Mister Hyde - 19
19-
Frédérique alla coucher Franck vers vingt-heures trente, ce qui laissa aux invités un peu plus dune heure pour sextasier sur la roublardise et la joie de vivre du bambin. Frédéric descendit quelques minutes plus tard pour prendre le relais et donner à celle qui, du rôle de maman allait endosser celui de soumise, ses premières directives de la soirée :
Tandis quil bercerait Franck de ses paroles ou dune histoire, elle se changerait dans le dressing pour revêtir ce quil appelait son « costume de pute », dont il déposa les trois éléments dans les mains tendues de sa femelle. Ensuite, elle lattendrait pour quil complète sa tenue. Il ne linforma pas de ce que serait ce complément mais il était évident quil navait pas fait lacquisition dun collier et dune laisse pour les laisser dans un tiroir. Elle néprouva aucune surprise lorsquil en habilla son cou mais elle le fut quand il déverrouilla le petit cadenas qui condamnait symboliquement sa chatte.
Bas, string, porte-jarretelles, collier et laisse étaient les seuls atours dont elle était parée. Il neut pas besoin de lui demander de se mettre à quatre pattes, elle le fit dinstinct. Il se contenta de donner une légère secousse à la laisse dont il tenait fermement la poignée pour donner le signal du départ. Le cul de Frédérique dandina divinement tandis quelle montait les marches. Derrière elle, Frédéric tendit la laisse pour quelle ralentisse.
À létage, les deux hommes, qui tournaient le dos à lescalier, se levèrent et firent face à la jolie chienne qui arrivait vers eux.
Bien quinformé par Marc au cours du trajet, Julien nen croyait pas ses yeux. Il regarda Frédérique savancer et la trouva belle, bien plus que dans ses rêves les plus fous. Bien souvent, il avait désiré lasservir de la sorte, il ny était jamais parvenu. Il en éprouva une certaine amertume teintée de la satisfaction quun autre que lui ait réussi.
Marc, pour sa part, attendait la femelle de pied ferme. Il connaissait le rituel et avait lintention de le modifier quelque peu. Lorsquil lavait baisée en compagnie de Frédéric quelques mois plus tôt, lexpérience avait éveillé en lui des désirs quil avait tenus, jusque-là, fermement sous le boisseau. Depuis, ces fantasmes lavaient rattrapé et il courait les clubs de Paris et de sa région avec une assiduité dévorante mais il navait toujours pas trouvé une chaussure à son pied.
Frédérique arriva à portée des invités. Elle se tourna vers Julien. En tant que nouvel arrivant, il était normal quelle laccueillît en premier. Elle inclina la tête et baisa sa chaussure droite comme son Maître le lui avait appris. Ce fut ensuite le tour de Marc mais, au moment où elle allait sexécuter, la voix de celui-ci séleva :
Jai, pour tes lèvres, quelque chose de plus savoureux
Frédérique neut pas besoin de voir son Maître acquiescer pour comprendre quil avait donné son accord. Elle modifia sa position en une génuflexion, ouvrit la bouche et glissa ses mains dans son dos. Le sexe de Marc, toujours aussi épais, sinséra entre ses lèvres.
La situation lexcitait. Depuis plusieurs mois depuis que Frédéric et Marc lavaient baisée ensemble, en fait elle rêvait quun pareil événement se produise, elle sappliqua donc à faire profiter son ex de tout le savoir-faire dont elle était capable, oubliant tout le reste. Elle eut donc un mouvement de surprise quand, du coin de lil, elle aperçut le sexe long et fin de Julien.
Lespace dune seconde, elle hésita. Lors de leur partie à trois, les deux hommes navaient pas sollicité delle une fellation commune, elle navait donc jamais fait cela et elle doutait den être capable.
Agenouillée entre les deux invités, elle libéra ses bras de derrière son dos et saisit chaque sexe dans une de ses mains. Elle approcha ses lèvres des glands et les picora de baisers avant de les caresser de sa langue tendue. Elle sentit ses tétons durcir tandis que ses lèvres épousaient les deux nuds. Elle leva les yeux vers ses hôtes afin destimer leur satisfaction mais leurs visages étaient dirigés vers le ciel. Ce furent leurs mains qui lui indiquèrent leur plaisir. Elle poursuivit un instant ses caresses à double détente puis abandonna Marc au seul profit de Julien. Elle engloutit le membre jusque dans sa gorge tandis que sa main sagitait sur le vit délaissé. En aucun cas elle ne voulait quil ramollisse. Elle suça lentement Julien puis alterna, tentant doffrir sa bouche à chacun, un temps équivalant pour un plaisir équivalant. Cest à ce moment quelle sentit la laisse saffaler mollement dans son dos et quelle perçut la voix de son Maître, loin derrière elle.
Cest sa première « tour Eiffel ». Jespère quelle se débrouille bien
Ta salope est la reine des pipes confirma Marc.
Elle va me faire gicler ta pute ! Tu sais que cest la première fois quelle me suce
Si javais su
renchérit Julien.
À nen pas douter, ils étaient satisfaits de son ouvrage. Elle redoubla dardeur, tout en accordant à Julien une attention particulière. Certes, elle allait le faire « gicler » mais, dans toutes les règles de lart, uniquement avec sa bouche. Suite à quoi, elle avalerait tout son foutre. Elle lui devait bien ça puisque, durant les quelques mois quils avaient partagés, elle lavait sevré de ces caresses.
Julien ne fut pas long à sexprimer et Frédérique prit tout son temps pour lui montrer quelle faisait sienne sa jouissance. Puis elle se retourna vers Marc qui lempêcha daller plus loin. Empoignant sa verge, lhomme se masturba tout en linjuriant.
***
Léjaculation faciale dont elle venait dêtre la proie fit voler en éclats les maigres espoirs de Frédérique : jamais son Maître naccepterait dêtre sucé par une souillon. Elle prit donc place à ses côtés sans rien solliciter de lui. Il patienta quelques instants puis, dun claquement de doigts, il lenvoya se nettoyer. Elle partit à quatre pattes en trainant derrière elle sa laisse, comme un boulet.
***
À son retour, les trois hommes sétaient levé. Un geste, elle se mit debout.
Nous allons dîner expliqua Frédéric. Elle savait ce quelle avait à faire.
Les hommes une fois servis, le reste du dîner disposé sur la desserte, elle se coucha aux pieds de son Maître.
***
Jai adoré sa bouche ! dit Julien pour lancer la conversation. Une caresse du bout des doigts sur les cheveux de Frédérique et elle se glissa sous la table.
Elle nentendit pas tout de la conversation car les voix des trois hommes descendaient parfois dans les basses profondes, ce qui les rendaient inaudibles. Par ailleurs, elle devait se concentrer sur sa fellation ce qui lui faisait perdre le fil des discours. Elle eut cependant limpression dune discussion de maquignons se répartissant une pièce de viande. Elle, en loccurrence. Elle ne fut pas flattée par cet étrange partage de Yalta mais par les compliments qui en découlait, chacun expliquant le pourquoi de son choix qui allait de la douceur suave de sa langue au soyeux conduit de son cul ; tout cela exprimé en termes crus qui, à force dêtre répétés et surenchéris ne laissaient pas de lexciter.
Julien tint jusquau fromage et Frédérique passa à Marc, pour se venger de lui, elle se montra si experte quil eut à peine le temps de bander. Elle sapprêtait à rejoindre son Maître lorsque celui-ci se leva. Pour la seconde fois de la soirée, ses espoirs furent déçus.
***
Frédéric se mit à lécart, il sassit dans le rockingchair et sirota en toute quiétude un vieil alcool de prune. Les deux autres avaient pris Frédérique en charge et la manipulaient avec autant de soin que des gamins confrontés pour la première fois à un violon. Les sons quils en tiraient nétaient que discordance. Très vite, il devint évident que son intervention dans la partie savérait nécessaire. Il se leva, à regret, et prit des mains de Marc la laisse quil manipulait sans impulser le moindre mouvement à Frédérique, qui ne bougeait que par divination.
Tirant sur la laisse, il la fit se lever. Quil dérangeât Julien, infatigable visiteur de la bouche de la soumise, ne le soucia guère : il était Maître et son rôle était de donner linflexion pour que tous trouvent leur plaisir. Or, Julien était en proie à une orgie de fellation tandis que Marc ne voulait quhumilier toujours plus Frédérique. Quant à elle
Il la plaqua contre lun des jambages de la cheminée et, usant de la laisse, il la força à se cambrer afin déviter l. Lentement, il frotta son pubis contre le fessier offert de la femelle tout en lui ordonnant de sortir son membre de sa cachette. Elle se montra maladroite et il malmena lun de ses tétons pour marquer son mécontentement. Mais elle acheva tout de même sa mission avec succès. Sans attendre, il senfila en elle comme du fil dans le chas dune aiguille.
Nous allons te prendre dit-il à son oreille. Tous les trois, ensemble. Nous allons te bourrer la bouche, le cul et la chatte jusquà ce que tu ne puisses plus marcher, plus tasseoir, plus parler. Tu vas être notre garage à queues et ta gorge notre grenier à foutre
Et tu vas aimer ça petite pute. Hein que tu vas aimer ça
?
Malgré le collier qui entravait sa gorge et bloquait en partie sa trachée, elle réussit à articuler un « Oui Maître » passionné. Lexcitation, qui était en train de la déserté venait de remonter en flèche. « Voilà pourquoi je suis à lui et à personne dautre ! » se dit-elle. Elle pensa à la bouche chaude de Julie sur sa vulve et sur son clitoris mais même elle, navait pas été capable de lemmener aussi loin dans le plaisir et linterdit. « Ce ne sont pas ses mots qui me poussent à lui obéir, cest sa voix, cest les sons quil profèrent. Je suis comme une chienne sensible aux seuls ultrasons émis par son Maître
» Et, tandis quil la besognait, elle se répéta en boucle : « Je suis sa chienne, sa chienne, sa chienne
»
***
Elle était au bord de lextase quand il cessa de la limer. Larrêt fut brutal, tout comme le mouvement que Frédéric imprima à la laisse pour la jeter à quatre pattes.
Marc ! Encule-là ! ordonna-t-il
Marc, sans prêter attention au ton péremptoire de son compagnon de débauche, sexécuta. Les genoux fléchis, il senfonça en elle dun coup puissant. Elle poussa un cri de douleur aussitôt réprimé dun coup de martinet appliqué sur son dos.
Julien ! Bâillonne-la ! On na pas besoin de subir ses cris de truie.
Julien avait un bâillon tout trouvé, il le présenta face à la bouche de Frédérique qui le happa.
Une caresse, du sommet du crâne jusquau bas de son dos et aussitôt après, une méchante claque sur ses seins qui ballottaient au rythme infernal imposé par le vit de Marc. La douleur fut insupportable, elle éjecta Julien de sa bouche. Un autre coup, et un troisième. Puis la voix au ton mordant :
Concentre-toi ! Tu dois pouvoir tout supporter sans tarrêter de sucer. Tu es là pour notre plaisir, pas pour beugler comme une vache !
Elle emboucha la bite de Julien, certaine davoir déçu son Maître.
***
Marc la pilonnait toujours et Julien senfonçait si profond dans sa gorge quelle pensa quils allaient se rejoindre, tels deux foreuses lors du percement dun tunnel. Cétait bon, terriblement bon mais incomplet. Frédéric oubliait la promesse susurrée quelques minutes plus tôt. Il était encore là, bien sûr et il soccupait delle en dirigeant ses deux tourmenteurs mais, il nétait pas là, cest-à-dire pas en elle. Lattention de Frédérique se délita, tout comme lengagement de Frédéric. Bientôt, elle ne fut plus quune poupée ballottée par deux courants contraires.
Prédateur, Frédéric guettait ce moment dabandon, cet instant magique où lesprit, trop plein de ses propres déboires sexonère du présent et, séloignant du corps, le laisse, inerte et sans défense. Cette seconde, elle était là et il fallait en profiter.
Assis sur le canapé et aidé de ses deux camarades, il empala Frédérique sur son membre. Pantin désarticulé, Frédérique fut disposée de façon à laisser libre le passage vers ses orifices vacants. Marc et Julien échangèrent de place. Lun, pressé de se mettre au chaud, força les lèvres de la femme. Le second patienta : il ne voulait pas sodomiser un mannequin léthargique mais une vraie femme. De la même manière, quand il lavait senti se dissoudre, quelques minutes auparavant, il sétait retiré ; il aimait ses caresses buccales mais navait aucun goût pour lui baiser la glotte.
Et Frédérique sanima. Ce nétait pas le vit qui taraudait sa bouche qui lavait réveillée mais le sexe gonflé et immobile qui se contentait demplir son ventre. Frédéric était là et il la possédait, sans avoir besoin de bouger. Elle dédaigna le membre rapace et posa ses lèvres sur celles de son Maître. Elle était à lui, rien quà lui et entendait le faire savoir. Sil la prêtait, ce nétait quune faveur quil concédait, si elle acceptait ces queues étrangères, ce nétait que pour lui obéir, lui démontrer quil pouvait user delle comme bon lui semblait et quelle se soumettrait, toujours, à ses désirs.
Frédéric répondit à son baiser puis glissa de ses lèvres à ses seins. Il téta, mordilla et lécha les tétons qui sérigèrent en pointes dures. Mais il ne bougea toujours pas. Attendait-il quelle agisse ? Peut-être
De toute façon, il le fallait : elle refusait quil débandât. Or donc, elle oscilla. De haut en bas, plaquant ses cuisses sur ses mollets pour être pénétrée au plus profond. De gauche à droite, par de lentes rotations du bassin.
Prends leurs queues ! dit-il maintenant quelle était parfaitement éveillée. Prends leurs queues et jouis.
***
Salope ! Salope ! Salope ! Salope ! Salope !... Comme un merveilleux leitmotiv, le mot lui tournait dans la tête. Lui tournait la tête. Elle était une salope et elle était heureuse. Trois queues, rien que pour elle, offertes par son Maître ! Oh ! Comme elle les aimait ces queues et comme elles lui faisaient du bien. Elle les voulait, toujours plus dures et toujours plus profondes en elle. Elle aimait les moments, longs et jouissifs où elles la besognaient. Elle aimait ces brefs instants où elles stoppaient net pour lui permettre de sentir comme elles la remplissaient. Elle aimait les doigts crochus de Marc dans sa tignasse, les pincements de Frédéric sur ses tétons et les claques de Julien sur ses fesses. Ils étaient trois mais ne faisaient quun, la pilonnant à lunisson.
Marc éjacula le premier. Elle avala son foutre avec reconnaissance tout en priant que Frédéric ne fût pas le suivant. Son vu fut exhaussé. Tirant sur sa chevelure pour attirer son visage vers lui, Julien déchargea entre ses lèvres. Elle engloutit son jus en un sourire.
Frédéric patientait, seul désormais à la baiser il tenait à lui apporter le dernier orgasme. Il neut pas longtemps à attendre. Frédérique seffondra sur lui, brisée par autant dattention. Alors il pinça ses mamelons et les attira vers le haut. Elle se dégagea et sagenouilla. Elle se pencha mais il se leva, saisissant la laisse au passage. La queue se dressait fièrement, elle saliva mais attendit le signal. Il tira sur la laisse horizontalement, le cou de Frédérique suivit. Elle ouvrit la bouche et goba le gland. Son torse oscilla darrière en avant. Elle le suça, de tout son corps, de tout son être. Il ninterféra pas dans sa fellation, conservant juste un bout de laisse dans le champ de vision de sa soumise. Quand il éjacula, elle conserva le nectar dans sa bouche jusquà lordre de boire. Lorsquelle avala, elle frémit de plaisir.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!