique ? Ce plaisir ? Ce groove ? C’est le groove « Thibault »… le groove « on se fait plaisir, on se fait du bien »… allez Jérém… laisse toi aller… s’il te plaît…
Come on, (…), let your body move to the music/Allez, viens, laisse ton corps bouger sur la musique…
Come on (…) let your body go with the flow/Viens, laisse ton corps aller au rythme
Allez Jérém… s’il te plaît…
…You know you can do it/Tu sais que tu peux le faire…
Jérém a l’air médusé… pourtant, la main de Thibault n’a pas cessé ses caresses… je sens que mon bobrun est perdu… et je suis bien placé pour savoir que lorsqu’il est perdu (et fumé), on n’est pas à l’abri d’une réaction à la con…
Je ne peux pas lui laisser gâcher ce moment… je dois l’en empêcher… tentant le tout pour tout, je me jette sur ses tétons… je lui bouffe, je lui caresse, je lui titille, fou d’excitation et de peur qu’il puisse se braquer…
Très vite, ma petite manœuvre de diversion porte ses fruits… et ce sont des résultats positifs… le bobrun en oublie son petit trouble… et il prend très vite goût à ce mélange de plaisirs… son dos revient se poser sur le matelas, ses bras à nouveau abandonnés au-dessus de sa tête, son aisselle légèrement poilue et délicieusement odorante si proche de mon visage… de ma bouche… de ma langue…
C’est si tentant… l’occasion fait le larron… je décide de m’y aventurer… pendant que mes doigts habiles et humides titillent ses tétons, mon visage s’autorise une escapade au creux de son aisselle…
Mon nez d’abord… copieuse moisson d’effluves odorantes de mec… parfum de gel douche et/ou déo… relents de transpi… odeur de jeune mâle ayant déjà joui et en train de baiser à nouveau… oui, c’est une odeur aussi… une odeur bien particulière…
Ma langue ensuite… peau douce… poil encore plus doux… goût de transpiration… goût de sa peau… goût de jeune mâle ayant déjà joui et en train de baiser à nouveau…
Et le bobrun semble apprécier ce contact…
Il est beau mon Jérém quand il prend son pied… il est beau quand il commence à respirer un peu plus fort parce que je rends sa queue heureuse… son plaisir, mon plaisir… ça me rend dingue…
Au sens propre comme au sens figuré… car ça pourrait bien relever du dérangement psychique ce que je m’apprête à faire…
Ma bouche quitte son aisselle… et se pose directement sur la sienne… je l'embrasse… sans détour, comme une évidence, une nécessité… je m’embrasse furieusement, impétueusement…
Oui, coincé entre les deux jeunes mâles, je dois avoir pété un certain nombre de plombs… mon système d’alerte à la réaction virulente de bobrun semble en panne… à cet instant précis je n’ai pas peur de me faire jeter… c’est tellement bon, tout ça, tout ce qui m’arrive, que je ne peux m’empêcher de m’abandonner à mes envies les plus secrètes, les plus enfouies, les plus fortes, les plus frustrées… de donner libre cours à tout ce qui remonte si violemment du plus profond de mon cœur…
Oui, je vais écouter mon cœur et je vais y mettre tout mon cœur, tout moi-même… non, il ne pourra pas rester insensible à la puissance de mon ardeur… si le tarpé me donne des ailes… les câlins de Thibault me donnent des moteurs à réaction…
Imprévisible Jérém, impayable petit con… dès que mes lèvres se posent sur les siennes, sa langue se lâche, puissante, rageuse, elle se faufile dans ma bouche comme par effraction… envahissante, plutôt virulente… je ne peux opposer aucune résistance… je n’ai plus qu’à me laisser faire… à me laisser baiser les lèvres par sa langue fringante…
C’est excitant de recevoir les assauts de la langue de Jérém tout en recevant ceux de la queue de son pote…
Un jeu qui ne dure, hélas, pas longtemps… en tout cas, pas autant que je le voudrais… très vite, trop vite les mains du bobrun enserrent mon visage pour l’éloigner brutalement du sien… ses bras manœuvrent pour ramener ma bouche à hauteur de ses pecs…
Non, Jérém n’est pas encore dans le rythme… on dirait qu’il a envie de danser avec nous, mais que quelque chose en lui, plus fort que lui-même, l’en empêche…
J’ai l’impression que Jérém est là sans être là… comme s’il était… under the dome… enfermé sous une cloche de verre qui lui empêche de se joindre à nous dans ce merveilleux voyage sensuel… j’en ai de la peine pour lui…
Tout à l’heure, pendant que je suçais Thibault, j’avais croisé son regard noir… je m’étais dit que dans ce regard il y avait de la jalousie… qu’il pouvait être énervé, furieux du fait peut-être que je puisse être si à l’aise avec son pote… désormais, face à son attitude, je me demande si en réalité mon bobrun n'est pas furieux contre lui-même… de ne pas pouvoir se lâcher aussi naturellement que son pote… de ne pas arriver à prendre son pied en toute simplicité, sans se r l’esprit… de vivre pleinement ce moment de grâce qu’il a pourtant provoqué…
Allez, Jérém… il suffit de si peu… est-ce possible que tu sois insensible à ce rythme…
And you can dance/Et tu peux danser
For inspiration/Pour l'inspiration
Come on/Viens
I'm waiting/J'attends
Mon pauvre Jérém… ce serait pourtant si simple…
Mais tu ne veux pas… tu ne peux pas…
Alors, je me laisse aller à ce que tu me commandes… je déchaîne ma langue sur ton téton, faute de pouvoir la déchaîner au contact de la tienne… je pose ma main sur ta queue, ce manche de fou que Thibault vient tout juste de délaisser… je te branle, je te caresse, je t’offre du plaisir, tout le plaisir que je peux… faute de pouvoir te serrer très fort contre moi…
Quel contraste avec la tendresse, la douceur que je ressens de la part du bomécano… de ce côté-là, c’est juste parfait… son avant-bras enserre à nouveau mon torse dans une prise puissante pour donner plus de ressort à ses coups de reins… et ses baisers sont intarissables… sa tendresse me met à l’aise…
Et de la tendresse, Thibault en a à revendre… et je ne vais pas tarder à en avoir un exemple touchant…
Un instant plus tard, sa main se pose tout doucement sur les cheveux bruns de mon Jérém…
Et là, presque instantanément, quelque chose semble craquer dans sa magnifique petite tête de nœuds… son corps semble parcouru par un grand frisson… puis, ses poumons lâchent une grande expiration, comme une libération…
Dans la foulée, il quitte sa position allongée, il se dégage de toutes nos caresses… pendant un instant, je crains qu’il ne se lève et qu’il mette fin à ce moment délicieux… qu’il choisisse l’option « Quitter le jeu »…
Mais rien de cela ne se produit… bien au contraire… le bobrun se retourne vers moi, il passe son bras sous le mien, juste en dessous de celui de son pote… son avant-bras et sa main partent plus loin, cherchant un appui dans le dos de son pote… dans le même temps, l’avant-bras de Thibault se dégage de mes pecs, son biceps s’ouvre pour accueillir un torse supplémentaire dans son étreinte… un instant plus tard, le biceps des deux potes se tendent, nos torses se pressent l’un contre l’autre… pecs contre pecs… pecs contre dos…
Enserré entre ces deux corps musclés, chauds, puissants, vigoureux, fringants, fougueux, odorants… je me sens toute petite chose…
Je trouve extrêmement excitant d’imaginer que les avant-bras et les mains des deux potes doivent désormais se poser sur la peau de l’autre… enserrer le corps de l’autre… en plus que le mien…
C’est juste irréel… j’en viens à me dire que j’ai raté un épisode… que je dois être mort sans m’en rendre compte et que, à la faveur d’une erreur d’aiguillage, je me retrouve au Paradis…
Très vite, la main du bomécano revient à la charge… son autre main vient en renfort… ses caresses douces, généreuses, chaudes se posent tour à tour dans les cheveux bruns de mon Jérém, dans mes propres cheveux… elles glissent sur nos visages, nos joues, nos cous, nos nuques, nos épaules…
Sous les caresses de Thibault, sous l’effet de ses baisers à la fois légers et de plus en plus fougueux juste en dessous de la ligne de mes cheveux, je me sens partir… c’est juste pas possible de ressentir autant de bonheur physique, sensoriel, d’excitation et d’apaisement intérieur…
C’est beau d’assister à ça… à la magie de la présence de Thibault, au pouvoir ensorcelant de ses caresses… sur moi, et même sur Jérém…
Sous les caresses de Thibault, le visage de mon bobrun s’enfonce dans le creux de mon épaule… je le sens souffler très fort, comme un petit taureau apprivoisé…
Pourtant, je ne suis pas au bout de mes surprises… je sens son nez effleurer mon cou nerveusement… puis, ses lèvres se posent sur ma peau… elles hésitent, se retirent… allez, Jérém… un petit effort, Jérém, tu peux y arriver… danse avec nous…
Get into the groove/Rentre dans le groove
Boy you've got to prove/Mec tu as à prouver
Your love to me, yeahTon amour pour moi, ouais
Get up on your feet, yeah/Lève-toi, ouais
Step to the beat/Marche dans le tempo
Boy what will it be/Mec qu'est-ce que ça va être
Mais son visage retourne très vite s’enfoncer dans le creux de mon cou… occasion manquée, une de plus…
Et si les caresses de Thibault semblent le perturber, mon bobrun ne perd pas le nord pour autant… je sens sa queue dure et chaude frotter contre la mienne… nos glands se frôlent… ça fait des étincelles…
S’il continue comme ça, il va me faire jouir direct… je ne veux pas jouir, pas tout de suite… je veux garder mon excitation jusqu’à les voir, à les sentir jouir, une fois encore, tous les deux… il me faut garder mon excitation extrême pour prendre ce plaisir ultime, ce plaisir supérieur à mon propre plaisir de mec, le plaisir que seule la jouissance d’un beau mâle, et à fortiori de deux mâles, peut m’apporter… j’ai besoin de mon excitation de fou pour déguster chaque instant de leur quête du plaisir, jusqu’à l’explosion finale…
Non, mon bobrun ne perd pas le nord… un instant plus tard, son gland se cale juste en dessous de mes bourses, dans la fente formée par mes cuisses collées… le bobrun veut y glisser sa queue… alors, toujours pilonné et câliné par le beau pompier, j’écarte un peu mes jambes pour laisser Jérém… se joindre à nous…
Sa queue glisse entre mes fesses, frotte contre mes couilles… sa queue avance… qui sait où elle s’arrête, lorsqu’elle s’arrête… je ressens une excitation toute particulière en imaginant son gland effleurer les couilles de son pote…
Ça y est… ses poils pubiens chatouillent mes bourses… ses abdos se pressent contre les miens, enserrent ma queue, mes couilles… je le sens bander un peu plus son biceps glissé sous mon aisselle… et il commence à me piner à son tour…
C’est juste magique… nos trois corps s’emboitent, se contorsionnent, se mélangent… et moi, au milieu de tout ça…
Côté pile… enivré par cette proximité inédite avec mon bobrun, par ce contact serré avec son torse musclé… avec son visage plongé dans le creux de mon cou… avec sa barbe mal rasée qui frotte contre ma peau… et ça chatouille, ça gratouille, ça fait comme des étincelles, encore des étincelles, des étincelles de bonheur…
Un bonheur d’autant plus grand, et carrément indicible, lorsque les lèvres s’animent, remontent lentement mon cou et s’aventurent jusqu’au seuil de mon oreille…
Bien sûr… les caresses de Thibault dans ses cheveux bruns et épais doivent y être pour quelque chose, mais qu’importe…
Le contact avec ses lèvres est magique… elles avancent, s’enflamment… déchantent, s’arrêtent trop vite… elles reviennent à la charge, redescendent le long de l’arrondi de ma mâchoire… elles débordent sur mon menton… remontent un peu… pilent brusquement, hésitent, recommencent… mais toujours se tiennent à bonne distance de sécurité de ma bouche.
..
Allez Jérém, encore un petit effort…
All you need is your own imagination/Tout ce dont tu as besoin c'est ta propre imagination
So use it that's what it's for/Alors utilise-la voilà pourquoi c'est fait
Go inside, for your finest inspiration/Entre, pour ta plus belle source d'inspiration
Your dreams will open the door/Tes rêves ouvriront la porte
Putain, Jérém…il suffirait de si peu pour que ce moment soit parfait…
Pendant un instant, j’y ai vraiment cru… cru qu’il aurait le cran de m’embrasser… hélas, le bobrun ne va pas au bout de son voyage… son visage replonge dans le creux de mon épaule, s’immobilise… pendant que ses coups de reins se rapprochent, s’intensifient…
Voilà pour le côté pile…
Pour ce qui est du côté face, c’est une toute autre histoire… c’est l’histoire d’un jeune pompier qui débute, certes, mais qui se débouille déjà comme un chef…
Décidemment, le bomécano est très différent de son pote Jéjé… et cela se confirme tout particulièrement dans le sexe…
Sa façon de me limer est puissante… le contact intermittent de ses couilles contre mon entrejambe est fabuleux… c’est tellement bon que j’ai l’impression de vraiment jouir entre mes cuisses… à chacun de ses va-et-vient, je sens un frisson se dégager de mon entrée de plaisir et se propager dans mon ventre, faire vibrer mon sexe, irradier jusqu’à mes tétons et exploser dans mon cerveau… chacun de ses mouvements est parfait, un pur bonheur… je sens comme une nouvelle sensibilité se développer dans mon ti trou… je me sens comme ensorcelé…
Car ses assauts sont bien ceux d’un mec qui cherche à prendre son pied… mais son attitude est aussi celle d’un mec qui cherche à m’offrir du plaisir… c’est plaisant de sentir sa capacité à repérer mes sensibilités et à s’y conformer pour me faire du bien…
Jérém, quant à lui, le visage toujours enfoui dans le creux de mon épaule, s’agite entre mes cuisses avec une rage sexuelle grandissante… il semble reparti en solo, en quête de son plaisir, cherchant à s’étourdir avec une nouvelle jouissance…
Ses baisers me manquent, mais ses coups de reins m’excitent, le contact avec sa queue me rend dingue… ses abdos qui frottent contre ma queue m’approchent dangereusement de l’orgasme…
Quoi demander de plus à cet instant, à part que Jérém se laisse aller à de nouveaux câlins ?
Je le souhaite très fort, sans vraiment y croire…
Mais c’est sans compter avec l’imprévisibilité de mon bobrun… et surtout avec le pouvoir magique de la présence de son pote…
Sous les caresses de plus en plus appuyées de Thibault, les mains de Jérém aussi semblent se libérer, se lâcher… je sens ses avant-bras remuer dans mon dos… j’imagine avec bonheur que les deux potes sont en train de me pilonner et de se faire des câlins en même temps…
Et ça s’emballe…
Je sens le torse de mon Jérém glisser sur le mien, son bassin remonter un peu… son cou se redresse, son visage passe par-dessus mon épaule…
Je sens le torse du bomécano remonter à son tour le long de mon dos, son bassin avec… tout en continuant à me limer, sa queue change d’angle de pénétration… son menton, sa barbe passent par-dessus mon épaule…
Je ne sais pas exactement ce qui se passe « par-dessus mon épaule »… je donnerais une fortune pour avoir des yeux à l’arrière de mon crâne… pour pouvoir regarder les deux potes s’attarder dans ce contact que j’imagine très intime et très intense…
Car un nouveau bonheur sensuel semble animer les deux jeunes mâles… leurs coups de reins semblent désormais cadencés sur le même rythme, sur la même intensité, visant un seul et même but… l’aboutissement de leur jouissance… le partage de leur jouissance…
Je ne peux pas voir leurs visages, leurs regards… mais j’ai l’impression qu’ils prennent chacun du plaisir à regarder l’autre prendre son pied… j’ai l’impression qu’ils se chauffent l’un l’autre… et que l’un et l’autre ne sont pas loin de l’orgasme… je commence même à me dire que ces deux petites canailles seraient capables de jouir pile au même moment… je commence à le fantasmer… à le souhaiter…
En attendant, je perds pied… je ne sais plus où j’habite… je ne sais même plus où en est ma bite…
Je ne vais pas tarder à en avoir le cœur net… c’est lorsque je sens monter en moi cette décharge électrique grandissante qui précède l’orgasme…
Mais je ne veux pas jouir… toujours pas… pas encore…
J’essaie de me contrôler mais je sais que je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps… sous l’effet des coups de reins combinés des deux mâles, mon gland trempé frotte de façon de plus en plus appuyée entre mes abdos et ceux de mon bobrun… et cela risque bien de précipiter ma jouissance…
Pourvu que les deux bomecs ne tardent pas trop à se lâcher…
Puis, soudainement, tout s’arrête dans mon dos… Thibault recule son bassin, se dégage de moi… je l’entends respirer très fort… et son front humide se pose à la base de mon cou…
« Vas-y ! » l’encourage Jérém, excité au possible.

« Non… si je continue… » fait-il, désolé.
En une fraction de seconde, je viens de réaliser que le côté consciencieux et respectueux de Thibault ne se dément jamais, même pas à l’approche de cet orgasme qui ferait perdre toute morale à bon nombre de mecs… et soudainement, j’ai grave envie de ça…
« Vas-y ! » je le coupe, tout aussi excité que Jérém, voire davantage, puisque dans ma tête son excitation s’ajoute à la mienne.
« T'es sûr, Nico ? » fait Thibault dans mon oreille, la simple caresse de sa barbe provoquant en moi mille frissons, la simple caresse de sa voix prononçant une fois de plus mon prénom découplant mon envie d’aller jusqu’au bout avec lui…
« Oh oui… » je me lâche, fou d’excitation et d’envie.
Le bomécano était prêt à tout arrêter… mais, ainsi encouragé, il ne se fait pas prier deux fois… le jeune pompier a beau être un mec formidable… il en reste pas moins un jeune mâle à deux doigts de jouir...
Son bassin revient à a charge… sa queue glisse dans ma raie, trouve du premier coup mon entrée de plaisir… et elle s’enfonce en moi avec un naturel délicieux… ses coups de reins reprennent, puissants… ses bisous dans le cou reprennent, doux et sensuels… je sens sa respiration profonde sur ma nuque… sensations de fou…
Je sens qu’il ne va pas tarder…
Pourtant, c’est Jérém qui dégaine en premier… sans prévenir…
… un râle puissant, son corps se raidit, ses dents mordillent la peau dans le creux de mon cou, se bras serrent mon buste avec une force incontrôlée…
… un deuxième râle, aussi puissant que contenu, lui enjambe le pas de très près… c’est celui du jeune pompier… un premier spasme agite la belle masse musculaire qui est la sienne… « C’est bon Nico… » il laisse échapper, pendant qu’il jouit, en moi…
… la tête de mon bobrun part un peu en arrière, sa bouche s'entrouvre à la recherche d’air, pile à hauteur de la mienne… je suis fou… j'avance mes lèvres et je les pose sur les siennes… ces dernières s’animent dès le contact établi, le bobrun m'embrasse nerveusement, rageusement…
… dans mon dos, les râles de plaisir du jeune pompier s’enchaînent, témoignages sonores des bons traits chauds de mec qu’il lâche en moi… son orgasme a l’air vraiment très puissant… qu’est-ce que c’est beau de voir, et même de sentir, un beau mec jouir…
… un troisième râle retentit dans le petit séjour… le mien… et je jouis à mon tour… je jouis enserré entre deux beaux mâles, entre deux plastiques sculptées, je jouis au contact de ces deux puissances sexuelles de fou… je jouis sur ma peau, du simple contact de leurs épidermes… je jouis des bisous et des caresses de Thibault, je jouis des baisers manqués de Jérém… je jouis avec mes narines, prises d’assaut par les empreintes olfactives mélangées des deux potes… je jouis avec mon cerveau laminé par cette odeur qui monte, qui m’envahit, l’odeur de leurs plaisirs de mec… oui, c’est une odeur aussi… une odeur bien particulière…
Je crois que je n’ai jamais joui aussi fort de ma vie… je jouis en ressentant en moi le plaisir sexuel de ces deux beaux mâles… et je jouis dans ma tête, là où toutes ces sensations remontent, retentissent, explosent…
… nos plaisirs se mélangent, comme une énergie qui circule entre nos corps, qui monte, monte, monte et qui explose comme un feu d’artifice… la jouissance de chacun trouve écho dans celle de l’autre, les ondes de plaisir se rencontrent, se combinent, s’amplifient…
… nos orgasmes et nos râles de plaisirs se suivent, s’enchaînent, se superposent, sorte de « contrepoint rigoureux », joué avec deux canons, sur des variations de plaisirs masculins semblables mais non identiques…
Et lorsque nos jouissances prennent fin, je n’ai qu’une envie, c’est de prolonger cette étreinte magique à l’infini… pourtant, très vite, Jérém se charge de rompre le charme de l’instant…
Il relève son buste, il quitte le lit… j’ai tout juste le temps d’entrevoir ses abdos trempes de mon sperme que déjà le bogoss disparaît dans la salle de bain… soudainement, je suis très curieux de savoir où a bien pu atterrir son jus brûlant…
Un instant plus tard, j'entends le bruit de son jet dru tombant dans la cuvette…
Oui, Jérém s’est chargé de rompre la magie de l’instant… du moins de son côté… car, côté bomécano, rien ne bouge… le bomécano est en mode récupération… le bogoss a mis tellement d’énergie à contenir ses râles qu’il a fini par tousser à plusieurs reprises juste après…
Je le laisse récupérer, toujours en moi, toujours habillé de son corps… j’adore sentir un mec en moi, sur moi, autour de moi, après qu’il ait joui… c’est vrai pour Jérém, même s’il ne m’en offre pas souvent l’occasion… c’est tout aussi vrai pour Thibault, d’autant plus que lui il m’en offre l’occasion...
Le temps de retrouver ses esprits, Thibault se retire aussi… son bassin recule, sa queue me délaisse… mais pas ses bras… ni ses lèvres, qui continuent de poser des bisous doux, même si un peu plus espacés, à la base de mon cou… ni ses mains sur mes tétons, ni la chaleur de son torse dans mon dos, ni la puissance tranquille de son corps tout entier contre le mien…
J’ai envie de me retourner… envie de lui faire mille câlins… mais mon envie est devancée par la fougue de la sienne… sa main se pose impétueusement sur mon épaule, m’obligeant, ou plutôt m’invitant, à me retourner…
Nous voilà face à face… qu’est-ce que c’est beau un mec qui vient de jouir… à chaque fois, c’est une découverte touchante…
Un je-ne-sais-quoi dans les traits, soudainement encore plus lumineux… une légère rougeur sur sa peau chaude… la transpiration sur le front, dégoulinant sur ses tempes… sa bouche entrouverte en quête d’air pour récupérer de l’effort récent…
Sans compter ce petit sourire gentil et sexy, doux et charmant qui se dégage de ses yeux… et, par-dessus tout, ce regard impayable de mâle repu, le regard d’un mec qui vient de jouir et qui est juste… heureux…
Oui, tout sur son visage parle du plaisir qui l’a enflammé un instant plus tôt… tout autour de lui dégage cette vibration, cet écho retentissant et si typique d’une jouissance qui vient de secouer un beau corps masculin…
On se regarde en silence… et là, le jeune pompier se laisse aller à un petit geste certainement inconscient mais que je trouve indiciblement mignon… le bout de sa langue se glisse entre ses lèvres… il s’y attarde un instant, comme une caresse… c’est tout juste perceptible… et il disparaît aussitôt…
C’est une sorte de tic que je lui ai déjà vu à d’autres occasion… un petit rien, un rien du tout… pourtant, ce petit bout de langue qui apparaît au milieu de sa barbe a quelque chose d’in et de très sensuel à la fois…
J’ai trop envie de l’embrasser… mais avant que je puisse céder à la tentation, le bogoss entreprend de me questionner :
« Ça va, Nico ? » fait-il en ajoutant un nouvel éclat à son petit sourire…
Je me dis que le petit Thibault gagne vraiment à être connu... de près… il est vraiment sexy comme pas permis... son sourire est tellement incendiaire que, tout comme son pote, le gars doit être interdit de séjour dans les stations de ski en hiver... et prié de garder une distance de plusieurs km de la garrigue en été...
« Oh… trop bien ! » je finis par lui répondre, enchanté.
« Tu regrettes pas ? » il enchaîne.
« Mais pas du tout… du tout… » j’essaie de le rassurer.
« Tant mieux… » fait-il « tant mieux… ».
« Et toi ? » je ressens le besoin de lui demander.
« Pas du tout… » il me répond, son regard dégageant tout l’éclat de sa virilité tranquille.
« C’était trop bon… c’était juste… insensé… » j’abonde ma réponse, dans l’espoir de le pousser à se livrer un peu plus.
Et quel bonheur de l’entendre rétorquer :
« Grave… jamais j’aurais pensé que ce serait… ».
Le bomécano marque une petite pause, avant de continuer :
« … si incroyable… ».
Inutile de préciser que, après ce petit échange, j’ai encore plus envie de l’embrasser… nos visages sont tout proches… nos lèvres sont tout proches… sa barbe est toute proche… mais est-ce que je vais oser m'approcher de sa barbe toute douce et toute proche ?
Moi, je ne sais pas… mais lui, il ose… son visage avance vers le mien, ses lèvres effleurent les miennes… c’est une caresse légère… ses lèvres son chaudes, douces, sa barbe est un pur bonheur…
Juste un petit bisou, puis un autre et un autre encore… les bisous s’enchaînent et je suis fou… je suis surpris, excité, touché, mais un tantinet mal à l’aise… Jérém peut revenir à chaque instant, et je suis pratiquement certain que s’il voit ça, ça ne va pas lui plaire…
Cet échange de bisous me rend dingue… mais qu’est-ce qu’il cherche cet adorable petit mec ? Un peu de douceur, un peu de tendresse après ce moment de sexe intense ? Serait-il le genre de garçon qui, après l’orgasme, a besoin davantage d’un câlin que d’une cigarette ?
J’adore ce qu’il me fait… pourtant, il faut que j’arrête… mais en même temps ça me fait peur… ça va trop loin…
Puis, ses mains se portent sur mon visage… le geste est excité, fébrile… impatientes, elles caressent mes joues, mes oreilles, puis encore mes joues, mon cou, mes épaules… ses lèvres se font de plus en plus audacieuses…
Mais lorsque je sens le bout de sa langue s’insinuer doucement entre mes lèvres, je panique…
Puis, mes oreilles m’apportent un bruit d’eau ruisselante venant de la salle de bain… je réalise que mon bobrun est en train de prendre une douche… bruit familier qui me rassure…
Et j’en oublie instantanément toutes mes réticences… ses caresses sont si douces… j’en ai trop envie… je ne peux pas résister, je craque… mes lèvres s’ouvrent, nos langues se rencontrent, se mélangent…
Son attitude toute entière a quelque chose de merveilleusement doux et rassurant… c’est décomplexé, dédramatisé, c’est extraordinairement normal, naturel… c’est juste de la tendresse entre garçons…
Son élan est contagieux… très vite je me laisse emporter par son enthousiasme… mes mains se portent à leur tour sur son visage, caressent, insatiables de ce contact avec sa peau chaude, avec sa barbe qui me fait craquer…
Nous nous faisons du bien, nos papouilles font pétiller nos corps et nos esprits, et cela se traduit par de petits rires incontrôlables, d’une part et d’autre, et qui ont quelque chose d’adorable, d’in…
Un instant plus tôt, j’avais envie de lui faire mille bisous… et maintenant que j’ai commencé, j’ai désormais envie de lui faire un million de bisous…
Ses bras m’enserrent contre son torse velu… ses cuisses musclées enserrent mes cuisses… ainsi, lorsque son corps pivote, je pivote avec…
C’est une sensation enivrante que de ses sentir manipulé avec tant d’aisance par ce corps puissant et doux à la fois…
Lorsque le mouvement cesse, je me retrouve allongé sur le corps du jeune pompier… qu’est-ce que c’est bon de l'embrasser, de s’embrasser…
Qu’est-ce que c’est bon le contact avec son corps… ma queue contre la sienne, mes couilles contre les siennes… ses couilles que je découvre moites, gluantes… je tiens désormais la réponse à ma question de tout à l’heure… celle de savoir où irait échouer le jus brûlant de mon Jérém…
Ses bras m’enserrent, ses mains s’enfoncent dans mes cheveux, glissent dans mon dos… je suis parcouru par mille frissons… je ne tiens plus en place… mes jambes, mes cuisses gigotent nerveusement, elles se frottent à celles puissantes du petit taureau… je me sens si bien enserré par ses épaules, par cette carrure qui déborde la mienne… je ne me lasse pas de caresser… j’aime tout particulièrement palper son cou et ses biceps puissants… j’adore le contact avec son torse musclé, avec ses poils si doux, avec ses cuisse musclées…
Les bras de ce gars renferment une puissance telle qu’il pourrait me briser en deux s’il le voulait… ainsi, dans les bras de cette belle bête, je me sens vraiment une petite chose… pourtant, sa force s’accompagne d’une douceur et d’une sensibilité de même intensité… alors, dans ses bras, je me sens vraiment une petite chose, certes… mais une petite chose bien protégée, en parfaite sécurité…
Je l’avais deviné rien qu’en le côtoyant… dans ses bras, c’est le bonheur… et là j’en ai la preuve… dans ses bras, je me sens bien, je me sens en sécurité, et j’ai vraiment l’impression que rien ne peut m’arriver… je me sens si bien que je ne voudrais jamais en partir…
Le contact de nos corps nus fait des étincelles, encore et toujours des étincelles… nos mains et nos bouches se défoulent, l’emportement de l’un entraînant celui de l’autre, dans une spirale qui semble ne pas avoir de fin…
Et quand le bomécano s’emploie tout particulièrement à caresser à la base de ma nuque, j’ai envie de pleurer tellement c’est bon, tellement je me sens bien… tellement ce mec sait tout rendre beau sur son passage, avec sa simple présence…
Oui, Thibaut débute mais Thibault a l’air mieux dans sa tête que Jérém et moi mis ensemble…
Quand je pense que, un peu plus tôt cette nuit, je m’étais dit que j’avais envie de montrer au jeune pompier que l’amour entre garçon peut être beau, intense, puissant et tendre à la fois…
Mais là, c’est bien lui qui est en train de m’apprendre que le plaisir entre garçon peut être infiniment sensuel, touchant… et assumé, qui plus est… comme tout ce que le jeune pompier entreprend dans sa vie… car Thibault n’est pas genre à jeter la pierre et cacher la main… quand il se lance, il se lance avec tout son (beau) corps et sa (très belle) âme…
Thibault a non seulement pris son pote par la main, lui montrant une voie qu’il a failli emprunter… mais il est également en train d’ouvrir un boulevard d’espoir devant moi…
Je ne sais pas si Thibault est gay, ou bi, ou juste un hétéro curieux, ou je ne sais pas quoi d’autre… et je m’en fiche… tout ce que je sais c’est que, pour certains aspects, Thibault me rappelle un garçon nommé Stéphane… qu’avec Thibault, je me sens aussi bien qu’avec Stéphane…
Cette comparaison qui me saute aux yeux, cette similitude avec ce que j’ai vécu avec Stéphane, provoque un déclic dans ma tête…
Soudainement, je réalisé à quel point j’ai été naïf tout à l’heure de croire que cette rencontre sexuelle n’aurait pas de conséquences sur notre amitié…
Il ne faut pas oublier que le sexe est une matière dangereuse, instable… il n’est pas rare qu’elle nous échappe des mains, qu’elle tourne vers une sensualité qui déborde très vite sur de la tendresse…
Voilà un enchaînement de choses que peut-être ni moi, ni Thibault, et ni même Jérém, n’avions mis en compte en nous embarquant dans ce plan… en trouvant rassurant de nous cacher derrière ce petit tarpé…
J’ai l’impression que Thibault ne m’a pas baisé… j’ai vraiment l’impression qu’il m’a fait l’amour… ces bisous… ces caresses après l’amour… qu’est-ce que tout cela signifie pour lui ? Pourquoi Thibault a accepté de rentrer dans le jeu de Jérém ? Pourquoi je me sens si bien dans ses bras ?
Non… après cette tendresse, après ces câlins, ces bisous… définitivement désormais rien ne pourra plus être comme avant entre Thibault et moi, rien….
Mais je choisis de mettre toutes ces questions de côté… demain sera un autre jour, et j’aurai largement le temps de me r l’esprit…
Pour l’instant je profite de ces bisous, de cette douceur, de ce garçon… de cette impression que, tant que je suis dans ses bras, rien ne peut m’arriver…
Je ne sais pas depuis combien de temps nous nous embrassons… je suis comme dans une bulle et j’en ai oublié la peur que mon brun nous surprenne… au contraire, je trouve ça tellement beau qu’une partie de moi voudrait qu’il assiste à tout ça, que ça le fasse réfléchir, que ça le rassure, que ça lui donne le courage, l’aisance de s’unir vraiment à nous…
Oui, je suis dans ma bulle… ou plutôt dans une bulle sensuelle en compagnie du bomécano, ce jeune mec adorable, insatiable de câlins à donner, et à recevoir… ce mec est un bonheur absolu… j'ai envie de le bouffer tout cru…
Pourtant, la tendresse n’exclut pas la sensualité… bien au contraire… je bande à nouveau… je sens qu’il bande aussi… j’ai encore envie de lui… et c’est tellement violent que ça me fait presque peur… il a encore envie de moi… et c’est si flagrant que ça me fait grave envie…
Puis, à un moment, je sens le matelas se dérober sous mes pieds… au même moment, mes narines sont prises d’assaut par une odeur puissante et bien familière, une fraîcheur se dégageant d’une peau tout juste douchée, séchée à la va vite et encore un brin humide…
Soudainement, je réalise que je ne me suis même pas rendu compte que le bruit de l’eau dans la douche a cessé…
Le petit matin approche… mais cette nuit, notre nuit, est loin d’être terminée…

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