La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°919)
Une belle lope soumise au Château - (suite de l'épisode précédent N°918) -
Rose s'approcha de Sissy, prit la belle laisse ouvragée et la tendit d'un petit coup sec :
- "Allez Sissy, debout. Myna, Rebelle, debout aussi ! Aidez-là"
Les deux belles esclaves sexécutèrent immédiatement soulevant Sissy qui semblait revenir d'on ne sait quel lointain pays. Une nouvelle nausée la secoua. Elle ouvrit les yeux et croisa le regard de la troublante femme qui, Sissy l'apprendrait dans quelques instants, se prénommait Myna. Ses beaux yeux gris bleus, grands et profonds donnaient à son regard une candeur adorable. "Comment donc ce diable d'homme, ce Marquis, faisait-il pour n'attirer à lui, que les objets les plus exquis ?"
Précisément, le Marquis dEvans qui quittait l'esplanade se retourna un instant, il savait le spectacle que lui offriraient les trois croupes, au balancer légèrement amplifié par les hauts talons. Sans s'être concertées les trois femelles marchaient en cadence et leurs trois tresses, la blanche, la noire et la blonde ondulaient du même mouvement harmonieux.... "Hummm, pensa-t-il, trois jolis petits culs de catin..."
-"David ! Ajouta-t-il, viens faire quelques pas avec moi, je te prie"
Rose en avant-garde, le petit groupe rejoignait déjà le perron.
- "Rose !" interrompit Walter
-" Oui Monsieur ?
-" N'oubliez pas de mettre à jour le boulier de Mademoiselle Sissy, vous savez combien Monsieur le Marquis tient en horreur le désordre des comptes..."
-"J'y veillerai, Monsieur, j'y veillerai".
Empruntant à nouveau le grand escalier de pierre puis les longs couloirs richement décorés les quatre femmes rejoignirent les appartements réservés à Sissy. Dès leur arrivée Rose s'affaira et prit en mains la situation.
-"Rebelle ! Fais couler un bain, " Myna ! Files à la cuisine chercher une nouvelle collation
Le visage de Myna s'assombrit d'un coup, elle craignait et détestait Marie la cuisinière.
-"Dépêches-toi bougre de sotte, tu sais bien qu'à cette heure ci Marie est chez Monsieur Walter pour s'entretenir des effectifs du jour à nourrir. Fais vite, et rapporte du thé chaud et du miel.
Myna, sans mot dire, était déjà en route. Rose avait raison, quelle idiote elle faisait. Les habitudes du château étaient aussi solides que le caractère du Maître des lieux semblait trempé. Marie la cuisinière ne repasserait pas en cuisine avant une bonne demi-heure. Elle pressa le pas. Rebelle, quant à elle, se dirigeait vers le cabinet de toilette.
Le regard de Sissy qui commençait à retrouver ses esprits s'arrêta sur le tatouage qui ornait le bas des reins de la belle femme brune : une magnifique fleur de lotus à peine ouverte prenait place entre les deux jolies petites fossettes qui, aussi harmonieusement que l'auraient fait deux culs-de-lampe, surmontaient les fesses pommelées de celle que Rose avait appelé "Rebelle". L'autre femme, celle qui l'avait regardé avec cette candeur troublante se nommait donc Myna...
-"Rebelle...
-"Oui Mademoiselle Rose ?
-"Fais le couler presque brûlant et ajoute des sels d'eucalyptus, il faut la faire respirer par tous les pores...
-"Bien Mademoiselle.
Au bout de l'esplanade David avait rejoint son Maître et amant.
-"David, mon bel Ami
commença le Marquis,
Tu n'ignores pas que je dois prendre femme pour respecter la promesse faite à mon Père
Tu sais aussi que Dame Laetitia m'a donné un fils que je vais reconnaître
Il va te falloir être raisonnable et ne pas faire l'. Au Bal Masqué que j'ai décidé de donner au solstice d'été, jannoncerai mes fiançailles"
David frémit, deux larmes perlaient déjà aux coins de ses yeux
-"Marquis, Sir Édouard
-"Tais toi idiot, je ne te bannis pas de mon lit, tu sais comme j'aime ta compagnie. Cependant tu devras reconnaître ma future épouse comme ta Maîtresse, comme je suis ton Maître.
-"Parlez-vous de Dame Laetitia ?" se risqua David
-"Être ma favorite et la mère de mon fils ne suffit pas à faire une Marquise d'Evans
Je n'ai rien décidé. Saches seulement qu'avant l'été, il y aura une Marquise d'Evans et que tu lui devras le même respect qu'à moi. Comprends-tu cela mon Ami ?
-"Oui, Marquis, oui Sir Édouard" s'entendit dire David en saisissant la main du Marquis pour la serrer avec une force que Sir Édouard apprécia.
-"Allez, file... ton nouveau cabriolet est arrivé hier soir. Prends en soin, j'aime les belles choses et je déteste qu'on les néglige...
Le bain finissait de couler lorsque Myna revint de la cuisine portant un grand et lourd plateau. Il y avait du thé, du miel, des fruits, un pâté de poisson froid à l'aneth, une salade de pâtes et du pain de campagne à la farine dépeautre. Rose avait retiré de Sissy le plug d'apparat.
-"Allez, Sissy, au bain ma jolie ! Cela te fera du bien
Myna, te voilà ! Alors petite biche
"on" n'a pas croisé le chemin de Marie ? "on" est rassurée ?
Pose ton plateau et viens nous aider
Sissy n'avait pas dit un mot depuis sa sextuple profession de foi, diffusée "urbi et orbi" par la sono du parc. Elle se plongea dans le bain parfumé avec, malgré la température élevée de l'eau, un frisson de volupté. Le Marquis dEvans, manifestement, lui réservait un sort particulier.
A la dérobée Myna observait et détaillait Sissy. Elle avait remarqué les tatouages magnifiques que portait cette imprévue et étrange invitée. Il y avait, en haut de la fesse droite, cette magnifique sirène tenant en chacune de ses mains une double queue. Sur son pubis, juste au dessus du dispositif de chasteté figurait ce chiffre en grandes lettres gothiques "CW". Elle avait entendu Monsieur Walter faire une allusion à une amie très chère du Bon Marquis
une certaine Dame Cathy. Ce "C" était-il celui de Cathy mais le "W" ? Et puis il y avait cet étrange pentagramme sur le sein gauche.
Sissy était troublante, si calme mais émouvante. Un mélange de détermination et de fragilité. Myna se prit à penser qu'elle avait toujours regretté n'avoir jamais eu de grande soeur. Son regard croisa celui de Rebelle. Les deux jeunes femmes commençaient à se connaître. Rebelle aussi avait fait son "inspection". D'abord déconcertée par l'arrivée de cette invité particulière qui, en moins de 24 heures, avait fait souffler comme une bourrasque sur le petit monde des esclaves du château, elle découvrait elle aussi que Sissy n'était sans doute pas une ennemie... Sans en avoir rien préparé à l'avance les deux femmes, dans un même mouvement, déposèrent un baiser sur chacune des joues de la nouvelle venue. Rose vint interrompre les alanguissements du trio :
-" Allez, allez, je vous donne 10 minutes, puis on sort, on s'hydrate, on mange et toi Sissy tu files au lit. Je reviendrai te préparer et te chercher à 15 heures. Monsieur le Marquis t'attend aux écuries à 16 heures. "Rebelle, Myna, occupez vous d'elle, vous pouvez papoter
. Et n'oubliez pas que rien n'échappe à Sir Édouard
Retraversant les appartements de Sissy, Rose passa devant le guéridon face au Prie- Dieu. Négligemment, d'une pichenette elle fit passer les deux dernières boules noires de gauche à droite. Elle aussi pressa alors le pas, elle n'en pouvait plus que de se blottir dans les bras de Marie...
(A suivre
)
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!