Turbulences Aériennes

Cet été-là, je revenais de deux semaines de vacances à Cuba. À 28 ans et après une nième rupture amoureuse, je m’étais réfugié dans ce pays envoutant et empreint de sensualité pour oublier, le temps de quelques jours cette histoire et tenter de tourner la page.
Sur le vol de nuit du retour, j’ai le cœur lourd à l’idée de reprendre le travail, mon quotidien et le stress ambiant de la capitale.
Après quelques heures de vol et une légère collation, l’avion semble s’être totalement anesthésié. J’entends simplement de bruit sourd et omniprésent du moteur du Boeing. Je toise d’un œil agar, mes voisins de rangée mais personne ne semble me remarquer. Mon regard balaye les alentours et s’arrête net sur ma voisine du rang d’à côté. Je ne l’avais pas remarqué tout de suite mais malgré la pénombre régnant dans l’appareil, je pouvais aisément distinguer sa peau halée, sa longue chevelure brune et soyeuse relevée par une adorable queue de cheval laissant échappées quelques mèches folles et ondulées autour de son visage mutin. Son micro short en jean effiloché dévoilait de longues jambes fines et musclées. En la dévisageant de haut en bas, mon regard fut immédiatement captivé par sa poitrine généreuse, moulée dans un débardeur blanc légèrement transparent, qu’elle portait sans soutient gorge et qui laissait deviner des seins parfaits.
Une sensation étrange me traversa. Au-delà de la pointe de jalousie à la vue de cette véritable bombe, je sentis une bouffée de chaleur monter en moi de mon bas ventre à la pointe de mes oreilles. Tout d’un coup mal à l’aise par ce sentiment inattendu, je ressens le besoin d’aller me rafraîchir et profite du sommeil ambiant des passagers, pour me diriger vers les toilettes au fond de l’avion. Je me passe de l’eau sur le visage et regarde fixement mon reflet dans le miroir. Je dois avouer que je n’ai pas à me plaindre non plus. Je fais partie de cette catégorie de filles que l’on remarque facilement. Grande et pulpeuse, j’ai rassemblé mes cheveux frisés et légèrement blondis par le soleil, en un gros chignon surélevé.

Ma peau déjà caramélisée de par mes origines caribéennes et italiennes laissait maintenant place, à un teint légèrement chocolaté grâce à ces jours au soleil ! Vêtue d’une petite jupe jean et d’un débardeur turquoise laissant apparaître les bretelles d’un soutien-gorge en dentelle noir, je me souris dans la glace et me décide, enfin, à sortir après quelques minutes.
En ouvrant la porte je te tombe nez à nez sur cette sublime créature. Ses jambes me paraissent immenses et son débardeur laissait entrevoir un nombril habillé d’un piercing brillant qui faisait ressortir encore davantage son peau bronzée. Son odeur vanillée me rappelait le monoï que j’utilisais quotidiennement lorsque j’allais à la plage pour accen la marque de mon bikini. Elle me sourit et me dit :
- Salut ! Toi non plus tu n’arrives pas à dormir en avion ?? Je crois bien que nous sommes les seules à être réveillée !
Un rire espiègle dévoilait des dents parfaitement blanches et alignées. Je lui répondis :
- Ouais c’est clair c’est le calme plat, on entendrait une mouche voler. En plus sans télé, ce n’est pas évident pour passer le temps… heureusement que j’ai chargé à fond ma tablette à l’aéroport.
En me dégageant légèrement sur la gauche, je lui dis :
- Je te laisse la place !
- Merci beaucoup ! Au fait, moi c’est Julia !
- Enchantée Julia, Lucie.
Elle entre dans l’étroite cabine en me frôlant le bras par inadvertance et je reste prostrée quelques secondes devant la porte alors que le loquet du verrou venait de s’enclencher derrière elle. En revenant à mon siège, je suis parcourue par une sensation assez déroutante, j’étais excitée. Un peu comme à l’approche d’un premier rendez-vous. Son physique, son sourire, son odeur, ce contact furtif, tout.
Je m’assois un peu étourdie et quand elle revint à son siège, elle se pencha vers moi :
- Moi je n’ai plus de batterie ni sur mon téléphone ni sur ma tablette…je n’ai pas pensé à les recharger avant de partir! Vu qu’on est toutes les deux réveillées et qu’il y a un siège libre à côté de moi… si ça te tente on peut partager mes écouteurs et se regarder un film ?! Qu’est-ce que t’en dis ?
Je mis quelques secondes à répondre tant j’étais troublée par sa simple présence mais finis par acquiescer :
- Euuh… oui oui bien sûr j’arrive tout de suite !
- Super !! Par contre, prends ta couverture car la clim est à fond dans cet avion et vu que je ne suis pas habillée très chaudement…
- Aucun problème, c’est vrai qu’il caille un peu !
J’att rapidement ma tablette ainsi que la couverture et me faufile habilement à la droite de Julia en feignant de ne pas réveiller son voisin qui dormait à point fermé avec son masque sur les yeux.

Je la laissais parcourir les différents répertoires de films sur la clé USB et regardais avec admiration ses doigts fins et délicats tapoter, cliquer ici et là. Elle s’arrêta sur une comédie « romantique » à l’américaine sur les déboires d’une bande de copines qui partent à Las Vegas pour l’enterrement de vie de jeune de fille de l’une d’elles.
- Je l’ai déjà vu plusieurs fois mais j’adore ce film, ça te dit ?
- Pas de soucis, j’aime bien ce film…un poil girly mais il me fait mourir de rire ! Mais va falloir rester discrètes sinon on va réveiller tout le monde en rigolant!
Elle se mit à glousser en mettant ses mains devant sa bouche charnue que je mourrais d’envie de croquer et me dit :
- Promis j’essaierai de ne pas rire trop fort !
Au bout de quelques minutes et de plusieurs scènes qui nous procuraient quelques fous rires incontrôlés, je sentis que nous nous rapprochions assez naturellement l’une de l’autre. La longueur de nos couvertures respectives ne couvrant que la partie supérieur de nos corps, nos deux cuisses étaient collées l’une à l’autre.
Je ne pus retenir la réaction de ma peau qui devint, en une fraction de seconde, granuleuse. Je tremblais presque. Elle me regarda avec étonnement :
- Eh ben dis donc, t’as super froid ! C’est vrai que la clim est assez forte… Rapproches-toi un peu, on va se réchauffer, dit-elle avec amusement.
Je ne mis pas longtemps pour m’exécuter et me blottir contre elle. Bien que moins sensible au froid que moi, je sentais bien que le contact de ma peau contre la sienne ne la laissait pas indifférente non plus à en juger par les petits boutons éphémères qui ont recouverts, instantanément sa cuisse.
Bien que cela était tout à fait inédit pour moi, je m’aventurais maladroitement, à poser ma main sur sa cuisse et fut surprise de ne trouver aucune réticence de sa part. Mon corps commençait à se tendre et mon entrecuisse devenait de plus en plus humide. Elle m’imita rapidement et posa, elle aussi, sa main entre mes cuisses.
Les yeux clos, je me laissais aller à ses caresses subtiles et envoutantes. En rouvrant les yeux, je vis son visage à quelques centimètres du mien. L’envie était trop grande pour résister à l’envie de l’embrasser fougueusement. Elle s’approcha puis m’attrapa la lèvre inférieure. Je ne voulais plus me contenir et glissa ma langue dans sa bouche. Son goût était sucré et suave, sa langue caressait la mienne et notre baiser devint de plus en plus intense à s’en mordre mutuellement les lèvres.
Julia finit par glisser sa main sous mon débardeur puis avec une habilité déconcertante, saisit mon sein et le palpa avec douceur mais fermeté. Elle pinça mon téton déjà dressé depuis plusieurs minutes et laissa échapper un gémissement de plaisir inattendu.
Dans ce tourbillon et d’une main hésitante, je ne résiste pas longtemps à l’envie de glisser ma main sous son débardeur. Je tombe directement sur son sein lourd et charnu que je palpe avec délicatesse. Son téton était plus gros que je ne l’imaginais et je ne rêvais que d’une chose, pouvoir laper, sucer et mordiller tout en douceur ce petit bout de chair brun.
Son autre main s’était glissée sous ma jupe et caressait subtilement mon string totalement trempé depuis plusieurs minutes. Je m’étonnais à faire de petits mouvements de bassin pour en accen les effets. Elle ouvrit subitement les yeux, comme surprise du niveau d’humidité de mon entrejambe :
- Waouh, tu es totalement trempée, me chuchota-t-elle au creux de l’oreille. Je suis ravie de te faire autant d’effet, sourit-elle.
Je sentis une bouffée de chaleur s’emparer de mon visage et ressentis un bref sentiment de culpabilité, comme si le plaisir que j’éprouvais à son contact avait quelque chose de contre nature. Elle me regarda avec tendresse et me dit :
- Je te rassure, je suis dans le même état que toi ! Tiens, tu peux vérifier me lança-t-elle d’un ton espiègle.
En un instant, elle remonta ma main et la plaqua à l’entrée de son sexe.
Je fus estomaquée quand je me rendis compte que sa mouille avait imbibée l’entrejambe de son short rendant son entrecuisse moite et glissant. Son short était si court, qu’une seule phalange me donnait accès à ses lèvres gonflées et humides. Elle laissa échapper furtivement un gémissement et s’approcha de moi :
- Tu me rends folle, j’ai trop envie de toi ! Viens avec moi !
Elle saisit ma main et se leva brusquement laissant échapper sa couverture et ma tablette sur le siège. Je la suivis sans trop me rendre compte dans quoi je m’embarquais mais enivrée par l’odeur délicieuse laissée sur mes doigts, je ne pensais plus et me laissais guider par mes plus bas instincts : baiser, jouir et faire jouir! Comment, je l’ignorais encore mais je n’allais pas tarder à le découvrir.
En quelques pas, nous nous sommes retrouvées devant la porte des toilettes de l’avion mais c’était occupé. Nous attendons quelques minutes, impatientes, en nous dévorant des yeux que la place se libère enfin. Nous nous enfournons dans l’habitacle étroit et je la plaque contre le lavabo. Je l’embrasse doucement puis plus fougueusement. J’att sa langue avec habileté et l’aspire avec gourmandise. Son buste est totalement collé au mien et je sens la pointe de ses seins s’écraser contre ma poitrine. Elle se servit du lavabo derrière elle pour prendre appui de ses deux mains et s’assit sur le rebord, sans décoller ses lèvres des miennes. Nos langues continuent à s’entremêler laissant échapper quelques gouttes de salive que Julia s’empresse de laper comme si elle ne voulait pas en perdre une goutte ! Je repasse mes mains sous son débardeur mais je décide cette fois-ci, de le lui enlever. Je contemplais alors, sa poitrine, totalement émerveillée. Bien que légèrement asymétriques, ses seins étaient parsemés de quelques veines bleues qui traduisaient son excitation et ses tétons bruns, dressés et durs, semblaient me narguer. Je m’accroupis légèrement et tout en la regardant droit dans les yeux, passe un premier coup de langue sur l’un d’eux. Puis, je saisis à pleine bouche ce bout chair tendre et voluptueux et le suce avec insistance. À chaque contact de ma langue sur sa peau, elle se tortille, se cambre en attrapant mes cheveux. Elle finit par ôter le bouton de son short et le fit glisser à terre. Elle souleva ses jambes puis les écarta pour les poser de part et d’autre du lavabo me laissant ainsi, contempler sa chatte nue et luisante.
- Mets-toi à genoux ma chérie, me dit-elle.
Je m’exécute rapidement. Mon regard fut captivé par la vision de son intimité. Très soigneusement épilée, ses lèvres luisaient de mouille et son clitoris était surmonté d’un fin triangle de poils brun bien entretenu. Son odeur était enivrante, je n’avais jamais rien senti de tel auparavant. D’un bout du doigt, je frôle son clito et suis stupéfaite de la vitesse à laquelle j’arrive à l’entrée de son vagin tant elle mouillait. Je la regarde avec appréhension, inquiète d’être légèrement maladroite. Elle me saisit la main et enfonça mon index dans son vagin procurant ainsi, un petit cri aigu de sa part. J’entame mes va et vient et introduis subtilement un deuxième doigt en titillant de mon pouce, son clitoris dur et gonflé. Son bassin ondulait sous mes doigts et ses gémissements devenaient de plus en plus insistants. Je la possédais. Elle s’abandonnait totalement et cette sensation enivrante et inédite me poussa très naturellement à me caresser de ma main vacante, ma chatte, glissante et débordante d’excitation.
Lorsque je sentis son orgasme approcher, je retirai brusquement mes doigts de sa chatte et fus prise d’une irrésistible envie de goûter à ce nectar qui s’écoulait le long de mes doigts. Je goûte du bout des lèvres et suis immédiatement intriguée par cette saveur légèrement âpre mais goûteuse. Je me jette à l’eau et passe un premier coup de langue le long de sa fente. Délicieux.
Je fis rouler son clitoris sous ma langue et lui glissais simultanément un doigt dans la chatte. J’accélérais mes mouvements tout en lapant avec appétit son clitoris. Tout son corps perlait de sueur, elle était totalement en transe :
- Ne t’arrête surtout pas, c’est trop bon dit-elle essoufflée comme si elle venait de monter des escaliers à toute vitesse.
Je continuais à la dévorer et léchais tout son sexe et en enfonçant mes doigts au plus profond d’elle. Je sentis soudain des à-coups autour de mes doigts, comme des contractions. Je reconnus immédiatement cette sensation. L’orgasme. Puissant, intense. Elle s’agrippa au rebord du lavabo et poussa un râle de plaisir qui me poussa à ne pas interrompre mes mouvements. Plus vite, plus fort. Elle convulsait presque, c’était incroyable.
Elle fit basculer sa tête en arrière cognant le miroir derrière elle. Je me relève et d’un sourire moqueur lui lance :
- Alors ?? On dirait que ça t’as plu !
Elle me sourit, un peu agar et m’att le visage d’une main et m’embrasse fougueusement en léchant la mouille qu’il me restait autour de la bouche.
Elle m’adressa un regard brulant et me dit :
- À ton tour maintenant !
Je pris la même position qu’elle sur le lavabo. Elle remonta ma jupe, arracha mon string et lécha goulûment ma chatte. Je me liquéfiais un peu plus à chaque coup de langue. Elle enfonça délicatement le bout de sa langue dans mon vagin puis finit par me pilonner littéralement. Mes mouvements de hanche ne faisaient qu’accen mon extase. Elle me baisait avec sa langue et j’étais à deux doigts de jouir quand elle s’arrêta pour enfoncer deux doigts dans ma chatte trempée. Je tressautais de tout mon être. Elle accéléra rapidement ses mouvements qui me donnaient le tournis.
L’interaction entre mes lèvres gorgées de plaisir et ses doigts experts me faisait perdre la tête. Soudain, une intrusion inhabituelle me fit sortir de ma transe :
- Aoutch !!! Mais qu’est-ce que tu fais là ??
Elle sourit et me dit :
- Ooooh…je vois que tu n’es pas habitué à ce type de pratique !! Je serais ravie de t’initier. Laisses toi faire, tu vas adorer.
Totalement sous son emprise, je n’oppose aucune résistance. Pour me détendre, elle me lécha de nouveau laissant couler un long fil de bave humidifiant ainsi, mon inter-fessier.
De son index, elle me titilla l’anus tout en continuant à me suçoter le clito. Je n’avais jamais ressentis une telle excitation. Elle enfonça petit à petit son doigt et je sentis mon corps s’abandonner tout doucement. La dilatation était telle qu’elle s’aventura à en introduire un second. Ses va et vient couplés de sa langue qui ne quittait plus ma chatte me fit basculer dans une autre dimension. Mon bas ventre était en feu. J’attrapais sa tête pour qu’elle ne quitte plus mon entrejambe pour intensifier encore davantage, l’orgasme qui me guettait. Elle retira soudainement ses doigts de mon cul pour les enfourner de nouveau dans mon vagin. Je ne pouvais plus contenir mes gémissements.
Je fus parcourue d’un premier spasme incontrôlable qui me fit décoller littéralement du lavabo. Entre deux tremblements, je vis jaillir de mon sexe, un liquide que je n’avais jamais vu auparavant mais le plaisir était si intense, que je ne pouvais le maîtriser. Julia recevait, bouche ouverte, ma cyprine telle l’eau jaillissant d’une fontaine de jouvence. Une fois les spasmes atténués après plusieurs secondes, je me sentis tout à coup, honteuse de ce qui venait de se passer :
- Je..euuuuh…je suis désolée. Je ne savais pas que… Enfin…ça ne m’était jamais arrivé, dis-je en balbutiant.
- Je suis ravie de t’avoir faire découvrir que tu es… une femme fontaine, Lucie ! Ca a toujours été mon fantasme mais je n’ai jamais rencontré de fille comme toi, me rassura-t-elle. J’ai adoré, vraiment ! J’ai pris mon pied à te faire jouir comme ça!
- Je t’avoue que c’était totalement inattendu mais c’était le plus gros orgasme que j’ai jamais eu !
Je récupère mon string et rabaisse ma jupe pendant que Julia essuie les résidus de liquide orgasmique laissés sur sa poitrine voluptueuse. Elle enfila son débardeur et son short et se recoiffa rapidement. En souriant, nous nous lavons les mains en silence en craignant qu’une foule de passagers attendent notre sortie avec agacement.
Par surprise, tout l’appareil était encore plongé dans l’obscurité et seulement quelques liseuses étaient allumées. Nous rejoignions nos sièges rapidement.
Je repris ma tablette mais au moment de me rassoir à mon siège, elle me lança un regard étonné :
- Bah, qu’est-ce que tu fais ? Viens t’assoir à côté de moi, on a un film à terminer je te rappelle !
Presque rassurée de cette douce invitation, je fis demi-tour et vins me lover à côté d’elle sous ma fine couverture. Quelques minutes seulement ont suffi à me faire sombrer dans un sommeil lourd et profond. Je fus réveillée quelques heures après par l’odeur du café et par une voix sourde qui marmonnait :
- Mesdames et messieurs, nous amorçons notre descente sur l’aéroport de Paris Charles de Gaulle, merci d’attacher votre ceinture et de relever vos sièges et vos tablettes. Ladies and gentlemen…
Les yeux un peu collés, je vis le visage radieux de Julia à côté de moi.
- T’as bien dormi, petite marmotte ?? On arrive dans 30/45 minutes, l’hôtesse vient de passer, tu veux du café ou un thé ?
- Oui, je veux bien du café même si il est dégueu, plaisante-je !
Elle ria en rappelant l’hôtesse et plongea son regard émerveillé à travers le hublot. Je pris le gobelet et bus en silence.
Il est 09h30 lorsque nous atterrissons à Paris et il fait assez frais pour un début septembre. Un fin brouillard recouvre la piste d’atterrissage et la température n’excède pas les 10°c. Heureusement, j’avais prévu le coup et enfila une petite veste en jean au moment de récupérer mon bagage à main.
Quasiment tous les passagers sont sortis de leur rangée à l’annonce de l’ouverture des portes de l’appareil. Julia me précède et tapote nerveusement du pied pour manifester son agacement de voir les passagers lambiner pour avancer dans la file. Lentement, nous sortons de l’appareil en empruntons le pont amovible qui sépare l’avion du tarmac.
Un peu pressée, Julia me dit :
- Je suis désolée je suis un peu speed on m’attend…
Elle me gratifia de deux bises et d’une accolade chaleureuse qui me fit frissonner.
- Je me dépêche mais…hésita-t-elle, j’ai été ravie de faire ta connaissance, en tout cas, conclut-elle avec un air coquin.
Je la vis se retourner et, prise rapidement dans la foule de passagers, je perdis sa trace.
Le cœur un peu meurtrit par cette séparation impromptue et trop froide à mon goût, j’arrive au poste de douane pour le contrôle des passeports. En récupérant mes papiers d’identité dans la poche de ma veste, un papier glisse et tombe à mes pieds. Dessus quelques mots sont griffonnés
« C’était super cette nuit, j’ai vraiment adoré et j’aimerai beaucoup qu’on se revoit. Appelle-moi ! Bisou, J »
Son numéro était inscrit au dos du papier déchiré et mon cœur se mit à battre à 100 à l’heure. Je passe les douanes, récupère ma valise et rejoint ma meilleure amie qui était venue me chercher.
Elle m’embrasse chaleureusement et me dit :
- Ohlalalalalala, je suis trop jalouse, t’as une mine toi ! T’es RA-DIEUSE ! T’es vacances ont dû être idylliques !!
Le regard rêveur et avec un sourire béat je lui répondis :
- Certainement les meilleures de ma vie lui dis-je en serrant très fort le bout de papier dans le creux de ma main ! Assurément les meilleures….


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