Complexe Vaincu 4

- Ah?!… Joseph et Brigitte. C’est bizarre. Oui, je ne vois pas pourquoi tu t’inquiéterais du sort amoureux des autres hommes. N’as-tu pas tes problèmes avec moi ? Je me sens « insuffisant ». Quand on fait l’amour, je lis dans tes yeux comme un reproche justifié : « tu pourrais faire mieux » ou pire; j’y lis de l’ennui

- Oh !mon amour, où vas-tu chercher de pareilles inepties? Si Brigitte manque de tempérament, estime toi chanceux de m’avoir préférée à elle autrefois. Bisou.

Du tempérament, moi en ce moment j’en ai à revendre. Quel culot ce Joseph ! Bizarre, Robert ne relève pas davantage. Il semble absent, étrangement indifférent au sort des autres, lui généralement aussi sensible que moi à la misère humaine. A quoi pense-t-il donc ? Qu’est-ce qui pourrait le préoccuper ? Devine-t-il que je me détache de lui et que j’ai une nouvelle bite d’amarrage ?

- Dis, tu m’as bien entendue ? Ça ne te fait rien, tu restes indifférent ? Tu as des problèmes au travail ?

- Non, pas au travail. Ça va même bien au travail, les carnets de commandes sont chargés.

A trop insister je devrai entendre une autre plainte. Le « ça va au travail » précédé de l’allusion à son « insuffisance , mon problème » pourrait attendrir mon cœur devenu volage. Il est impératif de m’endurcir ou je serai bientôt débordée. Je ne dois plus disperser mes forces. Trop de commisération nuit à tous ceux qui crient « au secours »


Jeudi soir, à la piscine, je nage paisiblement. Un nageur me suit à la même allure, je sens son regard sur mes fesses ou sur mes seins. C’est gênant ce manque de savoir vivre, ce voyeurisme en piscine. Il a le regard fixé sur mon entrejambe. C’est Joseph! Zut. Il devient collant.

- Salut Simone. Alors tu as réfléchi à ma proposition? Tu es vachement bien roulée. Tu me plais, tu sais. Nous formerions un beau couple.

- Dans tes rêves.

- Ne sois pas cruelle.

Pense à ce cher Robert et au chagrin qui sera le sien.

- Et si je t’écoute, tu te tairas ?

- Pour qui me prends-tu. Si tu m’aimes un peu, je perdrai la mémoire. Allez, rien qu’une fois. Ne crois pas que je veuille te dénoncer ou te faire chanter, j’en aurais honte. Non, je voudrais juste qu’une personne amie, me teste sincèrement et me dise si c’est par ma faute que Brigitte ne sent rien. Les filles rétribuées font semblant, on ne peut pas ajouter foi à leurs paroles, elles ne pensent qu’à mon argent. Toi…tu me dirais si je peux faire jouir une femme.

- Tu es innocent au point de croire qu’il suffit de me demander d’essayer de te rassurer sur tes capacités amoureuses pour que je me mette sur le dos et que j‘écarte mes guibolles. Essaie avec une autre et tu verras sa réponse. Il y a des tas de femmes qui n’attendent qu’un bon coup, des veuves, des mères célibataires…

- Justement. Je ne vois pas comment les aborder . Toi tu es une amie. Qui en dehors de toi pourrait me rendre ce service?

- Et tu penses qu’après tu réussiras mieux avec Brigitte ? Tu es barjot.

- Je t’en prie, une fois, ça suffira à me rendre confiance si ça marche avec toi. Et je ferai des efforts pour reconquérir ma femme. Ça marchera : en nageant derrière toi, je me suis transformé en bateau à quille, tu me fais un effet du diable. Voir tes fesses danser dans un maillot de bain mouillé qui les moule suffit à me faire bander. Dis oui, une fois. S’il te plaît.

Une fois, comme avec Abel. Une fois, cela signifie « pour toujours », une très longue fois. Ai-je le choix si je veux être tranquille , à l‘abri d‘une dénonciation ? Sa détresse, si profonde qu’il s’abaisse à me supplier, l’emporte sur mon désir d’être inflexible. j’ai pitié.

- Bien je t’attendrai chez moi jeudi prochain à 17heures 15, après le départ de Robert. Une fois, pas plus. Juré ?

Je viens de faire un heureux! Il verse de grosses larmes.
Il a suffi de quelques mots. C’est si simple. Il changera peut-être d’idée jusqu’à jeudi. ..Où vais-je ? Je sais, je ne devrais pas. Une fois, ça ne portera pas à conséquence. De toute façon s’il venait à exagérer, Abel ou Robert mettrait Joseph au pas. Deux hommes sont là pour me protéger, à condition d’avoir le courage d’avouer à l’amant ou au mari que je me fais culbuter par un troisième homme. Dans mon cerveau, en lettres de feu, clignote le mot CATASTROPHE. J’ai trop tendance à éprouver de l’empathie, à ressentir ce que ressentent les autres. Je suis bonne, je deviens conne.

Lundi suivant
Abel se présente ravi à mon domicile retrouvé pour nos ébats amoureux. Son soc laboure mon sillon en profondeur, sème son sperme chaud et l’ idée honteuse de le préférer à Robert. En pleine confusion, je ne lui parle pas de l’expérience prochaine avec Joseph. Robert ignore mon commerce charnel avec Abel, Abel ignorera mon écart avec Joseph, c’est décidé… enfin moi je n’ose pas en parler. Ça évite les explications alambiquées ou mensongères. Fuyons les embarras. Abel décharge sur mes poils, remballe son attirail de super mâle, me remercie et s’en va les couilles vidées, allégées pour une semaine.

Pourquoi Robert paraît-il si sombre ce soir ? Lui naguère si joyeux devient taciturne. Je l’enverrai chez notre généraliste. Sa mélancolie pourrait cacher une vilaine maladie et …; non, je ne souhaite pas être veuve, je ne veux pas sa mort, c’est mon mari bien-aimé. Une grosse queue a laissé des traces dans mon vagin meurtri. Je suis trop fatiguée après l’amour pour entreprendre une conversation sur sa santé. J’ai vraiment honte de certaines pensées. Robert est trop absorbé par les siennes pour constater qu’au lit je lui tourne le dos. Mardi soir, mercredi soir, il m’ignore au lit. Je me rattrai demain avec Joseph. Mais quand même, je devrais m’inquiéter. S’il ne me touche pas avant lundi…j’aviserai. Je me dis :

-« Avant tu aurais réagi plus vite »

Qui dit ça? Une petite voix, sans force trouble ma conscience, étouffée par les vibrations du désir dans ma crevasse, par la soif de délires charnels de ma brèche, par l’nte aspiration à la douleur de ma déchirure, par les gémissements éhontés qui précèdent les orgasmes orageux, les tempêtes fulgurantes tout au bout de la galerie dans ma grotte brutalisée, inondée de foutre avant le feu d’artifice, avant l‘anéantissement par les éclairs éblouissants de l‘acte abouti.
Je serre mon poing fermé entre mes cuisses et je m’endors en rêvant d’un monstrueux corps caverneux lové dans ma caverne dévastée. Abel. J’aime ta force, ta puissance, tes excès, tes ravages.

Jeudi. je mesure d’un coup d’œil la tringle dure de Joseph déshabillé. C’ est un compromis entre Robert et Abel. Sa verge a des dimensions honnêtes, elle est assez longue, pas trop épaisse et sans prépuce, conséquence d’une circoncision religieuse. Le maître chanteur trouve seul pour sa bite dure et droite le chemin de ma cheminée. Il se précipite, dans mon entonnoir, m’administre sans s’en rendre compte la preuve d’une grande expérience des unions de sexes. Il évite le piège de l’éjaculation précoce que laissait craindre son emballement initial, il s’aide des doigts sur mon clitoris. Mon bouton d’amour est plus à l’aise avec lui qu’avec le braquemart écrasant d’Abel. Avec Joseph tout est plus leste, plus vif, plus proche du style emporté de Robert lorsqu’il était plus amoureux, lorsqu’aucune ride ne barrait son front, lorsque j’étais folle de lui, avant Abel, Abel, Abel

- Je ne m’appelle pas Abel, je suis Joseph. Ho, Simone. Ha ! Tu jouis et le plaisir te fait délirer. Qui c’est Abel ? Robert, tu le confonds aussi avec Abel quand il te fait jouir ? Abel,C’est le type de l’hôtel ? Dis, tu as vraiment joui, tu ne simules pas, jure-le ?

-Je crois, je …

- Ah! Tu n’en es pas certaine. Il faut que je recommence. Écarte, ouvre avec tes doigts, je pointe et vlan…j’y retourne.

Il lime avec appétit, me bouffe le museau avec goinfrerie, me secoue comme un prunier, me retourne comme une crêpe, s’immobilise loin dans l’orifice, trouve les terminaisons nerveuses qui me fichent des frissons. Je lui inspire une fringale, il bouffe ma chatte, modèle et triture mes « nichons de salope », mêle l’élégant et le vulgaire. Sa langue passe du minou à ma rose pour « une feuille de rose » délicieuse. Sur le dos, à quatre pattes ou en papillon, il me prend, reprend.
Il caresse, il pince, il suce et il rame comme un damné. Et il commente sans pudeur :

- Dis, je te tronche bien ? Dis, c’est comme ça qu’il faut fourrer, tu me sens bien ? Tu es heureuse??? Tu jouis. Ah! Salope, prends ça, je gicle… c’est bon, tiens.

J’avoue que c’est un virtuose, je suis la bonne pâte, il me façonne et ça me plaît. Il s’est foutu de moi en me proposant d‘apprécier son savoir faire et ses bijoux de famille. C’est un champion chevronné de la levrette ou de la brouette japonaise. Je lui donnerai son brevet de baiseur avec la mention très bien. Je réserve « excellent » à Abel à cause de ses dimensions exceptionnelles, plus que pour sa vivacité. Si Brigitte est insensible ce n’est pas de la faute de son mari assurément. Mais la palme du savoir faire revient à une petite queue laborieuse et pleine d’invention, disons, revenait… parce que actuellement elle ne se manifeste plus et perd des points au jeu des comparaisons.

- Aïe, non, tu es fou, sors de là ! Laisse mon cul tranquille!

Pendant que je mesurais les mérites des trois hommes qui me baisent, Joseph s’est propulsé dans mon cul. Mon cri l’a surpris mais bloqué trop tard. Son épée occupe mon ampoule rectale, immobile. Ça alors. C’est drôle, aussi étrange qu’inattendu. Je suis embrochée, sa longue tige me transperce. C’est moyennement douloureux, c’est absolument nouveau, surprenant. Mais c’est surtout honteux. Il va patauger dans la merde. Berg!

- Quoi, tu n’apprécies pas. Ton mari et ton Abel ne savent pas ou ne peuvent pas ? Tu m’étonnes, jamais on ne t’a enculée ? Tu veux vraiment que je sorte ? C’est de l’ignorance. Laisse-moi te montrer. Tu découvriras un plaisir rare. Tu veux ?

Je n’ai pas besoin de répondre, il se met à bouger, à aller et venir par la porte arrière comme dans mon vagin plus tôt, entre mes fesses réticentes comme entre ma vulve gourmande. Avec précaution et lenteur en premier. Ses mains s’occupent de l’avant, travaillent ma vulve, stimulent mon clitoris, pendant qu’il visite et explore l’orifice arrière. Ses doigts masturbent vigoureusement mon clitoris endolori, le frottent à toute allure. Je me remets à geindre comme dans un coït normal, je m’essouffle parce que Joseph passe du trot au galop, puis au grand galop. Surprise, mes nerfs se crispent, des ondes électriques traversent ma moelle épinière, mon corps tétanisé se raidit, un orage me transperce. Joseph triomphe :

-Tu as joui du cul, cochonne. Tu cachais bien ton jeu. C’est fameux, hein.

Les semaines passent. Je me partage entre Abel, le lundi et Joseph le jeudi. Robert dispose de moi distraitement quand il le désire, de moins en moins souvent.

Robert m’a baisée gentiment. J’ai réussi à jouir à califourchon sur sa petite queue. L’événement est assez rare pour être relevé. Il est parti à l’athlétisme. J’attends Abel, c’est Joseph qui entre. Que me veut-il ? Nous avions dit « une fois ». Mais il est devenu une habitude, sa formule spéciale « défonce de la rose » m’a conquise et m’a soumise. Ce n’est pas possible, il est fou de moi. Mais j’aime mon mari et je le redis sans cesse. Qu’importe, il est nu avant que j’aie le courage de lui indiquer que c’est le jour d’Abel. Catastrophe ! Abel arrive.

- Qui c’est celui-là ? Je ne te suffis plus, salope ?

disent-ils en même temps. Les voix montent. Je hurle « Silence » Je fais les présentations, je leur rappelle que je suis la maîtresse des lieux. Je suis également leur maîtresse uniquement parce qu’ils m’ont inspiré pitié. Je pourrais les chasser. Calme, chacun aura aujourd’hui sa part d’amour, à son tour. Après quoi, ils ne devront plus se présenter. Ils ont assez usé de moi. Je serai intraitable. Mon mari va mal, je lui dois tout mon temps à l’avenir.

Je juge prudent de laisser la priorité au premier arrivé. Quand Joseph m’aura travaillé le sexe, assoupli l’entrée et un beau morceau du vagin, l’intromission d’Abel sera plus facile. Joseph se démène, me fait jouir en présence d’un Abel étonné par la vivacité et la vigueur de son concurrent. Abel s’allonge, exhibe fièrement sa massue épaisse et si longue en toisant celui qui vient de tirer son dernier coup avec moi.

- Ma chérie, viens t’empaler sur mon essieu, que je montre à ce lapin ce que je vaux et le plaisir que je te donne.

Nous nous unissons avec un peu de difficulté. Si Abel veut montrer, Joseph se sent autorisé à regarder. Je monte, je descends sur la hampe au garde-à-vous, je me penche en avant, seins pendants vers la poitrine d‘Abel, mes fesses décrivent des allers retours, évidemment il faut plus de temps dans chaque sens, en montée ou en descente, en raison de la longueur du pal. Le plaisir renaît, je respire difficilement, j’appelle l’orgasme, les mains d’Abel me serrent, m’allongent sur son tronc, me pressent sur sa poitrine. Nos bouches se collent, l’orgasme va éclater.

A ce moment une épée perfore mes fesses, s’enfonce dans mon anus et frappe mes entrailles à coups rapides et répétés. Je n’ai rien vu venir, mais je sens. Je suis prise par les deux trous, malmenée à deux rythmes différents, Joseph file à toute allure dans mon postérieur, Abel mène heureusement un train de sénateur et finit par s‘immobiliser, enfoncé dans ma moule baveuse jusqu‘aux couilles. Il n’a pas protesté quand leurs deux verges se sont heurtées dans mon ventre, à peine séparées par les canalisations de chair. Je perds le nord, le sud, je ne vois plus, les yeux brouillés de larmes, je n’entends que des souffles hachés et des grognements, les battements de mon sang surpassent les autres sensations.

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