Lutte Acharnée Contre Maitresse Christine
[Note de l'Auteur : Ceci est un récit que j'ai écrit il y a plusieurs années, j'avais alors dix-neuf ans. Je l'ai exhumé aujourd'hui car il me semble toujours d'actualité. J'ai néanmoins pris la liberté d'y apporter quelques corrections, et quelques améliorations, afin de le mettre au goût du jour. Bonne lecture à vous.]
Cela faisait déjà longtemps que je fréquentais Christine. Je l'avais rencontrée dans un club libertin et le courant était tout de suite passé. Elle, gynarchiste devant l'Éternel, une Femme forte. Du haut de son mètre soixante-dix, elle supplantait par la taille bon nombre de femmes. Mais la taille ne fait pas tout, elle était également dotée d'une musculature impressionnante, sans pour autant tomber dans un culturisme exagéré. C'était ce que l'on peut appeler une "force de la nature." À la fois musclée et svelte, elle avait une silhouette divine, vénérable même. Sa taille de guêpe se courbait au niveau de la poitrine en deux magnifiques seins parfaitement formés et de taille honorable, rehaussés de petits tétons bruns pointant vers l'horizon de la plus délicieuse des manières. Ses origines africaines lui conféraient une peau couleur charbon des plus séduisantes ainsi que des lèvres terriblement pulpeuses et une moue hautaine à faire prosterner le plus fervent des machistes.
Lorsqu'elle ouvrait sa superbe bouche, c'était pour proférer de brèves sentences, sèches, claires. Pour l'avoir fréquentée au quotidien, je peux vous assurer que la moindre de ses paroles retentissait comme un coup de fouet.
Moi, jeune homme bisexuel en mal de sensations fortes et d'une personnalité bien forgée pour me prendre en main. Rousseau disait : "Malheur à qui n'a plus rien à désirer". Ce jour-là il me fallait justement quelque chose à désirer. Ou plutôt quelqu'un. D'une dizaine d'années son cadet, j'étais largement inexpérimenté, alors qu'elle, du haut de ses trente-cinq ans, était déjà passée Maîtresse dans l'Art de la domination.
La rencontre était inévitable, et après quelques verres, nous passions à l'acte. J'étais tombé sous son emprise. Suite à cette soirée, nous avons échangé nos coordonnées. J'étais devenu son esclave.
Cela faisait déjà plusieurs semaines que je me triturais l'esprit pour trouver de nouvelles manières de satisfaire Maître Christine. Ce jour-là c'était le jour habituel des grosses séances, celles qui laissent des séquelles pendant plusieurs jours après. Je préparai donc mes affaires et descendis dans le métro afin de me rendre chez elle. Dans l'engin, j'avais l'esprit ailleurs, toujours préoccupé par cette question qui ne voulait pas se décider à me laisser en paix. Cela m'obsédait au point que je faillis rater l'arrêt de ma maitresse. Néanmoins, je parvins à me ressaisir à temps et à poursuivre mon chemin.
Au bout d'une dizaine de minutes de marche, je me retrouvai devant la porte de l'immeuble de ma vénérée, porte qui ne fermait pas - j'avais eu maintes occasions de m'en rendre compte tant j'étais dévoué à la personne si chère à mes yeux qui résidait en ces lieux - je poussai donc la porte comme à mon habitude et montai l'escalier l'air distrait. Seulement cette fois, j'avais l'impression dans l'ambiance même de la cage d'escalier, que je m'embarquais dans quelque chose de nouveau, un peu comme la première fois que j'avais monté ces escaliers. Je n'eus pas longtemps à attendre pour me rendre compte que mon pressentiment était justifié : pour la première fois, ma maitresse - qui à son habitude me faisait attendre au moins 5 minutes devant la porte de son appartement (c'était apparemment une manière de vérifier ma loyauté)- se tenait là, dans l'encadrement de la grande porte, elle m'attendait.
Sans même me laisser le temps de comprendre, ou même de lui demander ce qu'il se passait, elle attrapa mon sac que je tenais sur l'épaule gauche, et le jeta dans un coin en annonçant sèchement : "Jette ça, tu n'en auras pas besoin aujourd'hui.
Intrigué, je la dévisageai - sans trop r pourtant, de peur d'une sanction, je suis un esclave discipliné tout de même. Remarquant ma perplexité devant le déroulement des évènements, elle décida de prendre les devants et m'attrapa par le coup, m'étranglant presque, afin de m'entrainer dans son salon. Autre détail qui changeait de d'habitude : elle avait installé des tapis de lutte sur le sol du salon, et au bord de ces tapis, je pus distinguer des morceaux de cordes.
En me montrant l'installation, elle prit la parole de son ton ferme et sévère que j'aimais tant : "Tu as pu remarquer qu'aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres. J'ai eu une nouvelle idée et je vais t'en faire profiter." un sourire se dessina sur mon visage, j'essayais de le réprimer mais il insistait et finit par prendre le dessus "Aujourd'hui je t'offre l'occasion d'inverser les rôles, de ne plus rester un être inférieur, piétiné et maltraité." son visage jusqu'à ce moment resté neutre, se para d'un sourire ambigu, à la fois bienveillant et rempli de cruauté. Elle poursuivit "Tu te doutes bien que je ne fais pas ça sans raison. Effectivement, si tu veux prendre le dessus sur moi, tu devras mériter ta place. Cela me permettra d'assoir mon autorité sur toi et de te montrer que je ne suis pas uniquement ta maitresse parce que tu es docile, mais bien parce que je te suis supérieure."
Je commençais à comprendre le pourquoi du comment, ces tapis étaient donc destinés à ... elle m'interrompit dans mes pensées, voyant que je saisissais la situation "Nous allons lutter tous les deux sur ce tapis. Le but du jeu est, avec les cordes que j'ai posées sur les côtés de l'arène, de maitriser l'autre en l'attachant. Le perdant sera alors le trophée du gagnant, qui pourra donc faire ce qu'il veut de l'autre."
C'était ça... Elle avait réussi, sans même que je lui fasse part de la question qui me taraudait depuis des semaines, à comprendre ce que j'avais en tête, à déchiffrer les mécanismes de ma pensée encore mieux que je n'avais pu le faire.
Nous nous installâmes donc sur le tapis et commençâmes le combat. Au départ j'avais le dessus, une simple clé de bras me permit de la maîtriser sans trop de difficulté, mais la lutte ne faisait que commencer. Je la maintenais avec un bras dans le dos, essayant d'attr la corde pour l'attacher quand elle effectua une combinaison de mouvements qui m'échappe aujourd'hui encore, toujours est-il que je me retrouvai face contre terre, son imposante poitrine appuyée sur mon dos et ses mains maintenant mes bras étalés au sol par les poignets. Je parvins à me débattre et la lutte dura ainsi un long moment, du moins, un moment qui me parut extrêmement long, mais également jouissif. Lorsque la fatigue me gagna brutalement comme une maladie soudaine, je compris mon erreur : j'avais tenté de prendre le dessus dès le début, épuisant toutes mes forces, tandis que mon adversaire s'économisait depuis le début. Elle jouait avec moi mais en réalité c'est elle qui avait le contrôle des choses, et ce depuis le début du combat.
Lorsque le jeu commença à l'ennuyer, elle saisit une corde et m'attacha les bras derrière le dos avec une habileté stupéfiante, l'expérience transpirait de ses doigts qu'on aurait crû ensorcelés.
Elle me retourna et se leva, posant un pied sur mon torse : j'étais vaincu, transpirant et même en y mettant toute l'énergie dont je disposais, je n'avais pas pu parvenir à la maitriser. Chacun occupait donc sa place, l'ordre des choses était respecté.
J'avais cependant réussi à la fatiguer. Elle haletait, dans un magnifique mouvement de poitrine. La sueur luisant sur sa sublime peau d'ébène. Mon orgueil me rendait fier d'avoir réussi à fatiguer ne serai-ce qu'un peu la divine figure, mais mon esprit me rappelait que j'allais sûrement le payer très cher.
Mon esprit ne se trompait pas. La séance d'après fût rude et je compris que la seule chose que j'avais gagné dans ce combat, était le droit d'être puni avec une sévérité exemplaire pour avoir tenté de nuire à ma maitresse. Enfin... j'avais aussi gagné quelque chose d'autre, d'immatériel mais possédant bien plus de valeur que n'importe quel bien physique : j'avais gagné le droit de jouir d'une relation particulière avec ma maitresse qui me donna à partir de ce jour bien du plaisir.
Désormais, toute pensée de rébellion est tuée dans luf, et jamais je n'oserais avoir la vanité de tenter quoi que ce soit pour prendre le dessus sur Christine. Je suis son esclave dévoué, et ce qu'elle ordonne je l'exécute. Les choses me vont bien mieux ainsi, je sais que Christine est faite du bois dont on fait les Maître, et que je suis fait du bois dont on fait les esclaves.
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