Julie 5
Antoine, mon amour est parti en déplacement professionnel à létranger. LEspagne, un pays chaud où toutes les rencontres sont possibles. Jangoisse un maximum. Quil tombe amoureux dune pétasse sur place ou dune de ses collègues de boulot. Jen ai rencontré deux ou trois lors de soirées. Avec leur mec, ou sans. Je doute. Surtout, connaissant Antoine. Quil samourache dune de ces pimbêches et mannonce par SMS que cest fini. Lhomme est à priori une proie facile. Une soirée un peu arrosée, un peu de rentre dedans, une nuit bien chaude et hop, mon bel amour sévapore. Pour avoir joué à ce jeu maintes fois, je mesure la fragilité de ma situation. Seul le réseau téléphonique me relie à mon Yop. Et je suis pas prête à me le laisser piquer par la première venue.
Le dernier soir, je me suis déchaînée et les griffures sur son dos mettront plusieurs jours à cicatriser et lui laisseront une brûlure qui lempêchera de moublier.
-Je suis ta pute. Je suis prête à sucer dautres mec si tu me le demandes. Et me faire payer pour ça. Mais baise-moi fort. Baise-moi comme un homme. Fait le comme si cétait la dernière fois.
Je ne lai pas ménagé. Je lai branlé à sec à la limite de la douleur, je tirais fort en arrière sur la peau du prépuce. Je voyais son gland se courber sous ma traction uniquement retenue par un mince et fragile bout de peau. Il était rouge et hyper gonflé, sans doute irrité. Jai noué un lacet à la base ses couilles, on voyait les veines sur la tige tendues à craquer. Bien que sec le bout de sa bite était luisant tant il était tendu. Cest comme cela quil ma prise avec force et rage. Ce nétait pas du plaisir quil trouvait dans mon ventre mais une sorte dexutoire à une rage sourde. Il était tendu, maladroit, ses saillies étaient brutales et saccadées. De mon côté, je me repaissait du côté vraiment bestial de cette étreinte. Il me semblait que ne mouillais pas assez pour accueillir jusquau fond de moi ce pieu qui semblait vouloir mouvrir en deux.
- Si tu mappartiens vraiment, tu vas garder mon odeur, mon foutre dans ta chatte de pute.
Il ma demandé de le sucer je me suis appliquée à le faire partir le plus rapidement possible en essayant de repérer le moment où sa queue commencerait à ressentir limpériosité du plaisir pour pouvoir entamer le sprint final. Cest donc la bouche pleine de sperme, la chatte et le cul barbouillé de semence séchée que nous nous sommes endormis quelques heures avant de le conduire à laéroport. La brûlure de mon cul et ma chatte ma fait souffrir pendant plusieurs jours. jétais moulue et pour ainsi dire, lidée du sexe métait insupportable.
Souvent, on sinterroge sur les fois où les séances de baise nous ont laissé un souvenir. Ces fois dont on se dit sur le coup quon ne va pas les oublier tant le plaisir a été intense. Et puis, quand on ouvre la boite à souvenir, elle est vide. Je pense à ces supposée premières fois dont tout le monde se répand. Et bien, en ce qui me concerne, les fois qui ont compté sest souvent par leur côté bestial, pervers où avec un détail insolite dont je me souviens le mieux.
Retour à nous, Laurent.
Combien de semaines jai été ton amante comblée? Trois, Quatre? Occupée corps et âmes par nos rencontres, nos étreintes. Occupée à vivre ces sensations de plaisir et de volupté. Sur mon petit nuage, jétais comblée par cette relation cette complicité que je pensais réciproque malgré notre écart dâge. Jamais aucun corps ne mavait donné ce sentiment dassurance et de confiance. Je te harcelais de SMS, je pressais nos rencontres. Je me donnais à toi sans retenue. Je nai passu apercevoir ni les nuages, ni lennui que cette relation somme toute banale te procurait.
Nous avions fait lamour deux jours auparavant. Je tai offert mon anus et, comme à chaque fois, la pénétration ma procuré un festival de sensations dabord au moment de lintromission quand ton sexe ma ouvert la petite porte. Quelques instants au rythme de tes poussées où je vibre complètement puis une disparition totale de sensations que je tu narrive à ranimer quen sortant complètement et en me réinvestissant avec force. Et puis après ces moments de jeu, quand la recherche de ton plaisir devient plus forte et que ton rythme saccélère, je ressens nettement un resserrement de mon intérieur. Est-ce mon cul? Est-ce mon vagin? En tout cas une chaleur intense menvahit. Jai limpression que ma tête bouillonne que je méchappe à moi-même. Des images confuses dansent devant mes yeux. Je sais que je halète que je gémis très forts.
-Tu es vraiment une chienne. Tu prends par le cul comme la dernière salope.
-Oui. Oui. Vas-y inonde-moi. Jaime ça. Je suis ta chienne.
Ce dialogue dénué de sens, provoque le déchaînement final et précède ce silence gêné qui suit nos excès. Sauf que ce silence sest poursuivi pendant 2 jours. Deux jours interminables sans une nouvelle de toi. Deux jours à douter, à me morfondre, un puits sans fond de désespoir.
-Dans une demi-heure chez toi. Tu mattendras à genoux devant la porte nue avec seulement des bas. Et noublie pas ton collier.
Il me restait une demi-heure pour rentrer et me préparer. Lheure correspondait au quart dheure prêt à lheure de retour de ma mère de boulot. Mon coeur battait à toute allure. Il me fallait encore traverser le quartier encombré par les embouteillages pour arriver sans retard. 5 minutes avant lheure dite je rentrais à la maison. Pas le temps de me rafraîchir. Jenfilais ma paire de bas et un peignoir léger et me mis à scruter ton arrivée par la fenêtre. Quand enfin je tai vu au bout de lallée je me suis rendue à la porte, et ôtant mon peignoir je me suis agenouillée attendant tremblante que tu ouvres la porte.
Enfin tu es apparu. Jétais prête à me jeter dans tes bras pour tembrasser et te serrer enfin.
- Je ne tai pas demandé de te lever. De toute manière je nai pas beaucoup de temps à taccorder.
Tu mas prise par la main et ma entraînée vers la salle. Dhabitude cest toujours dans ma chambre que ça se passait. Tu as guidé ma main vers ton entrejambe. Tu bandais déjà bien fermement. Jai ouvert la braguette et ma bouche a enfourné ton sexe. A la base de ton sexe, tu avais un anneau métallique qui mettait en valeur tes parties génitales. Plus tard, japprendrai que cet ustensile sappelle un cockring et permet de renforcer lexcitation des hommes. Tu mas fait retourner sur la table et sans ménagement tu es rentré dans mon sexe. Tu ny a fait quune rapide incursion, histoire dy trouver un minimum dhumidité avant de tengager dans la voie étroite sans préparation.
Et là, je lai sentie passer. Je nétais pas prête, serrée et ta poussée ma littéralement déchirée.
-Arrête, je ten prie. Jai mal. Je ten supplie, arrête.
-Depuis quand tu tautorises à me refuser des choses. Ferme-la ou je serai obligé de te punir durement.
Là dessus tu as saisi un de mes tétons et la froissé entre ses doigts.
-Maintenant tu sais ce que se faire enculer veut dire.
Mes yeux étaient plein de larmes, je reniflais. Jai entendu un bruit de voiture dans lallée : cétait maman qui rentrait. Prise de panique, je me suis précipitée dans ma chambre pour me cacher te laissant là au milieu du salon.
-Bonjour, Laurent. Mais que faites vous là?
- Je suis venu voir Julie pour quelque chose qui concerne ses études. Elle ma ouvert et puis elle est partie dans sa chambre en demandant de lattendre.
- Et elle ne vous a pas proposé un rafraîchissement, un thé?
-Non, dailleurs, je passais en coup de vent.
-Julie, Julie ! Dépêche-toi, tu fais attendre Laurent.
Paniquée, javais enfilé une tunique courte qui traînait.
-Voilà, voilà, jarrive.
Javais le visage rougi, mai jessayais de faire bonne figure.
-Julie, jai entendu dire que dans le service de la boîte dun ami, il recherchent une stagiaire pour après Pâques. Si tu es intéressée et que tu veux tenter le coup, je te laisse leur coordonnées.
- Je te remercie. Je vais chercher un crayon.
Jai inscrit tremblante, les coordonnées sur un bout de papier.
-Tu pourrais remercier Laurent quand même.
Je me suis approchée approché de toi pour tembrasser comme une petite fille. Jai croisé le regard de ma mère. Il était glaçant et pénétrant, jen étais gênée. Tu nous a abandonnées là en promettant de passer manger un soir.
En me rendant à la salle, jai vu dans la glace que javais toujours au cou le collier et lanneau. Quand je suis sortie, le mouchoir maculé nétait plus sur la table. Etait-ce toi ou maman ? Pendant plusieurs jours il a régné à la maison une atmosphère étrange. Une sorte de retenue gênée dans mes rapports avec avec mes proches. Etait-ce moi, ou maman qui par des détails insignifiants induisait une certaine distance?
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