51.5 Le Bel Étalon Et Le Puissant Jeune Taureau

Je suis toujours allongé de tout mon long sur le corps musclé et chaud du bomécano, enserré dans ses bras puissants, comme renfermé dans une bulle sensuelle en compagnie de ce jeune mec adorable, avide de câlins, à donner, et à recevoir… ce mec est un bonheur absolu… j'ai envie de le bouffer tout cru…
Je bande à nouveau… je sens qu’il bande aussi… sacré petit taureau…
Il a encore envie… et c’est si flagrant que ça me fait grave envie…
J’ai encore envie de lui… et c’est tellement violent que ça me fait presque peur…
Puis, à un moment, je sens le matelas s’affaisser sous mes pieds… au même moment, mes narines sont prises d’assaut par une senteur puissante et bien familière, une fraîcheur se dégageant d’une peau tout juste douchée, et encore un brin humide…
C’est à cet instant que je réalise que le bruit de l’eau dans la douche a cessé… et que mon Jérém est de retour…
Le petit matin approche… mais cette nuit, notre nuit, est loin d’être terminée…

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Dans les mois à venir, cette première partie de l’histoire va également être éditée en format papier.
Merci et bonne lecture].

Je sens le poids du corps de Jérém avancer sur le matelas… les bisous de Thibault cessent peu à peu, mais l’étreinte de ses bras, le contact avec son corps demeurent… le contact avec sa barbe douce persiste dans le creux de mon cou…
Les mains du bobrun saisissent mes mollets, les écartent… ses genoux avancent entre mes jambes comme un bulldozer dégommant tout sur son passage, se faufilent presque de force entre mes cuisses… et entre celles de son pote, sur lequel je suis toujours allongé…
Il avance avec une assurance totale, comme s’il s’apprêtait à rentrer en terrain conquis… comme s’il s’apprêtait tout simplement à rentrer chez lui… ce qui, à bien regarder, n’est pas bien loin de la réalité…
Son gland frôle déjà ma raie.

.. le bobrun bande à nouveau, jeune fougueux étalon… et il a envie de me baiser… mon Jérém est toujours sur sa faim… cette nuit n’est pas encore venu en moi…
Je frissonne à l’idée de me sentir à lui… je frémis à l’idée de sentir sa queue glisser dans mon ti trou… je vibre à l’idée de son manche trempant dans le jus de son pote… je deviens fou à l'idée que mon bobrun soit en passe de mélanger sa semence avec celle du bomécano, en moi…
Je me dis que toutes ces considérations doivent également traverser son esprit… que ressent mon bobrun à cet instant ?
Puis, ses mains attnt mes chevilles… elles amorcent un mouvement vers le pied du lit en appliquant toute la puissance de ses biceps… le geste est ferme, déterminé, véhément…
L’étreinte du bomécano se relâche aussitôt… instantanément, je sens mon torse glisser sur son torse velu… le contact torse Nico-torse Thibault prend fin et je ressens instantanément une sensation de manque déchirante…
Les mains de de Jérém m’attirent vers le fond du lit…
Dans la foulée, je le sens reculer, redescendre du lit… désormais, il est debout derrière moi… ses mains attnt mes hanches, m’obligeant à me mettre à quatre pattes…
Un instant plus tard, ses mains à la prise bien ferme saisissent mes fesses, les écartent… je sens ses doigts glisser dans mon entrejambe… son gland vise désormais ma rondelle, il s’y presse…
Ses mains s’agrippent à mes hanches… la pression de son bassin augmente encore… et là, sans autre forme d’introduction, si j’ose dire, le bobrun s’enfonce en moi… il me pénètre jusqu’à ce que ses couilles lourdes et chaudes se collent à mes fesses…
J’ai tout juste le temps d’accuser le frisson intense de me sentir rempli par ce manche bien connu… que déjà Jérém commence à me limer…
D’entrée, ses assauts sont puissants, ses coups de reins profonds, sans ménagement…
Très vite, je comprends que c’est une saillie virulente, brutale qui se profile…
Inutile d’attendre de lui une continuité avec ce partage sensuel initié un peu plus tôt, lors de l’étreinte à trois… tout cela n’était que l’effet des câlins de Thibault… or, apparemment, ces câlins n’ont qu’un effet de contact… dès que ce contact cesse, leur effet disparaît aussitôt… Jérém redevient Jérém et je redeviens à ses yeux un ensemble de trous à baiser à sa guise…
Et là, pour le coup, j’ai même l’impression que ses coups de boutoir sont particulièrement virulents… qu’ils sont animés par une sorte de rage… j’ai l’impression qu’il veut me défoncer… me déchirer… me démonter… les assauts de sa queue semblent viser autant son plaisir qu’une sorte d’envie de punir, d’infliger des coups, de faire mal…
Qu’est-ce qui t’arrive, mon Jérém ? Est-ce que le fait d’avoir vu ton pote prendre son pied en moi, avec moi, et moi avec lui… t’a entrainé dans une sorte de compétition entre étalons ? Es-tu jaloux de notre complicité ? Est-ce que tu veux faire mieux que lui ? Plus fort, plus puissant, plus marquant ?
Je commence à le connaître un peu, mon Jérém, pour savoir que l’allure de ses coups de reins en dit long sur son état d’esprit… et là, je sais qu’il est en mode « je te baise, prends ça, espèce de salope, ça t’apprendra à faire ta pute »… je sens qu’il est contrarié…
Il me pilonne froidement, sans répit… ses mains prennent désormais appui sur mes fesses, une bonne partie du poids de son corps repose sur mes reins… ce petit con me chevauche comme s’il faisait un rodéo « inversé »… un rodéo où la bête serait bien sage et le cavalier, fou à lier…
C’est si virulent que déjà au bout de quelques va-et-vient je commence à ne plus trouver ça plaisant du tout… une douleur montante dans mon entrejambe prend le pas sur l’excitation… je commence à avoir la chair de poule, je sens une grimace monter à mon visage…
« Doucement, Jérém… » je finis par laisser échapper…
Ses coups de reins ralentissent à peine… ma douleur persiste…
Et là, je vois le corps du bomécano amorcer un mouvement qui va rapidement le placer en position assise… son torse se plie, se courbe vers l’avant… ses pecs frôlent mon visage, l’odeur de sa peau velue me donne d’autres frissons…
Ses bras se lèvent… ses biceps enlacent mes épaules… mais ses avant-bras, et surtout ses mains, vont bien plus loin…
Je ne peux pas voir ce qui se passe dans mon dos, mais je devine que ses paumes chaudes se posent quelque part sur le corps de son pote.
.. le contact est rétabli… et presque instantanément, la magie opère à nouveau… ses coups de reins ralentissent, se calment… la bête enragée semble s’apaiser…
Le contact ne dure que quelques secondes, mais ses effets persistent… mon bobrun a changé d’allure… ses va-et-vient sont amples, profonds, mais sa rage semble envolée…
Thibault recule un peu le bassin, et s’installe en position accoudée…
Suite à ces manœuvres, ma bouche se retrouve à hauteur du nombril et des abdos sculptés du beau mécano… j’ai l’impression de me trouver devant un Rubik’s cube géant, doux et ferme à la fois… sa peau douce, à l’aspect tout chaud, à la limite de la transpiration, est un pur bonheur pour les yeux… et pour les narines…
Envie de lécher chaque centimètre de sa peau, envie de le caresser, de le serrer contre moi, de me sentir à nouveau enveloppé par cette masse de muscles et de douceur…
Je sens sa queue frémir juste en dessous de mon menton… ça me rend dingue… alors, ce n’est plus seulement une envie que j’écoute, mais un instinct… mon nez, mes lèvres se posent sur sa peau douce et moite… je m’autorise à humer de tout près cet épais chemin du bonheur… je le suis, millimètre après millimètre, jusqu’à son nombril… un complexe bouquet d’odeurs de mec s’en dégage… l’odeur de sa transpiration, le souvenir de son gel douche… l’odeur de son jus qui remonte de son gland… mais aussi l’odeur du jus de son pote qui a atterri sur ses couilles…
Je suis fou… les assauts de mon bobrun me procurent désormais un plaisir sensuel indicible…
Je me perds dans cette déferlante de plaisir… très envie de reprendre le bomécano en bouche, de renouveler le contact avec cette queue délicieuse…
Je ne peux pas me retenir plus longtemps… j’avance ma main, je la pose que sa queue et je commence à le branler… douce sensation que de tenir ce manche chaud et tendu au creux de ma main qui la remplit si bien… grisante sensation que de tenir le plaisir d’un jeune mâle dans ma main… d’effleurer ses couilles encore moites du jus de son pote…
Vibrant de plaisir et de désir, je me penche un peu plus sur sa queue tendue… mes lèvres se posent sur son gland…
Je recommence à le pomper, j’essaie de lui offrir du plaisir de la même façon qu’il m’en a offert… avec force et douceur… j’ai envie d’offrir du plaisir à ce mec dont la seule présence possède ce pouvoir magique sur mon Jérém…
Ses mains sillonnent sans cesse ma peau… cou, cheveux, nuque, épaules, tétons… le bomécano a bien repéré la géographie de mes points sensibles… j’en ai la preuve tangible lorsque les deux paumes chaudes de ses mains atterrissent à nouveau à plat sur mes pecs… lorsque, de temps en temps, ses doigts trouvent l’occasion de titiller mes tétons…
Puis, à un moment, je sens Jérém remuer dans mon dos… son buste se plie, ses abdos épousent mes fesses, ses biceps frôlent les mollets de son pote, ses mains saisissent mes épaules pour donner d’autres latitudes à ses coups de reins…
C’est à ce moment que les caresses de Thibault élargissent leur champ d’action… ses mains passent désormais de moi à Jérém et de Jérém à moi… ses caresses sont douces, légères, un contact qui excite et apaise à la fois…
J’adore le groove de Thibault… je fonds… allez, Jérém, laisse-toi aller, viens toi aussi dans ce groove… tu peux le faire…

Get into the groove/Rentre dans le groove
Boy you've got to prove/Mec tu as à prouver
Your love to me, yeahTon amour pour moi, ouais
Get up on your feet, yeah/Lève-toi, ouais
Step to the beat/Marche dans le tempo
Boy what will it be/Mec qu'est-ce que ça va être

Les mains chaudes de Thibault passent de corps en corps, de peau en peau, sorte de boucle de tendresse qui me relie avec mon beau brun, qui nous relie tous les trois…
Allez, Jérém… est-ce possible que tu sois insensible à ce rythme ?
Viens, danse avec nous… il suffit de si peu pour se laisser aller…
Allez Jérém… s’il te plaît…

Music can be such a revelation/La musique peut être une telle révélation
Dancing around you feel the sweet sensation/En dansant tu ressens une si douce sensation
We might be lovers if the rhythms rightNous pourrions être amoureux si c'est au bon rythme
I hope this feeling never ends tonightJ'espère que cette sensation ne finira jamais cette nuit

Au fil des câlins, j’ai l’impression qu’une communication silencieuse est en train de s’établir entre les deux potes…
C’est là que quelque chose se produit… Jérém arrête net de me pilonner… il relève son buste… sans se retirer de moi, il remonte sur le lit, m’obligeant à avancer à quatre pattes… un instant plus tard, son torse se pose sur mon dos, ses bras se croisent à hauteur de mes tétons et m’enserrent fort…
Jérém recommence à me limer et…

Gonna get to know you in a special way/Je vais apprendre à te connaitre d'une façon spéciale
This doesn't happen to me every day/Ça ne m'arrive pas tous les jours
Don't try to hide it love wears no disguise/Ne cherche pas à le cacher, l'amour ne porte pas de déguisement
I see the fire burning in your eyes/Je sens le feu brûler en toi

… et je fonds… son expiration est bruyante, saccadée, on dirait presque un pleur silencieux… il frissonne… c’est comme si le plaisir se mélangeait à une intense émotion, et que mon bobrun se retrouvait débordé par tant de sensations physiques et mentales…
Puis, quelque chose semble céder en lui… ses lèvres se posent dans mon cou et se laissent aller à des bisous légers…
Oui, mon Jérém, comme ça, exactement comme ça…

Live out your fantasy here with me/Vis ton fantasme ici avec moi
Just let the music set you free/Laisse juste la musique te libérer
Touch my body, and move in time/Touche mon corps, et bouge en rythme
Now I now you're mine/À présent je sais que tu es mien

Ses bisous s’enchaînent… je ferme les yeux, plongé dans ce bonheur entier… pouvoir magique des câlins du bomécano…
Soudainement, je me rends compte que le bomécano est le seul de nous trois à ne pas recevoir de caresses…
Tu fais des câlins à tout le monde… mais qui te fait des câlins à toi, mon bon Thibault ? C’est l’histoire de ta vie, n’est-ce pas ?
Je suis saisi par une envie irrépressible de rééquilibrer un peu les compteurs… je renonce à l’appui d’une main pour l’envoyer caresser son torse, ses tétons, ses épaules, son visage… pendant que mes lèvres coulissent sur son manche avec toute la douceur dont elles sont capables… le bomécano semble apprécier… je l’entends inspirer profondément et j’entends son expiration épouser son excitation…
Sous l’effet de l’ivresse sensuelle montante, ses mains finissent par s’enhardir… elles caressent fébrilement mes pecs, mes tétons… elles descendent le long de mes épaules… elles débordent sur les épaules de Jérém… je les sens descendre le long de son dos, ses biceps frôlent mes bras au passage… elles continuent leur voyage jusqu’à se poser sur les cuisses de son pote…
Je suis fou… je n’arrive pas encore à réaliser que ces deux jeunes mâles aux plastiques de rêve sont en train de prendre leur pied en moi, au même instant…
Devant cette entente parfaite de nos corps, je me dis que le sexe n’est vraiment qu’une question de connexions, d’entente, de désirs complémentaires… une histoire de prises mâles et de prises femelles… on se cherche, on se rencontre, on branche… et le courant circule… ou pas…
Et cette nuit, avec ces deux mâles, ça circule grave… mes circuits et mes câblages sont tellement sollicités que je risque la surchauffe à tout moment… heureusement la légère brise toulousaine trouve le moyen de s’infiltrer dans le petit séjour et de caresser ma peau avec sa fraîcheur nocturne…
Oui, coincé une nouvelle fois entre les deux mâles, je chauffe… pourtant, je ne suis pas encore au bout de mes surprises…

Thibault se redresse sur les genoux, mouvement qui m’oblige à pas mal de souplesse pour garder le contact avec sa queue… le bomécano se penche un peu vers l’avant… ses abdos frôlent mon front… dans un premier temps, je ne comprends pas bien ce qu’il cherche à faire…
Presque au même moment, je sens l’étreinte de Jérém se délier et son torse se décoller de mon dos… instantanément, je me sens comme nu, délaissé, abandonné…
Puis, mon cerveau commence à faire la synthèse de ces évènements… je crois comprendre que quelque chose se passe au-dessus de moi… je suis coincé entre les deux bassins, embroché par les deux queues puissantes des deux jeunes étalons… je sens une goutte chaude tomber sur mon dos, puis une autre… je ne sais pas de quel front, de quel corps elles se sont échappées, de quelle testostérone elles sont chargées, mais la sensation est des plus excitantes…
Puis, un instant plus tard, mon Jérém arrête net de me pilonner… et il annonce sur un ton ferme :
« On change… mets-toi sur le dos… ».

Thibault relève son buste et retire sa queue de ma bouche…
Je me retrouve ainsi momentanément libre de leur possession… libre, mais déserté, éloigné de leur puissance sexuelle… je m’empresse alors d’obtempérer aux consignes du bobrun… j’ai besoin de les sentir en moi… tous les deux…
Je m’allonge sur le dos… prenant appui avec ses genoux sur le matelas, Jérém m’attire à lui… une fois encore, je me sens toute petite chose dans les mains ce beau mâle qui att fermement mes chevilles, soulève mes jambes et mon bassin, qui s’enfonce en moi d’un seul trait et qui recommence illico à me limer…
Mon regard se perd sur ses abdos imberbes, moites, sur ce corps élancé de petit con ondulant sur un rythme cadencé, infatigable… mes narines dérivent, shootées à l’odeur de sa queue, au parfum de sa peau…
Quant au petit Thibault… ma bouche réclame sa présence, la raideur chaude de son manche…
Ce n’est pas faute de tenter le coup… je me contorsionne de toutes les façons possibles… pourtant, même si le bomécano fait tout son possible pour me faciliter la tâche, mes tentatives s’avèrent vaines… peu concluantes pour son plaisir à lui et plutôt inconfortables pour mon cou et mon dos… clairement, la position n’est pas propice…
Alors, je me contente de lui lécher les boules, de traquer les dernières traces du goût de bobrun, d’humer les relents de cette peau chaude, tout en le branlant doucement…
Non, cette position ne me permet pas de m’occuper comme je voudrais de la queue du bomécano… cependant, elle présente l’avantage de me permettre de voir ce qui se passe entre les deux potes…
Je ne vais pas tarder à profiter de cet avantage…
Un instant plus tard, je sens, je vois les deux bustes se plier l’un vers l’autre… je vois le bassin de Thibault avancer, ses bourses se déplacer vers l’avant… au même instant, je sens mes jambes partir un peu plus vers l’arrière sous l’effet du mouvement du buste de Jérém…
Comme une rediff en clair de qui a dû se produire dans mon dos quelques secondes plus tôt, leurs bras se lèvent, se mélangent, les mains de l’un atterrissent sur les épaules de l’autre…
Une image chargée d’une sensualité rare se présente alors à mes yeux… les deux potes se regardent l’un l’autre, les visages marqués par l’excitation, par la quête de leurs plaisirs de mec… c’est un échange de regards si intenses, plein de sensualité…
Je vois leurs épaules bâties approcher un peu plus, la chaînette de Jérém pendouille désormais dans le vide au-dessus de moi… les mains de mon bobrun glissent sur les épaules de son pote, tâtent, enserrent ses biceps… ce dernier répond de la même façon… ses mains caressent la peau, apprécient la musculature de mon Jérém…
Les coups de reins du bobrun ralentissent petit à petit, jusqu’à presque s’arrêter… et pour que mon bobrun en oublie sa queue… c’est qu’un autre bonheur encore plus intense secoue son esprit…
Pour Thibault non plus, ce contact n’est pas anodin… je suis bien placé pour apprécier son excitation… je sens sa queue frémir dans ma main…
Les visages approchent encore… les fronts se frôlent, rentrent carrément en contact… leurs regards respectifs semblent brûlants de désir…et là, je vois les mains tremblantes et surexcitées de Thibault caresser fébrilement le dos de son pote, ses épaules, son cou, ses oreilles, ses joues… ses doigts s’enfoncent dans ses cheveux bruns… ses gestes sont comme empreints d’une fougue irrépressible…
Dans un premier temps Jérém se laisse faire… il a l’air excité et dérouté, mais il semble vraiment adorer ces caresses… puis, ses mains se délient enfin… elles se portent à leur tour sur les épaules du bomécano, sur son cou, sur ses joues… ses gestes sont animés par une précipitation, une impétuosité, une impatience, mélangées à une sorte de rage… c’est l’histoire de sa vie… des envies et l’envie de ne pas avoir envie…
Non, cette accolade n’est pas uniquement une position de confort pour les deux potes… c’est une expression de désirs… j’ai l’impression qu’ils se retiennent d’aller plus loin… est-ce que, dans l’excitation, les deux potes auraient envie de se laisser aller à une forme de sensualité latente et refoulée jusque-là ?
Lorsque je les regarde, si fusionnels, si complices, si chauds, les visages si proches … j’ai presque l’impression… qu’ils seraient à un rien de s’embrasser…
Jusqu’où seraient-ils prêts à aller, ainsi bien chauffés, si d’un coup de baguette magique je m’évaporais… est-ce que leurs fronts, leurs regards, leurs pecs, leurs tétons, leurs lèvres si proches… est-ce que leurs envies de mecs, leurs sexualités, leurs excitations si semblables… est-ce que tout cela trouverait le moyen de se rapprocher encore davantage, jusqu’à se rencontrer ?
Les deux potes semblent complètement happés par leur délire… un délire dans lequel, certes, l’effet du tarpé doit bien encore jouer un rôle… pourtant, leurs désirs semblent bien trop encombrants pour se cacher derrière un petit bout de cannabis…
J’ai beau les regarder, l’un et l’autre, ils sont tellement pris dans leur folie sensuelle… j’ai m’impression qu’ils sont seuls entre eux… comme si je n’étais pas là… enfin… si, je suis là, car mon corps contribue à l’excitation de leur queues…
C’est beau cette image de bogoss enfoncés en moi en train de se câliner… c’est beau, excitant et effrayant à la fois… mais la beauté et l’excitation l’emportent…
Leurs fronts sont tellement collés, leurs visages si proches, leurs lèvres frémissantes… j’ai l’impression qu’un rien suffirait pour que leurs désirs, matières dangereusement instables, se rencontrent, réagissent, s’embrasent…
Je ne m’y trompe pas… Jérém reprend des va-et-vient amples et doux… il n’a pas besoin d’y revenir longtemps… quelques foulées et sa bouche laisse échapper un premier râle étouffé, tout en annonçant, la voix étranglée par la montée du plaisir :
« Je viens… ».

Pris dans son orgasme, Jérém perd pied… face à l’orgasme de son pote, le bomécano perd pied aussi… et là, j’ai carrément l’impression que sa barbe drue et douce frôle le rasage de trois jours de mon bobrun… que les lèvres approchent encore, se cherchent, se désirent… et qui finissent par… s’effleurer…
Les râles de Jérém se suivent, notification sonore des giclées brûlantes qu’il est en train d’envoyer en moi… la grimace typique de l’orgasme s’affiche sur son visage, son corps est secoué par des décharges de plaisir intense capables de provoquer des réactions musculaires involontaires… comme celle qui fait tourner légèrement son cou, éloignant ainsi ses lèvres de celle de son pote…
Jérém est en train de se décharger en moi… les semences des deux potes se mélangent en moi, comme dans un rêve d'il y a quelque jours…
Les râles de plaisir de Jérém battent leur plein… et déjà je sens la queue de Thibault gonfler dans ma main sous la pression de sa semence qui monte, qui jaillit… c’est dingue… une fois de plus, la jouissance de mon bobrun entraîne celle de son pote…
Une première giclée puissante et chaude s’échappe de la queue de Thibault, suivie par d’autres… ses jets lourds fendent l’air dans un petit sifflement caractéristique… ils atterrissent sur mon ventre, sur ma queue et… sur les abdos de son pote…
Son jus est chaud, copieux… j’ai immédiatement envie de porter mes lèvres à son gland pour goûter une fois encore à ce nectar de bogoss adorable…
Un instant plus tard, sous l’impulsion de Jérém, alias « le degré zéro du savoir-vivre après orgasme », les deux potes se séparent… les mains lâchent leurs prises, les caresses cessent… les bras se délient, les fronts, les épaules, les torses s’éloignent… des gouttes de transpiration tombent autour de mon nombril… c’est un mélange de transpirations, de testostérones, de plaisirs de bogoss…
Jérém s’extirpe de moi, il s’allonge sur le matelas, tout en nous bousculant au passage, pour obtenir un peu plus de place… il se cale sur le flanc, il me tourne le dos… sa respiration est haletante…
Pourtant, elle laisse très rapidement, je dirais presque instantanément, la place au souffle léger du sommeil… en clair, après la jouissance de la pine, mon bobrun est tombé comme un lapin… raide dingue sur le côté…
Pour qu’il renonce à aller fumer sa clope, c’est qu’il est vraiment HS… sacré petit étalon… à sa troisième jouissance en à peine une heure…
Il en a même oublié d’essuyer sa peau du jus de son pote… bizarre, quand on sait à quel point le contact avec mon jus a l’air de le rebuter…
Pendant ce temps, Thibault s’est calé dos contre la tête de lit… son torse se soulève sous les vagues d’une respiration essoufflée… il récupère de l’effort… sacré petit taureau, lui aussi à sa troisième jouissance en à peine une heure… c’est beau la sexualité des mecs de 19 ans… un véritable feu d’artifice…
Mais ce que j’ignore encore, c’est que le bouquet final reste à venir…
Je cherche le regard du beau pompier, confiant d’y trouver du réconfort, de la douceur… son petit sourire me réchauffe de l’intérieur… c’est bon de pouvoir se regarder en face après l’amour… ça aide à surmonter cette petite tristesse naturelle qui succède l’orgasme… ça aide à ne pas regretter ce qui vient de se passer…
Puis, son regard semble tomber sur mon entrejambe… j’ai l’impression qu’il mate ma queue, toujours raide comme un piquet… je n’ai toujours pas joui…
Nos regards se rencontrent à nouveau… dans ses yeux, une petite étincelle de fripouille… j’ai l’impression qu’il a une idée derrière la tête…
Et là, je sens sa main se poser sur mon épaule… elle m’attire à lui…
Je le regarde, surpris…
« Viens là… » je l’entends chuchoter, son petit sourire apaisant en appui. Sa voix est douce, ses mots sont une invitation, un envoûtement…
Un instant plus tard, je me retrouve assis entre ses jambes… mon dos enveloppé et chauffé par son torse de fou… enlacé dans ses bras…
Avec une main, il me branle, doucement… l’autre main, il la laisse se balader sur mon torse… truc de malade… il me caresse les abdos, il remonte vers mes pecs, il s’attarde sur mes tétons… avec ses lèvres il me fait des bisous dans le cou… et le simple contact avec sa barbe douce a le pouvoir de me provoquer des frissons géants…
Le contact avec son corps, les caresses coordonnées et parfaitement ciblées de ses mains… je m’embrase de plaisir… je sens que je ne vais pas tarder à jouir…
Je suis au Paradis… mais il faut croire qu’il y a un Paradis au-dessus du Paradis... que le bomécano a clairement décidé de me rendre dingue… ses mains se glissent sous mes fesses et, avec cette aisance qui me fait délirer car elle me donne toute la mesure de sa puissance masculine, elles me soulèvent comme une brindille… au même temps, ses jambes se rapprochent… je me retrouve assis sur ses cuisses, sa queue toujours raide dans ma raie, son gland effleurant mon entrée de bonheur…
Je frissonne… je suis déjà au-dessus du Paradis… mais ce n’est qu’un sas de décompression avant le frisson final… un instant plus tard, ses mains se reprennent… elles me soulèvent à nouveau, elles me décalent légèrement, avant d’amorcer le mouvement de descente… une descente toute en douceur… enfin, plutôt toute en raideur… une descente au terme de laquelle je sens sa queue glisser lentement en moi… ah putain… sacré petit mécano…
Ma descente s’arrête lorsque ses fesses se calent doucement au-dessus de ses couilles… ses mains se dégagent doucement et ses bras reviennent m’enlacer… il recommence aussitôt à me branler, à m’offrir des caresses sensuelles… sa barbe et ses lèvres m’apportent une douceur infinie…
Je voudrais faire durer ce moment… pourtant, l’excitation est si forte que je ne tarde pas à lâcher quelques bons traits chauds sur la couette… je jouis tellement fort que je me retiens de justesse de crier mon bonheur… je crois que rarement j’ai joui aussi intensément de ma vie… peut-être même jamais…
La puissance de mon orgasme n’a d’égal que dans l’intensité de l’épuisement qu’elle laisse derrière elle… je me sens extenué, vidé de toute énergie… je suis comme hébété… je ne sais plus où j’habite…
Enfin, si… je suis toujours enlacé dans ses bras puissants, embroché sur sa queue raide et chaude, sa barbe désormais abandonnée dans le creux de mon cou, ses lèvres s’abandonnant à des baisers légers sur ma peau…
Je réalise tout juste que je viens encore de prendre une nouvelle fois la double jouissance des deux jeunes mâles… et que je viens de jouir par la volonté de l’un d’entre eux…
Je suis épuisé mais je me sens bien… je sais que à cet instant, après la baise avec deux mecs, je pourrais me sentir mal à l'aise, sale… il n’en est rien… bien sûr, l’effet du tarpé persiste… mais il y a plus que ça… le fait est que Thibault a su rendre ces moments divins… car, définitivement, tout autour de lui est simple et beau …
Cette dernière branlette qu’il vient de m’offrir est un beau geste de sa part, un geste qui me montre qu’il est toujours dans le partage, dans le respect… qu’il pense à moi, à mon plaisir…
Je reste un bon moment dans ses bras… petit à petit, je sens sa queue perdre de vigueur… je sens ses bisous se faire de plus en plus espacés… j’ai l’impression que le bomécano est en train de partir, que l’heure du repos du guerrier est arrivée…
Moi aussi, je me sens partir… je commence à dériver dans ce no man’s land entre veille et sommeil, je glisse sur cette pente savonneuse entre deux mondes, je me sens entraîné dans une direction qui devient vite la seule possible pour mon esprit engourdi… c’est la direction du pays du « Faire dodo »…
Je me sens partir, mais un mouvement du torse du bomécano me secoue de ma torpeur… un instant plus tard, ses mains me décalent doucement vers l’avant, alors que ses lèvres me chuchotent : « Excuse-moi »…
« Ça va… » je lui réponds, à moitié abruti.
Son torse s’éloigne de mon dos, je perds le contact magique avec cette chaleur douce… ses jambes, ses cuisses glissent le long des miennes… je n’ai pas envie qu’il parte… c’est pourquoi j’ai ce geste, presque désespéré, comme pour le retenir… je saisis sa cheville, j’arrête le mouvement de retrait de son corps… son genou est à portée de mes lèvres… je pose un bisou dessus…
Le bomécano me surprend une fois de plus… ses mains attnt mes épaules, m’attirent à lui… ses lèvres posent un nouveau chapelet de bisous dans mon cou… adorable Thibault...
Puis, le bogoss reprend son mouvement de retrait… il quitte le matelas, le lit… je le regarde traverser le petit séjour dans sa nudité parfaite et assumée, je le regarde disparaître dans la salle de bain…
Presque au même instant, le bobrun se met à remuer dans son sommeil… une expiration un peu bruyante, des petits mouvements nerveux secouent tout son corps… pendant un instant, je me dis que le bogoss va se réveiller…
Mais il en est rien… à la fin de son petit remue-ménage inconscient, Jérém se retrouve allongé à plat ventre, le visage tourné vers moi…
Il est vraiment beau mon Jérém… beau à tomber… et lorsqu’il est endormi, il est juste craquant… j’ai envie de le caresser… envie de le regarder et de le caresser toute la nuit, toute la vie… mais je ne peux pas…
Parce que je respecte son sommeil et parce que je trouve tellement apaisant le regarder dormir… le peu de fois que ça m’est arrivé, j’ai été touché par la beauté, la douceur qui se dégagent de lui pendant le sommeil… pendant le sommeil, le bobrun ténébreux le jeune mâle arrogant laisse la place à un petit mec sans défenses, un puit à câlins irrésistible… pendant qu’il dort, il est là, et je peux m’illusionner qu’il est tout à moi… en tout cas il l’est à cet instant précis…
Le bobrun gigote, émet de petits bruits … je me demande ce qui anime, ce qui agite son sommeil… à quoi il rêve… éternelle question…
Dans son sommeil, il est touchant… dans son sommeil, Jérém est un qui fait dodo… il a l’air si gentil, si sage, si vulnérable que je dois me faire violence pour ne pas le serrer dans ses bras et le couvrir de bisous…
Tellement envie de le câliner… mais je ne le ferai pas… et pas seulement parce que je ne veux pas le réveiller… si je n’ose pas le caresser c’est parce que je sais que je n’en ai pas le droit… et encore moins en présence de son pote… je sais qu’il le prendrait mal, très mal…
Non, moi n’ai pas le droit de lui faire des câlins… je me dis que je paierais cher pour posséder le pouvoir magique des caresses de Thibault… le pouvoir de l’amadouer…
Tiens, à propos du petit Thibault… il sort de la salle de bain… il att le paquet de cigarette sur la table et il part promener sa nudité sur la terrasse… une brise légère et fraîche rentre par la porte fenêtre… le bomécano n’en a cure, son corps solide ne craint pas la fraîcheur du petit matin…
Pendant que Thibault fume en terrasse, je profite pour faire moi aussi un tour dans la salle de bain…
Ça me fait toujours le même effet de rentrer dans cette pièce… dès le seuil, je suis frappé par cette odeur complexe et enivrante qui semble imprégner l’air, les murs et chaque objet et qui semble devoir habiter les lieux à tout jamais… oui, l’odeur de cette pièce… un mélange de gel douche, de lessive, de déo, de vestiaire, de jeune mâle…
Tout dans cette pièce parle de la présence de mon bobrun… je m’y attarde en pistant la présence de ses sous-vêtements portés… je finis par renifler un t-shirt blanc et un boxer bleu, seuls sous-vêtements sur lesquels j’arrive à mettre la main…
Je reviens au lit… Jérém dort toujours profondément, le visage tourné vers l’intérieur du lit… je m’allonge à côté de lui, je me mets sur le flanc, prenant appui sur mon coude posé sur l’oreiller, mon visage à tout juste 20 cm du sien…
Je ferme les yeux… j’hume sa présence olfactive, j’écoute sa respiration, je sens son souffle sur mon visage… je tente de m’imprégner, de graver en moi de cette image apaisée que je sais si délicieusement provisoire…
Car cet instant de grâce ressemblerait bien au calme avant la tempête…
Je me surprends à me demander comment Jérém va gérer tout ça à froid… je me dis qu’au réveil, l’effet tarpé bien derrière lui, il s’en voudra de s’être laissé aller… je suis presque sûr qu’il s’en veut déjà… de s’être laissé aller un peu, un peu trop à ses yeux, avec moi, et avec Thibault… d’avoir été faible à ses yeux… de ne pas avoir prévu la complicité entre Thibault et moi…
C’est comme si à un moment la situation lui avait totalement échappée des mains… comme pendant le plan avec Romain, mais bien au-delà de ça… dans le plan avec Romain, même si à un moment il avait été déstabilisé, Jérém avait conservé une grande partie de son contrôle… cette nuit, en revanche, à partir d’un certain moment, le bobrun ne semblait plus rien maîtriser… certes, on pourrait dire qu’il s’est laissé aller… cependant, cela a été possibles uniquement grâce à l’intervention de substances psychotropes…
Et je ne parle pas que de l’« effet tarpé… car l’« effet Thibault » semble avoir sur Jérém une emprise plus forte que celle du cannabis…
En fait, cette nuit Jérém s’est laissé aller sans vraiment… se laisser aller… son comportement, parfois en retrait, parfois virulent, parsemé de tentatives avortées de rentrer dans le groove de Thibault, est d’ailleurs assez troublant…
En provoquant ce plan, Jérém a choisi de jouer avec le feu… un plan à trois, ce sont trois mecs, certes, avec des multiples interactions possibles… mais aussi et surtout trois duos possibles… et trois garçons pouvant à un moment ou à un autre se retrouver à tenir la chandelle…
De ce côté-là, je pense qu’on a tout exploré…
Thibault arrive… je suis avec Jérém… le tarpé me rend stone… je mate… je balance que je les trouve sexy… Jérém a le culot de lui apprendre que, juste avant son arrivée, j’étais « juste en train de le sucer »… malaise de Thibault, il se sent de trop… il veut partir, son pote le retient… Jérém baisse son short rouge, dégaine sa queue et m’ordonne de la lui sucer… le malaise de Thibault se corse… il n’est pas dans le groove de son pote…
Malgré tout, le bomécano finit par rester… Jérém m’ordonne de le sucer… je m’exécute… petit à petit, Thibault il y prend goût… petit à petit, il redevient non seulement maître de lui-même mais également maître de la situation… un nouveau groove résonne dans la nuit…
Au fil des galipettes, une belle complicité sensuelle s’installe entre Thibault et moi… le groove de Thibault prend le pas sur celui de son pote… et Jérém se retrouve dépassé… ce coup-ci, c’est lui qui n’est pas dans le groove…
Plus tard dans la nuit, pendant qu’ils s’offrent du bon temps en moi, les deux potes se rapprochent… les bras enserrent, les mains caressent… les fronts se rencontrent, les lèvres s’effleurent… les désirs s’enflamment…
Soudainement, je me dis qu’en lançant ce plan, Jérém avait peut-être une autre idée en tête que celle de relativiser aux yeux de son pote l’importance de ses coucheries avec moi…
J’ai l’impression que la raison de ce plan pourrait être aussi et surtout celle de permettre aux deux potes de partager un moment sensuel sans pour autant craquer directement l’un pour l’autre… bref, une manière de se dire « j’ai couché avec mon pote mais c’est parce qu’il y avait Nico entre nous pour nous chauffer… »…
Dans ce cas, je ne serais au fond qu'un « moyen » pour les rapprocher sans baiser directement… je suis un peu leur… capote… une protection pour empêcher que leurs virilités ne se sentent trop secouées par un contact direct…
L’odeur de la cigarette pénètre dans le petit séjour, portée par la brise nocturne…
Mon bon Thibault… cette nuit, tu ne t’attendais pas à ce plan… mais tu t’en es sorti comme un chef…
C’est paradoxal… tu es le plus inexpérimentés de nous trois en matière de coucheries entre mecs, alors, l’un après l’autre, ton pote et moi avons cru te faire découvrir des choses…
Jérém a voulu te pousser à baiser un mec… tu as accepté, avec pas mal de réticences… mais au lieu de me baiser comme une salope, tu t’es comporté comme un homme, avec un grand H…
Moi, j’ai voulu t’apprendre à exprimer tes envies, à surmonter tes barrières, à te lâcher… tu m’as montré que tu sais prendre ton pied tout en ayant envie de me faire plaisir…
Oui, l’un et l’autre, on a prétendu te faire découvrir des choses… mais en fin de compte, c’est toi qui semble avoir le plus à nous apprendre…
Tu as montré à ton pote qu’on peut prendre son pied et respecter le mec qui s’offre à toi… que la puissance virile et le respect peuvent marcher main dans la main…
Quant à moi… tu m’as montré à quel point c’est bon et nécessaire de se sentir respecté… oui, cette nuit tu m’as rappelé ce que c’est de faire l’amour avec un garçon…
Non, décidemment rien ne pourra plus être comme avant entre Thibault et moi… nous avons désormais partagé bien trop de tendresse et de câlins pour redevenir simplement « potes »…
En une nuit, j’ai reçu toute la tendresse dont j’avais besoin et dont Jérém m’a toujours privé, sauf à de trop rares moments gâchés à chaque fois par des rejets violents… alors, la tendresse de Thibault qui me tombe dessus, à l’improviste, comme un cadeau inattendu, me fait chaud au cœur… et provoque en moi un étrange frisson qui va au-delà du simple plaisir des sens…
En fait, je ne sais plus exactement ce que je ressens pour Thibault… je n’ai pas trop envie de creuser la question à cet instant… il faut dire qu’elle me fait un peu peur… quant à son attitude à mon égard… sa tendresse, sa douceur, sa prévenance… des questions, beaucoup trop de question…
Ah, ce petit, charmant Thibault… ça fait un moment qu’il est parti en terrasse… sa cigarette semble durer bien longtemps… ça ressemble à une cigarette de réflexion… à quoi pense-t-il le bomécano ? Quel regard porte-t-il sur la folie de cette nuit ?
Est-ce qu’il va rester ou partir ?
Ne pars par Thibault !
Je meurs de sommeil… je sais que le plus sage serait de partir dès maintenant… ce serait le plus simple, le plus sûr… hélas, mes membres sont désormais totalement engourdis… ok, je vais me détendre juste quelques minutes… je vais partir dans pas longtemps, bien avant que Jérém ne se réveille…
Je commence à m’assoupir…
C’est là que Thibault revient… je ne l’entends pas rentrer dans le petit séjour mais je le sens se glisser derrière moi... cool… il reste finalement…
Encore plus cool… son torse se colle à mon dos… ses bras m’enlacent, me serrent contre lui…
A cet instant, Jérém vient à son tour se serrer contre moi… son bras enlace mon épaule…
Thibault me fait un bisou dans le cou et il s’endort…
Je suis bien au chaud entre les deux potes… je m’endors à mon tour entre les deux males qui m’ont tant fait jouir… je m’endors enserré dans cette débauche de muscles de rugbyman… je m’endors bercé par de bonnes petites odeurs de transpiration, de testostérone, de sexe, de plaisir de bogoss, et de bogoss apaisé…

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