Le Bouchon Trop Loin 5
Le bouchon trop loin 5
Enfin Dimanche ! Je regarde la télé, Anne lit une revue. Je suis un peu fébrile, ce soir les spermatozoïdes de Jean vont au cimetière et je vais en mettre des tout neufs à la place.
- Jean a appelé ce matin.
- Ah ? Quand ça ? Demandé-je car je ne l'ai pas vue téléphoner.
- Quand tu étais dans le garage, tu réparais une étagère, un équerre qui n'a pas tenu, je sais pas quoi.
- Et quelles sont les nouvelles ?
- Il me propose de partir trois semaines en juin, faire la côte Espagne Portugal. Un hôtel différent chaque soir au bord de la mer. Il n' y a pas encore la marée des touristes, on est tranquille sur la route.
- Tu vas demander des congés en juin, ta boîte ne va pas ment accepter.
- Je ne pense pas, ça s'est déjà fait, du coup ça leur fait du monde pour les mois de vacances où tout le monde veut partir.
- OK ! Je n'en ai pas parlé hier mais pour la contraception, tu fais quoi ? Pilule ? Autre ?
- La pilule, pas question. Tu as vu ma mère ? Comment elle était jeune et comment elle est devenue ? Tu veux me voir avec des hanches pareilles. Non non.
- Mais, C'était il y a quarante ans, il n'y a plus ces problèmes.
- Oui ben je ne veux pas le savoir. Une fois que tu as la cellulite, ça ne part plus, je ne prends pas le risque même à une chance sur mille.
- La pilule du lendemain alors ?
- Non ! Aucune pilule ! Dit-elle fermement.
- Un diaphragme alors ?
- Avec sa grosse bite, il va tout défoncer, en moins de deux le diaphragme ne sera plus en place.
- Un stérilet ?
- Ah non ! Tu te rappelles Martine, infection et tout, elle en a chié la pauvre. En plus ça fait mal à la mise en place.
- Me rappelles pas, tu me sors un truc d'il y a vingt ans et d'un cas sur je sais pas combien.
N'étant pas spécialiste, elle peut me raconter n'importe quoi. Quant à demander à Martine, je ne sais même pas où elle est.
- Je suis nature, sans artifice et j'en suis fière vois-tu.
- Certes ! Mais ce que je vois, c'est qu'avec trois fois par semaine et le mois de juin, à mon avis, à fin juin dernier délai, t'es enceinte, ça ne te fais pas peur ?
- Mais je ferai attention. Remarque, il m'a dit qu'il serait heureux d'être père à nouveau.
- Auquel cas, c'est sa femme qui sera contente.
- Ils sont séparés mais pas divorcé.
- Paaarfait ! Il te laissera tomber dès que tu seras en cloque.
- Mais non, il n'est pas comme ça !
- Bien sûr, tu le connais depuis si longtemps
- Il m'a dit que pour l'élever, si ça arrivait, il participerait financièrement. Tu te rends compte, faire un bébé à quarante ans, c'est merveilleux.
Mais où veut-elle en venir ? On est sur une autre planète ou quoi ?
- Ben je vois que vous avez des projets. Redescends sur terre ma pauvre ! À quarante-deux ans avec ton amant mais où tu vas là ? Arrête de divaguer ! De tout façon, tu ne peux pas être enceinte.
- Ah bon , pourquoi ?
- Parce que cette fois tu auras des vergetures, tu en as réchappé à tes deux accouchements, mais à ton âge tu vas y passer. Tu te rends compte ? D'horribles vergetures sur ton ventre parfait, tu ne vas pas le supporter.
- Pfff ! Ce que tu es bête !
- Et toi tu délires.
Elle retourne à son magazine.
J'ai perdu le fil de mon émission, je zappe, j'ai trop la tête à autre chose pour suivre quoi que ce soit. Dans quoi me suis-je fourré ? Elle, si raisonnée et sage, comment a-t-elle pu dévier à ce point ? Bon sang ! Qu'ai-je fait pour mériter cela ? Je ne sais pas comment ça va finir, j'ai totalement perdu le contrôle. Est-il possible qu'elle ait envie de se faire engrosser par son amant ? Je n'en sais rien. A priori ça m'en a tout l'air, c'est l'impression qu'elle me laisse et elle m'en parle toute guillerette.
- Dis-moi chéri. Si, par amour, je te demandais de te faire castrer, tu le ferais ?
Les bras m'en tombent jusqu'aux antipodes. Il n'y a pas de trou assez profond pour dire à quel point je suis tombé bas. Néanmoins je rentre dans son jeu.
- Ben pourquoi pas, si c'est par amour on peut tout faire. Pourquoi cette question ma chérie ?
- Rien, comme ça mon amour.
Elle lit sans lire son magazine.
- Petite coquine ! Je vois où tu veux en venir. Dis-je affectueusement.
- Ah ?
- Et oui, tu me demandes ça parce que tu voudrais que Jean soit sûr que ton est de lui. Je me trompe ?
- C'est ça, mais je n'osais pas te le dire, tu comprends, c'est délicat.
- Je comprends. Et tu voudrais ça pour quand ?
- Je sais pas, rapidement, dans quinze jours, il faut le temps pour se renseigner.
- Tu sais, un médecin ne coupe pas les couilles, ou quoi que ce soit d'autre, sans bonne raison. Ça ne va peut-être pas être possible.
- On ira à l'étranger s'il le faut.
- Bien vu. Enfin ça me chagrine un peu de perdre mes bijoux, si je trouve à baiser ailleurs je ne vais pas pouvoir.
- Tu sais, quand on n'a plus de couilles, on n'est plus attiré par ça. Donc ça ne te manquera pas.
- Tu as raison. Si tu le désires vraiment alors c'est d'accord.
Elle vient à moi et me serre dans ses bras.
- Oh mon chéri ! Oui je le désire ! Tu es le meilleur des maris. Merci, merci, merci !
Elle me fait plein de bises sur la figure.
- Je vais demander qu'on les mette dans un petit bocal avec du formol et je les mettrai dans le tiroir de ma table de chevet. Le soir je les sortirai et je pourrai voir la plus grande preuve d'amour qu'un homme puisse faire à sa femme. Quand je le dirai à mes copines, elles vont être vertes de jalousie.
- Je pense plutôt qu'elles vont gerber mais c'est toi qui voit.
- Ah tu crois ? En tout cas, je le dirai demain à Jean.
Que fais-je ? Je lui dis tout de suite qu'elle aille se faire voir ou bien j'attends qu'elle l'ait dit à Jean ? Dis-je en mon for intérieur. Bon, tout de suite, je ne suis pas vicieux.
- Hé la folle ! Tu crois vraiment que je vais me faire couper les couilles pour les beaux yeux de ton amant ? Que je vais accepter de voir courir un bâtard dans la maison ? Non mais tu rêves ! Le sujet est clos. Dis-je en mon for extérieur.
- Finalement tu ne m'aimes pas tant que ça, boude-t-elle en se rasseyant.
Mais qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre !
- Faut demander des choses plus réalistes. Atterris un peu !
Comme dit le proverbe : on n'att pas les mouches sans casser des ufs.
Ayant attendu que les nuages se dissipent, elle repart :
- Dis, tu veux bien me raser la chatte ce soir ?
- Enfin une bonne nouvelle, c'est pas trop tôt, et en plus je vais en profiter sans attendre.
- C'est que
je voudrais que tu me rases mais après.
- Ah d'accord ! Tu veux en faire profiter Jean d'abord. Il n'en est pas question. Tu n'as qu'à le faire toi-même. En plus je verrai ta chatte rasée avant lui, ça ne te gêne pas, hein, tant tu y es ?
- Oui, tu as raison. Demain j'irai chez l'esthéticienne, elle, ça compte pas.
Les nuages repassent mais en plus lourd.
Elle passe une jambe par dessus un accoudoir de son fauteuil et la fait osciller de haut en bas tout en chantonnant, et que voilà un slip bien mis en évidence. D'un ongle titilleur, son doigt batifole à la limite de sa cuisse et de la culotte. Inutile de dire que cette manuvre n'est pas dans ses habitudes, la garce cherche à m'aguicher, je reste sur mes gardes.
- Tu vois, il faudrait remettre bien le lit du bureau.
- Et pourquoi donc ? Tu comptes y dormir ?
- Non mais on ne sait jamais, si un jour, pour une raison ou pour une autre, Jean vient ici, tu te planquerais dans le bureau.
- Bon ! Voilà enfin une proposition raisonnable. C'est d'accord. Tu as de huit heures à minuit et tu me préviens avant.
- Ça marche ! Tu es un amour, dit-elle contente et mettant carrément la main dans son slip pour se caresser.
- Je te signale que ça correspond simplement à ce que j'envisageais au départ.
Tout en pensant à la recette du flan pâtissier, je m'aperçois qu'elle a oublié quelque chose.
- Dis-moi, je remarque un truc là. Tu n'as pas pensé à me demander de porter une cage.
- Si. Mais vu ce que tu as fais d'un cadenas dix fois plus gros, ce n'est pas une merdouille comme ça qui va te poser problème. Avec tout l'outillage que tu as tu peux démolir ce que tu veux. C'est dommage d'ailleurs.
Et oui, elle pense à tout, comme d'habitude.
- Ah bon ? pourquoi ?
- Parce que si tu veux être excité, là je t'aurais fait un cinéma dont tu te serais souvenu longtemps.
- Quel cinéma ? M'intéressé-je vivement.
- Par exemple je me promènerais à poil dans la maison, en talon haut. Ou alors je m'habillerais en pute. Je me caresserais devant toi jusqu'à l'orgasme.
- Oooh ! Mais c'est bien tout ça !
- N'oublie pas que tu aurais la bite en cage et que tu n'aurais pas le droit de me toucher. Sinon
- Sinon quoi ?
- Tu prendrais des jours ou des semaines en plus dans ta cage. Et je reviendrais de chez Jean pleine de sperme, je te ferais des câlins, je te raconterais comment il m'a baisée, je te montrerais ma chatte trempée et sentant le foutre. Je t'enlèverais ta cage pour te branler et te sucer tout doucement, en faisant bien attention de ne pas te faire jouir. Je verrais tes petites couilles remuer toutes seules, collées contre ta queue à tourner en rond, j'adore voir ça.
Et voilà, maintenant j'ai des petites couilles !
- Je m'allongerais sur toi, tu sentirais ma chatte humide frotter contre ta queue, peut-être même que je m'empalerais pour que tu goûtes à mon vagin dilaté et gluant avec ta bite prête à exploser. Ah oui ! Et aussi je t'aurais demandé de me nettoyer la chatte avec la langue, j'ai vu ça, ça doit être génial.
- Beurk !
- Ben sinon tu aurais pris un mois de prolongation dans ta cage à chaque fois.
- La vache ! Tu rigoles pas ! Mais si tu enlevais la cage, tu ne pourrais pas la remettre.
- Mais si, avec une poche à glace, ou quand tu dors ou encore un bon coup de genou dans les couilles.
- Houla ! Heureusement que c'est une hypothèse. Mais pendant combien de temps tout ça ?
- Ça dépendrait de toi.
- Explique.
- Jusqu'à ce que je sois enceinte.
- Rien que ça !
- Mais pour que ça cesse, il t'aurait suffi de me demander, sinon supplier, de me faire engrosser par mon amant. Au bout d'un moment, tu aurais craqué.
- Pas sûr.
- Je te connais et à mon avis, après un mois sans juter, t'es mûr agonisant. Comme ça, je n'aurais rien eu à me reprocher : tu m'as demandé d'avoir un amant, j'ai fait, tu m'as demandé d'être enceinte de lui, j'ai fait. Tu vois que je suis une épouse obéissante.
- Tu ne manques pas d'air, un accord sous la contrainte
- Tu aurais bandé comme jamais. Surtout le jour où je t'aurais attaché par les couilles au radiateur de la cuisine, mains liées dans le dos et cage enlevée que tu puisses bien bander, pour que tu m'entendes me faire engrosser dans notre lit. Et je peux te dire que tu m'aurais entendu crier mon plaisir bien fort. Ensuite je serais venue te voir, pour te montrer ma moule dégoulinante de la semence de Jean, tes couilles se seraient peut-être vidées toutes seules sur le carrelage, sans jouir. Si ça se trouve, tu aurais même éjaculé en même temps que Jean. Amusant non ?
- Mais que tu es vicieuse et tordue ! Je n'en reviens pas que tu aies pensé tout ça. Mais qu'es-tu devenue !
- Tu voulais être excité de me savoir baisée par un autre ? Je propose davantage, je n'offre pas seulement ma chatte mais mon ventre, je ne peux pas faire mieux pour t'exciter. Mais bon, comme la cage n'est pas envisageable, tout cela c'est des idées en vrac.
Comme dit le proverbe : petit à petit l'oiseau vole un buf. Je suis perplexe. Elle me ressort ce qu'elle a vu et lu sur internet. Si elle le pense vraiment, je suis pris à mon propre piège. Dans quoi nous ai-je entraînés ! Mais quel con alors ! Quel con !
Un silence règne après notre dernier échange, puis elle dit :
- Tu sais, je me rends bien compte que tu n'es pas satisfait de cette situation. C'est aussi de ma faute, des fois, je n'arrive pas à me contrôler. Je ne sais pas pour quelle raison mais Jean me rend folle.
- C'est évident, tu es bonne pour l'asile. Coupé-je.
- Je n'ai qu'une idée en tête, c'est de baiser avec lui, sauvagement. Je ne sais pas si c'est une affaire de phéromones ou non, je me sens comme une femelle qui cherche à se faire engrosser par son mâle. Je me suis même masturbée en pensant qu'il vidait ses grosses couilles dans mon ventre, que sa semence me fécondait, m'imaginant déjà avec mon gros ventre.
- Ah ! C'est pour ça que tu t'es enfermée dans la chambre, pour te branler tranquillement.
- Oui, plusieurs fois même. Mais je te le répète, c'est toi que j'aime.
- Je veux bien mais si c'est ce que tu ressens pour lui, il faut quand même beaucoup d'affection.
- Oui mais c'est sexuel, ce n'est pas le vrai amour. Je ne sais pas quand ça va s'arrêter, aussi bien demain que dans six mois, alors je me suis dit qu'il ne fallait pas que ça se renouvelle car ça peut mettre en danger notre couple, voire sa fin. Tu es d'accord ?
- Complètement.
- Alors attends-moi, je reviens.
Elle monte dans le bureau et reviens un quart d'heure plus tard.
- Voilà, j'ai préparé une sorte de contrat entre nous. Lis.
Elle me tend deux feuilles de papier. Deux exemplaires identiques.
- Je, soussigné Julien Neiluj, m'engage sur l'honneur à ne plus demander à ma femme Anne d'avoir des rapports sexuels avec un autre homme que son mari.
- Tu dates et tu signes les deux.
Elle me tends un stylo et je signe, ça ne me coûte rien.
- En voilà un autre, lis.
- Je, soussigné Anne Neiluj, m'engage à autoriser mon mari, Julien, à me sodomiser et à tenir des propos grossiers à mon encontre pendant l'acte sexuel. Cet engagement tient tant que l'engagement de Julien, ci-joint, est respecté.
- Je signe et on aura chacun un exemplaire des deux. Tu es content ?
- Oui, mais c'est pour plus tard, pour maintenant ça ne change rien. Pour l'instant tu m'as démoli, je sais pas quoi faire, je sais pas quoi penser. Je suis bon pour la benne à ordure et toi tu es là, radieuse et inconsciente dans un délire total.
- Attends, je vais te raconter ce fameux vendredi soir.
- Tu l'as déjà fait et je ne suis pas sûr de vouloir l'entendre à nouveau.
- Oui mais bon, c'est un peu différent.
- Aïe aïe aïe ! Ça va être pire !
- Mais non, écoute et tais-toi. À six heures, j'étais avec Sylvie et une de ses amies au café, on a discuté. À six heures et demie, on est allées chez elle, à huit heures, je l'ai invitée, on est allées au resto, à neuf heures on est retournées chez elle, on a regardé un film, à onze heures je suis rentrée à la maison. Voilà.
- Je ne comprends pas, Jean était chez Sylvie alors ?
- Il n'y a pas de Jean. Jamais eu de Jean, pffuit ! Tout ça c'était des salades. Et Sylvie n'a pas de problème avec son mec.
- Je t'ai entendue au téléphone quand tu te faisais baiser, je suis pas fou !
- Oui, j'étais à quatre pattes et Sylvie me donnait des coups de bassin, comme pour une levrette. C'était bien imité apparemment.
- Et les coups de téléphone ?
- L'art de parler dans le vide, ou à Sylvie.
Je suis déboussolé, tout se brouille dans ma tête. Il faut que je sépare le vrai du faux. Ma foi, son histoire tient debout. Vendredi soir, elle a fait en sorte que je ne la touche pas, mains dans le dos, pas de baise, donc rien de tangible à constater. Ça a bien l'air d'être bidon l'histoire avec Jean. Et surtout ça ne lui ressemble pas.
- Oh ! La salooope ! L'enfoirééée ! Tu m'as bien eu ! Mais pourquoi tu as fait tout ça ?
D'un seul coup, la chape de plomb qui m'écrasait est devient chape de plume.
- Tu n'as pas compris ? Je ne veux pas de tes lubies de coucher avec un autre et j'étais sûre que tu allais me tanner avec ça pendant longtemps, il fallait te guérir par une bonne leçon. Je me suis bien amusée d'ailleurs. Bien entendu, je préfère que tu gardes tes couilles. Tu as remarqué que tu y as gagné quelque chose j'espère ?
- Oui, oui ! Tu penses !
- Finalement, toutes ces heures passées devant l'ordi, ça m'a donné l'envie. Toutes ces femmes dans les vidéo amateurs qui ont l'air d'apprécier, c'est que ça doit faire du bien de se faire enculer. J'ai essayé avec le manche d'une brosse, ben c'est pas désagréable quand on y est prête. Mais bon, n'en pas.
- Et le minou rasé ?
- Ça, on verra plus tard mais ne te fais pas trop d'illusions.
- Et pour ce qui est d'avaler ?
- Ne pousse pas le bouchon trop loin.
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