Lulu 2

LULU 2

Je me fous de ta chute. Parle-moi enfin de ma femme. Que fait-elle dans cette boîte la nuit quand je travaille au port ?

- J’y viens. Comme beaucoup j’ai attendu ce qui devait être le clou du spectacle, la grande et nouvelle attraction. Trompettes sonnez, Barbara si attendue se présente, entourée d’écharpes multicolores fixées au cou, à la taille et sur les hanches. En musique, elle entame la célèbre danse des voiles. En tournoyant comme une ballerine sur ses escarpins, elle sème au vent, un voile par ci, un voile par là, découvre des éclairs de peau à tous les niveaux. Quand verra-t-on un sein ? Ah ! L’intérieur d’une cuisse se libère. Chacun cherche à surprendre du regard la prochaine apparition.

Sous le fard, on devine un sourire un peu figé surprenant chez une vedette de Paris. Le maquillage rend le visage mystérieux. La salle retient son souffle, deux seins se libèrent progressivement. Bientôt nus ils annoncent le dénouement proche, les voiles jonchent le sol. Déjà la croupe en transes joue avec les derniers accessoires. Barbara tourne comme une toupie, perd sa dernière protection, fait l’étonnée et cache son sexe des deux mains pour sortir à reculons.

Le public applaudit, hurle, fait un rappel. On bisse, c’était trop rapide, on veut voir un ralenti. Le vacarme monte, l’émeute menace. La strip-teaseuse revient sur le devant de la scène; un éventail rouge cache son sexe, sa main droite est posée sur son cœur, le bras dissimule les tétons. Elle regarde la salle, les feux de la rampe l’éclairent, elle ébauche une courbette, plie un genou, ouvre ses bras. La salle pousse des hourras ravis à la vue de sa toison pubienne noire et des seins mis en mouvement. Je n’en crois pas mes yeux, cette silhouette, je la connais, ce regard familier, cette mine ravie du succès emporté : ciel, Barbara la vedette, c’est ma belle-sœur. Voilà !

- Tu as cru la reconnaître, et si tu t’étais trompé?

- Je me suis pincé, j’ai cru à une hallucination.

J’ai attendu dans ma voiture près de la sortie des artistes. Environ une demi-heure plus tard le présentateur et le videur sont sortis, entourant la vedette, ils sont montés en voiture. J’ai suivi. L’auto s’est arrêtée devant ta porte. J’ai vu Barbara entrer chez toi, mais au matin pour toi elle était redevenue Lulu sans doute.
- Tu es sûr de ce que tu me dis ?

- Mercredi, jeudi ,je suis retourné à La lune bleue. J’ai mis une perruque et des lunettes et me suis placé à l’avant. Il y avait un monde fou. Même spectacle, même engouement. Une chose est certaine, le salut final, bras écartés, foufoune exposée et seins agités n’est pas une pose due à une distraction, mais bien calculé pour jeter le trouble dans les caleçons. De jour en jour, Barbara prend du poil de la bête, s’enhardit et étale mieux ses atouts ! De plus reçois-tu des femmes la nuit. Quelle femme peut entrer chez toi en pleine nuit ?

- Et toi tu n’as pas raté une séance pour te rincer l’œil en reluquant ma femme à poil !

- Je voulais être sûr de moi avant de t’en parler. Et puis quoi, j’ai reluqué ta femme à poil, ce n’est pas moi qui l’ai dévêtue. Elle fait ça toute seule avec élégance pour qu’on la regarde. Elle sait qu’elle est belle et se montre. C’est un cadeau pour tous les célibataires et pour ceux qui couchent avec des moches ou avec des vieilles. Chaque soir les hommes se pressent à la porte pour l’admirer. C’est un spectacle ouvert au public, ta femme s’exhibe, je regarde. Je n’aurais pas fermé les yeux si Barbara avait été une autre, donc je ne les ferme pas parce que c’est ma belle-sœur !

Simplement pour l’avoir suivie à l’aller et au retour dans la voiture qui vient la chercher après ton départ et qui la ramène avant ton retour, je suis en mesure d’affirmer qu’elle exerce une activité nocturne. Et comme je l’apprends de toi, c’est à l’insu de son mari. Pour le moment les spectateurs admirent une parisienne. Mais les photos exposées devant la salle ne feront pas illusion longtemps.
Le premier qui la reconnaîtra répandra la nouvelle dans la ville. Prépare-toi à réagir aux questions !

- Pffou! Tu viens de m’asséner un sacré coup. Mais pourquoi, dis, comment en est-elle arrivée là ? Et pourquoi ne pas m’avoir consulté avant de se jeter tête en avant dans ce spectacle de nu?
- Tête en avant ? Pas seulement la tête, crois-moi ! Bof, elle est belle, un recruteur l’aura remarquée, approchée et lui aura fait miroiter de gros gains, faciles, rapides. Ne cherche pas plus loin ! Elle expose son capital pour en tirer les intérêts. Montrer sa chatte ou son cul, le soir pour du pognon n’est pas interdit.

Après notre discussion, je décide de voir, de mes propres yeux, le spectacle de ce samedi soir. Un collègue accepte de me remplacer au travail. La perruque et les lunettes de Claude me rendent méconnaissable. Claude m’assure aussi que les lampes aveuglent les danseuses sur scène, elles ne distinguent pas les spectateurs. Personne ne me connaît dans l’établissement. J’assiste au spectacle. Le clou annoncé est le spectacle de Barbara, il faut tenir jusqu’à la fin! On ne la reverra pas pendant deux bonnes semaines, annonce-t-on. Elle est belle. Oui c’est bien ma Lulu, je devrais être fier d’être le mari d’une pareille beauté !

La plus hardie, la plus dévêtue, la plus exhibitionniste, c’est-elle. Sous la toison, j’ai reconnu le trait de son adorable minou. Et ce grain de beauté sur la vulve. J’ai entendu aussi les commentaires graveleux autour de moi .Je rassemble les bribes des habitués :

-Elles finissent toutes par y passer. -Ce Richard est un sacré chasseur. Dans un mois au plus, Barbara passera à la casserole, il l’a parié avec un de mes amis. -Et après il l’offrira aux plus offrants. -Souviens-toi, il y a deux mois, Chérie-Chérie a couché avec tous les riches du coin avant d’être expédiée à Paris.

Je m’empresse de rentrer à la maison. Je veux une explication dès cette nuit. Je vais remettre les pendules à l’heure.
J’ai rangé ma voiture au garage. Dans le noir je réfléchis à la meilleure manière d’aborder le sujet. Une voiture s’arrête. Le reflet des phares s’éteint. La clé tourne dans la serrure : ce soir, elle a fait vite. Oui mais elle n’est pas seule ! Elle rit, discute avec un homme, l’appelle Richard, l’invite à venir boire un dernier verre au salon.

La soirée a été un succès remarquable. Selon Richard, tout le mérite en revient à la nouvelle vedette. Il envisage de l’employer à plein temps, ici, mais surtout de lui organiser une tournée dans tous les cabarets de France et de Navarre. Il a des relations en Suisse, en Belgique, au Luxembourg et en Afrique du nord. Si elle le désire, elle va voler de succès en succès dans toutes les capitales d’Europe, mais aussi en Afrique où les élites adorent les belles femmes blanches.

Richard a des amis bien placés partout.

- Un talent comme le tien ne peut pas se confiner dans une petite ville. Mais la saison est lancée, le temps presse. Ce que tu as gagné en une semaine n’est rien à côté de la fortune possible.

Ils trinquent, elle rit de bonheur à la pensée de la notoriété proche, des applaudissements promis et du compte en banque imposant. Le second verre la libère, elle exulte, remercie, jure qu’elle est prête à affronter tous les obstacles. Elle consentira des sacrifices s’il le faut

-Une aussi belle détermination s’arrose, Jete ferai connaître la gloire,et les honneurs. Tu feras fortune si tu suis mes conseils, se réjouit le cabaretier.

- Je reviendrai couverte de lauriers et avec un magot pour mon mari?

- C’est promis, tu as des dons incroyables. Tiens, il faudra modifier le spectacle !

- Ah ! Déjà ? Comment ?

- Tu garderais, par exemple, ton string et pour saluer, tu le tirerais jusqu’à le faire disparaître dans ta fente ! Les mecs en deviendraient fous. Montre-moi !

Elle glousse, se tait.

- Oui, avec naturel, sans fausse pudeur.
Vraiment tu comprends vite ce qu’on attends de toi, c’est impressionnant. Exactement comme ça. Tiens, regarde l’effet sur moi. Si tu pouvais savoir comme j’ai envie de toi !

D’une voix avinée, elle proteste :

- Stop, je suis mariée. Tu m’as promis de me respecter. Alors ne me touche pas !

- Non seulement je te respecte mais je t’adore. Mais une bonne relation entre une star et son agent demande un minimum d’intimité. Allez, si tu veux faire carrière avec moi, c’est-ce que tu veux ? il va falloir commencer par oublier tes préjugés de petite provinciale. Au début, souviens-toi,tu ne voulais pas quitter ta culotte et tu as évolué, tu n‘as plus peur de montrer ton minou ou ton cul devant une assemblée d‘hommes.! Il faut continuer à balancer les idées stupides de pudeur, de chasteté et autres balivernes !

- Oui, mais mon mari ?

- Oublie-le un moment ! En pleine nuit, le pauvre diable se crève pour ramener, au bout du mois, un salaire que tu gagneras en moins d’une semaine. Pense à sa joie quand tu lui offriras une fortune gagnée en spectacle artistique. l faut des braves types comme lui pour faire tourner la machine. Mais toi, tu appartiens à un autre monde, tu vas briller, être adulée, figurer à la une des revues. Alors, tu voudrais sacrifier un sort brillant à des règles destinées à maintenir les médiocres à leur place. Tu vaux beaucoup mieux !

- Non, pas ça ! Tu me troubles avec tes baisers dans le cou.

- Il reste un fond de bouteille, il ne faut pas gaspiller, on partage ! A ta santé.

Ils doivent vider leur verre.

- Oh! Richard ! Tu m’avais promis…

- Oui, mais je ne savais pas combien tu étais douée. Ce soir, il y a des dizaines d’hommes qui s’endorment en pensant à toi, à ton minou dévoilé et à ces seins si sensibles et les heureux mâles bandent ou se masturbent !

- Oh ! Tu crois ? Ta main me chatouille. Ah ! Richard. On ne devrait pas. J’ai sommeil !

- Juste un peu. Tu as sommeil ? Je vais te tenir éveillée. Viens contre moi.

Sent-elle les caresses sur son dos découvert ?

- Je ne connais rien de plus doux que la peau de tes seins. Ah ! Si, là, le haut des cuisses, si tu permets, je vais comparer. Exactement sous le sexe, la peau est toute lisse, toute fine.

Au passage, son index a touché la vulve où le tissu est resté coincé. Il hume son doigt et prétend s’enivrer du nectar féminin. Barbara n’a plus la force de protester. Il entreprend de la déshabiller, l’empêche de chuter, arrache le soutien-gorge, fait passer les pieds au-dessus du string tombé sur les escarpins, l’embrasse à pleine bouche et agite en même temps une main sur le mont de Vénus, puis sur les bourrelets de la vulve. Elle est comme hypnotisée, ne proteste plus, se laisse faire, toucher, embrasser. La chambre est toute proche, elle le guide, bouche toujours prisonnière de celle du manager. Il continue à annoncer le programme à coups de « tu verras ». Elle y croit, elle veut bien, il l’allonge sur le lit, il se fraye un chemin entre les cuisses qui obéissent à la pression des mains.

Après l’effeuillage volontaire en boîte, il ouvre les feuilles de la chatte. Je suis discrètement monté, de la porte, je constate que Richard n’aura pas eu besoin d’un mois pour arriver à ses fins. Au milieu de chaque grande lèvre, il appuie un pouce, tire sur les bords et découvre une large plage rose clair, toute humide en forme de losange : le sexe est grand ouvert. La bouche se précipite sur ce fruit succulent. La langue parcourt le large sillon de bas en haut, redescend, pointe sur le rond fripé de l‘anus, remplacée par un index curieux caché par l’ascension du visage sur l’ouverture béante. Un instant, la langue épaisse s’attarde sur l’entrée du vagin, puis bien étalée, elle répand sa salive sur toute la largeur du con, soumis au plaisir de cette caresse gourmande.

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