Complexe Vaincu 1

J’étais amoureuse folle de Robert, un étudiant en fac d’économie. De taille moyenne, d’allure classique, il se distinguait à mes yeux par le sérieux de son travail. Attentif dans l’amphithéâtre, sérieux pendant les chahuts, mais toujours entouré d’une petite cour mixte à l’extérieur, au milieu de laquelle il semblait beaucoup s’amuser et rire. Un modèle rare qui m’attirait. J’eus le bonheur de m’accrocher au cercle de ses camarades, de l’accompagner dans des visites de musées, au cinéma, sur la terrasse d’un bistrot, de me faire donner des explications par lui, chez lui après les cours.

Il avait l’art de rendre accessibles facilement des notions qui parfois me semblaient trop abstraites ou compliquées. Il était logé de façon agréable dans un petit appartement pour étudiant, avec entrée, salle de bain, chambre séjour meublée d’un lit double, d’un bureau et de deux chaises plus une cuisine moderne et confortable. Ses parents le louaient pour lui. La première fois j’étais accompagnée de Brigitte qui avait besoin comme moi d’éclaircissements. En réalité elle protégeait sa place dans le groupe et se méfiait de moi. Comme moi elle trouvait le garçon fort attirant, mais elle n’était pas plus que moi d’humeur partageuse.

Avec persévérance je m’incrustai et devins à chaque occasion celle qui riait, plaisantait ou était sérieuse quand Robert en manifestait le désir. D’autres copains me trouvaient fréquentable et d’apparence plaisante, dont la présence et les compliments flatteurs me mettaient en valeur. Robert fut donc flatté de l’intérêt que je lui portais, des préférences que je lui accordais. De fil en aiguille nous devenions plus proches. Je supplantai Brigitte et Denise une autre prétendante. Au bout de deux mois, pour alléger mes charges et le loyer de ma chambre, pour partager avec lui notre travail et lui tenir compagnie, j’amenai Robert à me proposer de m’héberger. Oh! Ce ne fut pas simple. Il avait bon cœur, mais je dus jurer d’avoir une conduite irréprochable, de faire preuve de pudeur et de ne pas tenter de le séduire sexuellement.



Moyennant quoi, il m’admit dans son appartement et dans une moitié de son grand lit. Je m’engageai à supporter une partie des frais, à donner un coup de main pour le ménage et la cuisine. Nous étions deux amis associés, partagions un appartement et un lit en évitant soigneusement les contacts. Nous n’étions pas amants, c‘était notre pacte. Et à mon tour je m’appliquais à tenir à l’écart d’éventuelles femelles désireuses de prendre ma place. Par bonheur, si Robert appréciait d’avoir une cour, il y admettait garçons et filles, mais n’affichait pas de tendance particulière pour l’activité sexuelle, ni avec les amies ni avec les copains. Ni avec moi, hélas!

Vint le jour où je crus pouvoir lui déclarer mon amour. Il ne me rabroua pas, il fut même ému par ma déclaration. Il me remercia vivement, les yeux pleins de larmes, me dit que lui-même était heureux de ma présence à ses côtés, et que s’il avait envisagé de s’unir à une femme, j’aurais été l’élue de son cœur. Mais par honnêteté, il ne pouvait pas me laisser entretenir un rêve. Il savait qu’il ne pourrait pas me rendre heureuse… Il en avait malheureusement la certitude …Je pleurai, il finit par m’expliquer pourquoi il se croyait incapable de rendre heureuse une femme, moi ou une autre. Il lui en coûta de me renseigner.

La nature lui avait refusé ce qu’elle accorde souvent généreusement aux autres garçons. Son sexe en érection ne dépassait pas douze centimètres. Et il estimait qu’aucune femme normalement constituée ne pourrait se contenter de façon durable d’un attribut aussi minuscule. Il m’aimait trop, platoniquement, pour me décevoir. Son discours au contraire me fortifia dans ma résolution. Je protestai, dis que l’amour ne se limitait pas à la dimension du sexe, que les sentiments primaient et l’estime réciproque était le meilleur des ciments.

Il rétorqua que l’estime succomberait à certaines comparaisons. .. Je revins à la charge et un soir Robert accepta de faire un essai avec moi, sans engagement.
Nous allions simplement expérimenter sa capacité à procurer du plaisir à une femme et à en retirer lui aussi une dose de jouissance. J’étais son amie, je ne voulais pas le laisser vivre de façon aussi pessimiste, je devais lui révéler qu’il avait droit et accès au bonheur. Et si l’expérimentation échouait, il aurait au moins la satisfaction d’avoir essayé.

Évidemment je comptais sur l’amour que j’éprouvais pour mon compagnon afin de transformer l’essai en succès. J’étais vierge, je lui offris ma virginité. Il eut de nouveaux scrupules. Sacrifier ma virginité, c’était payer trop cher une tentative vouée à un fiasco. Ce soir là, nous nous couchâmes comme à l’accoutumée, chastement vêtus de nos pyjamas, moi désespérément vierge, lui fier de résister à la tentation. Mais Robert eut droit à deux bisous plus tendres que d’habitude sur les joues. Quoi, il me connaissait, m’estimait, m’aimait, mais pour quelques centimètres de chair manquants, il renonçait à l’amour. Il me respectait! Zut, que faisait-il de mon amour et de l’envie que j’avais de lui et de ma détermination à faire son bonheur. A faire son bonheur malgré lui s’il le fallait.

Il s’endormit. Je me décidai. Pyjama enlevé, nue comme un ver, je me glissai vers sa moitié de lit. Et, pour la première fois depuis des mois de cohabitation, j’osai !

Dans le noir je repoussai drap et couverture, touchai le corps abandonné au sommeil, passai la main sur la poitrine, sur le ventre, sur les cuisses. Robert émit un grognement sourd. J’approchai ma tête de la sienne, glissai une main sous la veste du pyjama, caressai cette poitrine au poil rare d’éphèbe, lentement, calmement, en large, en long, avec des arrêts sur les tétons si peu développés ou dans le creux du nombril. Robert soupirait d’aise dans son sommeil, ronronnait comme un matou heureux des caresses. Avec le temps mon audace crût et je ne pus résister à l’envie d’embrasser, d’embrasser vraiment celui que j‘aimais. Ma bouche trouva la sienne, mes lèvres se collèrent aux siennes tendrement.


-Quoi? Qu’est-ce que c’est?

Il avait sursauté, ses mains remontaient mais se heurtèrent aux courbes de mes seins. Il parvint toutefois à allumer à tâtons une lampe de chevet.

- Laure, que fais-tu? Tu avais promis.

-Robert je t’aime et je n’en peux plus de te voir souffrir à cause d’un complexe d’infériorité. Je serai ta femme, nous serons heureux. Aime moi et tout ira bien.

J’insistais, je m’avançais peut-être. Mais en cet instant j’étais sincère. Je me sentais investie de la mission de lui rendre confiance en lui et de le rendre heureux en chassant ses doutes. De plus je venais de prendre une initiative et, reculer maintenant, c’était l’échec définitif pour moi et surtout une blessure profonde pour lui dont il ne se relèverait jamais, du moins était-ce ce que je pensais alors. Plus jamais il ne me laisserait l’occasion de relancer cette tentative. Il faudrait un miracle pour qu’une autre pût arriver avec lui au stade où nous étions.

Nue, dans son lit, penchée sur sa bouche, c’était maintenant ou jamais. Alors je repris sa bouche sous la mienne, coinçai sa tête d’une main pour lui interdire un retrait, ouvris sa veste de pyjama, dégageai sa poitrine et frottai doucement les pointes de mes seins moelleux sur ses pectoraux. Il était chaste, presque prude, mais trop gentil pour me repousser brutalement. Je prolongeai ce baiser et arrivai à penser qu’il ne lui déplaisait pas vraiment d’être un peu bousculé par moi, de m’embrasser et d’avoir enfin un contact plus intime et charnel avec la fille qui partageait son lit.

Car il était assez fort pour me renvoyer d’une pichenette sur mon oreiller. Et depuis la surprise de son réveil, il était comme paralysé, me laissait oublier mes promesses vertueuses et me livrer sur lui à un ballet de caresses et à une profusion de bisous sur sa face avec retours fréquents sur la bouche. Quand ses deux mains se refermèrent au milieu de mon dos, je sus que je venais de gagner.
Comment vous dire mon bonheur de me sentir acceptée et serrée sur mon aimé.

Oh! Le timide. Chaque baiser rendu, chaque caresse sur ma peau faisait l’objet d’une demande faite de ses yeux, chaque geste avait besoin de mon accord souriant et heureux. Peu à peu Robert se détendit, sourit, commença à explorer mon visage, mon torse, mes seins que je soulevais pour accueillir enfin ses gestes tendres et prudents. Il sut les choyer, les embrasser et les émouvoir. Ses doigts apprenaient mon dos jusqu’à la taille, mes hanches, mes épaules. Je riais, il riait.

Ouf, j’avais craint le pire, le danger était écarté. Il connut de nouvelles hésitations que je tuais à la source en me montrant déterminée quand ma main franchit la ceinture du pantalon de pyjama. Le geste, bien que nouveau pour moi, fut accompli rapidement et fermement, je tenais déjà dans ma main un peu tremblante le sexe de Robert, ce sexe cause de toutes ses reculades, ce sexe qui le condamnait, selon lui, à une vie sans amour, sans relations charnelles. Tout chaud, palpitant, l’oiseau était prisonnier, retenu, rendu!

Je n’avais pas d’éléments de comparaison, il était là, je l’avais, il était à moi et je n’allais plus le lâcher. Ça méritait bien un nouveau baiser un peu chaud et fou de joie. Cela valait aussi la récompense immédiate que j’inventai sur le champ, sans préméditation, avec innocence: pour mieux voir, examiner et connaître ma prise, j’en approchai ma tête en pivotant sur mes genoux. Alors que je me débattais pour baisser le pyjama, je mis sur le nez ou sous les yeux de cet amour de garçon mon sexe tout neuf de jeune vierge. La lampe de chevet répandait une lumière douce mais suffisante pour lui permettre de voir mon abricot fendu et il fit:

- « Oh! C’est beau ».

C’était court, le compliment m’alla droit au cœur. En même temps je déposai un bisou sur le sommet de sa verge et je sentis un souffle chaud sur ma fente et un baiser tout timide sur les lèvres de ma vulve. Je relâchai la prise de mes mains pour donner de l’aise au membre captif et je perçus un accroissement en épaisseur et en longueur. De même ma vulve gonflait sous les caresses des cent doigts curieux de l’aimé, des doigts innombrables qui filaient en tous sens entre mes cuisses largement ouvertes et y semaient des hordes de frissons.

-Mais elle est mignonne cette queue, mon cher Robert. Sa taille m’impressionne, que me racontais-tu ?

-Justement, je lui reproche de n’être que mignonne. Je l’aurais préférée « grande, grosse, longue »

- Pour moi c’est suffisant.

- Jusqu’au jour où tu en découvriras des vraies, imposantes, pourquoi pas effrayantes par leurs dimensions et où tu éprouveras des regrets.

- Jamais! Non, celle-ci est à moi et elle fera mon bonheur, sois-en assuré mon chéri.

Mon chéri: Les mots évoluaient avec la situation. J’avais acquis le droit de dire mon amour. Et ce fut la foire aux baisers. Baisers! Baisers là en bas, baisers en remontant, baisers en me retournant, baisers yeux dans les yeux, dans ses yeux brillants de joie, troublés de larmes. Et cette fois Robert m’étreignit tout fort, tendre et soulagé du terrible poids de sa prétendue insuffisance. Comme tous les amoureux au monde nous avons répété des « je t’aime »

Il fallait conclure, achever ce que j’avais entrepris, passer à l’acte, donner au sexe de l’homme la preuve qu’il était capable de remplir son rôle, apte à franchir un hymen et à faire jouir une compagne. L’atmosphère était favorable, l’enchantement de l’homme se traduisait par la vigueur et la raideur de son sexe, par les flammes dans ses yeux. Je m’offris, il comprit et prit place entre mes jambes. Enfin !

-Tu es sûre. Tu veux vraiment. Aujourd’hui?

Il en brûlait d’envie maintenant mais n’osait pas l’avouer. J’en avais au moins autant envie que lui, je l’appelai, tirai sur mes lèvres à deux mains. Il devait apercevoir dans le bas de la vulve l’entrée de mon vagin et la membrane témoin de ma virginité. Je présentai ma foufoune toute excitée, traçai un passage entre mes poils du bout d’un index, et attirai contre mes lèvres humides ce gland destiné à me percer avant de me fouiller et de nous unir dans le plaisir. Je frottai la tête sur l’humidité chaude de ma chatte impatiente mais un peu craintive, l’enduisis de mes secrétions et le priai, langoureuse et hardie de pousser sa verge, d‘aller de l‘avant sans hésiter.

A plusieurs reprises sa lance fit ployer mon hymen. Soudain la fine peau se déchira. Je ressentis cette déchirure comme une brûlure. Robert emporté par son élan passa l’obstacle, glissa en moi et colla son pubis contre mon bas-ventre tandis que ses couilles venaient battre mes fesses. Un cri m’avait échappé. Mon chéri s’immobilisa, queue entièrement enfouie dans ma grotte. Les pulsations de cette bite dure et bloquée contre les parois de mon trou me faisaient frissonner.

Il voulut s’excuser de n’avoir pas su freiner sa progression. Je le félicitai de m’avoir enfin dépucelée, le remerciai et lui imposai le silence en l’embrassant. Avais-je mal ? Pas vraiment et pour le lui prouver je soulevai mon bassin et réclamai du mouvement. Il commença un retrait, mes mains appuyèrent sur ses fesses musclées et malgré une légère douleur j’encourageai le va-et-vient de son sexe dans le mien. Gagnant en assurance, mon amant sut me faire oublier l’insolite pincement de l’entrée de ma moule. A force de patience et de douceur, il me fit atteindre le plaisir. Essoufflée, mouillée de sueur, je frémis, je m’envolai et retombai heureuse et comblée. Au dernier moment il eut le réflexe de se retirer et déversa dans ma toison pubienne un liquide abondant et gluant: notre plaisir était partagé. C’était le bonheur à deux.

Oublions les nécessaires mesures d’hygiène et de propreté indispensables, accomplies comme des jeux à deux. Cette nuit je me montrai insatiable, il fut vaillant et même beaucoup plus inventif que je ne l’avais prévu, il m’étonna, me baisa avec ferveur. L’examen était concluant. Douze centimètres pouvaient suffire à me satisfaire sexuellement, à me faire connaître des orgasmes délicieux.

A partir de ces moments inoubliables notre vie fut transformée et rythmée parla recherche de la jouissance qui nous laissait fourbus, harassés, vannés, vidés: HEUREUX! Nos études terminées, nous avons trouvé du travail, nous nous sommes mariés, nous avons déménagé, toujours amoureux l’un de l’autre. J’avais réussi ma mission, je faisais le bonheur de mon mari, il me le rendait bien. Notre vie sexuelle et notre vie sentimentale étaient exemplaires. MAIS un jour…Ce jour que Robert avait craint de voir arriver, ce jour qui pour moi n’arriverait JAMAIS, un jour …

à suivre

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