Mister Hyde - 13
13-
- Jai très envie que tu me suces !
Pas bonjour, pas merde, juste cette phrase pleine durgence. Leau vint aussitôt à la bouche de Frédérique et elle dut déglutir avant de répondre quelle aussi mourrait denvie de sentir son sexe dans sa bouche
- Montre-moi que tu mouilles, salope ! Montre-moi ta chatte
Frédérique saisit la caméra de son PC et la dirigea vers son sexe. Il était rose et luisait des mille feux du désir. La veille, avant quil ne rentre sur Paris, il lavait épilée, soigneusement, avec des gestes pleins dune tendresse qui avait émue la jeune femme. Elle promena longuement la caméra sur chaque parcelle de son intimité tout en sattardant sur les points névralgiques : son clitoris gonflé, ses lèvres entrouvertes, lentrée luisante de son vagin et, par-dessus tout, sur le cadenas qui la verrouillait. Ce ne fut quaprès ce tour dhorizon complet que la voix résonna à nouveau dans les haut-parleurs :
- Ton cul maintenant !
Elle sattendait à la demande mais avait soigneusement évité de lanticiper. Elle commença par lui offrir une vue densemble qui fut commenté par son maître dun sifflement admiratif et dune phrase sibylline :
- Le rose te va bien !
Elle poursuivit le tour du propriétaire en découvrant sa raie. Elle ne pouvait pas le savoir mais son anus bâillait comme sil attendait dêtre possédé. Le désir de Frédéric en fut plus vif.
- Prends un plug !
Sa voix était tendue, aussi tendue que son sexe pensa-t-elle. Jai tellement envie de le boire
Elle posa la caméra sur son bureau et alla se saisir dun plug. Elle mit un peu de temps à trouver celui qui convenait pour loccasion : transparent et de la circonférence approximative du sexe de Frédéric. Elle se positionna dos à la caméra en tentant de se si plein cadre et elle se pencha. Regardant entre ses cuisse la petite fenêtre de contrôle, elle se déplaça de quelques centimètres à gauche puis, satisfaite du cadrage de limage, elle commença dintroduire lobjet en elle.
- Caresse-toi pour moi dit-il en avalant sa salive. Je veux te voir jouir
Docilement, Frédérique approcha sa main libre de son sexe tandis que lautre finissait denfoncer le plug jusquà la garde. Dès quelle en eut fini, elle retira prestement sa main pour dégager totalement le champ de vision. Frédéric pouvait désormais voir les doigts de sa femelle sagiter sur ses lèvres et son périnée, sintroduire dans le petit espace que libérait encore le cadenas, disparaître du côté de son clitoris
- Retourne-toi ! exigea-t-il.
Ce quelle fit aussitôt. Elle tendit vers lui son sexe imberbe. Sa peau blanche de blonde étincelait à cet endroit. Il découvrit, en zoomant sur limage quil recevait, une ténue tâche de rousseur qui le fit tristement sourire : auprès de Frédérique, son passé nétait jamais bien loin. Il se concentra sur les faits et geste de sa soumise et, pour chasser totalement le souvenir de Lucrezia, éructa :
- Tu aimes ça, catin ! Dis que tu aimes ça !
Frédérique confirma. Oui elle aimait cela, oui elle était une catin, oui elle était prête à tout accepter de lui, oui elle était à lui
Et prononcer ces mots déclencha sa jouissance. Elle la cria si fort quelle réveilla Franck.
***
Le mardi matin, elle avait reçu par texto lordre de déplacer son PC dans le donjon, seule pièce insonorisée de lappartement. Ainsi, chaque soir de la semaine, il se retrouvèrent sur internet. Soit directement soit par le biais dun tchat. Dans le second cas, le profil de Frédérique était celui dune soumise négligée par son maître. Naturellement, elle devait raconter tous ses dialogues à Frédéric et les enregistrer pour quil puisse vérifier. Elle avait pour consigne de ne répondre quaux messages contenant une insulte. Elle éliminait donc tous ceux qui se contentait dun salut (souvent réduit à lexpression « bsr ») ou dun « je te dérange ? »
pour préférer les « Salut salope » ou les « Tu suces pétasse ? »
Elle ne cacha jamais à Frédéric que certains dialogues la faisaient mouiller ni que certains de ses contacts lui donnaient réellement envie dêtre baisée par eux ou de les sucer jusquà avaler leur foutre.
Frédéric quant à lui jouait sur deux tableaux. Dun côté il se connectait à laide de son PC fixe, de lautre à laide de son portable. Ce quignorait Frédérique : le second profil de son maître qui se trouvait également être celui de lhomme qui insistait le plus pour lui parler au téléphone, celui, également, qui était le plus près de la faire flancher
Ainsi faisant, il la poussait à la faute afin de pouvoir lui imposer de nouvelles épreuves sous couvert de punitions. Car, bien quil fatiguât parfois de son rôle de dominateur, il nen accumulait pas moins de nouvelles idées pour le pousser toujours plus loin. De plus, ces dialogues lui apportèrent de plus amples informations sur les désirs de Frédérique. Outre le fait quils étaient anonymes, le fait quelle sentretint avec des inconnus libérait sa parole. Il découvrit, en autre, que la soirée passée en compagnie de Marc avait éveillé en elle le désir dêtre comblée à la fois par la bouche le vagin et lanus : trois hommes, trois sexes qui la mèneraient au pinacle. Certes, elle évoquait encore cette divagation avec toute sorte de sous-entendus et peut-être même nen était elle pas totalement consciente mais il arriva, à force de questions patientes à dérouler lécheveau de son fantasme. De même, il lui fit raconter le puissant rêve qui la faisait frémir quand elle se caressait. De prime abord, il fut vexé quelle ne lui en ait jamais parlé mais il se rendit compte quil ne lavait jamais interrogé à cet égard et que, pour tout dire, il ne la laissait jamais libre de sexprimer. Il se promit, dy remédier sans pour autant révéler son double jeu et de parfaire sa connaissance des nuds puisquelle aimait être attachée.
***
Cette semaine fut, pour lui riche denseignement, pour elle extrêmement détendante. Lorsquarriva le vendredi, ils étaient tous deux prêts à passer un week-end de rêve.
Frédéric prit le train de laprès-midi et patienta une petite demi-heure, le temps que Frédérique sorte du boulot et vienne jusquà la gare. Son voyage avait été bien plus agréable que par le train de nuit, sans doute parce que sa voisine, une charmante étudiante de vingt-deux ans, lavait distrait par son babillage. Bavardage quil poursuivirent dailleurs devant un demi en attendant le car qui la déposerait chez elle. La jeune fille, Lucile, séclipsa quelques minutes à peine avant quapparaisse Frédérique. Frédéric en fut soulagé, il avait encore en mémoire les aveux de jalousie de sa femelle quinze jours plus tôt. Et puis il oublia la jolie étudiante, Frédérique était éblouissante.
Le visage éclairé par un doux maquillage, la profondeur de son regard à peine souligné par un trait de crayon, les lèvres rosies dun rouge ténu, elle avait revêtu sa robe bleue, celle qui moulait ses formes dune façon on-ne-peut-plus provocante. Elle sempressa dexpliquer quelle sétait changée en sortant du travail. Pour preuve, elle indiqua le petit sac de voyage qui trainait sur la banquette arrière. Frédéric se contenta de lui dire son ravissement et ajouta, sans fioriture :
- Je meurs denvie que tu me suces. Trouve une endroit
Les lèvres de la femme dessinèrent un sourire et elle tourna à droite pour prendre la direction de la campagne. Rapidement, elle trouva un chemin de traverse dans lequel elle sengagea. Elle tourna la clé de contact et se pencha. Il la stoppa dans son élan.
- Pas comme ça ma belle. Je veux une cérémonie. Je veux que tu sois à genoux, presque nue devant moi. Je veux que tu me suces en sachant que le plaisir te sera refusé, que tu nes là que pour le mien. Sors de la voiture et penche-toi vers ma portière comme une pute monnayant ses services.
Docile, Frédérique obéit point par point aux exigences de son maître. Il fut heureux de constater quelle portait une culotte au dessus de son porte-jarretelles, dans son esprit, cela renforçait linterdiction de plaisir quil venait dénoncer ainsi que le rôle de putain quil lui imposait. Cétait parfait ! Il sextirpa de la voiture et cala ses fesses contre laile. Ainsi, le moindre passant serait à même de deviner ce qui se passait derrière le capot. Agenouillée, Frédérique défit la boucle de ceinture et abaissa le zip du pantalon. Elle neut pas besoin daller chercher le membre, il jaillit de lui-même, raide et bandé comme un manche de bois brut. Elle sapprocha pour le lécher et ses seins effleurèrent les cuisses de lhomme. Il frémit. Ce moment, il lattendait depuis une semaine, sa frustration était si grande que le moindre contact lélectrisait. Les lèvres de la fille sentrouvrirent et se posèrent sur le gland. Elle se posèrent, juste un instant puis, comme si elle se ravisait, Frédérique se mit à lécher la queue de son maître sur toute sa longueur. Elle fit deux trois allers-retours qui arrachèrent à Frédéric des râles de plaisir et enfin elle goba son nud. Elle le caressa de sa langue puis fit venir ses joues à la rescousse, en les creusant. Le gland prisonnier dune spirale infernale, Frédéric crut quil nallait pas se retenir. Frédérique le sentit, elle aspira la tige. Cette nouvelle caresse abaissa la tension, elle absorba la queue jusquà la garde et la conserva ainsi pour le plus grand plaisir de lhomme quelle suçait. Ensuite, elle repoussa le sexe, avec lenteur, millimètre par millimètre, pour mieux lavaler à nouveau. La paresse apparente dont faisait preuve sa soumise exaspéra le maître mais le fit également gémir. Il voulait décharger mais ne put sempêcher dapprécier les caresses. La salope était bonne. Trop bonne. Il la repoussa et choisit de se terminer à la main. Elle ne le boirait pas, pas cette fois, il éjacula sur ses seins et lui interdit de se nettoyer. Quand elle remit sa robe, les auréoles de la jouissance de son amant apparurent.
***
Il lavait obligée à aller chercher Franck chez la nounou dans sa robe tâchée de sperme, une goutte séchée pendant encore à son menton. La honte quelle ressentît fut sans borne, elle avait limpression de puer le sexe et la certitude que désormais, la nounou la prendrait pour une pute. Et comme dhabitude, elle avait mouillé, sa culotte en attestait.
De retour à lappartement, elle put enfin se nettoyer puis joua avec Franck. Frédéric occupait la cuisine. Il était venu avec des côtes dagneau et des haricots blanc quil sétait fait livrer en direct dune ferme à côté de Dourdan. Le repas fut divin, bien quentrecoupé des pleurs de Franck, jaloux sans doute de ne pouvoir participer au festin et qui se termina par un cheesecake que le petit sembla apprécier.
Frédérique avait revêtu sa robe rouge (celle qui lui donne un air de pute) et Frédéric la dévorait des yeux tandis quelle épuisait son fils de rires, de caresses et de jeux. Puis vint le temps de coucher lenfançon qui sétait endormi à la fin dun éclat de rire, fauché par le sommeil en une seconde. Frédéric sen chargea, il adorait coucher son fils et rester à le regarder en lui racontant sa semaine. Il aimait ces instants dintimité avec le petit, il pouvait tout lui dire, sans crainte de voir ses secrets et ses états dâme divulgués. Et la voix de son père faisait du bien à Franck qui grognait de plaisir en suçotant son pouce ou son doudou.
- Demain, lui promit-il, nous laisserons ta mère dormir et nous irons nous promener. Jai plein dhistoires à te conter, il est temps de te faire rêver.
Sur ses mots, il seffaça de la chambrette et endossa le lourd manteau du Maître.
***
Ils sinstallèrent près de lordinateur, lui sur le siège, elle sous le bureau. Elle le suçait tandis quil lisait les pages de dialogues quelle avait copiées du tchat et collées dans un fichier « word », un par contact. Parfois, il linterrogeait, elle sinterrompait pour répondre.
- Quand tu dis quil te fait mouiller, cest vrai ?
- Oui Maître.
Ou
- Tu voulais vraiment quil tencule ?
- Pas celui-là, jai dit ça pour lui faire plaisir et aussi parce que je pensais à vous. Mais pour dautres, un en particulier, jen avais vraiment envie.
Linsulte alors fusait : « salope, garce ou putain » selon le cas, « chienne ou truie » quand la situation était particulièrement salace.
Imperturbable, elle poursuivait sa fellation. Elle était tout cela et peut-être même pire mais, en dernière analyse, cest à lui et à lui seul quelle obéissait, cétait lui quelle suçait.
Lui, continuait à lire et parfois le faisait à haute voix :
- « Jaspire lentement ta tige. Elle glisse sur ma langue que jarrondis pour quelle épouse la forme de ta queue. Je lavale et bientôt ton gland cogne ma gorge. Je le sens, il est gros, épais, prêt à exploser. Si tu jouis maintenant, ton foutre va se répandre dans mon ventre, il va me brûler de désir. Jouis, jai soif, je veux te boire, tavaler, garder en moi cette partie de toi quest ton plaisir. »
Si on mavait envoyé ce message, jaurais déchargé dans la seconde
Et celui-là
:
« Les longues saccades inondent ma bouche, tu jouis et je te reçois. Un lac se forme qui aimerait sécouler dans ma gorge mais je le retiens, je veux te montrer ton plaisir avant de lavaler, avant de le faire mien. Ta queue se calme, jaspire les dernières gouttes qui perlent de ton gland et puis jouvre la bouche, je toffre la vision de cette mare de foutre dont tu mas gratifiée. Jai soif de ton, de ta jouissance. Je tavale
»
Il va falloir que tu mettes en pratique.
Pour toute réponse, elle le gratifia dune telle caresse quen un battement de cil, il avait dépassé le seuil de non-retour. Il éjacula dans sa bouche dont les lèvres serrées interdisaient lévasion de la moindre goutte. Elle aspira les ultimes larmes de jouissance tout en faisant doucement refluer le pénis puis, quand il eut dégagé, elle ouvrit les lèvres et savança pour quil puisse voir. Une flaque de sperme occupait toute la cavité. Il effleura tendrement sa joue de la main, elle avala.
***
Ils poursuivirent la soirée en discutant. Il avait levé tous les interdits mais elle avait tenu à rester à ses pieds. La tête posée sur son genou, elle racontait ses impressions de la semaine.
- Jai adoré que vous me contactiez par internet, cest comme si vous aviez fait sauté les parenthèses de ma vie. Vous étiez loin mais vous étiez là. Je navais pas à minquiéter de mes pensées jalouses, vous nétiez pas avec une autre puisque vous étiez avec moi. Et puis il y a eu cette idée, celle daller sur un tchat. Cest super pervers mais quest-ce que cest drôle et excitant aussi. Même si la plupart des mecs sont aussi triste que des bonnets de nuit, il y en a quand même quelques uns qui valent le détour. Surtout parmi ceux qui montent des scenarii, ils sont surprenants. Il y en a même un qui ma fait jouir, juste avec ses mots et les situations quil avait inventées, sans que jaie besoin de me toucher
Frédéric fronça les sourcils.
- Tu ne mas pas raconté ça.
- Oh si ! Bien sûr que je vous lai dit. Même que vous mavez grondé parce que je mettais trop de temps à vous répondre.
- Et, qua-t-il dit pour te faire jouir ?
Frédérique se redressa, elle était rouge de honte mais le souvenir était si vif quelle était excitée. Elle baissa les yeux pour avouer :
- Il a dit que jétais une suceuse de chiotte et il ma pissé dans la bouche.
- Et tu as jouis ?
Un long silence, le visage baissé de Frédérique, une gifle pour la presser de répondre et enfin, sa voix, fluette et timide :
- Jai jouis quand il ma ordonné davaler
Frédéric se leva dun bond et attrapa au vol la chevelure de sa soumise. Il la traîna jusquà la cheminée.
- A genoux sale truie dégueulasse.
Il était debout au cur de lâtre, elle avachie au sol. Elle se redressa et sagenouilla. Elle savait ce qui lattendait, il avait déjà sorti sa queue.
- Regarde-moi !
Elle leva les yeux, étonnée de ne pas pleurer, étonnée de sentir la mouille envahir son vagin. Il allait pisser, elle serait sa cuvette de chiotte, elle ne valait pas mieux. Il allait pisser et la marquer comme un chien marque ceux quil domine, comme un loup marque son territoire. Il allait pisser et la forcer à avaler. Et elle le ferait, parce quelle était à lui.
Le liquide chaud sécoula sur ses cheveux et son visage, il ruissela jusque sur sa robe et trempa ses seins aux tétons tendus, son ventre frémissant, son sexe soumis, déjà, aux spasmes du plaisir, ses cuisses ouvertes et prêtes à laccueillir. Il lui enjoignit douvrir la bouche et visa son gosier. Bientôt, bientôt il ordonnerait
Et ce ne fut pas long.
- Avale !
Deux syllabes et tant de bonheur
Nimporte qui pouvait jouir dans la bouche dune femme, seul un Maître avait assez dautorité pour y pisser et faire avaler son urine. Voilà ! elle venait de franchir une nouvelle étape dans sa soumission : ils étaient désormais liés de la plus intimes des façons. Elle avait bu sa pisse, cétait lultime preuve quelle lui appartenait et quelle nappartiendrait quà lui.
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