La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°939)

soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode N°936) -

- Mélanie, je ne peux pas faire ça ! pas avec une femme, je ne suis pas .... je n'ai jamais ....., enfin tu comprends ! et puis quelqu'un pourrait nous surprendre !
- chut Marie, chut ! Me dit elle en me regardant, ils nous ont tous oubliées .

Les doigts de Mélanie glissèrent furtivement sur ma peau . Il y avait encore gravé, la marque des coups de fouet de la veille . Elle en parcouru chaque dessin :

- Tu ressembles à une œuvre d'art moderne sourit 'elle . Elle s'approcha de moi et me répéta doucement, tendrement, :
- j’ai eu envie de toi Marie . Lorsque Walter te caressait, quand tu te tordais sous la douleur du fouet, j’aurais voulu être à sa place, m'occuper de toi, te réconforter de ma bouche, adoucir tes peines de mes lèvres, te rassurer de mes mains . Parce que je te trouve belle et que je te désire .

Je frémis d'entendre ces paroles dans la bouche une femme pour une autre femme . Mélanie me regardait, ses yeux magnifiques plantés dans les miens . Elle paraissait sincère . Je le voyais, je le sentais, pourtant j'étais un peu perdue, envahie par des sentiments contradictoires .

Ses doigts reprirent alors leur course sensuelle sur moi . Elle continuait de me regarder dans les yeux et elle me caressait . Ses mains montaient doucement, lentement. Elle prit mon visage en leur creux et s'approcha de moi . Je voulu me reculer mais elle maintint sa prise . Continua son approche et ses lèvres, bientôt, se posèrent sur la peau douce de mon visage .

Son visage contre le mien, elle le sentait, le reniflait même, promenant son nez dans mon coup, remontant vers l'oreille comme si elle se délectait de mon odeur, une odeur qui semblait raviver des souvenirs et l’enivrer petit à petit.
Quand elle fût tout contre mon oreille, elle me murmura :

- La douceur de la peau d’une femme me manque Marie .

Tu sais, cela fait bien longtemps que je n’ai pas pus en toucher une et pourtant mon désir est toujours là, grand, présent, tapit, inassouvi : brulant souvenir d'un intense bonheur partagé à deux et à jamais perdu.

Je la regardais, la découvrais fragile, j'en fut étonnée . Elle qui semblait si forte, cachait un triste trésor sur son coeur . Je fut émue de sa confidence . Malgré cela ou grâce à cela, elle disait avoir envie de moi, envie de me faire découvrir cet amour là, pur et vrai, entre deux femmes .

Je me raidis malgré la douceur de ses caresses et de ses mots tendres . J’appréhendais ce qui allait suivre et pourtant j'étais curieuse de savoir, de découvrir un monde de sensualité qui jusque là ne m'avait jamais attiré . Mélanie releva mon visage pour que je la regarde et me dit :

-Ta réticence à mes caresses est compréhensible, parce que cela est nouveau pour toi et que tu penses ne pas désirer les caresses d’une femme.

Elle avait gardé mon visage dans ses mains, elle fit glisser ses lèvres lentement vers les miennes pendant qu'une de ses mains entourait ma taille . Elle m’attira à elle . Je me laissais faire . Doucement, avec une grande tendresse, elle m’embrassa tout en me souriant en même temps :

- Détend toi Marie tu verras, ce sera un moment magique, elle m’embrassa à nouveau .

Ses mains remontèrent le long de mon dos . Du bout de ses doigts elle passa sur mes cotés, remonta vers ma nuque puis redescendit lentement le long de mon échine . Effleurant à peine ma peau, elles finirent par se perdre sur mes fesses . Mélanie s’écarta un peu de moi et d’un pas léger passa derrière moi.

Dans son mouvement, je sentis les effluves de son parfum que le brossage de la cuisinière n'avait pas effacé . Elle me murmurait des mots tendres à l’oreille . Son souffle calme, léger comme un vol de papillon, passa sur ma nuque et me fit frissonner . Ses mains ne restèrent pas inactives . Elles se promenèrent le long de mes bras pour atteindre mes seins que, pudiquement, j'essayais de cacher à ses caresses, mais qu' elle fini par contourner et redescendit se perdre sur mon ventre.


Ses lèvres déposaient de tendres baisers sur ma nuque, ses mains glissaient sur mon ventre, remontaient vers mes seins dont je lui laissais l’accès cette fois . D'un doigt, elle en dessina l'émouvante courbe . Puis, fermant les yeux , elle calqua sa respiration sur le rythme de la mienne . Elle comprit tout de suite que je ressentais un certain trouble à ses caresses, que mon corps commençait à répondre, à s'éveiller à l'amour de Lesbos,

Je la sentis sourire . Ses mains, cette fois, prirent doucement mes seins par en dessous, comme pour en apprécier la fermeté . Elle les caressa en en parcourant toute la surface de la peau . Goûtant de nouveau à la douceur et à la souplesse d'un sein de femme, ses doigts s'attardèrent, refirent connaissance avec cette douce sensation . Son coeur frémit à ce doux souvenir . Ses pouces me caressaient juste au-dessus des aréoles avant de venir, lentement, se refermant sur eux, titiller et pincer mes mamelons,

Je laissais ma tête aller sur son épaule . Une de ses mains vint vers mon visage, le prit, le tourna vers elle, elle m’embrassa . Je me retournais alors pour lui faire face, et la regardant timidement, je commençais à reproduire ses caresses . Mes mains étaient hésitantes, mal habiles .

Elle m’embrassa de nouveau et descendit ses lèvres sur mon cou, poursuivit sa lente progression vers mes seins . Elle en caressait un de sa langue et de ses baisers et l’autre d’une de ses mains . L'autre main restée dans mon dos, se fit lourde sur mes reins . Elle m'obligea à me cambrer légèrement afin que mon ventre vienne effleurer ses seins . Pour la première fois de ma vie je sentais la rotondité de la courbe des seins d'une autre femme . C'était doux, chaud, moelleux . Je trouvais cette nouvelle sensation très agréable .

Ménanie s’occupa encore un peu de mes seins puis se mit à genoux sur le sol de la salle d'eau . Sa bouche quitta mes seins et descendit lentement vers mon ventre, prenant son temps .
Ses mains contre mes fesses forcèrent un peu la cambrure de mes reins . Sa bouche vint effleurer le haut de mon mont de Vénus, dans un reflexe de pudeur mes jambes se resserrèrent .

Elle me regarda et me sourit les yeux plein de malice . Ses mains vinrent caresser l’intérieur de mes cuisses, appuyant légèrement dessus, elle me fit les rouvrir . Alors doucement une de ses mains effleura mon sexe, des frissons me parcoururent et le long soupir que je laissais échapper lui en dit long sur l’excitation que je ressentais . J'en pris conscience aussi et voulu me relever . Mais Mélanie posa une main ferme sur mon ventre, me refusant tout échappatoire :

- Les derniers réflexes de protection que tu as sont normaux, me rassura t'elle, car cela n’est pas naturel pour toi et tu en éprouves une certaine honte, laisse toi aller au plaisir qui arrive, laisse moi te guider, fait moi confiance.

Je la regardais, ses yeux ne quittèrent pas les miens, alors je posais mes mains sur ses épaules . Elle continua de me regarder . Puis elle promena un de ses doigt qui finit par s’immiscer entre mes grandes lèvres . Elles s'ouvrirent sous la caresse . Doucement Mélanie commença à entrer en moi .

Je me cambrais . Elle pencha la tête, sa bouche chercha lentement mon clitoris . Elle le trouva, gonflé du désir que j'avais d'elle . Sa caresse m’électrisa, mes doigts agrippent ses épaules . Sous sa langue qui s’activait, je sentais mon corps s'abandonner à elle . Elle savait me procurer tour à tour de douces et tendres caresses et l'instant d'après me propulsait très haut . Sa langue continuait de tourner autour de mon clitoris, le suçant, le relâchant avant de le reprendre dans une puissante aspiration, donnant un rythme à nos ébats dont seule, elle connaissait la partition .

Je haletais, me cabrais, mon corps suivant ce rythme que Mélanie lui imposait . Je n'étais plus maîtresse des mes sens. C'était elle et uniquement elle qui décidait de mon plaisir, je ne pouvais que suivre ses désirs .
N'ayant pour m’agripper que ses épaules, je les lui broyais dans des spasmes de plus en plus forts .

Elle me titillait toujours les lèvres de son doigt, elle le fit entrer dans mon vagin chaud et détrempé . Il fut bientôt rejoint par un deuxième, J'ondulais, propulsais mon ventre à la rencontre de sa bouche et de ses doigts qui me fouillaient . Je sentais mon sexe s'ouvrir appelant une plus grande pénétration .

Je me perdais dans les limbes d'un plaisir nouveau .Je gémissais, j'ondulais sous l'intensité de ses caresses . Mes jambes s'ouvraient au maximum de leurs possibilité, indécentes . Mes doigts griffaient, laceraient les épaules de Mélanie . Cela réveilla en elle un petit démon .

Je la sentais heureuse de me voir prendre du plaisir sous ses caresses .

Elle prenait, elle, le sien à sentir mes ongles lui labourer le dos et lui laisser des marques profondes que je lui infligeais en de troublantes lacérations . Sous les caresses de sa langue conjuguée à celles de ses doigts je perdais pieds peu à peu .

Je m'accrochais toujours à ses épaules, seules ancres disponibles, seuls points de repère dans un monde de voluptés intenses . Sa main libre vint se mettre sur mes reins afin de me rapprocher encore plus d'elle .

Elle continuait de jouer avec sa langue sur mon clitoris . Elle introduisit un troisième doigt qui, dans mon sexe allant se joindre aux deux autres, agissait sur les zones sensibles à l’intérieur de moi. Je sentis mes chaires tendres gonfler, se resserrer autour d'eux, comme pour les retenir prisonniers à jamais .

Elle imprima un mouvement rapide à sa main, allant et venant, se calquant sur mes gémissements elle n’emmena enfin dans une jouissance extraordinaire . La houle qui m'emporta fut d'une violence telle que, criant, je me rejetais en arrière l'emportant avec moi car mes mains s'étaient crispées sur ses épaules, Tout mon corps tendu à l’extrême je lui inondais les doigts . Je ne put retenir un long râle .

Puis la houle reflua au creux de mon ventre, les contractions perdirent de leur intensité, le calme revint . Je me rendis compte que j'avais encore les mains serrées sur elle . Je la lâchais confuse de mettre laisse aller comme ça .
Elle me sourit, remonta vers moi et tendrement elle m'embrassa . Je répondis à son baiser avec une passion toute nouvelle ! Je venais de découvrir un nouveau monde . J'allais l'en remercier quand je les vis .

Mélanie me sentant me contracter suivit mon regard . Ils étaient là, tous deux chaussés de bottes cavalières, ils nous regardaient, la cravache dans leur main, fouettait rageusement le cuir de leurs bottes .

Nous nous blottîmes l'une contre l'autre, nous attendant au pire ...

(A suivre ...)

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