Julie 2
Déjà quinze jours. Antoine et moi filons le parfait amour. Téléphone, SMS et rencontre dès que nous le pouvons. Cest toujours chez lui que ça se passe. Chez moi, je nose pas. Cest une partie de ma vie que je ne peux pas partager encore avec lui. Dailleurs je ne le désire pas.
Tu es rentré, Laurent. Tu as exigé de rencontrer Antoine pour me donner ton accord pour cette relation. Vous vous êtes croisés dans un bar. Pour Antoine cette rencontre avait lair fortuite, mais il nen était rien. Javais une boule au ventre, tant jétais angoissée à lidée que tu puisses interrompre notre relation. Voilà que je me trouvais avec mon éducateur et mon amoureux, un petit peu gênée aux entournures. Mais ça sest plutôt bien passé. Tu tes présenté comme mon prof particulier du temps du lycée.
Cest vrai que javais un peu oublié comment tout à commencé
Jétais en terminale, pas mauvaise élève mais un peu glandeuse. Un vrai dilemme, pour passer le concours auquel je voulais accéder, il fallait que je me mette au boulot sérieusement. Ma mère ma dit :
Julie, fini les sorties. Si tu veux que ça marche cette année, il faut donner un coup de collier. On est prêt à te payer des cours particuliers, mais il faut que tu mettes du tien. Je connais quelquun qui assure, cest Laurent il est prof. Tu te souviens, il est déjà venu manger.
Visiblement, je lavais zappé. Sans doute je lavais salué quand il est venu, mais sans plus. Je dois dire que le calme et la sérénité que cet homme dune quarantaine dannée ma rassurée à notre première rencontre. Son exigence, sa fermeté me convenait, il ny avait jamais de dureté ni colère, il est vrai que je jouais le jeu. Ses mains quand elles guidaient mon crayon et me frôlaient, sa voix grave mélectrisaient. Il avait ouvert ma boite à fantasme.
Après les cours je me faisais seule un cinéma, la main dans la culotte. Je me mettais dans un état dexcitation incroyable, dautant quà lépoque mes caresses ne me donnaient pas encore dorgasme et mon excitation ne pouvait que difficilement se calmer en me pinçant très fort les seins jusquà la douleur.
Plusieurs fois, je lai accueilli alors que je métais branlée pendant plus dune demi-heure. Ma culotte était trempée mes doigts sentaient le sexe. Javais limpression quil ne pouvait manquer lodeur de sexe que je dégageais. Javais honte de moi. Il ne semblait se rendre compte de rien et donnait ses explications avec calme. Après les cours je reprenais mes activités masturbatoires, parfois avec des pinces à linge sur les seins. Je mintroduisais aussi divers objets dans lanus que je faisais aller et venir. Puisque mon sexe, était alors encore un organe inerte, le plaisir que je prenais était intimement lié à la douleur. Et la douleur les dilatations que je minfligeais suffisaient à mapaiser
A lépoque je nétais plus vierge depuis longtemps, jétais ce quon appelle une fille facile. Jenquillais les aventures sans beaucoup dintérêt pour faire comme les autres. Jétais attirée par le corps des garçons, jaimais me frotter contre leur peau, je me laissais prendre avec passivité attendant un plaisir qui ne venait jamais. Jétais une fille définitivement frigide. Cest du moins ce que je me disais.
Maintenant javais 18ans, javais mon bac et lorientation qui allait avec. Javais réussi à convaincre ma mère que javais encore besoin de soutien. Comme le blé nétait pas un problème, elle avait accepté. Je kiffais de plus en plus Laurent. Avec lui je comportais comme une petite dévergondée, je voulais quil me considère comme une femme désirable.
A la fin dune séance, il ma annoncé que cétait fini, quil ne me faisait plus progresser et quil fallait mieux en rester là.
Mais Laurent, cest faux, jai protesté, Tu me donnes lassurance qui est nécessaire pour mes études, sans toi je suis paumée. Je suis prête à tout pour que tu fasses de moi une femme.
Trouve-toi un garçon de ton âge a-t-il répondu. Moi, jai 40 ans, des s, un divorce sur les bras, une pension alimentaire. Je nai aucune intention de mencombrer dune gamine amourachée.
Les larmes coulaient sur mon visage, je ne pouvais retenir mes sanglots. Il ma prise dans ses bras.
Julie, je sais depuis longtemps que tu te fais des idées sur moi. Je taime bien, mais une relation entre nous ne serait pas raisonnable. Cest avec des garçons de ta génération que tu trouveras lAmour, la plus belle chose qui puisse tarriver, pas avec un type comme moi.
Je lui fis alors un bilan de mes aventures passées.
Jai besoin de toi Laurent, jai repris, je ferai tout ce que tu veux pour faire de moi une femme, plus une gamine amoureuse, mais une vraie femme qui sait se comporter devant les choses de lamour et du sexe.
Il sest assis sur une chaise. Il ma regardé et a dit.
-Tu saisis bien ce que tu me demandes. Ne te berce pas dillusions, tu nauras jamais lamour que tu recherches avec moi. Si je téduque, si je te guide, tu devras mobéir en tout sans jamais attendre damour en retour. Ta vie sentimentale et sexuelle devra mêtre transparente. Cest ce que tu veux ?
-Oui, cest ce que je veux.
-Déshabille-toi, Julie. Complètement!
Il mavait pris de court. Jôtai un à un mes vêtements en essayant de ménager mes effets.
Je ne tai pas dit de faire la pute, Julie. Je tai demandé denlever tes fringues pas plus.
Jétais maintenant nue. Les mains cachant ma toison pubienne.
Approche. Lève les bras.
Ses mains se sont posées sur mes hanches.
-Finalement, tu es une jolie. On devrait faire quelque chose de toi, mais il va y avoir du boulot.
Ses doigts se sont attardés sur mes poils.
-Il va falloir choisir. Soit tu deviens une fille nature, soit une vraie dame. Pas les deux. Donc, puisque tu veux avoir du poil au ventre, tu dois en avoir aussi sous les bras et sur les jambes. On verra si tu aimes. Et puis, surtout pas de déodorant et autres trucs chimiques Du savon rien de plus. Et puis, une sauvageonne ne porte pas de sous-vêtements, donc pas de culotte et soutif jusquà nouvel ordre.
Je mattendais à tout sauf à ça.
-Ecarte un peu les jambes.
Les bras au-dessus de la tête jai desserré les jambes ses doigts se sont insinués entre mes lèvres intimes. Il les a portés à ses narines.
-Mais dis donc, tu sens la femelle bien chaude. Cest quand la dernière fois que tu as baisé.
-Il y a 3 trois semaines pendant les vacances, cétait un copain après une fête décole, dans sa voiture sur un parking.
-Et vous avez mis une capote pour faire vos cochonneries ou il ta juté dedans ?
-Il est parti en moi, avouais-je, génée. Il navait pas de présa sur lui.
-Et toi, tu nen navais pas, idiote. Et en plus tu las cru. Tous les connards font le même coup pour pouvoir éjaculer dans une chatte. Donc demain tu tachètes une boite 24 préservatifs et tu fais le test HIV. Un jour cest ma queue que tu auras au fond de toi, mais il va falloir le mériter. Une fois quil ta juté dedans tu las nettoyé avec la bouche ?
Jai fait non de la tête.
-Tu suces au moins?
Jai fait non de la tête.
-Et je présume que tu tes aussi fait démontée la rondelle par le premier venu à qui tu as tourné le dos ?
-Non, non. Personne ne me la fait.
Il ne ma rien demandé sur mes pratiques solitaires heureusement...
-Et bien, cest un bon point pour toi. Tu en as du boulot et des trucs à apprendre. Tous les soirs, maintenant tu vas te branler la moule pendant au moins un quart dheure en rythme avec ta respiration. Je veux que tu apprennes à connaître ton corps.
Là-dessus, il ma quitté.
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