Fantasme Du Cadeau, Quatrième Et Dernière Tentative

Fantasme du cadeau, quatrième et dernière tentative
Dialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages abordant tous les sujets sexuels, même les plus tabous. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel ordre.
Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H.

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— Je parie que tu n’as plus jamais essayé depuis ton dernier échec.
— Perdu. L’année suivante j’étais de nouveau en camping, enfin sans les parents, juste avec des copines. Je me suis liée à trois frangins, des triplés. Trois faux jumeaux en vraie concurrence permanente. Ils se disputaient pour tout, même et surtout pour les filles. Je me suis super bien entendue avec eux, j’ai un peu flirté avec les trois, sans aller plus loin car je n’avais pas envie des trois.
— Tu en avais envie d’un ?
— Oui, le plus âgé. Enfin, il n’était né que quelques minutes avant ses frères mais je le trouvais bien plus mûr. Me le farcir aurait mis fin à l’esprit du quatuor, et aurait créé d’insurmontables jalousies.
— Tu leur as fait le cadeau le dernier soir ?
— Oui. Et c’est bien tombé : le dernier soir pour la première fois, qui devait aussi être la dernière, j’ai eu envie des trois. Je leur ai dit, ils étaient aux anges. On est partis dans un coin et on a posé un matelas. J’avais dans l’idée que chacun tirerait son coup en quelques minutes, et puis qu’on se rhabillerait. Rien qu’un gentil petit cadeau d’adieu, ne prêtant pas à conséquence.
— Alors qu’ils t’ont fait mille cochonneries jusqu’à l’aube.
— La nuit fut encore plus particulière ! Le premier a commencé pendant que ses deux frères regardaient. Préliminaires, câlins, baisers, puis baise. Il m’a fait l’amour lentement, de façon très douce et bien agréable. Seulement, il me l’a fait longuement. Très, très longuement. Près de trois quarts d’heures après il n’avait pas encore fini de tirer son coup.

Ça avait beau me plaire, je n’en pouvais plus.
— Psychiquement ?
— Non, physiquement. Mon vagin était super irrité, ça devenait douloureux. J’étais en sueur, j’avais plus de voix, mes membres étaient endoloris. Il a éjaculé près d’une heure après avoir commencé à me pénétrer. Une heure ! Une vraie, bien comptée.
— Champion le mec. Il devrait faire du porno.
— Je suis pas sûre, le rythme est resté lent du début à la fin. Il s’est retiré, le suivant s’est installé… Et là, catastrophe.
— Il arrivait pas à bander ?
— Au contraire, il bandait depuis un bon quart d’heure, hyper impatient de prendre son tour et de prendre son pied. Le hic, c’est que mon corps n’était plus du tout en état de marche. Il a commencé à me pénétrer, j’étais déjà redevenue toute sèche. J’ai crié de douleur, il n’est même pas arrivé à entrer tout son gland. D’ailleurs ça lui faisait mal à lui aussi tellement mon sexe restait étroit. Je n’aurais même pas pu accoucher d’un œuf.
— Il n’est pas du tout parvenu à t’arranger ?
— Non, il a eu beau me lécher de partout, je n’ai pas réussi à mouiller. Mon esprit bloquait et mon corps aussi. Finalement, aucun des deux frères n’a pu me faire l’amour.
— La nuit s’est terminée ainsi ?
— En désespoir de cause je les ai sucés, et pour tenter de me faire pardonner je les ai fait jouir sur mon visage. Sur le moment ils ont apprécié. Par contre, dès le lendemain matin j’ai senti de grosses tensions entre eux. Je voulais leur offrir un souvenir de vacances impérissable et je les ai brouillés pour des années à venir !
— Comme on dit, l’enfer est pavé…
— Je crois que je suis maudite ! Cette mise en scène, même quand elle marche elle se termine en eau de boudin.

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