La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°937)
Marion au Château (suite de l'épisode N°929)
La journée se passa donc ainsi, le Cheptel de Monsieur le Marquis uvrant dans le Château à différentes tâches domestiques, les Invités de la veille qui prenaient du plaisir comme bon leur semblait, usant et abusant des soumis et esclaves dont ils voulaient bien soccuper. Et la soirée tant attendue par quatre mâles et une femelle arriva enfin
On nous emmena tous les cinq dans les douches communes, où nous avons eu droit à une douche froide pour nous laver. Puis nous passâmes dans la salle de soin. Jy étais venue la veille pour le dîner, donc il ny eut pas de gros travail à faire, ce qui ne fut pas le cas pour les quatre mâles, qui étaient arrivés le matin au Château. Je fus séparée deux et ne les revis plus. Je fus enduite dune huile parfumée et légèrement pailletée qui faisait briller ma peau comme si elle était parsemée dune multitude de petits éclats de diamant. On me maquilla et me coiffa méticuleusement. Puis on me drapa de voiles transparents, rappelant les toges des déesses grecques. Puis on me banda les yeux et on me conduisit à travers de nombreux couloirs et je montais et descendais plusieurs escaliers. Jeus le droit de me déplacer debout plutôt quen quadrupédie. Je soupçonnais la personne qui me conduisait, et que je navais pas vu, de vouloir me désorienter pour ne pas que je sache où je me trouvais lorsque quon appuya sur mes épaules pour me faire mettre à genoux. Javais toujours les yeux bandés et le silence le plus total se fit autour de moi. Jattendis un temps que je ne saurai définir.
Pendant ce temps, les quatre chiens mâles étaient apprêtés différemment. Ils furent épilés intégralement, comme chaque membre du Cheptel de Monsieur le Marquis, mais ils furent laissés sinon au naturel. Walter vint les chercher et les conduisit dans la salle décorée de bleu et de rouge. Là, les Invités du repas de la veille avaient été divisés en quatre groupes de cinq personnes.
Cest ainsi que je me revis, jeune femme timide, sans la moindre confiance en soi, ne connaissant pratiquement rien de ce monde qui est aujourdhui le mien, osant pourtant écrire un jour à Monsieur le Marquis dEvans, après avoir lu Sa fameuse « Saga des esclaves », et après beaucoup dhésitations, pour Lui dire que jaimerai pouvoir vivre la vie des soumis quIl y décrivait. Après quelques échanges, Il eût la bonté de bien vouloir accepter de méduquer, et grâce à Lui je venais alors de trouver ma vraie place, ma vraie vie ! Les choses sétaient vite enchaînées et très vite, jai compris que je ne pourrais plus revenir en arrière, que javais un besoin viscéral de me soumettre. Malgré une vie vanille compliquée, un mari, une famille, je trouvais toujours du temps pour me rendre disponible pour Lui, pour exécuter tous Ses ordres, et cétait les moments où je me sentais le plus heureuse.
Alors que je revivais tous ces souvenirs, jentendis la porte souvrir. On saisit ma laisse et la voix de Walter mintima lordre de le suivre à quatre pattes. Je le suivis donc, les yeux toujours bandés. Quand il sarrêta, il appuya entre mes omoplates pour mindiquer la position prosternée. Jentendais des murmures autour de moi, mais je naurai pas su dire le nombre de personnes qui pouvaient être dans la pièce. En fait, si je me concentrais bien, ils ne semblaient provenir que de ma gauche, sur ma droite, je nentendais pas le moindre souffle. Puis soudain, il ny eut plus un son nulle part. En revanche, une atmosphère pleine dattente, légèrement lourde avait pris place. Jentendis un mouvement, différent côté droit et côté gauche. À gauche, un bruit détoffe, à droite, je naurais su le définir. Des pas, décidés, mais lents, se firent entendre et il me sembla quils ne sarrêtèrent pas très loin devant moi. Quand une voix que je connaissais bien sexprima clairement et fièrement :
- Mes chers amis, mes chiens et chiennes, vous êtes réunis ce soir pour me voir accepter définitivement la chienne soumise Marion MDE au sein de Mon Cheptel. Ce jour est un grand jour pour elle, car j'ai estimé quelle méritait enfin sa place ici et donc j'ai le plaisir de lui annoncer devant vous tous que je lui offre définitivement un Cachot.
Un silence religieux avait accompagné le discours du Maître, dont la voix mavait fait frissonner dès quelle sétait élevée. Jétais émue aux larmes, et celles-ci inondaient le bandeau qui me couvrait toujours les yeux. Jéprouvais tellement de dévotion, dadoration. Jétais en train de vivre le moment le plus important de ma vie ! Je tremblais démotions, pures, intenses. Je ne pouvais rien rêver de mieux, et pourtant je nétais pas au bout de mes surprises.
- Avant de pouvoir accéder à son Cachot, je vais lui faire lhonneur de lui attribuer un nom choisi par Mes soins. soumise Marion MDE, lève-toi !
Je mexécutais, mais restais tête baissée, mains dans le dos, pieds et jambes écartés. Je le sentis sapprocher de moi, et Ses mains se posèrent autour de mon cou. Elles commencèrent par enlever mon collier, me faisant me sentir nue et incomplète. Puis Il môta chaque morceau de voile me recouvrant. Savoir quIl me mettait à nue devant des personnes que je napercevais pas, et devant tout le Cheptel du Maître, mintimida. Mais je ne ressentis aucune honte. Je tremblais toujours, mais ce nétait pas de peur, je savais que je pouvais avoir entièrement confiance. Il retira mon bandeau et me releva la tête dun doigt sous le menton. Dun rapide coup dil, je vis que toutes les personnes présentes dans la pièce formaient un demi-cercle, dun côté les Invités de la veille dans des tenues magnifiques, de lautre côté, tout le Cheptel de Monsieur le Marquis, tous agenouillés. Il plongea son regard bleu acier dans mes yeux, me faisant passer Sa fierté, Sa Domination, Son désir, Sa volonté de me voir accomplir toutes Ses exigences. Il prit ma main et me dirigea vers une immense baignoire située au fond dune estrade.
- Symboliquement, en te plongeant dans leau, jefface lexistence de soumise Marion MDE. La petite soumise novice, sans confiance, hésitante, nexiste plus. En passant lépreuve du dîner hier soir, sans commettre la moindre faute, elle ma prouvée quelle était digne de Moi, dêtre sous Mon joug. Ce soir, soumise Marion MDE laisse la place définitivement à
Il marqua le suspens en stoppa sa phrase puis Il me fit mettre debout et enfin me fit sortir de la baignoire. On se dirigea vers un grand fauteuil où Il sassit et dun claquement de doigts, Il me fit mettre à genoux et Il posa Sa main sur ma tête, dun geste possesseur, pour continuer sa phrase dune voix forte afin que tous entendent :
-
soumise Aphrodite MDE. soumise Aphrodite MDE, ma belle chienne fidèle officiellement et définitivement Ma propriété, veux-tu texprimer ? Tu y es autorisée.
- Monsieur le Marquis d'Evans, très Cher Maître Vénéré, de tout mon cur et de toute mon âme, je me prosterne à Vos nobles pieds afin de Vous remercier sincèrement et profondément de l'immense honneur que Vous me faîtes et la joie intense que Vous me procurez en m'ouvrant la porte d'un de Vos cachots, et en me donnant ce si beau nouveau nom ! Je Vous fais le serment devant tous ici, malgré les difficultés et les obstacles, de Vous être toujours plus dévouée, obéissante et soumise. Si Vous trouvez en moi une chienne fidèle, c'est que Vous êtes un Maître exceptionnel, qui m'a révélé à moi-même ! Vous savez me guider mieux que personne, et je Vous suivrai toujours les yeux fermés avec une totale et entière confiance. Je ne pourrai jamais être aussi heureuse qu'à Vos pieds, Maître Vénéré ! Tout ce qui fait ce que je suis est à Vous pour toujours.
- Je sais que tu me seras fidèle et dévouée. Ta motivation ne fait aucun doute dans le cheminement de ton engagement et de tout ce qui s'en suivra, avec confiance. Et je sais que tu mesures l'honneur que je te fais daccepter de te donner un Cachot et de te donner un nouveau nom, choisi dans cette mythologie grecque qui nous est si chère. Bien, maintenant, va te mettre en position prosternée au centre de la pièce, cul face à moi.
Je me plaçais à lendroit voulu, ainsi bien exposée à tous les regards. Une personne que je ne vis pas au vu de ma position, vint se placer derrière moi.
- Ma chienne, je pourrais lexiger de toi si je le voulais, mais je voudrais que ce soit également parce que tu le souhaites. Je veux te faire tatouer Mes Nobles Initiales. Mes nobles ancêtres lauraient exigé au fer rouge, aujourdhui il existe des méthodes bien plus douces. Jai fait appel au meilleur tatoueur de la région. Tu ne crains absolument rien au niveau hygiène. Sois consciente que je te donnerai rarement le choix sur une de Mes Volontés, mis à part celui que tout individu sous Mon joug possède, celui de quitter définitivement le Château au moment où il le souhaite. soumise Aphrodite MDE, souhaites-tu être marquée à vie de Mes Nobles Initiales ?
Des larmes de joie mempêchèrent de répondre immédiatement. Cette soirée était réellement une succession de surprises, qui toutes me touchaient en plein cur, voyant se réaliser mes vux les plus chers.
- Cher Maître Vénéré, ce sera un immense honneur que de porter Vos Nobles Initiales gravées dans ma chair ! Je Vous remercie pour ce magnifique cadeau que Vous me faites.
- Bien alors, commencez Votre travail ! dit-Il en sadressant au tatoueur.
Le travail prit du temps pour être accompli. Les trois lettres étaient entrelacées de tiges de roses, une rose rouge ouverte presque entièrement avant le M, une rose blanche à peine éclose après le E, les lettres étant écrites en bleu roi. Les deux roses reposent aux pieds de deux lions dressés, rappelant les Armoiries de la Famille des Evans. La rose blanche, pas encore en pleine floraison, symbolise la soumission. La couleur représente la pureté du cadeau de la soumise, total et absolu. La rose rouge, presque entièrement ouverte, signifie la Domination. Le rouge représente pour le Dominant Sa passion et le désir de protéger à tout prix Sa soumise, bien qu'Il puisse exiger d'elle de verser son sang pour qu'Il en soit ainsi. La rose est presque en pleine floraison pour symboliser qu'Il est prêt et assez mûr pour accepter les responsabilités quIl revendique. Je sentais à peine la douleur, entre la crème anesthésiante que le tatoueur mavait imposée, et ladrénaline qui coulait dans mes veines. Jétais à la fois surexcitée (je sentais ma mouille qui sécoulait doucement entre mes cuisses) et à la fois emplie de sérénité. Je me sentais réellement sur un nuage de plénitude et de bonheur. Lorsque le dessin fut réalisé, lhomme me posa un pansement dessus, et après avoir salué le Châtelain, il prit ses affaires et repartit. Alors le Maître se leva, suivit de tous les Dominants et Dominantes présents, le Cheptel se mit à quatre pattes. Monsieur le Marquis se plaça devant moi et claqua des doigts. Je me mis à genoux, mains derrière le dos tête baissée.
- Ce soir, je taccepte, soumise Aphrodite MDE, comme faisant définitivement partie de Mon Cheptel. Tu mappartiens, tu es Ma propriété la plus absolue à tout jamais ! Et aussi longtemps que tu voudras rester sous Mon joug, je te protègerai, te soumettrai toujours sainement, pour que tu puisses te laisser guider en toute confiance.
Après une caresse sur ma tête et sur une de mes joues, Il replaça mon collier et ma laisse, y donna une impulsion pour me faire comprendre que je devais également me positionner en quadrupédie. Je ne cherchai même plus à retenir mes larmes. Elles coulaient à flots. Mes émotions étaient tellement intenses ! Il mentraina et derrière nous suivis dabord les Invités, puis les soumis et soumises. Nous nous dirigeâmes vers un coin du Château où je nétais jamais allé, les couloirs des Cachots. Ils étaient numérotés. Nous nous arrêtâmes devant le numéro 1. Le Maître louvrit, claqua des doigts. Lesclave Phryné MDE se détacha du groupe, entra dans son Cachot, se prosterna. Walter vint détacher sa laisse, pour la remplacer par une longue chaîne qui lui permettait tout en étant attachée de se déplacer dans toute la cellule. Le Majordome referma la porte. Puis nous fîmes un arrêt devant le Cachot numéro 2, et ce fut au tour de soumise Laïs MDE de se retrouver enchaînée pour la nuit. Puis on sarrêta devant le numéro 3, mon Cachot. Le Maître maccompagna Lui-même à lintérieur, remplaça ma laisse par une chaîne identique à celles de mes surs de soumission. Je me mis dans la même position que je les avais vu prendre peu de temps auparavant. Il me caressa doucement les fesses, puis mappliqua une volée de fessées, peu douloureuse, mais assez appuyée pour me rougir la chair.
- Humm déjà trempée, ma salope de chienne ! Ce soir, jofficialise une nouvelle fois ton entrée définitive dans Mon Cheptel en prenant possession de ce qui mappartient devant tous !
Et sur ces mots, Il défit Son pantalon et me pénétra dun coup jusquà la garde. Comme Il lavait annoncé, cétait une prise de possession, presque violente, en tout cas viril, toujours pour me marquer ! Ce fut bref, intense, bestial. Nayant pas reçu lautorisation de jouir, jattendis quIl se vide au fond de ma chatte brulante et trempée. Il se retira, se rhabilla et referma la porte de mon Cachot sans que je naie fait un geste ni proféré le moindre son, comme la chienne dressée que jétais. Tous repartirent, sans que je naie la moindre idée, ni de lheure quil était, ni de ce qui allait marriver. Je ne savais pas du tout quel était le comportement à adopter dans ces cellules. Lextinction des lumières se fit automatiquement. Je me couchais donc dans le coin où se trouvait une panière rembourrée et une chaude couverture, mais jeus du mal à trouver le sommeil. Il sétait passé trop de choses bien trop excitantes mentalement et physiquement, tellement intenses. Javais éprouvé tant de joie ! Je me sentais réellement bien, à ma place, plus aucun souci ne meffleurait
Au bout de ce qui me sembla être au moins deux heures, la porte de mon Cachot souvrit, et le Maître en personne entra. Immédiatement, je me prosternais au sol.
- Ma chienne soumise Aphrodite MDE, je sais que tu as mérité une récompense cette après-midi. Jai décidé de te laccorder maintenant. Tu passeras cette nuit avec moi, dans ma chambre. Jespère que tu mesures lhonneur qui test accordé.
Je maplatis encore plus au sol, pour Lui montrer ma profonde reconnaissance. Nous remontâmes donc les étages jusquà Sa chambre et je passais la nuit la plus débridée qui puisse être permis de vivre ! Je fus prise toute la nuit, par tous les trous, que ce soit par Sa noble Verge ou par des objets aussi divers que variés, dans toutes les positions imaginables, attachée ou non, avec bandeau ou sans, entendant ou étant sourde, ayant le droit de crier ma jouissance, ou devant jouir en silence, ou encore en ayant linterdiction davoir un orgasme. Etant passée devant une impressionnante pendule dans les couloirs, javais vu quil était à peine minuit. Nos ébats durèrent douze heures. Le Maître sétait arrangé pour déplacer Ses rendez-vous. A midi, Walter nous amena un repas que Lui prit sur une table placée devant une baie vitrée donnant sur une magnifique vue sur le parc, et moi à quatre pattes sous la table, à ma vraie place. A la suite de ce déjeuner succulent, il faut lavouer, nayant pas eu droit à la bouillie des soumis mais au même repas que le Châtelain, coupé en morceau pour que je puisse lingérer dans ma position de chienne, le Maître me reconduisit dans mon Cachot, mintimant lordre de me reposer jusquau lendemain matin, et cette fois-ci, je neus aucun mal à mendormir
et de plus est si heureuse
!
(A suivre
)
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