Hélène 12 : Le Piercing
Hélène 12 : Piercing
Récit de Christine
La comptabilité, ce nest pas folichon, mais il faut bien la faire. Ca me bourre. Enfin un petit break, ça ne peut pas faire de mal, pensé-je, en levant les yeux vers lécran de surveillance vidéo.
Un couple bourgeois attend à la caisse, tournant le dos à la caméra. Une belle femme, dont le tailleur pied de poule flatte les formes opulentes, une abondante chevelure auburn qui boucle et qui roule sur son dos et ses épaules. Je zoome, des coutures soulignent les mollets de la belle.
Bas ou collant ?
Je fais remonter le champ de la caméra vers les cuisses et les fesses de ma cliente. Bingo, des bas, je viens de repérer le relief dune attache de porte-jarretelle qui déforme légèrement le tissu de la jupe, à mi-cuisse.
Culotte or not culotte : pas de marques, mais ça ne prouve rien, létoffe est assez épaisse pour dissimuler la présence dune lingerie.
Je dézoome, reprenant le couple en pied, dans toute la largeur de lécran. Une main fine, ornée dun petit diamant retrousse la veste de Monsieur, lui caresse les fesses, et se glisse dans la poche révolver.
Un homme objet, un sex-toy sur pattes ?
Madame se retourne vers la caméra, provocante, me sourit et envoie un baiser muet à lobjectif.
Hélène !!!
Je gicle du bureau, je vole dans lescalier, et je me précipite au comptoir.
- Ma beauté !!!
Linterpelée pivote sur ses talons, mais je ne lui laisse pas le temps de répondre et je lembrasse sur une joue, puis lui je vole un baiser sur les lèvres.
- Je suis si heureuse de vous revoir. Vous avez un peu de temps ?
- Pierre, nous avons un peu de temps, nest-ce pas ? Allez sil te plait ! Répond la belle quinqua
- Bien sûr.
- Montons dans mon bureau.
Mon cabinet de travail comporte un petit coin cosy, une table basse, un canapé Chesterfield, deux fauteuils assortis.
Je farfouille dans le mini-réfrigérateur, et je reviens avec trois flutes et une bouteille de champagne.
Je magenouille devant la desserte, dispose les verres, fais sauter le bouchon et je leur sers le breuvage pétillant. Ma position, sur un genou, me met juste à la hauteur de lassise du canapé. Une position idéale pour mater.
Hélène est alanguie contre son amant. Dans le mouvement, la jupe a remonté sur les cuisses généreuses et dévoile la chair satinée au-dessus de la lisière irisée des bas.
- Des bas, et un porte-jarretelles, ma coquine. Mais portes-tu une culotte ? lui fais-je remarquer
- Oui, mais cest parce ce vilain garçon adore me demander de lenlever dans les endroits les plus improbables. Et moi, je ne suis quune pauvre soumise exauçant tous les vux de son seigneur et maitre.
- Elle est devenue une experte, même avec les vêtements les plus ajustés. Complète son compagnon.
- Ta chevelure est magnifique, tu tes laissé pousser les cheveux depuis la dernière fois?
- Et pas que les cheveux, les fesses aussi. Me répond la bourgeoise dévergondée.
Eclat de rire général. Et la discussion continue, toujours sur ce ton badin quand la Sultane laisse tomber.
- Christine, je voudrais me faire percer, tu naurais pas une adresse sérieuse. ?
Je ne suis pas la seule à être surprise. Pierre ouvre des yeux tous ronds. Un silence sinstalle.
- Sil te plait Christine, tu peux maider, je ne veux pas tomber sur un boucher ou une arrière salle malpropre, et attr une saleté ?
Je saisis un bristol, jinscris une adresse, un prénom, un N° de téléphone.
- Appelez le de ma part, vous verrez, il est très propre. Il est installé du coté de Pigalle, il ne prend que sur rendez-vous.
Hélène range aussitôt la carte, mais notre entrain a disparu. La conversation se languit quand Monsieur propose.
- Nous avions prévu daller diner ce soir au restaurant, vous connaissez un coin sympa, où nous pourrions aller à pied, je ne veux pas bouger la voiture.
- Vous pouvez aller chez
.. Cest un quart dheure à pied. Ce nest pas une cuisine extraordinaire, mais on y est bien.
- Impec, Si vous êtes prêtes, on y va maintenant.
- Pardon !!!
- Chérie, nous tinvitons à diner. Mexplique la belle en cuisse. Cest avec plaisir. Ajoute-t-elle.
Le repas est très gai, surtout quaucune de nous deux naura à conduire. Nous parlons de tout et de rien comme de vieilles copines. Son compagnon se tait, visiblement heureux de notre bavardage. Je lui relate la visite de sa belle, pour préparer sa performance, quand elle sétait habillée en versaillaise coincée. En échange, elle me raconte sa rencontre avec son chéri. Quelle belle histoire romantique !
Pendant que son coquin séloigne, elle me fait cette confidence.
- Je suis si heureuse avec lui, Il est si attentif, et si doux, surtout quand il va me supplicier. Jadore ces moments avant le fouet, jai limpression dêtre le centre du monde, jai le cur qui bat à cent à lheure. Jen coule dexcitation. Et après il est très tendre. Jai limpression dêtre sa reine.
- En plus, jadore le contraste entre mon côté bourgeoise au dehors et soumise en dessous. Je porte de plus en plus souvent mon rosebud. Mais je veux faire plus, je veux abriter dautres marques de soumission sous mes vêtements, comme des bijoux se balançant sous ma jupe. Voilà pourquoi, je veux être percée.
Notre gentleman revient et interrompt cet échange si intime.
Nous repartons vers leur véhicule bras dessus bras dessous, tous les trois, coincée entre cette amante sensuelle et voluptueuse, et son amour à la fois si cruel et si tendre.
Récit de Pierre.
- Imberbe. Demain, il faut que je sois imberbe. Alors au boulot mon chéri ! Fait ma douce, en agitant un rasoir jetable spécial lady.
Cest vrai que nous avons rendez-vous demain lundi midi à Pigalle.
Elle sallonge sur le lit, trousse son déshabillé, replie ses jambes et écarte ses cuisses en position gynécologique. Jai un point de vue imprenable sur son mont de venus un peu replet. Son orchidée sentrebâille.
Je minstalle, avec mon petit matériel, ciseau, bassine deau, mon gel de rasage (peau sensible), et une pince à épiler.
Hélène passe régulièrement chez son esthéticienne, mais elle ne va pas plus loin que le maillot .Jaime quelle garde un peu de sa pilosité naturelle qui nest pas très fournie.
Mais nécessité fait loi. Je dégrossis le travail aux ciseaux, et je souffle pour balayer le foin coupé. Un petit soupir me répond.
Jattaque les choses sérieuses, je fais mousser la crème. Et je fais une première passe qui longe les grandes lèvres. Ma sultane à la chair de poule. De froid ? De peur de la coupure, ou dexcitation ?
De ma main gauche, je tends la peau et je passe le rasoir dans la mousse.
De cette façon, jarrive à traiter toute la zone externe du sexe de ma douce. Avant de continuer, je me recule, elle respire tout doucement, elle a posé son avant-bras sur ces yeux. Elle sabandonne à mes bons soins.
Tout doucement, jétire la petite lèvre pour dégager la grande, je passe le rasoir sur cette partie si sensible, jespère ne pas trembler. Son petit bouton ému, se décalotte, sa nacre rosit, et brille de cyprine.
Je recommence lopération avec lautre nymphe, un petit soupir accompagne la fin du rasage.
Maintenant, le plus périlleux : raser juste au-dessus du clitoris. Il ne faut pas que je tremble. Je préfère ne pas imaginer une coupure à cet endroit. Les petits soupirs se transforment en ronronnements. Un petit coup de serviette, et voilà, un beau galet fendu tout lisse.
Pour récompenser Madame de sa patience, je passe un petit coup de langue sur le bourgeon insolent.
Il reste la zone du périnée.
- Met toi à quatre pattes et ouvre-toi.
Ma belle sexécute. Jhésite à utiliser une lame à cet endroit par crainte de la blesser. Et puis il ny a que quelques brins de duvets follets.
- Sois courageuse. Je vais y aller à la pince.
- Fais de moi ce que tu veux, me répondelle avec une toute petite voix alanguie.
Jarrache le premier follicule, un petit aie me répond. Mais, est-ce une impression, jai cru voir son illet palpiter ?
Je veux en avoir le cur net. Je lubrifie mon majeur avec un reste de mousse, et je le pousse dans le cratère qui laccueille sans résistance. Je tire sur un petit poil qui cède presque aussitôt. En retour, lanneau se contracte autour du doigt. Jintroduis aussi mon index, le croupion adoré frétille.
Je poursuis léradication du duvet de Madame. La contraction anale est plus énergique. Je reprends lépilation, à chaque fois le spasme serre de plus en plus fort mes phalanges, les miaulements de plaisir et de douleur se calent en rythme sur chacun des arrachages. Ma beauté au cul opulent soupire daise.
Voila, jen ai terminé , le pourtour de lanus est lisse. Jôte mes doigts et donne un petit coup de langue sur lillet chauve.
- Cest tout. Cest déjà fini. Regrette ma sultane.
Elle se retourne, matt par le Priape, et mattire sur le lit.
- Monsieur, vous mavez émoustillé, préparez-vous à en subir les conséquences.
Tout le dimanche, nous jouons avec le corps de lautre, sachant que toute activité sexuelle nous sera interdite, ou au moins sévèrement restreinte, pendant la cicatrisation.
Récit dHélène.
- Tu es bien sûr, tu veux y aller.
- Ninsiste pas mon chéri, sinon je vais de manquer de courage.
Et jappuie sur le bouton de linterphone. La ventouse magnétique claque et la porte sentrebâille. Nous entrons dans le hall dun immeuble, propre mais sans cachet.
Nous suivons les informations données à lentrée, et nous nous retrouvons devant une porte portant un petit panneau : A. A
... Piercing, uniquement sur rendez-vous. Sonnez, entrez et installez-vous dans la salle dattente.
Sur la petite table de lantichambre, quelques revues, de tatouages, et de piercing que je feuillette distraitement.
- Madame, Monsieur, sil vous plait.
Un homme en blouse blanche nous invite à le suivre dans le local attenant.
Cest une grande pièce claire, propre, un coin bureau, et un coin style cabinet médical avec un fauteuil gynécologique
- Vous avez appelé pour un piercing des grandes lèvres et un Néfertiti.
Il nous présente deux photos. Et il poursuit
- Cest bien ça, je préfère toujours vérifier avant.
- Oui cest bien ce que je veux
- Bien, si vous êtes prête, on peut y aller, installez-vous !
Je laisse tomber ma jupe. Je suis en culotte toute simple, et bas autofixants. Je nai pas fait de frais, je nai pas lintention de séduire. Mon acte damour doit rester entre Pierre et moi, pas de chichis inutiles.
Cet homme naura à réaliser que des gestes techniques. Je ne veux pas être sexy pour lui. Je me débarrasse de mon slip et je minstalle dans les étriers, en avançant mon bassin pour bien dégager mon sexe.
Une sensation humide et froide. Le praticien vient de me désinfecter
Je sens un pincement sur ma lèvre droite, puis un étirement. Une pression aigue sur ma peau puis une douleur intense, je sens laiguille traverser ma chair. Je broie la main de mon amour, je bloque ma mâchoire pour ne pas crier.
- Cest presque fini, je pose lanneau. On fait un break avant dattaquer lautre.
Je tourne la tête vers Pierre, il me renvoie un pauvre sourire. Je lui caresse la joue.
- Ca va aller mon chéri, ça va aller.
- Madame, on peut continuer ?
- Oui sil vous plait.
Jai aussi mal pour le deuxième acte que pour le premier perçage, mais il ny a pas deffet de surprise, je sais à quoi mattendre
- On passe au clitoris tout de suite, ou vous préférez souffler.
- On attend un peu.
Jessaie de dompter la douleur de mon sexe en pratiquant une respiration rapide, le petit chien. Amusant, moi qui nai pas eu d et nen aurai jamais, je pratique un exercice daccouchement.
- Sil vous plait, vous pouvez y aller.
Avec ses mains gantées, il dégage mon bourgeon, puis il tire la peau du capuchon avec la pince. Jai peur. Et sil mestropiait.
Il appuie laiguille, je sens la pénétration au ralenti, dabord le perçage de la peau, puis la traversée de la chair, et enfin la sortie de la pointe. Jai atrocement mal, il passe le Néfertiti. La souffrance décroit doucement.
Une sensation de fraicheur, il me passe avec douceur une lingette désinfectante sans alcool.
- Voilà cest fini.
Jenlève mes jambes des étriers, et je resserre mes cuisses. Quelle sensation étrange que de de sentir ces corps étrangers frottant contre ma peau.
Je ne ressens aucune stimulation, à peine une gêne, et une sorte de douleur lancinante en arrière-plan.
- Je remets ma culotte ?
- Cest mieux sans, vous éliminerez une source de frottement. Me répond notre perceur.
Après avoir enfilé ma jupe, je massois précautionneusement au bureau. Pierre rédige le chèque et lui tend.
Notre praticien prend le temps de nous expliquer en détail les précautions dhygiène, et de désinfection ; il nous tend un flacon de solution désinfectante.
- Jai entendu dire que la salive avait des propriétés antiseptiques. Lance Pierre.
Notre hôte marque un temps darrêt, interloqué, puis il sourit.
- Cest vrai, mais soyez délicat, au début, et malgré tout ne négligez jamais de désinfecter. Lui répond- il.
Et nous voici sur le trottoir, et direction le parking. Une fois descendus au niveau où est garée notre voiture, je maccroche au bras de mon coquin et je me colle à lui.
- Chéri, ça me fait tout drôle sans culotte, dans un souterrain.
- Ce nest pas la première fois que tu as le cul en liberté sous ta robe.
- Oui, mais cest un souterrain, je suis toute émue.
- On ne peut pas, il faut laisser cicatriser.
- Mon amour, jai mon rosebud dans mon sac, place le moi.
- On ne peut rien te refuser, allez, allonge toi sur le capot.
- Mais, mon cur, on est en face de la caméra de surveillance.
- Justement, cest encore meilleur avec un peu dexhibition.
Il me plaque sur la voiture, il mécrase sur la tôle. Il pose ses deux mains sur mes chevilles, puis il les remonte le long de mes mollets, puis de mes cuisses. Arrivé à mon cul, il sarrête et me laisse savourer. Puis, dun grand mouvement il fait voler la corolle de ma robe, dévoilant mon superbe croupion de quinqua dévergondée. Je sais que le meilleur est à venir. Il écarte mes fesses, et dépose un filet de salive dans ma raie. Puis pour être sûr que je suis bien lubrifiée, il me pénètre loignon de sa langue. Je ronronne.
Puis il sécarte, et je sens la sensation délicieuse du petit ( moyen, ? gros ?) bijou qui me force. Ma rondelle sélargit, puis, pop, se resserre sur la tige mince du plug métallique.
Je me retourne, en gardant ma jupe troussée. Je couche sur le capot
Il comprend mon invitation et sagenouille. Dabord un baiser léger. Puis sa langue sactive sur mon bourgeon, je roucoule. La douce jouissance monte de mon bassin. Soudainement, une fulgurance, me traverse. Pierre vient de heurter mon piercing. Je gémis en serrant les dents. Une peur panique menvahit. Et si javais perdu toute sensibilité. Et si ma caresse préférée ne me procurait plus que de la douleur.
Mon amant revient sur mon bouton érigé et laspire. Quelle stimulation agréable, une onde de bonheur me traverse. Mon amour passe sa langue en douceur sur mon bijou. Une stimulation quasi électrique me parcourt amplifiant la montée du plaisir. Je spasme de plaisir. Je perds pied.
Une caresse sur mon mont de venus, puis je sens le tissu qui se rabat sur mon ventre.
Jai les jambes molles, Pierre me relève en me soutenant, je maccroche à lui. Je prends son visage entre mes mains, je baise ses lèvres, puis ny tenant plus je glisse ma langue dans sa bouche. Patin denfer.
Nous nous séparons en riant. Et nous montons dans la voiture.
Le premier ralentisseur, à la sortie de la spirale me rappelle de bons souvenirs.
Nous stoppons devant la barrière, et mon coquin introduit le ticket pour faire lever la barre.
Je surprends le regard du gardien, encore ahuri de sa précédente vision.
Je lui envoie un baiser muet, puis prise dune soudaine inspiration, je dégrafe ma ceinture et je magenouille sur le siège, le cul vers la fenêtre. Je me trousse.
Mon coquin démarre, laissant le cerbère à cette vision paradisiaque.
Sur le périphérique, une idée étrange me traverse, probablement stimulée par mon agace-cul.
- Chéri, jy pense, pendant la cicatrisation, il nous reste la sodomie.
- Bonne idée. Jimagine bien un menu oignon farci et tarte aux poils.
- Et en dessert, ou en entrée, sucre dorge et chantilly. Lui rétorquai-je.
La période de cicatrisation fut pour moi un paradis de sensualité.
Pour éviter toute macération, je mis mes culottes au rencart pendant un mois. Et il y bien longtemps que je ne portais plus de collants. Quel plaisir de monter lescalier devant mon coquin, avec les conséquences que vous imaginez
En plus, Pierre a tenu personnellement à me prodiguer les soins nécessaires.
Mesdames, connaissez- vous le plaisir davoir lamour de votre vie, à genoux, soccupant de votre intimité, la nettoyant, la chouchoutant.
Sans compter que nous appliquâmes scrupuleusement le régime mis au point sur le chemin de retour.
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