Hélène 13 : La Machine, Première Partie
Hélène 13 : La machine, première partie
Une autre séance !
Javais demandé une autre séance, mon vu allait être réalisé.
Hier vendredi, mon chéri mavait montré le carton dinvitation à une « party »
Cette nuit, jai mal dormi, surexcitée.
Ce samedi, jai fermé ma boutique un peu plus tôt, jai fait une petite sieste. Puis Pierre ma préparée.
Je suis nue, propre de toute part, assise, devant ma coiffeuse. Mon seigneur brosse mes cheveux, les tire en arrière, et les divise en trois parties, quil entrelace en une longue natte, puis il la remonte en chignon pour dégager ma nuque et mes épaules. Pas de maquillage. Sans un mot, il me relève et me passe mon corset fétiche, celui de ma performance. Il boucle ma taille en me serrant modérément, juste assez pour me cambrer. Je mappuie sur le dossier de mon fauteuil, il se met à mes genoux, je tends une jambe, il fait glisser un de mes cervinhos sur mon mollet, puis le lisse sur ma cuisse. Il fixe mes jarretelles. Je sens son souffle sur mon vison, qui a repoussé. Il passe à lautre jambe.
Il sagenouille et me chausse de mes talons, Je lui donne deux boucles doreilles à pendentifs, et il les accroche à mes anneaux intimes.
Il se redresse et me fait tourner sur moi-même, il ne semble pas satisfait. Dune main douce il replace mes deux seins dans le balconnet du corset
Jadore ce rituel dont je suis la reine. Il me lâche, je me colle à lui, je lembrasse, ou plutôt je lui roule un patin denfer. Nous restons joints par les lèvres. Nous nous séparons, il me passe mon collier, et accroche ma laisse.
LEvoque vole à travers la nuit jusquau portail dune vaste propriété.
Pierre laisse glisser le 4X4 jusquau poteau supportant le portier automatique. Il présente le carton dinvitation informatisé, au lecteur qui actionne le portail.
Le tout-terrain sengage dans une allée gravillonnée.
Hélène grelotte, mais pas de froid. Elle se retourne et voit les battants se refermer. Une pensée la traverse « Voilà, cest parti, pas de demi-tour possible, je suis en route pour lenfer ou le paradis ».
A sa gauche, son seigneur est impassible, son visage est fermé, tendu.
La voiture se gare devant le perron de cette grande maison illuminée dans la nuit.
La main un peu tremblante de la belle soumise se pose sur la cuisse de son amant. Celui-ci se retourne vers elle, un léger sourire éclaire son visage.
- Tu trembles, Chérie, tu as froid.
- Oui, non, jai un peu peur.
- Tu es belle mon amour, tu sais.
- Embrasse-moi.
Leurs bouches se soudent, leurs langues se nouent. Le temps sarrête.
Puis ils se séparent. Ils mettent leurs masques, ornés, pour elle, dune légère plume rouge, et pour lui, dun nez crochu démesuré.
Il prend ses mains et les glisse dans son dos, il verrouille les menottes.
La belle attend que son amant lui ouvre la portière. Galamment, il la soutient pour sortir. Elle est enveloppée dune grande cape de soie lourde. Au moment où elle descend, le vêtement sentrebâille dévoilant sa presque nudité. Il att la laisse. La bride nest pas attachée à son collier de soumise, elle disparait entre les plis de son manteau.
Ils gravissent le perron et passent ensemble le sas dentrée.
Ils sont accueillis par une hôtesse et un steward, vêtus à lidentique dun pantalon et dune veste noire, avec un col officier rouge pour les identifier, Des petites lunettes noires façon Matrix, cachent leurs yeux. De même, leurs mains sont gantées de cuir.
- Bienvenue, Madame. Bienvenue, Monsieur, voulez-vous nous confier vos sacs. Nous vous prions de laisser ici vos portables, ou tout équipement de prise de vue.
Pierre laisse son manteau. Il dénoue le cordon autour du cou de sa soumise, Hélène respire un bon coup et ondule. Le tissu glisse sur ses épaules nues, rattrapé au vol par le steward.
Elle se sent belle, provocante dans ses formes opulentes. Menée par le lien croché sur les anneaux de ses grandes lèvres, elle suit son seigneur si cruel et savance dans un grand hall.
Autour deux, une vingtaine de participants se promènent : des hommes sobrement habillés de noir, comme son amant, des femmes dans toutes les tenues, robes longues, façon histoire dO, en dessous, jupes courtes, corsets, déguisements décolières, mais toujours les seins, les fesses, ou le sexe accessibles. Tout ce petit monde est masqué.
Visiblement, pas de jeunes filles, uniquement des femmes à partir de la trentaine, en allant jusquà des matures, on voit aussi quelques hommes tenus enchainés par des maitresses.
Lassemblée est traversée de serveurs, disposant sur les dessertes des plateaux de petits fours, et de coupes de champagne.
Récit dHélène
Une longue silhouette féminine, de noir vêtue, avec un masque décoré de brillants rouges ondule vers nous.
- Bonjour Pierre.
- Bonjour Béatrice, comment vas-tu.
- Bien, puis se tournant vers moi, Cest ta soumise.
- Mieux, Hélène est mon amante chérie. Répond mon seigneur, en serrant mes mains liées dans mon dos.
- Vous avez de la chance Madame. Et en plus vous êtes superbe, et délicieusement pulpeuse. Jaimerai vous recevoir, dans un cercle plus intime.
-
.
- Pierre, noublie pas ma proposition, je la ferai souffrir divinement. Fait-elle avant de séloigner.
- Tu la connais ? Fais-je en lui broyant les doigts
- Ça me semble évident.
- Comment a-t-elle fait pour te reconnaitre.
- Je suis inoubliable.
- Vantard.
Shlac .
Une claque sur la fesse me rappelle le respect que je dois au seigneur que je me suis librement choisie.
Des sanglots étouffés nous attirent vers une pièce dont la porte est ouverte à deux battants.
Une forte jeune femme est suspendue, les poignets écartés sur une barre accrochée à un palan. De même, ses jambes sont maintenues disjointes par un appareillage comparable.
Malgré sa corpulence, son corps reste harmonieux, ses attaches, chevilles et genoux sont fines, ses cuisses pleines ne sont pas marquées par la cellulite.
Ces fesses sont imposantes, mais rondes, bien formées et lisses, elles ne sont pas envahies par la graisse.
Son ventre un peu fort met en valeur sa taille bien marquée. Elle est dotée dune très belle poitrine en proportion avec son cul. Ses seins sont présentés dans un bustier balconnet qui les exposent et leur éviter de balloter.
Cest dailleurs son seul vêtement, avec une paire de talons.
Une abondante chevelure rousse, rassemblée par une pince lui balaie le dos au rythme de ses soubresauts.
Bref, ce quon appelle une belle grosse.
Je mapproche, mon maitre lâche ma laisse.
Tout à lheure, jai trébuché, Pierre ma retenue de justesse. Il a, alors, délié mes menottes pour que je puisse me rattr. Mais je garde mes mains dans le dos.
Sentant notre présence, le bourreau sarrête et se retourne.
Je contourne le couple, et je peux la voir de face. Elle doit avoir un beau visage, mais des mèches échappées de sa coiffure cache une partie de ses traits. Sa bouche carminée est e par un mors, son rimmel a coulé, laissant des trainées grisâtres.
Elle laisse échapper un borborygme dans lequel je crois reconnaitre le mot soif.
Sur une desserte, ont été déposées des verres de champagne. Je libère ses mâchoires. Je porte une flute à ses lèvres. Est-ce dû à ma maladresse, elle sétouffe et tousse.
Je pivote vers mon seigneur, et je lui emprunte sa pochette jaune, pour essuyer la commissure de la pauvre victime, jen profite pour nettoyer le maquillage souillé.
Je me saisis dune autre coupe, je relève mon masque, jadresse un sourire à mon amant qui acquiesce, et je rempli mes joues du breuvage.
Nous nous désunissons.
- Encore, fait-elle.
Je labreuve encore deux fois. Elle profite de la dernière embrassade pour me pénétrer de sa langue et moffrir un délicat baiser lesbien.
Nous fixons notre regard dans les yeux de lautre.
- Hélène...
- Marianne
- Ces deux-là ont lair de bien saimer. Vous voulez attacher votre femme à la mienne.
La vulgarité de cet homme me choque, mais la belle soumise me tente. Dun clignement des paupières, jenvoie mon accord à mon sultan. Il me lie face à cette beauté plantureuse. Lautre sapproche de moi avec un bâillon. Je lance un regard désespéré à mon chéri.
- Non, je veux lentendre. Fait Pierre en larrêtant.
- Bonne idée, elles vont chanter ensemble.
- Limite douze coups. Décide mon bourreau adoré.
- Petit joueur, ma grosse pute peut en encaisser beaucoup plus. Lui renvoie lAutre.
Dun seul coup, je déteste ce type, sa cruauté stupide, et sa grossièreté.
Et pourtant je me livre à lui pour le plaisir de mon roi.
- On échange ? Propose mon maitre.
Les deux bourreaux inversent leurs places, je profite de cette courte pause pour rouler un patin denfer à ma compagne dinfortune.
Puis la sarabande commence.
Mon bourreau ne dispose que de douze coups. Il frappe avec méthode, voir même avec réflexion, entre chaque cinglée. Il ajuste chaque fouettée pour quelle touche à chaque fois une zone vierge et une déjà touchée. Il fait coup double à chaque fois. Je serre les dents.
Pierre, de son coté, fouette Marianne en alternant ses cinglées avec celle de lautre. Ma poitrine se frotte à celle de la belle victime. Mes tétons sérigent
Au sixième impact, mon cul est déjà quadrillé. Je ne plus me retenir, je me cabre à chaque coup. Je me projette sur le corps pulpeux de Marianne. Nos seins se bousculent. Nos ventres se frottent. Je coule
Nous dansons toutes les deux au rythme bien réglé de nos deux bourreaux.
Douze. Je vais souffler, enfin.
Trois autres ! Propose le dominant de Marianne.
Daccord ! Accepte mon Chéri. Ça fera un compte.
Le fouet sabat en rafale, sur mon pauvre cul. Je mécroule, le visage dans les seins plantureux de ma compagne dinfortune. Elle aussi est en sueur, mais elle sent divinement bon, comme si son odeur corporelle amplifiait les fragrances de son parfum déjà musqué
Tout sarrête. Je me redresse, en poussant sur mes jambes et en mappuyant sur ma belle grosse.
Un murmure à mon oreille.
- Merci.
Je lui chuchote en retour, le nez dans son cou.
- De quoi.
- Ton homme a été presque doux avec moi.
- Je crois que cétait le but, je voulais toffrir un répit.
- Pourquoi ?
- Je te trouve belle.
Mon seigneur me détache. Je me frotte une dernière fois à la poitrine opulente de la sacrifiée.
Pierre nous sépare, nous nous dirigeons vers la porte. Je tourne mon regard vers elle. Elle est encore suspendue à sa barre de supplice. Son maitre arme son bras. Je détourne les yeux.
Un hurlement résonne quand nous passons la porte de la salle.
Accrochée au bras de mon amant, je remonte un couloir, à léclairage tamisé.
Mon chéri mentraine dans une grande salle.
Sur une estrade, la machine mattend
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