La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°930)

2 soumises prêtées au Château –

C'était sous un ciel bien bas, dans cette brume humide, tombante en cette fin de journée, mélangeant brouillard et début d'obscurité. En ce coucher d'un jour gris et hivernal, que le véhicule roulait à allure prudente sur cette route départementale, engagé après être sorti de l'autoroute, en direction du Château d'Evans. A son bord 2 femmes que nous nommerons Marie et Mélanie. Marie conduisait depuis le début de l'après-midi. Elle était allée chercher Mélanie et elles avaient ensemble, pris la direction du Sud. Inutile de préciser que ce voyage a pu avoir lieu qu'avec le consentement total de leur Maître respectif. Un trajet où les conversations entre elles, revenaient toutes sur le même sujet, le but de ce voyage, la rencontre avec le Marquis d'Evans. Il avait été convenu au préalable, via le Net, des modalités de cette rencontre et c'est ainsi que les deux femmes se retrouvaient maintenant plus qu'à quelques kilomètres de leur arrivée si attendue. Oui elles n'avaient exprimé dans la voiture qu'impatience et envie de rencontrer, enfin, le fameux Marquis. Comme il avait été prévu, elles étaient habillées selon les désirs du Marquis, guêpière, porte-jarretelles, etc .. sous leur volumineux et chaud manteau d'hiver qu'elles portaient, cachant aussi le collier pour chacune, de leur Maître.

Ils avaient été clairs, les deux Maîtres, aussi bien pour celui de Marie, que celui de Mélanie. C'est ce que repensaient les deux soumises, remémorisant ainsi leurs paroles :

"- Nous vous prêtons, pour une semaine en son Château, au Marquis d'Evans. Vous devrez être dignes de cet honneur et vous montrer à la hauteur de ses attentes. Le Marquis ne manquera pas de nous informer de votre dévouement envers lui. Nous comptons sur vous"

Emoustillées à ressasser ces quelques mots, elles ont failli manquer le panneau fléché à droite de la Départementale, où il était inscrit "Domaine du Château des Evans - 3 Kms".

Marie quitta ainsi la route pour s'engager sur un chemin carrossé bordé de part et d'autre d'une forêt qui, plus la voiture avançait, plus ces bois paraissaient denses ...

Au bout d'une quinzaine de minutes, le Château apparu, à l'orée des derniers grands arbres centenaires. La demeure apparue comme par magie, tant elle était impressionnante. Tout de suite avec la tombée de la nuit aidant, et les lumières fantasmagoriques derrières les grandes fenêtres, elles reconnurent le Château mainte fois visualisé sur le site web du Marquis.

Marie dépassa alors la grille ouverte, flanquée de part et autre de deux statues de pierre représentant un lion rugissant et dressé sur ses pattes arrières. Elle s'engagea ensuite dans l'immense cour, se gara près d'une fontaine aux sculptures anciennes. Les deux femmes n'osèrent bouger, fixant des yeux le volumineux bâtiment. Elles restèrent ainsi quelques minutes ne sachant pas trop quoi faire. Il fallait pourtant bien aller jusqu'au bout de leur engagement en allant frapper à la grande porte de la bâtisse. Elles sortirent ensemble, sans dire mot, comme si elles avaient l'une pour l'autre compris qu'il fallait y aller. Mais à peine à l'extérieur du véhicule, qu'un homme grand, d'un pas élancé, sorti du Château et s'avançait dans leur direction. Elles ne le distinguèrent pas tout de suite, celui-ci ayant une puissante lampe qui aveuglait en direction les deux soumises. Arrivé à un mètre d'elles, les femmes entendirent, d'une voix calme, linéaire, polie, ces quelques mots :

- Bonsoir et bienvenues chez Monsieur le Marquis d'Evans, je suis Walter chargée de vous accueillir. Si vous voulez avoir la bonté de me suivre jusqu'à lui ...

Marie qui conte la suite :
Le long trajet qui nous mena, Mélanie et moi jusqu'au château passa comme en un rêve.
Nous étions à la fois excitées et inquiètes de ce que nous réservait notre hôte.

Nos maîtres avaient été fermes sur notre manière de nous conduire en sa présence et en celle de ses invités s'il y en avait.

- Fais en sorte que je sois fier de toi, m'avait dit mon Maître, ne me déçoit pas ou il t'en cuira à ton retour !

Ne pas le décevoir ! En ce moment précis où mes talons aiguilles, que j'avais enfilés après avoir ôté mes mocassins juste avant de sortir de la voiture, s'enfonçaient dans les gravillons de l'allée, je ne repensais qu'à cela.

Que nous réservait notre séjour dans ce château, que nous réservait Sir Evans ?
Tout c'était décidé si vite que j'en avais la tête qui tournait encore.

Sur le site du Château j'avais écris que mon fantasme était de rencontrer Sir Evans. Et nous étions là, face au majestueux perron, mon fantasme prenait vie au-delà de mes espérances. En plus de rencontrer Monsieur le Marquis, cela se faisait dans son château, ce que je n'aurai jamais imaginé possible.

Je resserrai mon ample manteau sur moi. Un vent taquin se faufilait dessous et me donnait des frissons. Après ce long voyage dans le véhicule un peu surchauffé il fut cependant le bienvenu.

Nous étions là toutes les deux, n'osant plus avancer. Mais pour rien au monde nous n’aurions reculé. Enfin nous étions là face à cette imposante demeure doucement emmitouflée dans un brouillard léger que la douce brise ne parvenait cependant pas à effacer.

L'air des sous-bois me chatouilla les narines, il embaumait les champignons et la mousse. Mon haleine fit naître un petit nuage vaporeux quand, dans un soupir je pris la main de Mélanie, comme pour nous donner du courage ... Nous suivîmes Walter.

Les battements de mon coeur résonnaient jusque dans ma tête qui me tourna un peu. Je senti la main de mon amie serrer la mienne. Je la regardai, elle avait tout autant peur que moi et en même temps je voyais briller dans ses yeux la petite étincelle de l’excitation :
Nous allions enfin voir Monsieur le Marquis, enfin rencontrer Sir Evans.

Nous montâmes d'un même pas les quelques marches qui nous séparaient encore du Marquis.


Walter poussa la lourde porte qui n'émit qu'un son feutré en pivotant dans ses gonds. Je sentais la douce chaleur venant de l'entrée m'envelopper au fur et à mesure de notre progression. Mes jambes tremblaient et avaient de la peine à me porter tant l'appréhension et l’excitation se disputaient mes sentiments. La dernière marche... la pénombre me surprit, puis mes yeux s’accoutumèrent...

Et là, stupéfaction, éblouissement !
Le passé, l'ancienneté, l'histoire même de ce château nous accueilli, nous, femmes du XXI siècle. il nous prit doucement, nous enveloppant dés le seuil passé, dans un tourbillon enchanteur. Nous étions princesses au temps des rois !

Nos talons claquaient sur la mosaïque du sol. Sur un guéridon au pied élégamment sculpté, un bouquet de fleurs exotiques donnait à l'ambiance une note de couleur vive et nous envoutait d'un parfum capiteux.

Après avoir refermé la grande porte, Walter s’effaça devant nous et poussa une nouvelle porte dissimulée derrière une tenture.

Pourquoi nous faisait-il passé par une porte dérobée ? Pourquoi n'entrions nous pas dans le château par la grande porte ? N'étions-nous pas invitées ? N'étions-nous pas "princesses au temps des rois"....

Non, nous étions simples soumises, comment avais-je pus croire que nous aurions d'autres droits que ceux des soumises.
Je regardais Mélanie elle était tout aussi dépitée que moi mais, sans un mot, nous suivîmes le Majordome. Où nous conduisait-il, qu'y avait-il au bout de cette coursive baignée dans une pénombre maintenant inquiétante ?

Cette fois ce fut moi qui serrai la main de mon amie que je n'avais pas lâchée. Devant nous Walter avançait vite, ne nous attendant pas. Nous dûmes presser le pas pour le rattr et le laisser nous guider vers un séjour qui nous réservait bien des surprises à n'en pas douter.
C'est le coeur léger, que je renvoyais à Mélanie un regard plein de malice qui parut lui redonner courage.
Elle me sourit en retour. Après tout nous étions là parce que nous l'avions souhaité si fort que notre vœu se réalisait.

Nous étions au château du Marquis, et nous le verrions bientôt. Enfin !

Walter nous conduisit au bas d'un escalier en colimaçon et nous dit :
- je vous laisse là, montez jusqu'en haut, entrez dans la pièce ouverte, ôtez vos manteaux et attendez, quelqu'un viendra vous dire ce que vous devrez faire.
- mais nos bagages ?
- vous n'en n'aurez pas besoin pendant votre séjour ! Monsieur le Marquis pourvoira à tous vos besoins.
- et nos vêtements ?
- vous n'en aurez pas besoin non plus, d'ailleurs vous ne devrez porter que vos colliers, corsets et escarpins !

Et sur ce, avant même que nous ayons le temps de lui poser une autre question, il rebroussa chemin, nous laissant seules au bas de cet escalier.

Alors prenant courage l'une à l'autre nous commençâmes à le gravir ...

Marquis d’Evans qui conte la suite :
L'attente dura une bonne dizaine de minutes, ce qui parut long dans cette haute pièce au plafond à la française, flanqué d'un lustre d'époque aux milles lampes, aux immenses fenêtres d'un bois habillé du plus beau vernis, aux rideaux luxueux qui laissaient entrevoir la lune de tous ces éclats, aux murs recouvert de tentures de velours épais d'un ton rouge bordeaux. Pour compléter le tout ci-et là, des tableaux aux peintures anciennes ornaient les entre-fenêtres, on y voyait les plus beaux nus certainement réalisés par de grands maîtres de la Renaissance.

Marie et Mélanie avaient enlevé leur manteau, mais n'avaient pas froid car à l'évidence cette pièce était surchauffée. Leur poitrine généreuse laissait apparaître d'agréables tétons mis en valeur par leurs corsets. Quand tout d'un coup, elles entendirent des pas, monter les escaliers de pierre et s'approcher de plus en plus. L'excitation mélangée à l'appréhension émoustillaient tous leur sens mis en éveil :

- Ce doit être Sir Evans ! " s'exclama Mélanie, avec un enthousiasme mêlant la crainte

Les deux femmes sentaient leur coeur battre la chamade à chaque bruit de pas devenant maintenant plus précis. Le grand moment était-il arrivé ? ...

Une silhouette apparue en haut des escaliers, puis de suite à l'entrée de la pièce dans l'entrebâillement de la porte, une femme apparue ... déception, ce n'était pas le Marquis ... Cette femme avait un air sévère qui n'admettait aucune rébellion à en croire le regard majestueux qu'elle imposait naturellement. Elle était grande, costaude, presque obèse, vêtue en femme de cuisine, les cheveux noirs en chignon, des lunettes augmentant sa sévérité donnaient à cette femme une présence imposante et générait une réelle crainte. La tête relevée, elle prit la parole sur un ton assez sec, sans préambule, et fixant droit dans les yeux les deux femmes :

- Je suis Marie la Cuisinière, vous arrivez le soir où Monsieur le Marquis reçoit le Député, le Préfet, et le Sénateur ainsi que leurs femmes respectives. Ne vous faites pas d'illusions, ces 3 personnalités du département sont de vieux amis de Sir Evans et font partie intégrante de notre communauté... J'ai des consignes très strictes : Vous allez venir avec moi en cuisine. Vous prendrez un tablier de soubrette et vous servirez le repas ainsi, uniquement avec votre collier et le tablier, sans rien d'autre... Ils sont déjà à table et ne vont pas tarder à finir leur apéritif. Donc, il n'y a pas une seconde à perdre pour servir l'entrée du repas. Ah, j'oubliai, il y a aussi le compagnon, de Monsieur le Marquis, David et ''deux autres invités surprises"... Enfin vous verrez bien ce que le Marquis a prévu pour vous ... Je ne pense pas que vous vous ennuierez ... Allez, suivez-moi en silence et on ne parle pas dans les rangs, rajouta la matrone d'un ton militaire.

Les deux soumises étonnées de ce genre d'accueil, obtempérèrent sans discuter. Oui étonnées car elles s'attendaient à être reçues par le Marquis d'Evans, sans autre personne, juste Lui et elles, dans son bureau par exemple. Mais au lieu de cela, il fallait qu'elles jouent aux femmes de service... Après tout pourquoi pas, elles étaient soumises et se devaient d'obéir... elles ne pouvaient maintenant plus reculer et c'est de nouveau inquiètes et excitées qu'elles suivirent la cuisinière dans les étroits escaliers abruptes voire glissants.

Arrivées dans la grande cuisine par un autre couloir sollicité en bas des escaliers, Marie la Cuisinière les laissa deux minutes pour savoir s'il était temps de servir. Pendant ce temps elles se dénudèrent, comme il a été ordonné, afin de conserver uniquement leur collier et enfilèrent autour de leur taille juste le tablier blanc qui cachait que trop peu, leur sexe épilé et déjà bien humide par l'idée de servir ainsi dans cette tenue... Au bout de quelques minutes, la matrone rentra de nouveau et sur un ton de commandement, dit aux deux soumises :

- C'est l'heure de servir ... Toi, s'adressant à Mélanie, tu vas prendre ce grand saladier et toi, regardant Marie, les 2 grands bols emplis de sauce... Allez, prenez cette grande porte, elle donne directement sur la grande salle à manger, où vous êtes attendues. Attention, Il est interdit, qui que vous voyez, je dis bien qui que vous voyez, de parler, vous devez servir comme si cela faisait des années que vous servez ici, en silence. Vous parlerez que si on vous interroge et en baissant les yeux. Compris ?

- Oui Ma... da... dame, dit tour à tour, les deux femmes en balbutiant, impressionnées, intimidées dans l'idée du grand moment étant enfin arrivé.

Marie ouvrit la grande porte et les deux soumises découvrir une immense pièce avec sur le côté une immense cheminée enflammée de bûches craquant de bruits secs. Mais ce qui les interloqua tous de suite, c'était les invités assis à cette immense table de chêne vernis, aux chaises stylées. Il y avait effectivement les gens de qualité que la cuisinière avait parlés, avec cet homme au regard fixe en tête de table, nul doute qu'il s'agissait du fameux Marquis. Mais ce qui fit faillir faire tomber ce qu'elles tenaient dans les mains, ce fut leur stupeur de découvrir que ''les deux invités surprises'' n'étaient autres ... que leur Maîtres respectifs ...

(A suivre ...)

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